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Bonjouuur mes agneaux.
Tout d'abord je voudrais tous vous remercier. Depuis environ deux chapitres vous êtes plus nombreux à nous suivre et à nous laisser des petits commentaires. C'est super agréable pour nous et très encourageant ! Alors merci du fond du coeur.
Juste un petit message quant à la longueur des chapitres... Beaucoup d'entre vous nous ont signalé qu'ils les trouvaient court. L'explication est simple, on a poser les décors dans les premiers chapitres et il n'était clairement pas nécessaire d'en écrire plus. Les chapitres deviennent de plus en plus dense à chaque évolution alors la meilleure solution est d'attendre la suite tehe ♥
Ensuite un ultime message, vous n'aurez pas de chapitre avant mercredi soir, Kendie s'envole vers d'autres cieux quelques jours et elle n'aura pas la possibilité de vous poster la suite. Donc patientez un peu ♥
Coécriture NaokyyKendie || Grimm à la correction || Personnage ne nous appartenant toujours pas. (on négocie mais c'pas facile D8)
Bonne lecture et bon week-end à tous !
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Il était finalement rentré chez lui après avoir envoyé Jacynth. Elle avait réussit à le trouver pour porter la lettre et, lorsqu’il avait suggéré à voix haute qu’il devrait peut-être utiliser un hibou du ministère, la chouette l’avait gentiment pincé pour récupérer son courrier et effectuer son travail. Harry l’avait regardé attendrit et lui avait confié la précieuse lettre. Pour une fois, lorsqu’il était rentré chez lui, il avait aperçu sa femme dans la cuisine. Il avait dîné avec elle après s’être fait sermonner et avait finalement rejoint sa couche pour finir la nuit.
Le lendemain, Jacynth était sur son bureau à attendre que son maître lise la missive. Mais, cette fois encore, il n’en eu pas le temps. Un collègue vint le chercher en ricanant pour prendre un café. Il rangea l’enveloppe avec les autres et descendit avec le dénommé Neal Henry.
« - Qu’est ce qui te met de si bonne humeur à huit heures du matin, Neal ? Questionna l’élu en baillant, les cheveux en bataille et le regard encore à moitié endormit. Il n’avait, à cet instant, qu’une envie. Retourner lire la lettre de son correspondant inconnu.
- J’ai passé une très bonne journée hier !
- Ta femme a enfin consentie à te cuisiner ce plat moldu que tu attendais depuis des siècles ?
- Oh non, mieux encore. Allez, je te laisse deviner ! »
Harry détailla son compagnon avec une certaine surprise. Henry était un homme qui n’était pas facile de voir sourire ainsi. Il devait vraiment avoir une bonne nouvelle pour être aussi pimpant.
« - Elle est enceinte ?
- Qui ?
- A ton avis, idiot !
- Hein ? Non, Irène n’est pas enceinte. Ou alors je ne suis pas au courant.
- C’est personnel ?
- Non !
- Tu as eu une promotion ? bougonna-t-il en espérant secrètement que non, il se battait depuis des mois pour devenir chef de bureau, si c’était cet incapable qui avait le poste il ferait un malheur.
- Non toujours pas !
- Je t’en prie, dis moi tout, je sèche.
- J’ai interrogé Draco Malfoy ! »
Le regard qu’eut Harry à cet instant précis fut entre l’indignation et l’indifférence. Un « Et ? » froid et tranchant quitta ses lèvres sans qu’il n’ai pu le retenir, reflétant ainsi tout l’intérêt qu’il éprouvait à l’annonce de cette nouvelle sans le moindre intérêt à ses yeux.
« - Roh t’es pas drôle ! T’aurais adoré être à ma place, le voir s’énerver sans pouvoir dire quoi que ce soit !
- Tu es un idiot tu le sais ? On est censé être là pour nous assurer qu’ils ne courent aucun risque et qu’ils sont toujours dans le droit chemin, quel intérêt peut-on trouver à le cuisiner pour aucune raison valable !
- Oh mais quel rabat-joie… T’es incroyable.
- Je sais.
- Toujours est-il que, depuis six ans qu’il est parti, il a pas mal changé. Pas physiquement, mais il a une télévision dans son salon. Une télévision ! Un Malfoy !
- Et alors ? Soupira-t-il agacé en récupérant son café à la machine. C’est un être humain comme toi et moi, on évolue tous.
- Mais c’était LE partisan de Tu-Sais-Qui !
- Malfoy n’a jamais été plus que ça le partisan de Voldemort, Neal. Tu commences à me souler là… »
Le visage de Neal Henry se referma immédiatement.
« - J’ai appris qu’il était brouillé avec Zabini.
- évidemment, il est parti sans prévenir personne pendant six ans… »
Une pensée fugace pour son ami inconnu. Tellement fugace que, quand la voix de son collègue retentit il l’oublia immédiatement.
« - T’es chiant Potter. On ne peut pas discuter avec toi ! »
Puis, tournant le dos au brun, il retourna à son bureau. Harry allait en faire de même mais d’autres vieilles familles de sorciers attendaient d’être interrogées. Il rejoint son partenaire et se mit au travail après avoir vidé le gobelet de café. Et, de la même manière que la veille, il ne rejoint son siège de bureau que plus tard dans l’après-midi. Il avait eut quelques nouvelles de son Némésis et, en y repensant, il imaginait très bien un Malfoy un peu plus mature répondre aux questions de Henry avec un agacement certain. Son sourcil s’hausserait peut-être, comme au bon vieux temps… Puis, l’homme à la cicatrice tendit le bras vers son tiroir pour récupérer la lettre du matin même qu’il n’avait pas lu. Et c’est précisément un détail de cette missive qui l’interpela. Six ans.
Il y avait un nombre infini de chiffre sur lequel il aurait pu tomber. Alors pourquoi six ? Six, comme le nombre d’année séparant la guerre entre le bien et le mal. Comme le nombre d’année de mariage que célébreraient le mois prochain Hermione et Ron. Mais surtout, six comme le nombre d’année depuis lesquels Draco Malfoy, Prince des Serpentards, avait disparu de la surface de la terre avant de réapparaître. Le destin était-il si mesquin pour pousser ainsi la roue de la fortune ? Harry se mordit la lèvre, hésitant un moment sur ce qu’il pourrait dire à son inconnu. Et si il se confiait à Draco Malfoy ? Il observa le plafond durant de longues minutes, caressant doucement le hibou qui était venu prendre ses aises sur l’accoudoir de sa chaise de bureau. Après tout, peu importait. L’homme avec qui il discutait tous les jours depuis presque une semaine lui plaisait. C’était quelqu’un qu’il appréciait et avec qui il aimait discuter. Il voulait en savoir plus sur lui… Peu importe si son nom était Malfoy. Il prit alors sa plume et commença à rédiger.
« Cher vous,
Je suis rassuré, vous avez l’air d’avoir reprit du poil de la bête. Laissez lui le temps, il reviendra quand il comprendra qu’il faut profiter de vous pendant que vous êtes en vie et pas quand vous serez mort. (Bien que je vous souhaite une vie la plus longue possible !) »
Il ne voulait pas sa mort, loin de là. Mais tout le monde part un jour, la vie est ainsi faite. Alors mieux vaut profiter de ses amis au moment ou ils sont encore avec nous plutôt que de sans cesse repousser leurs venues pour des raisons idiotes. Il prit la décision d’aller parler à Ron le lendemain, leurs bureaux n’étaient qu’à un étage de différence, alors pourquoi ne se voyaient-ils jamais ?
« Faire de nouvelles rencontres… Je crois que j’ai fais la plus belle rencontre depuis presque dix ans en vous écrivant ce jour là. Je veux déjà essayer de me réconcilier avec mon meilleur ami. Il n’a rien fait qui mérite ces sentiments que j’ai à son égard. Alors je discuterais avec lui. »
Harry vint gratter sa cicatrice du bout de l’index. Il faisait toujours ça lorsqu’il était anxieux, lorsqu’il se demandait s’il devait ou non faire quelque chose. Il avait toujours eu ce tic, ce n’était pas maintenant que ça s’arrêterait. Parfois, Hermione lui demandait si elle le faisait souffrir, ce genre de question lui arrachait toujours un rire et il répondait que, non, Voldemort n’essayait pas de s’emparer de son esprit.
« Je sais que ça peu paraître bien cavalier mais… Je crois que j’aimerais vous rencontrer. En vrai, je veux dire. »
Il relu les dernières lignes avant des les rayer. D’une manière qui, pourtant, laissait apparaître les mots aux yeux des lecteurs. Ce n’était pas très malin mais il réfléchira après, une fois seulement que la lettre sera partie.
« En tout cas, je suis ravis que nous nous soyons trouvés. Travailler au ministère n’est pas trop compliqué, la grosse période est passée. Après, c’est un travail de bureau comme les autres. L’un de mes collègues de bureau m’a beaucoup agacé ! Il a ouvertement critiqué quelqu’un que, mine de rien, j’estime. A croire que, uniquement par les choix de leurs familles, les gens ont les mêmes opinions. C’est assez agaçant ! Tiens, j’y pense. Vous avez reconnu le symbole du ministère… Vous êtes donc un sorcier. J’avais un doute à ce sujet…
Et vous ? Vous avez un métier ? Enfin, je suppose que non puisque vous venez de revenir… Avez-vous une idée d’un emploi que vous pourriez occuper ?
Bonne soirée à vous, cher ami. »
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