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au 31 Mai 21 :
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De Jolis Petits Secrets
Par Novalie
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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    Chapitre 13     Les chapitres     20 Reviews    
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La dur réalité froide et donne-moi la moitié de toi

 

Bonsoir tout le monde, j’espère que vous n’êtes pas tous mort d’impatience. (Lol) Alors voici le merveilleux chapitre que vous attendiez.

Je vous souhaite une bonne lecture

Bisous

Nova

DE JOLIS PETITS SECRETS

 

 

Titre: Pretty Little Secrets

Auteur: sparkley-tangerine

Correctrice: Love Gaara of the Sand

Disclamer : Je ne possède ni les personnages ni l’histoire. Je ne suis que l’humble traductrice.

Note : Ceci est un slash (relation entre personnes de même sexe) alors si ça ne vous plaît pas vous n’êtes pas obligés de continuer à lire.
            L’histoire se passe après le livre 5 et ne tient pas compte des livres 6 et 7. Donc, c’est un univers alternatif (au)

 

 

 

 

-OoOoO-

 

Chapitre Treize

La dur réalité froide et donne-moi la moitié de toi

-OoOoO-

 

Draco ne savait pas à quoi il s’attendait quand Pansy avait donné le signal, mais certainement pas à cela.

 

« Harry Potter est un Vélane élémentaire. »

 

Vélane. C’était vraiment le seul mot que Draco avait entendu à ce moment-là. Harry était un Vélane. Tous ce qu’il avait ressenti depuis qu’ils s'étaient revus, il y avait cinq jours, n’était pas ce qu’il ressentait. C’était le Vélane qui les provoquait.

 

Ces pensées prirent soudainement une tournure sombre. Potter a probablement eut une bonne rigolade à faire cela. Ainsi que Granger et Weasley. Je suis un tel idiot.

 

Draco revient en pensée au jour où il avait reçu la lettre de la tante de Potter. Et puis, à l’infirmerie, Draco s’était sentit attiré, presque instantanément, au survivant. Mais ses sentiments ne s’était développés que lorsque Potter les avait sauvés à Pré-au-Lard. Ce n’était même pas ses sentiments, seulement des hallucinations créées par des hormones.

 

Et aujourd’hui ! Mon Dieu, il allait en rire avec les Gryffondors ! Il lui avait sourit et l’avait embrassé ! Black avait probablement monté toute la chose, pensa Draco alors qu’il regardait l’escapé d’Azkaban, qui était rouge de rage. Pas trop sûr pour le loup-garou, mais Black s’est certain. Il avait probablement pensé à la blague lui-même !

 

Alors, l’objet de l’embarras et de la colère de Draco traversa le trou du portrait, et Draco se détesta pour ressentir encore ses picotements dans ses membres quand il le vit. Draco sentit la température baisser quand Pansy ‘‘lâcha la bombe’’.  Une preuve suffisante qu’Harry lui avait bien menti.

 

Puis, Draco entendit que Pansy avait fouillé leur appartement. Pourquoi avait-elle fait cela ? Draco n’avait pas vraiment écouté quand elle avait pris sa main un peu plus tôt.

 

Un changement de température, Harry et Pansy commencèrent à se crier après. Draco arrêta de penser pour écouter ce qui se disait.

 

« - un Vélane élémentaire ! Et quelqu’un ici est ton compagnon ! » cria Pansy à Har - Potter. Il était redevenu Potter !

 

Se retournant, Harry arrêta finalement de nier la vérité.

 

« Et alors ? Ouais, je suis un Vélane élémentaire ! Et qui est mon compagnon n’est pas de tes affaires ! »

 

Compagnon. Oh non. Les Vélanes réguliers avaient besoin de leurs compagnons pour garder leur beauté, et dans le cas d’un sorcier ou d’une sorcière, leur magie. Quand, ils recevaient leur héritage, ils ne touchaient que leur âme sœur. Comme ce qui était arrivé entre lui et Harry plus tôt dans la journée.

 

Draco se sentit engourdi. Alors Harry avait seulement fait cela parce qu’il avait été forcé. Si cette relation n’était jamais arrivée, ils auraient de toute façon été attirés par l’autre. Encore une fois, leurs sentiments n’étaient pas réels.

 

Soudainement, Harry se tenait devant lui. Draco l’entendit lui demander une discussion en privé. Peut-être aurais-je quelques réponses.

 

-OoOoO-

 

Harry était nerveux, Draco pouvait le voir, la posture de son corps criait sa nervosité. C’est à ce moment que la réalité de la situation le frappa. Harry espérait se lier avec lui. Maintenant. Il avait seulement seize ans, c’était trop tôt pour une véritable relation ! Il ne pouvait pas s’engager comme cela !

 

Il exprima ses pensées. Harry sembla triste. Était-ce parce qu’il était pris avec Draco comme compagnon ? Mais pourquoi ne lui avait–il pas au moins dit qu’ils étaient âmes sœurs ?

 

« Je l’ai découvert moi-même, il y a seulement quelques heures ! Avec notre discussion… et la pluie ! »

 

Ah ! Alors cette chose entre eux était seulement une sorte de test. Mais tout ce qui était si agréablement troublant il y avait quelques jours, semblait un horrible arrangement maintenant. Draco ne réalisa pas qu’il avait parlé tout haut.

 

Le commentaire suivant d’Harry fut comme un rayon d’espoir et un nuage noir en même temps.

 

« Tu sais, tu n’as pas à faire cela. »

 

Il avait le choix ? Harry semblait si sérieux. Ou étais-ce parce qu’Harry ne voulait pas de Draco ? Bien sûr qu’il ne veut pas ! Il vient de découvrir il y a quelques heures que tu es son compagnon. Tous les deux, vous vous êtes menti pendant les six dernières années. Pourquoi n’importe quelle relation entre vous deux serait la bienvenue ?

 

Draco se sentait déchiré. Il était sûr que ce qu’il avait ressentit les derniers jours était réel, mais Harry lui avait menti. Harry ne voulait pas de lui. Pourquoi autrement avait-il parlé d’un choix à Draco ? Ses sentiments fictifs disaient à Draco qu’il voulait être avec Harry, mais si tôt ? Restreindre sa liberté avec encore deux ans d’enfance à passer ? Draco voulait voyager, jouer au Quidditch… avoir une baise d’un soir pour le crier sur les toits ! Il n’était pas voulu et c’était douloureux, mais il n’était pas prêt.

 

Le visage d’Harry se forma quand Draco lui donna sa réponse, mais le Vélane se força à sourire et avança doucement. Draco voulait rester de marbre, mais tressaillit quand Harry toucha gentiment sa joue. Il faisait seulement cela parce qu’il était un Vélane. Le doux baiser fut presque la perte de Draco, mais il lui tourna le dos et sortit rapidement de la pièce avant qu’il ne fasse quelque chose que tous les deux regretteraient. Mais comme Draco s’éloignait, il eut l’impression, que peut-être, si Harry avait voulu, ils auraient été bien ensembles.

 

-OoOoO-

 

Harry tituba dans une armure, parfois, son corps tremblait trop pour le supporter. Bien qu’Harry ait froid, les parties de l’armure qu’il avait touché avaient fondu et gelé rapidement, devenant fragile. ‘‘Le livre’’ disait que le seul Vélane élémentaire connu pour être mort d’avoir été rejeté, avait été suivi pendant tout le processus par les medicomages le plus fiable de son temps. Le Vélane en Harry s’attaquait lui-même en utilisant ses deux armes, le froid et le chaud, parce qu’il se considérait indigne de vivre dans le même monde que son âme sœur.

 

Par des successions rapides, son corps deviendrait fiévreux et frissonnant, mais puisque Harry n’avait pas traversé sa semaine de Transition, son corps n’était pas prêt à supporter les changements comme un Vélane élémentaire confirmé pouvait le faire, mourant ainsi rapidement.

 

Harry supposait qu’il avait probablement vingt-quatre heures au lieu de quarante-huit heures. Il avait déjà perdu une heure pour se rendre aux portes qui gardaient le cimetière.

 

La magie de Poudlard, sentant sa détresse, ouvrit les portes avant même qu’Harry soit complètement devant elles. À l’ouverture, au lieu de la nuit paisible qu’Harry espérait, la température était orageuse. Le vent faisait tournoyer les pétales de fleurs et la pluie qui tombait noyait les fleurs qui avaient pu rester au sol. La nature était en deuil de perdre un Vélane élémentaire.

 

Harry sentait la magie de la terre le saluer dans une accolade compréhensive, mais le temps rendit son avancé un peu plus difficile, la pluie et sa vision trouble le rendait pratiquement aveugle. Finalement, Harry arriva au bout du chemin de pierre où reposaient ses parents.

 

Épuisé, il se laissa tomber sur l’herbe, l’eau autour de lui se gela et s’évapora à différentes intervalles. Si Harry n’avait pas été si malade, il aurait vu les deux éclairs de lumière or et rouge l’entourer, avant de passer les portes.

 

-OoOoO-

 

Draco avait marché et marché encore plus. Un sentiment de vide l’avait prit soudainement, seulement une minute après avoir laissé Harry. Ça n’allait pas mieux.

 

Il se sentait pathétique. Un Serpentard handicapé émotionnellement et ayant la phobie de l’engagement qui se morfondait de ce qu’il aurait pu avoir avec un Vélane élémentaire, sauveur Gryffondor de la communauté sorcière. Quand on parle d’ironie. Harry allait probablement partir en septembre. Il trouvera un autre compagnon et sera heureux. Sans lui.

 

Soupirant, Draco frotta ses yeux fatigué. Il avait laissé Harry il y avait deux ou trois heures, et il était épuisé émotionnellement. Il était fatigué.

 

Se retournant, Draco prit le chemin de la salle commune.

 

-OoOoO-

 

Albus Dumbledore se leva quand il sentit la magie du château changer. L’orage qui avait commencé à se calmer était revenu avec force. Albus se sentait mal à l’aise. Regardant autour de lui, son bureau semblait être en ordre. Fumseck dormait, il avait encore du travail et les portraits étaient silencieux exception fait pour les ronflements sonores de ses habitants.

 

Albus se frotta les yeux. La dernière fois qu’il s’était senti comme cela, Lily et James Potter avait été attaqués. Avec les yeux fermés, Albus ne vit jamais les deux flashes de lumière rouge et or qui entrèrent dans son bureau et pénétrèrent en Fumseck.

 

Ses yeux s’ouvrirent quand son familier se réveilla soudainement avec un cri perçant et décolla de son perchoir. À maintes reprises, Fumseck chanta une certaine note, une note que Dumbledore était certain d’avoir entendu à de nombreuses reprises.

 

Debout, il tenta de calmer son animal, juste assez pour comprendre ce qu’il essayait de lui dire. Fumseck atterrit au sol et répéta le son dans une note stridente qui fit lever les cheveux sur la nuque de Dumbledore.

 

La note était celle que lui et Fumseck utilisaient quand ils parlaient d’Harry Potter. Ignorant l’heure tardive, Dumbledore eut soudainement la forte envie de visiter la résidence au château du Vélane élémentaire.

 

-OoOoO-

 

La foudre illumina le cimetière comme Harry se tournait et se retournait dans son cauchemar. Tous ses pires souvenirs revenaient pour le punir.

 

S’il n’avait pas été destiné à Draco, s’il ne l’avait pas battu au Quidditch, gagner la coupe des maisons, mit son père en prison ou laisser revenir Voldemort, peut-être que Draco aurait alors voulu de lui.

 

Le tonnerre gronda, faisant trembler le sol alors qu’Harry pensait. Peut-être.

 

-OoOoO-

 

Draco laissa voir sa surprise quand il vit Dumbledore assit, comme s’il était à sa place, dans la salle commune des Serpentards. Tous étaient encore à l’endroit où lui et Harry les avaient laissé. Pansy se rua sur lui pour l’enlacer. C’était sa façon de s’excuser et Draco accepta.

 

Dumbledore lui sourit avant de lui faire un geste pour qu’il s’asseye.

 

« J’aurais pensé que M. Potter serait avec vous. » commenta-t-il doucement, mais Draco compris le message. Où était le Golden Boy ?

 

Sirius et Remus le regardaient étrangement. Amusant comme seulement cinq jours avec Harry le faisait appeler les deux hommes par leurs prénoms même dans sa tête.

 

Draco soupira. «  Nous avons parlé et décidé que ça serait mieux si nous prenions des chemins séparé. »

 

Sirius s’étouffa avec la bièraubeurre qu’il buvait, alors que Remus regardait simplement Draco avec horreur. Dumbledore, qui avait décollé deux bonbons au citron, les laissa tomber et tourna brusquement son regard vers Draco.

 

« Quoi ? M. Malfoy, c’est simplement impossible. »

 

Snape, avec son ton râleur habituel, ajouta ses mots cinglants.

 

« Bien sûr que ça l’est Albus. Vous ne pouvez le forcer là-dedans. Potter sera mieux sans lui. Je suis sûr que cela aidera à diminuer son égo. »

 

Sirius se débarrassa de la bièraubeurre pris dans sa gorge et regarda Draco, choqué.

 

« Comment as-tu pu faire ça ? » chuchota-t-il avant que son visage devienne rouge de colère.

 

Remus saisit son compagnon avant qu’il ne puisse tuer le blond, mais il pouvait à peine se contrôler lui-même.

 

Dumbledore prit le contrôle. « Sirius, Remus allez chercher votre fidèle carte et trouvez-le. Amenez-le à madame Pomfresh, elle peut le garder confortable jusqu’à ce que tout soit réglé. »

 

Remus acquiesça et dit à Sirius d’aller chercher la carte avant de se retourner vers Dumbledore.

 

« Nous devons nous dépêcher. Il va probablement passer à travers le processus plus rapidement que la normale. Il a passé à travers sa semaine de Transition en quatre jours. »

 

Dumbledore approuva avant de se tourner vers Draco.

 

« Dis-moi ce que Harry t’a dit exactement ? »

 

Draco était manifestement confus devant toute cette hâte.

 

« Il m’a dit que Pansy avait raison et que j’étais son compagnon. Il a dit qu’il ne me l’avait pas dit parce qu’il venait de le découvrir lui-même que c’était moi. Mais que ça n’était pas un problème parce que j’avais un choix. Si je voulais nous aurions six mois pour faire quelque chose ou que si je ne voulais pas de cela, je pouvais partir et il ne m’arrêterait pas. Qu’est-ce qui ne vas pas ? »

 

Dumbledore avait fermé les yeux quand Draco avait commencé à faire mention d’un choix. Il avait eu cette conversation avec Harry seulement quelques heures plus tôt et maintenant il avait un Vélane élémentaire rejeté, mourant quelque part dans le château avec un compagnon confus, mais tout autant rejeté, assis devant lui.

 

« Draco, étais-tu vexé d’apprendre la particularité d’Harry ? »

 

Draco fut silencieux pendant un moment. « Il m’a menti. Tout n’était qu’un mensonge. »

 

Dumbledore secoua la tête. « Lui as-tu demandé ? Il y a une différence entre de vrais mensonges et seulement de la rétention d’information pendant quelques temps. Bien qu’aucune approche ne semble fonctionner avec Harry. »

 

Draco secoua la tête en signe de négation.

 

« Je ne lui ai pas demandé moi-même, mais Pansy l’a harcelé depuis qu’il a… changé. »

 

Dumbledore regarda la jeune Serpentard qui évitait son regard.

 

« Je vais le dire de la manière la plus gentille possible, mais ce qui arrive à Harry n’est pas des affaires à Mlle Parkinson jusqu’à ce que M. Potter ou vous-même lui donne le privilège de savoir. Maintenant, comment a-t-il pu vous mentir ? »

 

Draco hésita. Il ne voulait pas vraiment exposer ses sentiments pour que tous les voient.

 

Dumbledore sentit son hésitation. « Peut-être ce que tous ressentent devant lui ? L’attraction que tous ressentaient, sauf les esprits les plus forts ? »

 

Draco acquiesça, mais Dumbledore secoua la tête.

 

« Encore, non. Harry est un Vélane élémentaire, il en a toujours été un, il ne pouvait le montrer avant son seizième anniversaire. Il ne peut vous avoir menti sur ce qu’il est puisque avant ce moment il ne le savait pas lui-même. Les Vélanes élémentaires sont des créatures extrêmement belles. Le désir pour leur apparence physique que ressentent la plupart des personnes est réel. Même pour vous. »

 

Sirius et Remus entrèrent dans la pièce avec un morceau de vieux parchemin miteux. Draco envoya un regard noir au vieil homme.

 

« Et à propos de tous les autres sentiments ? Comment peuvent-ils être réels ? »

 

Sirius intervient, essoufflé. « Nous n’avons pas le temps pour cela Albus ! Nous devons trouver Harry ! »

 

Dumbledore secoua la tête. « Draco doit comprendre en premier ce qui arrive et pourquoi Harry lui a dit qu’il avait le droit de choisir. M. Malfoy ne peut pas perdre cette chance. »

 

Sirius se frappa le front et grogna à propos de Harry qui était trop noble pour son propre bien.

 

Dumbledore continua sa conversation avec Draco.

 

« Je suppose que vous parlez de sentiments d’attirance pour Harry comme personne et non pas de désir pour lui, comme beaucoup ont pour les Vélanes ? »

 

Draco acquiesça, un peu rose.

 

« Quand ses sentiments ont-ils commencés ? »

 

Draco évita le contact visuel avec toutes les personnes dans la pièce.

 

« La journée après l’attaque à Pré-au-Lard. Écoutez, ça n’a pas d’importance ! Tous les sentiments que nous avons eus l’un pour l’autre n’étaient pas réels ! Seulement la magie Vélane qui fonctionnait ! »

 

« Non. Les Vélanes élémentaires peuvent contrôler leur Charme, leur pouvoir d’attraction, mais habituellement, ça prend du temps ! Puisque Harry a eu une semaine de Transition accéléré, il a appris à le contrôler pendant l’attaque de Pré-au-Lard. Tous les sentiments que vous avez pour lui ne viennent pas de l’héritage d’Harry qui vous embrouillerait, mais sont des émotions vraies et honnêtes. Je l’ai dit auparavant, Harry est un Vélane élémentaire. Comment il se sent, comment il réagit sont seulement cela, ce que lui, Harry, ressent. Harry Potter le sorcier et Harry Potter le Vélane élémentaire sont la même personne. Comme un Vélane, il comprend son besoin d’être avec la seule personne qui peut le rendre heureux et qu’il peut rendre heureux, bien plus que n’importe quel sorcier ou sorcière normaux.

 

Draco sembla pensif. « Alors, il n’est pas forcé ? »

 

« Non » Dumbledore sourit. « C’est quelque chose qu’il sait qu’il veux. Je suppose qu’il ne t’a jamais dit cela, attendant pour que ça soit ta décision et ne pas t’influencer par les avantages, mais tu ne seras jamais heureux avec une autre personne comme tu le seras avec Harry. La même chose pour lui. C’est pourquoi il t’a donné ce choix. Il veut que tu sois heureux. » Dumbledore soupira.

 

« C’est pourquoi, en ce moment, il se meurt. »

 

Draco pâlit et les autres Serpentards haletèrent.

 

« Meurt ? Pourquoi ? »

 

Dumbledore se pencha vers l’avant. « Tu l’as rejeté. Un Vélane élémentaire rejeté meurt dans les quarante-huit heures qui suivent le rejet. Mais avec Harry qui est si puissant, le processus va être plus rapide. »

 

Draco regarda autour frénétiquement, réfléchissant. Harry pouvait mourir ! Il allait mourir si Draco n’acceptait pas qu’il était le compagnon d’Harry. Personne sauf Harry pouvait le rendre heureux !

 

« Pourquoi sommes-nous assis ici alors ? Nous devons le trouver ! »

 

Sirius, qui était debout silencieux, sauta vers l’avant soudainement comme s’il avait été poussé par une force invisible. Il toucha le parchemin avec sa baguette et murmura quelque chose que personne ne put entendre. Des lignes se dispersèrent, prenant la forme du château.

 

« Où l’as-tu laissé ? »

 

Draco chercha l’endroit sur la carte. C’était un espace vide.

 

« Au septième étage. Il l’a appelé la Salle sur Demande. »

 

Remus scruta l’endroit.

 

« Il n’est pas là. Il a dû bouger de là. Vers où ? »

 

« Là ! » pointa Pansy au centre de la carte. Sirius regarda l’endroit en louchant.

 

« Je ne me rappelle pas d’avoir été dans cette pièce. Et les Maraudeurs ont été partout ! »

 

Blaise regarda le sorcier aux cheveux noirs avec amusement. « Les Maraudeurs ? »

 

Dumbledore secoua la tête, sa barbe avait l’air ébouriffé.

 

« Peut-être un autre jour. Est-ce qu’un des enfants informerait madame Pomfresh que nous amenons Harry s’il vous plait ? J’ai besoin que Sirius, Remus, Severus, Lucius et Draco me suivent. Je sais où il est. »

 

« Où ? » demanda Sirius en roulant rapidement la carte.

 

« Avec ses parents. »

 

-OoOoO-

 

La chaleur s’était arrêtée. Maintenant, Harry avait seulement froid. Comme quand il était devenu un Vélane élémentaire la première fois, mais avec, cette fois, une volonté plus sombre. Ses bras et ses jambes devenaient durs alors qu’il combattait l’obscurité qui essayait de l’envelopper. Une fois qu’il tomberait là-dedans, seulement son âme sœur pourrait le réveiller. Harry voulait seulement quelques minutes de plus à l’intérieur de Poudlard. À l’intérieur de sa maison.

 

Cependant, sa tête était confuse quand il pensait au monde extérieur, Harry se demandait où il irait quand il mourra. Harry n’avait jamais été une personne religieuse, parler de dieu et du diable semblait quelque chose qu’une personne normale faisait et Harry n’était pas normal. Dumbledore avait dit que ‘‘pour un esprit bien organisé, la mort était la grande aventure suivante.’’ Deviendrait-il un fantôme ? Ou une présence, comme ses parents, réconfortant ceux qu’il aimait ? 

 

Harry se souvint de ce que lui avait dit Sirius, après qu’il soit revenu de la mort, il lui avait raconté comment il avait été jugé par les esprits dans le voile et trouvé innocent, puis il avait trouvé son chemin pour revenir à la vie. Est-ce que Harry allait faire face aux erreurs et aux pêchés de son passé ?

 

Quand Harry avait découvert la vérité sur la mort de ses parents, il avait juré de vivre sa vie sans regrets. Mais, alors qu’il tombait dans l’obscurité, Harry eut le regret de ne pas avoir débarrassé le monde de Voldemort.

 

-OoOoO-

 

Dumbledore marchait rapidement pour un vieil homme, pensa Draco alors qu’il haletait pour rester à sa hauteur. Il ne reconnaissait pas non plus où ils se dirigeaient, mais Dumbledore oui. Quand il avait dit les mots ‘‘avec ses parents’’, le cœur de Draco s’était arrêté. Mais Dumbledore leur avait assuré qu’Harry était encore parmi les vivants, sans jeu de mot.

 

Arrivant devant une magnifique porte gravée, le directeur s’arrêta.

 

« Moi, Albus Dumbledore, demande que ces portes s’ouvrent sur les tombes Gryffondor. Mon groupe inclus Severus Snape, Sirius Black, Remus Lupin, Lucius Malfoy et Draco Malfoy. »

 

Draco sentit la magie sortir et s’enrouler autour de lui, comme si le château lui serrait la main, avant que les portes ne s’ouvrent avec un gémissement.

 

Le groupe du bien se soutenir contre la tempête qui faisait rage à l’intérieur du cimetière. Des éclairs gardaient l’endroit illuminé aussi bien qu’un Lumos l’aurait fait, Dumbledore cria contre le vent.

 

« À droite au bout de l’allée. Seulement Draco peut le toucher. Dépêchez-vous. »

 

Ils avancèrent aussi rapidement que leur permettait le vent. Draco gardait les yeux au bout du sentier. Un éclair illumina l’endroit et Draco vit une silhouette allongée sur le sol, en fœtus, devant des tombes.

 

Draco s’échappa du groupe et sprinta vers la silhouette, pensant le pire. Tendant une main, Draco retourna lentement Harry. Même pour Draco, le Vélane semblait froid, mais il respirait encore, quoique son souffle fût faible et irrégulier.

 

Lorsque Draco toucha Harry, la violence du vent diminua un peu. Rapidement, Draco prit le précieux paquet dans ses bras et le regarda avec respect alors que la tempête se calmait. Dans ses bras, Draco sentit Harry commencer tout doucement à se réchauffer, et il regarda son visage douloureux se frotter contre le tissu doux de la robe de Draco.

 

Draco leva les yeux vers le groupe, son père eut un regard surpris quand il vit l’étendue des pouvoirs d’Harry. Sirius et Remus regardaient avec inquiétude Harry dans les bras de Draco, alors que Dumbledore sourit simplement, cette putain d’étincelle dans les yeux. L’attention de son parrain cependant était dirigée autre part. Il regardait une des pierres tombales derrière Draco.

 

Alors que le groupe quittait finalement le cimetière, Draco se retourna et regarda les noms sur les pierres. Ses yeux argentés s’écarquillèrent alors qu’il lisait Rachel Potter-Snape avant qu’ils ne soient trop loin pour voir.

 

-OoOoO-

 

À l’infirmerie, Theo les attendait. Il dit qu’il avait été mandaté pour rapporter les nouvelles sur la condition d’Harry puisque Draco ne voudrait probablement pas revenir ce soir. Draco lui dit de dire aux autres que tout allait bien maintenant et d’aller dormir.

 

Madame Pomfresh était indignée quand finalement ils arrivèrent. Ordonnant à Draco de mettre Harry sur le lit, mais de garder un contact avec lui, elle se tourna vers les ‘‘adultes’’ et était près de les envoyer promener. Dumbledore lui rappela habilement qu’elle avait un patient et sourit simplement au regard mortel qu’elle lui envoya.

 

« Je dois lui donner une potion pour le réveiller. Je dois évaluer les dommages à son cerveau, s’il y en a. »

 

Elle versa une potion bleu clair presque brillante dans la gorge du survivant et attendit. Les yeux d’Harry papillonnèrent et s’ouvrirent. La pièce devait être trop lumineuse car ses premiers mots furent :

 

« Suis-je au paradis ? »

 

Madame Pomfresh se pencha au-dessus de sa tête, dans son champ de vision, et répliqua. « Je suis flatté M. Potter que vous pensiez que je suis digne d’être un être Suprême, mais non, vous n’êtes pas mort. Maintenant, quelle date sommes-nous ? »

 

Harry ne put comprendre qu’il était encore en vie.

 

« Je ne suis pas mort ? Comment est-ce possible ? » Il regarda autour de lui et aperçu Draco. « Oh ! C’est pour cela. »

 

Madame Pomfresh sembla très vexée par cette réponse.

 

« M. Potter répondez à ma question ou je vous donne une potion qui vous gardera ici jusqu’au début des classes. Quelle est la date ? »

 

Harry soupira et détourna son regard de Draco pour le plafond.

 

« Le 4 août à moins qu’il est passé minuit alors le 5 août. »

« C’est le cinq maintenant. Quel est votre nom complet ? »

 

Harry lui envoya un regard amusé. « Ça n’aurait pas dû être votre première question ? Harry James Potter. » Il répondit rapidement à la question quand l’infirmière lui envoya ‘‘le regard’’.

 

« Dans quel maison êtes-vous ? »

« Gryffondor. »

« Où êtes-vous ? »

 

Harry grogna. « Je suis coincé à l’infirmerie de Poudlard, questionné stupidement par une infirmière folle ! »

 

Madame Pomfresh sourit. « Il va bien. » Réfléchissant un moment. Ça marche à chaque fois.

 

Puis, elle sortit une bouteille de potion de sommeil et la mit sur la table près du lit.

 

« Maintenant, je veux que tu boives cela dans cinq minutes. Tu as besoin de repos. »

 

Elle envoya un regard à Dumbledore. Il lui sourit.

 

« Est-ce que la potion peut attendre quelques minutes ? M. Potter et M. Malfoy ont besoin de clarifier certaines choses d’abord. »

 

Madame Pomfresh commença par secouer la tête en un ‘‘Non’’, mais arrêta, jetant un coup d’œil sur les deux garçons, comprenant la situation.

 

« Bien ! Mais tous les autres dehors ! » Elle entraîna rapidement les adultes vers l’extérieur, mais Remus revient et agrandit un livre de ses poches. Il le donna à Draco.

 

« Tu pourrais vouloir le lire plus tard. »

 

Draco hocha de la tête et étudia la couverture du livre jusqu’à ce que l’infirmerie soit vide, madame Pomfresh étant partie dans son bureau.

 

Harry était tendu. Draco pouvait sentir cela dans sa main. Mais il devait savoir.

 

« Pourquoi ne me l’as-tu pas dit ? »

 

Harry se tourna pour le regarder. « Nous en avons déjà parlé. Je l’ai découvert seulement aujourd’hui, bien hier, sur le fait que nous sommes des âmes sœurs. »

 

Draco plissa les yeux. « Ce n’est pas ce que je veux dire et tu le sais. »

 

Harry lui envoya un regard noir. « Je pourrais te poser la même question. N’as-tu pas dit que tu n’étais pas prêt pour cela ? »

 

« Je ne savais pas que tu allais mourir si j’étais effrayé. »

 

Harry retourna le regard vers le plafond. Qu’est-ce qu’il y a de si bordellement intéressant sur ce plafond ! pensa Draco

 

« Je ne veux pas de ta pitié. Tu as dit que tu n’étais pas prêt. Je t’ai donné le choix entre être collé avec moi ou vivre ta propre vie, et tu as choisi le dernier. »

 

Draco soupira, frustré. « Tu as seulement oublié de mentionner la partie où tu mourrais si je dis non ? Ou le bout à propos du fait que nous sommes compagnons parce que personne ne peut nous rendre plus heureux que l’autre ? Pourquoi tu as choisi de laisser tomber ? »

 

Harry s’assit. « Pourquoi ? Je t’ai sauvé le trouble de traiter avec… cela ! Ce n’est pas ce que tu veux ! »

 

Draco était en colère maintenant. « Comment sais-tu ce que je veux quand je ne le sais pas moi-même ! Tout ce que je sais, c’est que je ne veux pas que tu meures ! »

 

Harry le regarda, le visage sévère.

 

« Pour faire cela, tu dois te lier avec moi. Complètement. Sais-tu ce que ça veut dire ? »

 

Draco haussa les épaules.

 

« Pas complètement, mais si ça te garde en vie… »

 

Harry ferma les yeux pendant une minute avant de les ouvrir, Draco vit à l’intérieur une tristesse qu’il n’avait jamais vue avant.

 

« Tu m’as dit que tu n’étais pas prêt. Je ne veux pas que tu me donnes la moitié de toi seulement parce que tu ne crois pas que ça serait bien de me refuser ou n’importe quelle autre raison que ta conscience n’est pas en accord ! »

« Harry, je -- »

« Lis le livre avant de t’engager dans quelques choses Draco. Je ne veux pas être utilisé. »

 

Draco essaya d’attraper le bras d’Harry, mais le garçon s’éloigna de lui et roula sur le côté, le dos à son compagnon. 

 

« Je suis fatigué. Bonne nuit Draco, »dit-il et il but la potion avant que Draco puisse dire un mot.

 

 

-OoOoO-

 

Prochain chapitre le 15 juin.

Chapitre quatorze : Allée et Venue

La lecture du livre des compagnons par Draco, et une petite rencontre entre un vélane et une voyante.

 

 

 

 
 
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