Voici le deuxième chapitre de cette histoire corrigé. Piste01_Le concert « Kami-sama ! On va voir Linkin Park, en plus il y a une première partie ! » Dit une jeune fille, toute excitée. Son amie à côté, heureuse elle aussi, sautille. Elle reprend : « Ce sont les Sun Of… Quelque chose ! ». Je regarde discrètement à l’entrée de la scène. La pression monte, et le stresse me paralyse. C’est le premier concert avec autant de personne. Ils sont tous excités, crient. Ils sont impatients. C’est la première fois. Je respire un bon coup pour me relaxer. Ça ne fonctionne qu’un petit peu. Je m’éloigne, pour partir loin de la scène, pour ne plus voir la foule qui crie. Ce qui peut donner des moments d’hystéries, où tous crient le plus fort possible jusqu’à ce que les oreilles bourdonnent. Je ferme les yeux et mets mes écouteurs. Juste pour me replonger dans la musique, pour oublier les cris. Même à fond, je les entends toujours. La pression monte. Elle s’insinue en moi, me tords les entrailles, me noue la gorge. Dans quelques minutes, on passe sur scène. J’adore cette sensation ; le cœur qui bat plus vite, les mains qui tremblent et l’excitation qui prend la place de la peur. La pression est toujours là, elle me motive. J’enlève les écouteurs et ouvre les yeux. Les techniciens font encore des aller-retours pour vérifier une dernière fois les branchements et les fils. L’un d’eux arrive vers moi : « Dans dix minutes » crie-il. J’acquiesce et me tourne vers mon manager. « On y va ? » Elle sourit et s’en va chercher les autres. Thomas arrive le premier, me donne une tape sur l’épaule et entre en scène. Les cris s‘intensifient. Il commence à « tapoter » sur sa batterie. Ensuite, Rick me passe devant et Kristal attend avec moi. Le sang me bat dans les tempes. Kristal me prend la main et me tire. Un technicien me donne le micro. On entre enfin sur scène. Les projecteurs nous éblouissent, mais nous continuons d’avancer. Les lumières jaunes s’éteignent pour laisser place à une lumière plus douce, dans les teintes bleues, vertes. Kristal me lâche la main et part à son emplacement. Je lance à la foule un grand sourire, et leur dis : « Konbanwa ! O-genki desu ka1 ? » Pour réponse, nous recevons des cris aigus et forts. Ça doit leur plaire. Je leur parle en japonais, ça faisait longtemps que je ne n’avais pas parler ma langue maternelle. Les notes de la chanson écrite dans l’avion commencent. Je peux enfin chanter dans une salle de concert aussi grande que celle-là. Je ferme les yeux, et commence : «This world will never be (Ce monde ne sera jamais) What I expected (Ce que j'ai attendu) And if I don’t belong (Et si je n'appartiens pas) Who would have guessed it (Qui l'aurait deviné) I will not leave alone (Je ne laisserai pas seul) Everything that I own (Tout ce que je possède) To make you feel like it's not too late (Pour te faire sentir qu'il n'est pas trop tard) It's never too late (Il n'est jamais trop tard) Even if I say (Même si je dis) It’ll be alright (Que se sera correct) Still I hear you say (Je t'entends toujours dire) You want to end your life (Tu veux en finir avec ta vie) Now and again we try (Maintenant et encore nous essayons) To just stay alive (Juste de rester vivant) Maybe will turn it around (Peut-être nous tournerons autour) 'Cause it's not too late (Parce qu'il n'est pas trop tard) It's never too late1 (Il n'est jamais trop tard ) … » X. Hiroshi était avachi sur son canapé et changeait toutes les secondes de chaîne. Il continuait de changer quand il tomba sur un concert qui allait bientôt commencer. Une présentatrice arriva sur la scène. Une fille blonde qui était peroxydée et habillée simplement : un décolleté abondant et une jupe au ras des pâquerettes. « Bonsoir à tous ! » Et elle avait une voix douce, trop douce. Elle en devint insupportable. Elle continua : « Vous êtes sur notre chaîne musicale, et ce soir nous avons un concert extraordinaire ; les Linkin Park ! Mais avant, il y a un jeune groupe français – qui chante en anglais –, ils font la première partie. Depuis deux ans et demi, ils ont un succès fulgurant dans leur pays. Leur deuxième album sortira en France dans une semaine. Voici les Sun Of Night !! » Elle partit et laissa la place aux techniciens pour finaliser les derniers détails sur scène. Tous les projecteurs s’allumèrent et le groupe entra sur scène. Hiroshi regarda attentivement les membres qui arrivaient un par un. Ce n’était pas souvent qu’un jeune groupe européen fasse un concert au Japon. Une fille, qu’il désigna comme la guitariste et un gars, d’à peu près son âge, habillé de façon androgyne, arrivèrent. Plus le brun regardait le chanteur, plus il lui semblait familier. Son visage lui disait quelque chose mais ne mettait pas de nom sur celui-ci. Hiroshi se redressa et s’assit. Il le scruta plus attentivement. Le chanteur se décida enfin à parler, avec un grand sourire. Cette voix… Et la chanson commença. Hiroshi écarquilla les yeux, une bribe de son passé, un flash lui était apparu, comme un souvenir refoulé. Il n’y croyait pas. Même si la voix avait considérablement changer, il y avait toujours cette même intensité. Il venait de retrouver l’ami le plus cher qu’il n’ait jamais eu. Cet ami avait déménagé et n’était plus jamais revenu. Bien sûr, ils étaient petits à ce moment-là, mais Hiroshi s’en souvenait comme si c‘était la veille. « Pourquoi tu pars ? » Le petit garçon brun s’assit à côté de son ami. L’autre petit garçon haussa les épaules et baissa la tête. « J’ai peur… » Hiroshi le regarda surpris. Il allait poser une autre question quand une femme, qui s’était présentée comme une assistante sociale, arriva. Elle avait des bagages et tendit une main vers son compagnon. Il la prit et la suivit. Il ne se retourna pas. Aucun regard. Aucun signe. Aucune parole. « Shûichi… » Hiroshi sourit tristement et se prit le visage dans les mains. Il commença à rigoler, doucement, puis il fut pris de spasmes. C’était un rire nerveux. Quelques larmes s’échappèrent de ses yeux. Hiroshi les ferma, et laissa le concert se dérouler. Il restait là, à écouter la voix de son ami. Il n’éteignit la télévision qu’à la fin de la première partie. Il partit se coucher avec comme mélodie, la voix de Shûichi. Il s’allongea et murmura : « Finalement, tu as réalisé ton rêve… » Et s’endormit, serein. X. Les dernières notes de la dernière chanson résonnent. C’est déjà fini. Quel dommage. Je salue le public et leur lance : « Arigatô.1 » Ils crient, nous applaudissent, nous acclament. Je suis vraiment heureux. Thomas, prit dans la fièvre du concert, lance ses baguettes. Rick fait la même chose, mais avec son médiator. Je ne pensais pas qu’on était autant apprécié. Ils, – ou plutôt elles –, se battent pour avoir les baguettes. Je crois bien avoir vu deux morceaux de l’une des baguettes. Elles ont coûté chers en plus. Thomas a l’air dépité. Je le rejoins. Il fait toujours une tête d’enterrement mais dans son regard, je peux voir du plaisir, beaucoup. Nous saluons une dernière fois les personnes venues en partie pour nous. Nous repartons en coulisse, nous croisons croise Mike Shinoda. Il me sourit et me fait un clin d’œil. Je plane ! Non, non je n’ai pas pris de drogue ! Hé oh ! C’est pas parce que j’suis dans un groupe de Rock, que j’suis un junkie ! Hein ?! Nan ? Ouais… Bref. On arrive dans la grande loge. On n’aime pas être séparé surtout après un concert, alors on avait demandé une pièce pour nous quatre – et notre manager, bien sûr... On est encore grisé par le bonheur de jouer dans une aussi grande salle. Personne ne parle, on laisse tous nos esprits vagabonder… Hum, sauf moi qui ne pense qu’à me parler à moi-même… Passons. Rick se lève et prend des boissons posées sur la table. Il m’en lance une et fait le tour pour en donner aux autres, et se rassoit. On frappe à la porte. Je regarde notre manager, surpris. Elle hausse les épaules et va l'ouvrir. Un homme blond entre. Il a chapeau et un manteau que je n’aurais certainement pas mis. Il a l’air chaleureux. Il sourit. Ce sourire me dit quelque chose. Il nous scrute et s’arrête sur moi. Je le regarde dans les yeux. Il y a de la surprise, fugace, passe dans ses yeux puis une sorte de soulagement. Il reprend, finalement, son regard rieur. Une tension presque imperceptible s’installe dans la pièce. Je la sens. « Bonjour à tous. Je suis Seguchi Tohma, le président de la société N-G. », se présenta-t-il N-G ? Ça me dit franchement quelque chose. Cet homme continue : « J’ai vu votre partie et j’aime beaucoup votre musique. Je sais que vous avez déjà un contrat en alliance avec Japon. Mais je voudrais vous proposer quelque chose qui soit à la hauteur de votre talent… » Ah ! Un nouveau contrat. Tss… on en a vu, des contrats. Ils nous tous croyaient naïf. Ne voyant aucune réaction, Seguchi continue son discours : « Ça ne vous plairez pas de passer dans une major. Pour pourvoir toucher plus de monde. N-G a aussi des alliances aux États-Unis. » Tout ce qu’il veut, c’est de se faire du fric sur notre dos. J'aime pas le ton qu'il prend. Il croit qu'on va accepter ?! « Je suis d'accord.» Je me retourne, surpris, vers notre manager. Pourquoi lui fait-elle confiance ? Bon, c'est vrai, je suis un peu méfiant. Mais quoi ? Faire confiance à un inconnu – même s'il est connu – n'est pas dans mes habitudes, désolé. Je me lève et je suis prêt à lui dire ma façon de penser quand notre chère manager me prend par le bras. Cela aurait pu être un geste affectueux, vu qu'elle me tient à côté d'elle et qu'elle sourit. Mais non. Elle est en train de me broyer le bras ! Je ne pensais pas qu'elle avait autant de force ! Elle me dit à l'oreille, de sa voix la plus douce : « C'est vôtre chance. Ne la gâche pas à cause de tes suppositions... » , j'essaie de me dégager, elle me retient, « et j'espère que tu seras gentil avec lui... » Elle me sourit. Aah, comment ne pas résister à ce sourire tellement... tellement... démoniaque ? Nan, mais c'est vrai quoi ! Elle fait peur ! Alors j'acquiesce. Elle a peut-être gagné la bataille, mais je gagnerais la guerre... ah ah. Je dois faire une tête bizarre car ils me regardent tous avec des yeux de poule... Oubliez la dernière phrase. Hum. Ce stupide blond continue sur sa lancée et demande à notre manager de venir avec lui pour quelques détails. Petite pause : je me pose une question... Pourquoi tous les blonds, je dis TOUS car j'en ai rencontré pas mal, sourient. Tout le temps. C'est vrai ! Rick, par exemple, – c'est aussi celui avec qui je passe le plus de temps – retourne toutes situations à son avantage. C'est chiant et terrifiant. Tu peux lui dire n'importe quoi, il va te sourire avec un air moqueur. Non, mais j'vous jure. Le manager revient. Elle nous dit que demain, on ira tous... Au Paradis. Passons. Donc, on ira tous à N-G. Même moi. Ah, j'adore ma blague ! Elle drôle, hein ?! Nan ? Tss... Vous auriez pu faire semblant de rire au moins. « Bah, il t'arrive quoi Shû ? » Je me tourne vers Kristal. Elle me regarde bizarrement, presque inquiète. Qu'est-ce que j'ai encore fait ?! Ah, Rick vient à mon secours ! « Tu sais, je crois que c'est le concert qui lui a monté à la tête », il me regarde et rajoute, « tu vois, là, il essaie de gober les mouches. » Effectivement, j'avais la bouche ouverte. Je fronce les sourcils quand il continue sa phrase. « Et puis depuis tout à l'heure, il fait des têtes bizarres. Du genre : il est en colère, ou après il a mal, ou encore il rigole tout seul... 'fin bref, ça doit être normal, Non ? » Je secoue la tête. Non, non ! Je m'apprête à rouspéter quand notre manager parle. Elle m'interrompt tout le temps, celle-là. « Les enfants, ce n'est pas tout, mais vaudrait mieux que vous alliez vous coucher. Demain, on se lève tôt. » Thomas sort de sa rêverie et pour la première fois prend la parole. « Tôt ? Tôt comment ? Dix heures ? » Je souris. La notion du temps de Thomas est déréglée. Jamais il ne se réveille avant onze heures et, se couche, la plupart du temps à deux heures du matin. « Non, Thomas. Il faut qu'on soit à N-G à huit heures... » Là, je suis soufflé. Je ne me réveille pas si tard, mais ne suis pas non plus un lève-tôt. Dans le groupe, on avait tous des têtes d’ahuris. J'éclate de rire. C'est un rire nerveux. D'un coup, toute la pression accumulée s'envole. Les autres me suivent, même s’ils ne comprennent pas pourquoi je ris. Finalement, nous sortons de la loge. On avait réservé dans un hôtel de Tokyo. Hum. J'espère que ce n'est pas un hôtel trop cher. Non pas que je sois radin, c'est juste qu'il me suffit d'un lit pour que je m'endorme. Alors, avoir un jacuzzi, non merci. Nous reprenons joyeusement notre van. Ça doit faire un mélange bizarre. Un van de babas cool, avec les fleurs et tout..., des sortes de rockeurs occidentaux avec un japonais. On aurait dit des fous. Simplement. La ville Tokyo est, finalement, magnifique la nuit. Toute illuminée de partout. Quoique quelque fois, c'est un peu trop. On voit que la population a changé. Ce sont les jeunes qui sortent. Les boites de nuits ont des files d'attentes très longues. Ah. Si les boites de nuit sont ouvertes alors il doit être plus de vingt-trois heures... Je lance un regard à mon portable ; une heure du matin. Ah, je veux me coucher. J'aurais pu somnoler un peu, mais Tokyo m'en empêche. Trop de bruit, de lumière... Trop de trop. Je ne sais même plus ce que je raconte. Laissons tomber. Finalement, mes paupières se ferment doucement. Quand je m'apprête à m'endormir, le van s'arrête. Un lit sera beaucoup mieux. J'ouvre la porte coulissante et me laisse glisser dehors. Je frissonne. Il fait froid à cette époque de l'année. Bah oui, c'est l'hiver. J'avance et là je sens comme des gouttes sur mes joues. Non, c'est plus léger, plus doux, mais tout aussi humide. Je lève le regard et vois qu'il neige. Je souris comme un gamin. En France, la neige n'est pas vraiment au rendez-vous. J'avance, le visage en l'air, j'avance, et là... BAM. Je me suis pris la porte de l'hôtel. J'ai mal au nez. J'entends des rires, alors je me retourne et trouve, Kristal – celle pour qui j'avais encore un semblant d'amour –, Rick, Thomas et – Oh miracle ! – notre manager rient aux éclats. Ah, et sans oublier tous les passants et le portier. Bref, la honte. Le rouge me monte aux joues. Ils me dépassent et je les suis en baissant la tête tout en regardant furtivement où je mets les pieds. Je n’ai pas envie de pas recommencer la gaffe. Ah, vous avez-je dis que j'étais maladroit ? Non ? Vraiment, je suis surpris, tiens. Bah la bonne nouvelle, je suis parterre. Comment ? C'est très simple. Je m'avançais avec mes camarades, quand tout un coup un lapin rose est sorti de nulle part. Bien évidemment, je sursaute et recule. Un groom qui avait un chariot de bagage, – le nôtre, en plus – passait à ce moment-là. Je pense que vous devinez la suite, non ? Je suis assis dans les bagages, et j'ai mal aux fesses. Je suis tombé sur un truc dur. C'est désagréable. Je me relève tant bien que mal avant que le lapin rose ne ressurgisse encore. Cette fois-ci, je ne me laisse pas faire et reste statique. Je le fixe durement. Je suis fou ? Ben, quand une peluche vous agresse comme ça c'est... Ah, je vois... La peluche, hein ? Enfin, je me comprends. Je vois devant moi deux personnes : un homme brun cheveux mi-long. Je peux apercevoir trois piercings au cartilage de l'oreille droite. Il a les yeux larmoyants et serre un certain lapin rose. Il est un peu trop vieux pour l'avoir. A côté, se trouve une jeune femme blonde, dans la trentaine, je pense. Elle est en train de disputer son compagnon. Ils forment un couple bizarre. Maintenant, elle crie presque sur lui. Le pauvre, il a l'air gêné. « Bon sang ! Tu n'aurais pas pu faire attention deux minutes ! Et range ton lapin ! » Elle s'agite. Ah, je vois flou. La fatigue sûrement. Je leur dis que ce n'est pas grave, que j'aurais dû regarder où j'allais, tout ça quoi... J'ai pas envie de me prendre la tête ce soir et je veux dormir. La femme soupire et son visage devient plus sympathique. Mon manager – qui doit se mêler de tout – arrive et commence à parler avec eux. « Ne vous en faîtes pas. Lui aussi est très maladroit. » Elle fronce les sourcils, « vous me dites quelque chose. Ne seriez-vous pas dans un groupe ? » « Oui, nous sommes deux membres des anciens Nittle Grasper. Je suis Noriko Ukai, et l'imbécile avec le lapin rose est Ryûchi Sakuma. » Là, j'ai vu dans les yeux de notre manager des étoiles. Enfin, ses yeux brillaient quoi. Elle dit toute excitée, comme peut être un escargot devant de la salade : « Et Tohma Seguchi le troisième membre ! » Non ! Il était dans un groupe celui-là ? Pas possible. J'y crois pas. Elles commencent à bavarder ; la première fois qu'elle a connu Nittle Grasper, patati et patata. Et comme nous avons besoin d'elle pour nos chambres, on ne peut pas monter. Elle nous croit incapable d'utiliser convenablement notre argent. Ce qui est totalement – partiellement – faux. Pour l'instant, je suis debout et je tangue. Je ne tiens plus. je sens que je vais m'effondrer. Que des bras puissants me rattrapent... Ouais, non. En fait, vaut mieux pas. Une petite demie-heure plus tard, elles décident, enfin, de se quitter. La Noriko Machin-Chouette nous dit que nous pouvons venir à N-G. Je ricane. Malheureusement, nous y allons déjà. Peut-être que si ça avait été proposé pas elle, j'aurais plus envie d'y aller ? J'ai dû parler tout haut car elle me répond : « Vous avez vu Tohma ? Mais ne vous inquiétez pas », elle sourit, « il est très gentil, il ne ferait pas de mal à une mouche. » Mouais, pas sûr... J'ai un mauvais pressentiment. Je vous avais dit qu'elle était blonde ? Elle nous quitte. Notre manager s'avance vers le comptoir et demande nos clés. Je regarde mon portable : 02:38. Aaah, je vais m'écrouler. Après un concert, je suis très, très fatigué. Elle nous distribue nos clés, et nous commençons à rejoindre nos chambres. C’est sans compter mes jambes qui me lâchent. On me rattrape et me porte. J'entends le bruit d'une porte qui s'ouvre. Je sens qu'on me jette sur quelque chose de mou. Le lit. Et la porte qui se referme. Je me laisse couler dans l'ombre, puis dans le noir complet. Je n'ai même pas tiré les rideaux. Je veux juste dormir. A suivre... 1Bonsoir ! Comment allez-vous ? 1Never Too Late de Three Days Grace. |