Lorsque je fus enfin arrivé à l’hôpital puis devant la chambre de ma bien-aimée Louise, je ne pus empêcher un sanglot de prendre possession de tout mon être, de me faire m’écrouler le long du mur qui me séparait de celle que je ne peux perdre. Je réussi à me lever quand un médecin vint me parler.
Dr : Bonjour je suis le médecin qui s’est occupé de votre sœur. Elle s’est effondrée sur son lieu de travail, dans son dossier j’ai pu y trouver une explication…
Moi : Oui merci je la connais ! Comment va-t-elle ?
Dr : Lorsque que l’ambulance est arrivée auprès d’elle, il était déjà trop tard… je suis vraiment désolé… Toutes mes condoléances...
Tout devint noir avant que mon corps heurte violemment le sol froid du couloir de l’hôpital. Je repris connaissance sous une chaude couverture, ma hanche et mon épaule meurtries par le carrelage me faisaient souffrir. Le médecin prit mes constantes et sorti. Une petite main tenta timidement de pousser la porte de ma chambre, aidée par une infirmière. Ma petite fille s’approcha de moi, les yeux rougis par la peur et la détresse, je compris dans son regard que plus jamais elle ne remettrait les pieds à l’école…
Elsa : Tu as mal ? Tu rentres bientôt à la maison ? Pourquoi Louise n’est pas là ?
Je réussi difficilement à m’assoir dans mon lit et entrepris de raconter à ma princesse les évènements de la journée. Au fur et à mesure que je parlais, son visage commença à se décomposer et je vis avec désespoir s’éteindre la magnifique lueur de ses yeux d’habitude malicieux. Elle fondit en larme, me déchirant le cœur. On resta quelques minutes à pleurer silencieusement… Ma fille essuya ses larmes et me regarda dans les yeux.
Elsa : Est-ce que on peut aller la voir ?
Moi : Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?
Elsa : Oui, je dois lui dire au revoir…
Moi : Très bien. On va appeler un médecin !
Le médecin qui s’était occupé de ma sœur, de moi et qui avait prit soin de faire venir Louise et de la garder jusqu’à ce que je me réveille revint dans ma chambre, me fit signer mon autorisation de sortie et on se dirigea doucement vers la chambre ou reposait calmement le corps qui avait auparavant abrité l’âme de ma bien-aimée petite sœur. Je pris place sur une chaise, à la droite du lit. Ma princesse s’avança au plus près de sa défunte tante, lui prit la main encore tiède et lui compta combien son amour lui est éternel, qu’elle restera à jamais dans ma mémoire et dans son cœur… Ce moment précieux et très intime m’émeu au plus haut point, je ne pus contenir mes larmes qui se mirent à danser sur mes joues en feu. Après quelques minutes de silence dans cette pièce démunie d’ondes positives, ma voiture nous ramena chez nous. Manger nous sembla impensable, la soirée se passa donc dans le canapé à regarder un film mit au hasard. Ma princesse se mit à bailler et me demanda de l’amener au lit. Je la pris dans mes bras et traversa le couloir perpendiculaire au salon, poussa la porte de sa chambre et la posa délicatement en prenant soin de la border. Après lui avoir dit combien je l’aime et avoir déposé mes lèvres sur son front, je reparti dans le salon et entreprit de lui trouver un professeur à domicile. En attendant nous avons convenu qu’elle resterait à la maison. |