CHAPITRE 6 : Poudlard Express et répartition.
PDV Mérope :
Les derniers jours à l'orphelinat avec Rose se passèrent sans accrochage, si on ne comptait pas les regards qu'elle me lançait et l'envie brulante qui se lisait dans ses yeux de me poser des questions. Nous avions revu les garçons ainsi que Lily lors d'un après-midi deux jours avant la rentrée. La veille de notre départ, nous finissions de faire nos bagages quand un hibou passa par la fenêtre, c'était Hermes le hibou d'Albus, je commençais à le reconnaître grâce à nos correspondances. Il déposa un petit mot sur mon lit, je reconnus l'écriture de Lily, elle nous donnait l'heure du rendez-vous sur le quai 9 ¾. Comme Rose était avec nous, nous n'avions pas besoin de les attendre pour aller sur le quai. A se sujet, nous avions questionné plusieurs fois Rose vu que dans la gare il n'existait que les quais 9 et 10, mais sans succès, elle nous répondait que si elle nous le disait ce ne serait pas marrant et qu'elle attendait de voir nos têtes.
Le lendemain matin, nous avions dû nous réveillez plus tôt que d'habitude, car les Potter et les Weasley nous avaient donnée rendez-vous à 8h, et l'orphelinat étant à 1h de chemin, nous dûmes nous lever à 6h. C'est pour cette raison que je ne m'attendais pas à l'accueil que me firent les jeunes dans la salle à manger. Ils étaient tous présent, près à faire leur dernier repas avec moi, et chacun avait une petite chose leur appartenant à m'offrir : pour certains c'était des bijoux faits main ou pas, pour d'autre des petits mots d'encouragement ou qui relatait des moments passée ensemble, il y avait aussi des photos, des souvenirs partagés entre nous. En vérité, c'était une coutume que nous avions quand quelqu'un partait de l'orphelinat, nous voulions tous qu'il garde une partie de chacun. J'étais sous le choc, qu'ils y aient pensée alors que je ne partais pas vraiment, les larmes me montèrent aux yeux. Je me souvenais des quelques fois ou je me sentais seule, exclus, différente, par rapport à eux... Et bien aujourd'hui ils venaient de me montrer que finalement ils m'aimaient pour ce que j'étais. Ce qui redoubla mes larmes. Mon père, lui, n'était pas fière de sa fille, ho non ! Il avait essayé plusieurs fois de me punir ou de prendre le dessus, pour ma désobéissance et pour mon amitié avec les Potter et les Weasley. Et cette scène le fit sortir de ses limites, et je failli m'écrouler tant sa colère était grande, heureusement Rose était la pour me rattraper et me pincer. D'ailleurs, cette dernière action me troublait...
Après un petit-déjeuner rempli d'émotion, on monta dans ma chambre pour récupérer nos bagages. En descendant, les plus jeunes étaient à l'entrée et pleuraient, on aurait dit des fontaines. Je tentais de les calmer et de leur expliquer que je revenais. Mais les plus récalcitrants à mon départ cherchèrent mille excuses pour m'en empêcher : qui les réveilleraient le matin ? Quand je leur répondis que Catherina s'en chargerait volontiers, ils répliquèrent qu'elle ne pouvait pas leur préparer leur petit-déjeuner comme moi, à cette réplique je leur dis que j'avais besoin de partir, que ma ''non normalité'' avait besoin d'être soigné. A ce moment, un jeune qui était arrivé il y a peu, vint me voir et me dit qu'ils pouvaient tous m'aider à gérer ma ''non normalité''. Devant cette demande, je fondis de nouveau en larmes, en essayant de leur faire comprendre que ce n'était pas si simple. Certains avouèrent qu'ils s'inquiétaient pour moi, c'est alors que Rose entra en scène, elle leur expliqua qu'elle n'allait jamais laisser quelqu'un me faire du mal. A ce moment, petit à petit, ils me laissèrent partir. Il fallait dire que Rose avait un certain don pour les enfants. Je les pris donc chacun dans mes bras, leur fit promettre d'être fort, de ne rien lâcher, et après un dernier au revoir et la promesse de leur écrire souvent en plus de venir pour les vacances de noël, je partis en direction du taxi qui nous emmenait à la gare. Ne cachant plus mes larmes, je me rendis compte que je quittais l'endroit que ma mère avait fabriqué pour moi, pour ma protection. J'étais maintenant dans le monde extérieur avec ses dangers, mes peurs et mon père dans la tête. Mon regard passa alors sur les deux jeunes filles assissent à mes côtés, et je compris que j'étais loin d'être seul.
On arriva rapidement à la gare, durant tout le chemin, Catherina avait essayé de faire cracher le morceau à Rose sur la voie 9 ¾, mais celle-ci ne se laissait pas amadouer. En arrivant prés de l'entrée, Rose accepta juste de nous dire que l'on remarquerait les sorciers rapidement. On se regarda avec Catherina, comme si on voulait se dire que l'on ne voyait pas pourquoi on les remarquerait plus maintenant qu'avant. Finalement, en se baladant un peu dans la gare, pour paraître moins suspect toujours selon Rose, Catherina se mit à rire toute seule. Je me retournais et commençais à craindre pour la santé mental de mon amie, quand je vis ce qui la faisait rire : un homme d'une trentaine d'année, habillé d'un short noir, de chaussettes multi couleurs qui lui montaient jusqu'aux genoux, des baskets rose fuchsia et un tee-shirt col V marron que j'avais vu dans un magasin pour jeune fille. Il était accompagné d'une fille de 13 ans environs, et on voyait bien qu'elle essayait de faire passer son père le plus discrètement possible, mais ce n'était pas facile. Je rejoignis Catherina dans son rire et nous nous tournâmes vers Rose d'un seul mouvement et la regardâmes sans rien dire, elle devait bien commencer à nous connaître car elle nous dit que les sorciers avaient quelques soucis avec les vêtements moldus. Finalement, au bout d'une demi-heure, nous arrivâmes face à un mur qui divisait le quai en deux, de chaque côté se trouvait la voix 9 et 10. Je me tournais vers Rose et la regardait, je savais que dans mes yeux on pouvait lire '' alors où se trouve ta magnifique voix 9 ¾ ?'' , elle me répondit par un magnifique sourire et nous dit de nous déplacer. Derrière nous venait la jeune fille de tout à l'heure avec son père qui lui courrait après. Je la voyais avec son chariot qui fonçait droit vers le mur face auquel nous nous trouvions peu de temps avant, elle continuait de marcher à vive allure sans s'arrêter. Je voulus avancer pour l'arrêter avant qu'elle ne prenne le mur, Catherina faisant la même chose, mais Rose nous retient toutes les deux. Et sous nos yeux plus qu'étonné, la jeune fille passât au travers du mur suivi par son père. Je ne rêvais pas, la fille venait vraiment de traverser un mur ? A ce moment Catherina exprima à voix haute ce que je pensais à voix basse : ''mais dans quel monde de fou je m'embarque ?'' Mon père quant à lui, ne s'inquiétait pas outre mesure que je sois choquée par ce que je venais de voir... Non il cherchait un moyen de supprimer ce sortilège ''blessant pour les sorciers'' quand ''nous aurions mis les moldus sous notre contrôle''. Comment peut-il appeler ce sortilège de ''blessant pour les sorciers'' alors qu'ils avaient réussie à cacher un quai aux yeux des moldus... Parfois je ne le comprenais pas et je ne préférais pas.(fais attention cette partie est clair que lorsque l'on lit la partie en noir).
Une fois que nous fûmes toutes les trois remisent de nos émotions, car Marguerite n'était pas dans un meilleure état même si elle ne disait rien, Rose nous donna les indications pour pénétrer sur le quai. Je fus la première à passer: je devais foncer vers un mur en béton, surement très dur si jamais je me le prenais en plein crâne. Finalement, je me décidais, je me mis à courir en poussant mon cadis, Pénélope commença à hululer de mécontentement de me voir foncer vers un mur, et au moment où je m'attendais à l'impact... rien, j'eu juste l'impression d'être aspirée et de me retrouver à nouveau l'air libre, le tout en surement moins de trente secondes. M'attendant toujours à l'impact je continuais de courir jusqu'à ce qu'une voix me dise : stop. En même temps, il m'attrape par la taille pour me faire réellement arrêter. J'ouvris les yeux et vis, grâce à cette personne, que j'avais évité de me prendre un mur, ce qui ne serait pas spécialement de mon goût et encore moins de celui de Pénélope. Je me tournais pour remercier mon sauveur, c'était un jeune homme d'environs notre âge, avec des cheveux platine presque blanc, un visage tendre et fin, un corps assez svelte, et des yeux onyx gris ou tout sentiment pouvais facilement transparaitre. Nous avions commencé à faire connaissance, quand ce fut le tour de Catherina de passer le mur. Le temps que Marguerite et Rose nous rejoignent, nous avions déjà bien rie avec le jeune homme. Puis, comme si une alarme avait résonné, juste au moment où Rose passait le mur, ce jeune homme lui fit un sourire à tuer un saint et il nous tourna le dos en partant rejoindre une jeune femme qui devait être sa mère et un homme qui lui ressemblait comme deux goûte d'eau, qui devait être son père.
Rose arriva et fixa le jeune homme. Puis, avant que je puisse demander quoi que ce soit, elle nous emmena de l'autre côté du quai à l'endroit où nous devions retrouver les deux autres familles. Nous attendîmes peu avant d'être rejoint par Mr et Mme Weasley ainsi qu'Hugo. Ils venaient tout juste d'arriver à nos côtés que Rose fut prise dans les bras de Mme Weasley. Celle-ci nous conseilla d'enfiler tout de suite nos robes de sorcier, ainsi nous ne serions pas prise au dépourvus par la suite. Nous étions entrain de discuter quand j'entendis plus que je ne vis la deuxième famille arriver : James disait encore à Albus que celui-ci irait à Serpentard. La meilleure de toutes les maisons, sauf pour certains qui ne méritent pas cet honneur ! A croire qu'il n'y avait que ça qui intéressait mon père... A leur arrivé, Mr Potter et Mr Weasley se mirent à parler en mettant nos valises et animaux dans la cabine que nous avions trouvé. De leur côté, après un salut des plus touchant de sa part, Lily alla rejoindre Hugo pour parler de leur futur à Poudlard. Puis dans les dernières recommandations Mr Weasley dit a Rose que si elle n'était pas à Griffondor, elle serait déshéritée... Pour mon père c'était tout le contraire, si j'allais dans cette maison je souffrirais pendant un long moment. Ils sont vraiment très attachés à leur maison... Il faudrait que je leur demande dans le train.
Une autre scène fut très étrange, peu de temps après avoir dit à Rose pour sa maison, il fixa le jeune homme qui m'avait aidé en entrant ainsi que ses parents, Mr Weasley se tourna vers nous (mais plus vers Rose) et nous demanda d'être meilleurs que lui mais surtout de ne pas être trop son ami, à cette annonce, les joues de Rose prirent une nouvelle teinte de rouge. Lily étouffa un fou rire derrière une quinte de toux. Albus leva les yeux au ciel, et je compris alors que le jeune homme était le fameux Scorpius. Ainsi, la demande de son père était inutile. A ce moment, James réapparut (je n'avais même pas vu qu'il n'était plus avec nous), et nous informa qu'il avait vu Teddy Lupin embrasser Victoire ( c'est qui elle?), puis il précisa Victoire Weasley. Catherina se tourna vers moi et me demanda combien ils étaient dans la famille Weasley... Je lui répondis que j'essaierais de voir si je pouvais obtenir ces informations durant le trajet. Puis elle m'informa qu'elle avait raison : dans cette famille c'était un vrai film et il fallait toujours se balader avec son paquet de pop-corn. Après quelques dernières informations nous vîmes qu'il était presque temps de partir. Je me tournais vers Catherina et Marguerite. Je serais dans mes bras de cette dernière avant de me tourner vers ma meilleure amie, celle qui m'avait toujours soutenu... et nous tombâmes dans les bras l'une et de l'autre. J'avais essayé de retenir mes larmes tout au long du chemin : à l'orphelinat au moment du départ, quand je voyais ces familles se séparer... Mais là il fallait que je dise la vérité : savoir que je ne la reverrai pas avant Noël était très compliqué. Il faut savoir que nous n'avions jamais été séparées depuis mon entrée à l'orphelinat. Elle me serra fort en me disant tout bas :'' Dans cette école, tu seras bien entourée, mais tu devras certainement prouver que tu es digne d'y être, même si certaines personnes diront le contraire, surtout à cause de ta famille. Mais n'oublie pas une chose, là-bas tu te battras aussi pour nous, pauvre moldus qui t'avons toujours soutenu. Donc laisses tes larmes de côtés, je ne veux plus les voir. Tu vas monter dans ce train et tu as interdiction de m'oublier.'' Comment faisait-elle pour être aussi forte ? Je ne la comprendrais jamais. Bien sûr mon père dû intervenir : ''je crois que tu devrais retenir ce que j'ai essayé de t'apprendre. Les sentiments sont pour les autres, mais particulièrement pour ces moins que rien de moldus qui ne sont pas à ta hauteur...'' Après une dose de douleur qui me fit grimacer il me laissa en paix. Je montais dans le train et nous nous mîmes à la fenêtre au moment où celui-ci commença à avancer. J'assistai à la scène la plus touchante depuis un moment. Catherina commença à suivre le train, et plus il avançait, plus les larmes coulaient le long de ses joues. Elle me sourit et m'avoua qu'elle avait essayé de les retenir, mais qu'elle n'y arrivait plus et, qu'elle m'attendait de pied ferme, comme tous les enfants de l'orphelinat pour les vacances de noël. Je pleurais également quand le train partie du quai et que je la voyais de moins en moins. Je décidais de faire durer le moment en me précipitant vers la fin du train pour me pencher à la fenêtre pour lui dire le dernier au revoir. Au moment où je rentrais la tête, mon père me fit comprendre que je ne devais plus jamais lui faire honte de cette manière en pleurant comme une faible, et m'humilier ainsi devant de grands sorciers. Et tout cela dans la souffrance bien entendu. Je n'arrivais pas à retenir mes gémissements, et mes petits cris de douleur que j'avais retenue depuis trop longtemps. De plus, je ne me sentais pas chez moi ici, même avec mes nouveaux amis ce n'était pas la même chose. Je ne me rendis pas compte qu'un jeune homme plus âgé se trouvait devant moi. Ce ne fût que quand mon père décida d'arrêter la torture que je m'en rendis compte. Le jeune homme me regardait avec haine, la première pensée que j'eu fut : ''Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela ? Je sors d'une séance de torture pour en prendre une autre...''. Le jeune homme toujours en me regardant me jeta à la figure que je l'avais bousculé pendant que je courais comme une folle dans les couloirs. Je ne comprenais quel était le problème, je l'avais seulement bousculé. Mais lui n'était pas vraiment de cet avis : il leva sa baguette et me ligota au mur grâce au sortilège incarcerem, si j'avais bien compris. Au moins, pour améliorer les choses, j'aurais le droit à un cours de sortilèges en avance. Je fermais les yeux en attendant le prochain sortilège, tout en me promettant que le premier sortilège que j'apprendrais serait pour lui. Soudain j'entendis une voix que je ne reconnu pas lancer : '' Et MacLarren, tu ne crois pas qu'il serait mieux de t'en prendre à quelqu'un qui puisse se défendre, plutôt qu'à une personne qui ne connaît même pas de sortilèges ? Même si c'est très bas de t'en prendre à quelqu'un qui est plus petit que toi...
On t'a posé des questions Malfoy ? Cette affaire est entre cette demoiselle et moi.
Malheureusement, cette demoiselle est fort sympathique, et entre première année il faut s'aider... et puis j'ai dû venir ici car il n'y avait plus de wagons disponibles...
Malheureusement, je crains que tu ne sois obligé de te trouver un autre endroit où aller, et puis tu n'es pas au niveau Malfoy, même avec un père mangemort comme le tien...
Je peux savoir ce que mon père vient faire dans l'histoire ? D'autant plus qu'il a été prouvé qu'il n'était pas mangemort...
Ecoute je ne veux pas me battre avec toi, je veux juste que tu me laisses m'occuper de cette fille pour qu'elle apprenne à ne pas bousculer les plus vieux, le respect quoi...
Je te l'ai dit, je ne peux pas, donc si tu veux reprendre avec elle il te faudra te débarrasser de moi avant...
Pas de soucis... expeliarmus !
Protego !'' un bouclier était apparu juste avant que l'attaque n'atteigne Malfoy. Nous nous tournâmes comme un seul homme vers la voix qui venait d'intervenir. Avec sa baguette pointée vers nous se tenait James. En me retournant vers MacLarren, je vis bien qu'il était loin d'apprécier cette nouvelle intervention, et moi j'aurais sauté au cou de James si je n'étais plus attaché au mur. MacLarren s'approcha de lui menaçant. James avait l'air sûr de lui, sauf que je pouvais voir les légers tremblements de ses mains, qu'il essayait de cacher. Une fois à son côté, MacLarren murmurât méchamment : ''que viens-tu faire dans l'histoire Potter ?
Hé bien... vois-tu... cette jeune fille, appelé communément Dimpt ou Mérope pour les intimes, ce que tu n'es pas... est une jeune amie. De plus, nous avons été chargés de sa protection par sa meilleure amie. Tu peux avoir la certitude que même si elle n'est pas sorcière, elle est terrifiante quand elle menace de t'attacher à un arbre pour que tu n'oublies pas l'importance que cette jeune fille a pour elle... lorsque j'ai entendu du bruit, mon instinct Griffondor m'a dit de venir jeter un coup d'œil, comme ça j'aurais été le premier sur le lieu de la bagarre pour prendre les paris...
Putain, ta gueule Potter ! Je me fous de ce qui t'as fait intervenir. Cependant c'est le moment que tu partes et que tu laisses les plus âgés éduquer les plus jeunes, tu comprends ?
Bien sur que je comprends... mais je te l'ai dit, je ne peux pas... je suis son garde du corps, selon les termes moldus.
Et bien oublie ces termes, sinon je pense que tu vas devoir rejoindre ces deux jeunes gens. je vais donc m'occuper de vous trois !
En faisant quoi MacLarren ?!'' Je crois que jamais je n'ai été si contente de voir venir Lupin, Rose, Albus et une jeune femme ravissante avec une chevelure rousse la marque de fabrique de ces traitres à leur sang de Weasley. C'était donc elle la fameuse Victoire : une jeune fille magnifique. Je repris conscience de la conversation quand MacLarren expliqua la situation. À la fin de sa tirade, il avait un sourire sadique en expliquant que l'on ne pouvait rien faire contre lui. A ce moment, Victoire s'approcha de lui d'une démarche féline, avec un grand sourire, elle tourna en rond autour de MacLarren, avant de commencer à parler :
'' Tu vois le problème MacLarren, c'est que j'ai quelque soucis à te laisser faire. En premier lieu j'ai été choisie comme Préfète en chef cette année, donc les bagarres ne sont pas tolérables. Et puis la main aux fesses que tu m'as mise l'année dernière en disant que j'étais une fille facile dû à mon ascendance vélane, n'est toujours pas passée. La situation dans laquelle tu te trouves est des plus favorables à ma vengeance... Seulement je ne vais pas t'enlever de points, ce serait bête que Griffondor commence l'année avec des points négatifs, à cause d'un débile comme toi. Néanmoins, je vais te dire une chose : retenu pendant un mois avec le nouveau professeur de potions, pour attaque sur deux premières années.'' Après cette dernière phrase, elle retourna auprès de Lupin qui souriait comme un bien heureux en ne la lâchant pas des yeux. Durant toute la tirade de la jeune fille, James nous avais libéré d'un finite incantatem, et je me suis précipitée dans les bras de la seule personne en qui ma confiance était sans fin : Lupin. A ce moment précis, il continuait à caresser mes cheveux en me serrant contre lui. Quand je me sentis calmée, je levais la tête, et vis dans le regard de MacLarren que cette histoire n'était pas finie. En détournant le regard je croisais celui de Rose qui était encore plus suspicieux que d'habitude. Il est sûr que normalement je ne devrais pas être dans les bras de Teddy, vu que je suis censée le connaître que depuis deux jours. Toutefois ma peur avait été trop grande. Une honte pour la descendance de mon père, selon lui. Et il me le fit bien sentir, par chance Teddy me tenait serré fortement contre lui ce qui m'empêchât de trembler. Une fois calmée, Rose me prit par le bras et me guida vers notre compartiment, mais je m'arrêtais en cours de chemin et me retourna pour voir Malfoy assit sur sa valise nous regardant partir. Je lui fis donc signe de nous suivre, mais il me fit une mimique en me montrant les autres personnes. Je compris donc qu'il ne voulait pas s'imposer auprès de mes amis. Je regardais Albus qui leva les yeux au ciel avant d'aller aider Malfoy avec sa valise. Quand je me retournais vers les autres James, Teddy et Victoire étaient déjà partis, le sourire qu'affichait Rose valait tout l'or du monde.
Finalement, après que Scorpius se soit installé dans le wagon, chacun vaqua à ses occupations. Je décidais de lire le seul livre que je n'avais pas commencé : l'histoire de Poudlard. Alors que je me plongeais dans le livre, le premier chapitre parlait des quatre fondateurs, je me souvenais de notre conversation avec Rose sur les quatre maisons que contenait Poudlard. Je continuais à lire un petit moment quand la porte de notre compartiment s'ouvrit sur James, Teddy et Victoire. Ces deux derniers s'assirent en nous avouant avoir été mis à la porte de leur compartiment par un couple d'amis qui souhaitaient se retrouver en privée... Quant à James, il avoua après avoir été poussé par Albus et Scorpius ne pas savoir où aller pour échapper à Émiliana. Nous commençâmes tous à rire, puis voyant que les questions sur chacun commençaient, je décidai de m'y intéresser, et rangé mon livre. Voyant que je les écoutais, Scorpius me demanda :
'' Dis-moi Merope, tu viens d'où ?
Si tu veux savoir si je viens d'une famille moldus, ou sorcière, personne ne le sais ! Je vis dans un orphelinat moldus, mais on ne sait pas si mes parents étaient sorcier ou moldus, ou même un de chaque...
Ho tu n'as pas de chance... Moi je viens d'une famille dîtes ''sang pur'', même si ce terme n'est plus vraiment utilisé... En fait, ca veut dire que mes parents sont tous deux descendants de familles sorcières. Mon père vient de la famille Malfoy et Black, et ma mère...''
Je me crispais au nom de la famille, et je n'entendis plus rien à partir de ce moment. Venait-il vraiment de dire Black comme la famille sorcière de ma mère et de Mr Black ? Ou existait-il beaucoup de famille Black dans le monde sorcier.. ? Mon père quant à lui me sermonnait en disant qu'étant sa fille je serais obligatoirement de sang pur, et que jamais il n'aurait laissé un sang mêlée ou une sang de bourbe être ma mère. Ma crispation par chance passa inaperçue aux yeux des autres grâce à Teddy qui agrippa ma main, et la serra fortement pour me faire revenir auprès des autres. En tout cas c'est ce que je cru avant de croiser le regard de Rose qui me fixait. Elle me faisait comprendre qu'elle n'avait rien manqué et que ça la poussait à faire encore plus de recherche sur mon secret.
Les conversations continuèrent gentiment, même si on pouvait remarquer que James aimait questionner Scorpius sur tous les sujets. Ça ressemblait fortement aux interrogatoires que j'avais vus dans les films d'action. Il ne manquait plus que Scorpius soit attaché et qu'une lumière soit braquée sur ses yeux et que le compartiment soit noir. Finalement, ayant pitié de Scorpius, je le fis remarquer à James, ce qui fit rire tout le monde. A partir de ce moment James se calma, mais rapidement il fut lancé sur un autre sujet : taquiner Albus par rapport à sa maison :
'' Je crois que Papa serait fière de nous...
Pourquoi ? répliqua Albus intrigué.
Pour la simple raison que dans ce compartiment se trouve presque toutes les maisons de Poudlard, regarde : une Serdaigle en la présence de Rose, trois Griffondor en la présence de Teddy, Victoire et moi-même, deux Serpentard pour toi et Scorpius, il ne manque plus que Mérope soit envoyé à Poufsoufle et le compte sera bon, répondis James avec un sourire éblouissant. Rose, Teddy et moi soufflâmes d'exaspération devant ce qui allait se passer.
James, je t'ai déjà dit que je n'irais pas à Serpentard, met le toi dans le crâne !
Et pourquoi pas, répliqua Scorpius avant que quiconque puisse répliquer, parce que cette maison a été celle de Voldemort ? On pourrait aussi dire qu'elle a été la maison d'un des plus grand héros de la guerre : Severus Snape, de qui tu portes le nom d'ailleurs. Si tu ne veux ne pas aller à Serpentard donne une bonne raison Albus.
Je ne veux pas aller à Serpentard parce que je ne pense pas avoir le caractère qu'il faut, ils sont trop calculateur, trop mesquin, je ne pense pas avoir ce caractère.
Par contre tu te vois foncer tête baissée dans tous les problèmes telle une tête brulée irréfléchis comme les Griffondor ? Ou peut-être, te vois-tu comme une personne tellement intelligente qu'elle ne vit que pour les livres, ne pensant qu'à ça, sans cohésions d'équipe comme les Serdaigle ? Ou enfin avec un sens de l'amitié tellement développé que rien ne compte plus, au point de devenir niais, n'étant presque plus capable de faire de la magie comme les Poufsoufle ? Mon père m'a dit un jour où je dénigrais les Poufsoufle, que chaque maison a ses défauts, c'est certain, mais elles ont aussi toutes de grandes qualités faisant que chaque sorciers sortant de Poudlard soit l'un des plus grands sorciers d'Angleterre, que ce soit en bien ou en mal. C'est pourquoi je laisserais un libre arbitre au Choixpeau pour choisir ma maison. '' Tout le monde était soufflé. Même mon père qui généralement avait toujours quelque chose à redire était étonné devant cette tirade des plus intéressantes. Sans réfléchir sur ce que je disais, je me tournais vers Rose et lui demandais si elle pouvait me prêter son petit-ami pour qu'il puisse moucher certaines personnes qui venaient faire leur marché à l'orphelinat. Sous ma remarque tout le monde rigola et se détendis. Je vis bien qu'Albus était pensif. Au bout d'un certain temps, il eu l'air plus tranquille et se mêla à la conversation. Le reste du voyage se passa tranquillement et sans plus aucune anicroche. Arriva le moment où Victoire mit les garçons dehors avec pour mission de trouver un autre compartiment où se changer. Malgré les suppliques de ceux-ci, nous gardâmes le compartiment. Peu de temps après, elle nous dit de regarder par la fenêtre, et là une magnifique vision se présenta a moi : des plaines s'étendaient à perte de vue, au loin on voyait un petit village qui ressemblait à ceux du moyen-âge, et, enfin, dans un coin surélevé, se trouvait un châteaux immense dominant l'horizon, qui ressemblait aux châteaux hantés de certains films : la forêt sombre qui l'entoure, le couché de soleil derrière la bâtisse qui agrandit l'ombre de celui-ci de minutes en minutes. C'était une vision magnifique, dommage que je ne puisse la prendre en photo pour la montrer à Catherina... Deux minutes après cette pensée nous entamions un tournant qui nous fit perdre de vue le château, puis nous entrâmes en gare. Le train qui était déjà bruyant le devint encore avec toutes les 1er années, se levant et se précipitant vers l'extérieure. Avec Rose et Victoire nous trouvâmes un chemin pour pouvoir sortir. Une fois dehors nous fûmes rattrapées par Albus et Scorpius. Finalement, nous nous dirigeâmes vers les deux géants qui nous appelaient avec toutes les premières années. Je reconnaissais l'un d'eux, je me souvenais l'avoir vus à la banque sorcière. Une fois arrivée à leur niveau, Albus, et Rose les saluèrent. Je savais maintenant leur prénom : Hagrid et Graup. Une fois toutes les 1ères années rassemblées ils nous emmenèrent vers des barques qui se conduisaient toutes seules. Je m'asseyais dans l'une d'elle, accompagnée d'Albus, Rose, et Scorpius. Une fois tout le monde installé, ainsi que les deux guides, les barques commencèrent à avancer. En me penchant près de l'eau, je cru voir un tentacule. Rose attira mon attention de sorte à regarder devant moi. Je vis alors le château illuminé par des lanternes suspendus dans les airs, ainsi que par les lumières intérieures et leur reflet dans le lac. Cette vue était encore plus spectaculaire que celle dans le train. Doucement nous nous dirigeâmes vers le château. Une fois les barques arrêtées, nous débarquâmes. Ce ne fut que grâce au réflexe du géant Graup, je crois, que je ne tombai pas à l'eau. Je me savais maladroite, il était donc obligatoire qu'au moment où la barque avait prise une petite vague, je devais essayer de sortir de celle-ci. Je le remerciais, et nous nous dirigeâmes vers les grilles du château. Au moment d'entrée dans le parc, je trébuchais une fois encore. Cette fois ce n'était pas la faute de ma maladresse, mais au fait qu'une image d'une autre vie me vint en tête. Je ne me retrouvais plus dans ce magnifique parc au coucher du soleil mais, au milieu d'un champ de bataille, des éclairs de différentes couleurs volaient dans tous les sens, le bruit des corps qui tombent, les cris d'agonie… Tout cela me terrorisait. Le pire de tout cela fut le cruel rire de mon père qui se régalait, sans aucune honte. Je crus mourir lorsque je me rendis compte la personne qui se réjouissait dans cette scène c'était moi. Je sentais du plaisir à voir ces personnes s'entretuer : la peur de mourir était dans leur regard. Je pensais mourir et me sentis tomber dans un trou noir. Je ne tombai pas à terre, ni dans les pommes, grâce à Scorpius qui me retint par les épaules et à Rose qui me mit des petites claques, ce qui marchât assez bien. Une fois remise sur pied, nous suivîmes les autres qui ne c'étaient pas rendu compte de mon état.
Finalement nous arrivâmes devant une grande porte où nous attendait un tout petit professeur monté sur une chaise pour pouvoir tous nous voir. Il se présenta comme étant le professeur Flitwick. Il nous demanda de patienter car nous partirons bientôt. Je me concentrais sur le professeur, car je sentais que cette pièce me rappelait aussi d'anciens souvenirs que je n'avais pas vécu. Finalement, après un court instant, sous le regard inquiet de mes trois amis, les grandes portes s'ouvrirent sur la grande salle. Elle portait bien son nom par sa grandeur inimaginable, son plafond des plus splendide représentai la nuit calme et étoilée de l'extérieure. Quatre tables étaient alignées en parallèle, une cinquième était perpendiculaire aux autres. Aux côtés de chacune d'elles étaient installées étudiants et professeurs. Nous avançâmes tous ensemble, une fois les quatre tables passées, qui représentaient surement les fameuses quatre maisons. Le professeur Flitwick installa un chapeau sur le tabouret en face de toute la salle : le répartisseur. Celui-ci était un chapeau avec une ouverture au milieu, qui lui servait de bouche, il commença une chanson étrange, mais qui résonna jusqu'au plus profond de moi :
Aux temps anciens lorsque j'étais tout neuf
Et que Poudlard sortait à pein' de l'oeuf
Les fondateurs de notre noble école
De l'unité qui avait fait leur symbole
Rassemblées par la même passion
Ils avaient tous les quatre l'ambition
De répandre leur savoir à la ronde
Dans l'école la plus belle au monde
"Ensemble bâtissons et instruisons !"
Décidèrent les quatre compagnons
Sans jamais se douter qu'un jour viendrait
Où la destinée les séparerait.
Toujours amis à la vie à la mort
Tels étaient Serpentard et Gryffondor
Toujours amies jusqu'à leur dernier souffle
Tell's étaient aussi Serdaigle et Poufsouffle.
Comment alors peut-on s'imaginer
Que pareille amitié vienne à sombrer ?
Puis-je vous la conter ?
Je ne peux juger,
car pendant un temps
personne n'écouta le chapeau pensant,
ce qui amena le pays
dans une guerre sans merci.
Mais l'amour, et son représentant
ont vaincu le mal le plus mordant.
Mais l'histoire serait-elle finie
ou le seigneur des ténèbres aurait pris
pour se protéger, un défit.
Tout n'est pas encore écrit
et les descendants
différents de leurs parents,
écriront leur propre histoire
que je conterais une autre fois.
Pour vous répartir selon vos valeurs
on m'appelle le répartisseur.
L'histoire a montré
le pouvoir que m'on donné
les quatre puissants sorciers
ascendant de cette assemblée.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux.
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez, Comme eux vous s'rez juste et loyaux.
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être.
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin.
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Ainsi je vous répartie
afin que tout soit fini,
pose-moi sur ta tête
pour que je prête
un instant d'attention,
pour savoir dans quel maison
tu seras
et resteras
a Poudlard
pendant un bon temps petit lard.
Tout le monde applaudit. Je restais touchée sans savoir pourquoi. Finalement, le professeur Flitwick commença à appeler chaque noms pour nous répartir.
''- Amanda Almadide
… Serdaigle !'' Ainsi parla le Choixpeau après un moment de silence.
Alexia Kelig
… Serpentard !
Betina desperida
… Serpentard '
Rose Weasley
… Griffondor ! 'Ainsi 4 personnes furent envoyées à Serdaigle, trois à Poufsouffle, cinq à serpentard, et deux à Griffondor. Arriva le tour de :
'' Scorpius Malfoy !
…'' Un long silence passa. Scorpius avait l'air très concentré et en grande conversation avec le Choixpeau, puis finalement celui-ci cria '' Serpentard !'' Pour Scorpius cela avait l'air peu important, il nous jeta un regard et nous souri. J'entendis alors dire derrière moi que Scorpius allait suivre les traces de son père et devenir un mangemort
. A ces mots, mon père se réveilla, et essaya de me forcer à me retourner pour leur dire : devenir mangemort sous ses ordres était la meilleure chose qui puisse arriver à ce garçon. Comme cela mon père pourrait le former, et il ne deviendrait pas un lâche comme son père. Je ne comprenais rien de ce qu'il disait, comme souvent. Ce fut une pression sur ma main qui me réveilla. Je regardais devant moi et vit que Rose se trouvait sur le tabouret. Le Choixpeau allait parler pour crier : ''Griffondor''. C'est son père qui va être content.
'' Merope Dimpt
Je levai rapidement la tête, et commença à avancer. Une fois assise sur le tabouret, on me mit le Choixpeau sur la tête et j'entendis une voix.
'' Bonjour jeune Voldemort Jedusor. Je ne pensais pas voir la descendance d'un monstre tel que toi, mais je vois (merci) que votre mère était bien différente de sa famille. Heureusement pour toi.
Ho ! Tom tu es ici aussi ! ça complique la donne. Dis-moi fripouille, je devine que tu veux envoyer ta fille à Serpentard, mais elle est bien différente de toi, heureusement pour elle.
Écoute-moi veille chose rapiécée, le choix de sa maison ne se fait pas, elle va a Serpentard. Tu sais je crois réellement que j'aurais dû te brûler cette fois-là.
Sauf que cette chère Rowena était plus intelligente que toi, elle a mis de nombreuses protections sur moi. Mais de toute façon le choix de sa maison ne te revient pas. Elle a un caractère bien différent du tien.
Rien n'échappe à Voldemort ! Je t'ordonne donc de l'envoyer à Serpentard, sinon tu comprendras que Serdaigle ne t'a pas protégé de tout !
Je décidais d'intervenir et d'essayer de renvoyer mon père à l'intérieure de mon esprit. Il tenait bon, et ce fut au moment où je croyais lâcher et abandonner que je reçus l'aide du Choixpeau.
Bien maintenant qu'il est enfermé, voyons où je vais t'envoyer : je vois beaucoup de pouvoirs, cette maitrise de l'occlumencie si jeune le prouve, une force intérieure, une volonté de montrer ses preuves, de réussir. Il est vrai que Serpentard t'irais bien... Mais je vois aussi beaucoup de courage et une amitié pour les personnes qui te sont proche indéfectible... Je crois qu'il n'y a pas mieux, à la fois pour toi, et pour ton combat que : GRIFFONDOR !''
Alors que je voulus me lever, je reçus un mal de tête insupportable, je dû m'accrocher à la chaise pour tenter de combattre la colère de mon père. Malgré tout, je perdis un peu du contrôle que j'avais, et je me vis agrippé férocement le Choixpeau et tendre la main vers ma baguette. Par chance, quelqu'un m'agrippa et me tint serrée contre lui. Il me parla calmement, et je réussie à reprendre le contrôle. Je savais que seul lui pouvait arriver à ce résultat. Une fois calmée je lui serrais doucement la main, notre signe. Doucement, il me lâcha et nous nous dirigeâmes vers la table des Griffondor. Je savais que tous me regardait. Je n'osais donc plus lever les yeux. Je regardais le sol. Quand je m'assis, je fixais mon assiette vide. Quand je sentie une main venir serrer la mienne, je levais les yeux et plongeait dans le regard de Rose. Elle me souri et se tourna vers la répartition quand nous entendîmes le nom d'Albus. Je rebaissais le regard, car j'avais honte de ne pas avoir réussie à bloquer mon père, normalement c'était dur mais cette fois-ci était pire que toutes les autres. Il avait été dans une telle fureur qu'il aurait été capable de tout si on ne m'avait pas bloqué. Je sortie de mes songes quand j'entendis le Choixpeau crier : SERPENTARD. Je levais les yeux et vis en premier lieu le regard stupéfait de James, puis en me tournant vers le Choixpeau je vis Albus debout à côté de celui-ci, qui le regardait avec deux gros yeux. Je crus un instant qu'il allait réagir comme moi, mais après un regard sur moi et sur Scorpius, il haussa les épaules, et s'en alla vers sa nouvelle table.
P.D.V Albus :
Le voyage c'était bien passée, si on oubliait la petite altercation entre Mérope et MacLarren, qui c'était plus ou moins bien terminé... Néanmoins cet épisode m'avait permis d'avoir un autre regard sur différentes choses comme le cas Scorpius Malfoy et la maison dans laquelle j'allais être envoyé.
Mon père et oncle Ron parlaient souvent de Mr Malfoy, le décrivant comme un homme d'une grande force, autant moral que physique et avec, également, un grand courage. Mais il ne fallait pas se méprendre, il représentait bien sa maison, courageux mais pas fonceur, et attention: uniquement en dernier recours, et surtout bien caché. Personne ne devait jamais qui il était réellement. C'est pourquoi l'idée de Scorpius défendant ouvertement Mérope, sans craindre les conséquences, n'avait jamais traversé mon esprit.
Il y a également les préjugés entre maisons : qui aurait envie qu'on le pense orgueilleux, prétentieux, ne se mélangeant pas aux autres parce qu'il appartenait à la maison des serpents. Cependant Malfoy m'avait montré que tout cela n'était que préjugés et que tout pouvait exister dans une maison. Autant part sa manière de défendre toutes les maisons que par sa personnalité. Il a tout pour aller à Serpentard, mais il ne ressemblait pas à ce que les personnes disaient à propose des Serpentards. Alors qu'il nous expliquait son point de vue sur les maisons je décidais d'y réfléchir. Je remarquais que Rose s'inquiétait de me voir pensif, mais d'une certaine manière j'en avais besoin. Papa avait peut-être raison, je portais le nom de Severus, et ce n'était pas pour rien. Tout le monde dans ma famille et dans le monde sorcier connaissaient le nom et l'histoire de Severus Snape, la plus grande force de la lumière, le plus grand espion jamais existant. Et également un véritable Serpentard, dans tout les sens du terme, à tel point que certains disaient qu'il était le véritable descendant de Salazard Serpentard. J'étais toujours dans mes pensées quand Victoire nous mis à la porte de NOTRE compartiment. Nous étions tellement abasourdi que nous avons réagis qu'au moment où la porte se fermait devant notre nez.
Pendant que je me changeais, avec les autres garçons, je remarquais que Ted semblait de plus en plus tendu, à l'approche de Poudlard. C'est alors que certaines réactions de Mérope me reviennent en mémoire : on avait l'impression qu'ils ne se connaissaient pas, toutefois dans les moments de crise, elle ne se réfugiait pas auprès de James ou de moi mais auprès de Ted. Le plus étrange cependant, était le fait que celui-ci ne semblait pas plus étonné que cela, comme si ce fait était normal... on me coupa une fois de plus dans mes réflexions en m'indiquant que l'on arrivait en gare. En sortant du compartiment je réussie à retrouver les deux jeunes filles, et nous nous dirigeâmes vers Hagrid et Graup qui nous appelaient. Juste avant de partir, James m'attrapa le bras et me dit tout bas ''on se retrouve à la table des griffons petit frère''. Je crois qu'il ne pouvait pas faire mieux comme déclaration, je lui souri sans lui répondre et rejoignit les autres. Rose et moi le saluions, puis nous nous dirigeâmes vers des barques. Une fois monté je surveillais chaque virages car mes parents ainsi que James m'avaient dit que la plus belle vue de Poudlard était sur le lac, et ils n'avaient pas menti. Le château était splendide dans la pénombre, la lumière sortant par les fenêtres se reflétait sur le lac. Enfin nous arrivions au lieu de débarquement et je m'étonnais que personne ne tombe dans l'eau. Jusqu'au moment où Mérope tente de descendre, par chance Graup évita la catastrophe. Puis nous avancions vers le château par les jardins, la vue était magnifique et sans faire attention, je distançais mes amis. Lorsque je le remarquais, je me retournais pour voir Rose mettre des claques à Mérope alors que celle-ci était partie dans les vapes. On avait l'impression qu'une vision effrayante lui était présenté. J'allais m'approcher quand elle repris conscience, je fis donc comme si de rien n'était mais lançait un regard à Rose pour bien lui faire comprendre que nous devions parler après.
Une fois rentrée dans le château, le professeur Flitwick nous fit passer dans la grande salle. Les descriptions que j'avais entendu était plutôt réaliste même si le plafond était plus impressionnant. Puis le Choixpeau chanta sa chanson et commença la répartition, les noms et les maisons défilaient. Rose fut envoyé à Griffondor, pour la plus grande joie d'oncle Ron, pour le moment toutes les maisons étaient à peu près équilibrés. Puis arriva le moment de Sco...Malfoy, après une certaine hésitation, ce qui en étonna plus d'un, le Choixpeau fini par l'envoyer à Serpentard. Certains parlèrent de son père mais ils ne connaissaient pas toute l'histoire, tout comme moi, mais j'avais au moins le mérite d'éviter de juger les gens de part leur ascension. Parce qu'alors James et moi serions bien embêter, nous ne sommes pas de super sorcier et pourtant notre père était le Survivant. Puis vint le tour de Mérope, au début cela se passa un peu comme avec Malfoy, si on oubliait son froncement de sourcil. On avait l'impression qu'elle combattait quelque chose, puis après un temps cela sembla passer, elle avait l'air plus calme. Le Choixpeau cria ''Griffondor'' pour finir. Cela m'étonna, je la voyais plus à Serdaigle à cause de sa volonté de tout savoir. Elle se leva et agrippa le Choixpeau qui sembla étonné, et voulu attraper sa baguette dans la volonté de lui jeter un sort, tous, même les professeurs, restèrent tétanisé. Puis il se leva, couru jusqu'à Mérope l'agrippa pour la faire lâcher le Choixpeau et commença à lui parler calmement. Il ne la lâcha pas malgré les coups qu'il reçu au début. Elle fini par ce calmer et reprendre conscience. Une fois cela fait, il lui pris la main et l'accompagna à sa table. Cela se voyait qu'elle avait honte de son geste, mais en même temps qui aurait eu l'idée d'attaquer le Choixpeau à cause de sa MAISON ! Je n'eux pas le temps d'y repenser car je fus appelé pour mettre le Choixpeau. Une voix résonna en moi :
'Alors voici encore un Potter. Dit-moi jeune homme, comptes-tu faire comme ton père et ton frère en refusant la maison dans laquelle je compte t'envoyer ou vas-tu écouter mes conseils ? Car plus têtu que les Potter je ne connais pas, ils arrivent tous ici en ayant des exigences. Ton père ne voulait pas aller à Serpentard et ton frère ne voulait aller qu'à Griffondor, alors qu'il aurait été un parfait Poufsouffle. Bref passons à ton cas. Je vois beaucoup de courage et de loyauté, qui sont caractéristiques de Griffondor, mais je vois aussi une grande importance pour l'amitié, ce qui est un signe des Poufsouffle. Ho mais que vois-je, tu es un grand malin, un vrai roublard et tu veux montrer une différence par rapport à ton père et ton frère. Et bien je crois que Serpentard t'irai a ravir autant pour ton caractère mais aussi pour ta volonté de différence ! Quand penses-tu ?
Heu... Je crois que oui...
Hé bien je dirais donc...Serpentard''. Je me levais de mon siège hébété par le discours de l'objet que l'on disait le plus intelligent de l'histoire. Je jetais un regard à James qui était le plus étonné de tous, mais aussi à Mérope. Elle me regardait avec la crainte d'avoir perdu un ami. Je me détournais, haussais les épaules me disant que ce problème serait réglé plus tard. Et me dirigeait vers la table des serpents où m'attendait Malfoy avec un grand sourire.
La fin de la répartition arriva, et au moment ou nous pensions enfin manger, la directrice se leva et commença son discours :
'' je suis heureuse de vous retrouver pour une nouvelle année, pour les anciens et de commencer ce temps avec les nouveaux. Je vais préciser certaines choses. Le règlement se doit d'être respecter en tout point, aucun n'écart ne sera toléré.
Cette année un remaniement du personnel à lieu. Mme Ponfresh étant presque à la retraite, a pris cette année un ancien élève comme apprenti pour que l'année prochaine il prenne la relève, je vous prie donc de bien vouloir accueillir Mme Luna Loveggod Londubat.' des applaudissements retentir alors que celle-ci arrivait. Je sentait que l'année allait être drôle avec Luna en infirmière. 'Je voudrais également accueillir un nouveau professeur d'histoire. Il s'occupera de l'histoire des temps moderne en accord avec l'ancien professeur, je vous demande d'accueillir Mr Glad. Et enfin, un nouveau professeur de potion entre dans nos rang car le professeur Slughorn souhaitait prendre sa retraite. Je vous demande d'accueillir Mr Malfoy.'' Tandis que tout le monde applaudissait l'arrivé des deux professeurs je sentis Scorpius se tendre et jeter un regard de détresse à Rose et moi. Malheureusement nous ne pouvions rien faire, son père était notre professeur et s'il voulait sortir au grand jour avec Rose il devait au moins le dire au professeur Malfoy.
Le reste du repas se passa avec les commentaires de chacun sur les nouveaux professeurs. Au moment du départ vers le dortoir, je vis que Neville appelait Mérope et la conduire dans une autre direction. Si elle commençait déjà a se faire remarquer son année n'allait pas être des plus calme. Mais il fallait tout de même retenir que cette répartition n'était pas banal. Un Malfoy qui n'est pas automatiquement envoyé chez les Serpentards, un élève moldu qui essaie d'attaquer le Choixpeau et un Potter envoyé chez les serpents. Qu'elle rentrée étrange... Je me demande ce que Papa et tante Hermione vont penser en sachant cela. |