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au 31 Mai 21 :
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De Jolis Petits Secrets
Par Novalie
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
18 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     20 Reviews    
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Joyeux Anniversaire, Harry !

Coucou tout le monde. Alors voici, pour ceux qui lisait la traduction d’Alanisse, le dernier chapitre qu’elle a traduit. Pour ceux qui lisait la traduction de Marie, on sera bientôt arriver au chapitre dix. (lol) Je suis toujours heureuse de voir que cette traduction vous plaise autant. Je m’amuse tellement à la faire. Dépendant comment ça va dans les prochaines semaines, j’aurais peut-être une surprise pour vous au mois de Décembre…

 

 

-OoOoO-

 

DE JOLIS PETITS SECRETS

 

 

Titre : Pretty Little Secrets

Auteur : sparkley-tangerine

Correctrice : Love Gaara of the Sand

Disclaimer : Je ne possède ni les personnages ni l’histoire. Je ne suis que l’humble traductrice.

Note : Ceci est un slash (relation entre personnes de même sexe) alors si ça ne vous plaît pas vous n’êtes pas obligé de continuer à lire.
                 L’histoire se passe après le livre 5 et ne tient pas compte du livre 6 et 7. Donc, c’est un univers alternatif (au)

 

 

-OoOoO-

 

Chapitre 6

Joyeux Anniversaire, Harry !

-OoOoO-

Harry, Remus et Sirius se tenaient devant la seule chose qui les séparait de la Salle Commune de Serpentard. Un portrait. Et pas n’importe lequel, un portrait qui représentait un serpent.

« Quelle originalité. Je paris que vous ne pouvez pas deviner où ceci mène. » S’exclama Sirius d’une voix traînante. Le serpent argenté siffla («Typique.») aux Gryffondors qui lui manquaient de respect, mais seulement Harry le comprit.

« Gryffondorks, peuh ! Je suppose que je vais devoir les laisser entrer s’ils connaissent le mot de passe. Ce qui est peu probable. »

Harry sourit au magnifique serpent et  siffla en réponse. « En fait, Il se trouve que nous l’avons. Et je préfère être un Gryffondork plutôt qu’un Serpentard. Sang Pur. »

Le serpent parut choqué un moment avant de réaliser que le ‘Gryffondork’ était en train de lui parler. Il sortit la langue et goûta l’air.

« Un Élémentaire. Un Vélane Élémentaire. Mes excuses. Veuillez entrez, je vous prie. »

Harry sourit à nouveau avant de siffler ses remerciements au serpent alors que la porte s’ouvrait. Sirius frissonna.

« Je déteste quand tu fais ça. »                            

Harry fit un sourire narquois à son parrain, un sourire qui rappela effroyablement aux deux hommes le compagnon d’Harry.

L’ambiance dans la Salle Commune de Serpentard était tout sauf accueillante. Tous les Serpentards étaient soit assis, soit debouts  autour des flammes argentées qui dansaient dans l’âtre de la cheminée, ou bien, dans le cas de Snape ou de Malfoy senior, menaçants face à la porte d’entrée.

«Et bien ! Ne sent-tu pas ce joyeux sentiment de chaleur envahir ton cœur quand tu mets  les pieds ici ?» demanda Harry sarcastiquement à son parrain. Remus renifla.

«Oui, c’est comme quand je suis sur le point d’être malade. »

Les trois Gryffondors descendirent lentement les escaliers, qui partaient de l’ouverture du portrait, se méfiant de ces Serpentards supposément démoniaques.

Snape prit finalement la parole. « Comment au nom de Merlin, avez-vous fait pour que Albus soit d’accord avec tout ceci ? Black ? J’imagine que c’est toi qui veux jouer des tours à tout le monde pendant leur sommeil ? Ou bien peut-être était-ce Potter, besoin de sympathie. »

Harry regarda d’un œil mauvais, le blond de ses cheveux brillait maintenant plus que les flammes argentés.

«Croyez-moi, nous avons tous les trois essayé d’échapper à cela. La première paire de ciseaux que je trouve, je la prends avec moi pour rendre une petite visite au directeur.»

Tout le monde regarda Harry avec surprise. Est-ce que Harry Potter, le Garçon-Qui-A-Survécu, venait de menacer le Directeur, Albus Dumbledore?

Harry soupira bruyamment. « Pas le Professeur Dumbledore ! Je suis ici à cause du Choixpeau. »

Les regards surpris demeurèrent.

« Et je ne dirai rien de plus. »

Remus se remit en premier, secouant  la tête pour se défaire du charme du Vélane... Les Serpentards ne furent pas aussi chanceux. Alors qu'ils avaient  tous un grand  contrôle sur  leurs émotions, Goyle commença à baver.

« Allez Harry, » dit Remus, en posant une main sur l'épaule de son presque neveu, « Ce fut une longue journée. Tu devrais aller dormir avant que Pompom ne décide de te kidnapper et te garder en otage à l'infirmerie. »

Harry se hérissa comme un chat menacé. « Elle n'oserait pas! Je ne veux pas retourner à l'infirmerie avant que l'école ne recommence! »

Sirius ricana. « Continue comme ça et tu battras tous les records des Maraudeurs par  le nombre de séjours à l'infirmerie en sept ans! Maintenant, » il claqua des mains avant de se pointer lui-même, « Est-ce que tu veux que  ton adorable Sniffle t'accompagner dans ta quête de vêtements à ta taille, demain? Ou devrais-je broyer du noir dans cet endroit et t'ignorer pour le reste de nos vies anormales? »

Harry sourit. « Avec un tel choix, je suis obligé de dire que j'aimerais passer un peu de temps avec Sniffle. Sa contrepartie humaine est vraiment trop ennuyeuse. »

Harry esquiva le coup de Sirius, puis reporta son attention aux Serpentards.

Ils avaient été étrangement tranquilles tout au long de leur petite conversation. Ses yeux vert croisèrent un regard argenté, et  Harry sentit son estomac se tordre et son cœur manqué un battement. Il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était déplacé avant que Draco Malfoy ne se mette à parler.

« J'imagine que tu aimerais t'asseoir? » se contenta-t-il de demander, reprenant le contrôle et repoussant l'attraction d’Harry. C’était le ton le plus beau qu’Harry n’avait jamais entendu venant du blond.

Harry se secoua mentalement. Que diable se passait-il? Était-ce un effet secondaire de son importante perte de sang?

Hochant sa tête, le Gryffondor ferma les yeux et prit place près du feu, laissant la douce chaleur se répandre en lui. Il fut soudainement tiré de sa béatitude par un toussotement poli.

Ouvrant les yeux, Harry vit Pansy Parkinson assise en face de lui, ses yeux bleus marine semblant le transpercer.

« Euh… salut. » Doucement Harry, tout doux.

« Tu vas bien, maintenant? » Sa question n'avait pas été posée par son habituel ton moqueur, mais par un ton qui était un brin plus chaleureux qu'indifférent.

Harry, tout en étant surpris par la question, fut soudainement extrêmement embarrassé par toute la situation. Ces gens l'avaient vu dans un de ses pires moments de faiblesse. C’était comme si les anciens Serpentards, qu’il connaissait  pour utiliser tout ce qu’ils découvraient, avaient l’avantage.

Mais ceux-là sont les nouveaux Serpentards, argumenta soudain une voix dans la tête de Harry. Avant, c'était simplement de la poudre aux yeux!

S’il-te-plait, es-tu en train de me dire qu'ils n'ont pas apprécié un seul de ces moments? Je paris qu'ils l'ont pris comme une aubaine, tyranniser Harry Potter.

Pourquoi es-tu soudainement aussi pessimiste? Indirectement, ces gens ont risqué leurs vies pour toi! Et toi, tu cherches le sens caché derrière une simple question comme comment tu vas !

Génial. Maintenant, Harry se sentait mal. Et pourquoi cette voix ressemblait-elle autant à Hermione ?

Réalisant qu'il n'avait toujours pas répondu à la Serpentard patiente, Harry rougit et s'éclaircit la voix.

« Oui, je vais beaucoup mieux maintenant. Euh... merci d'avoir demandé. »

La jeune fille lui sourit vraiment, et à partir de cet instant, la pseudo-glace était brisée. Une grande tension quitta la pièce alors que Sirius et Remus prirent place aux côtés d’Harry sur le sofa.

Matthew Flint sourit timidement aux deux hommes avant de reporter son attention sur Harry.

« Alors Potter, qu'est-ce qui ne vas pas avec toi ? »

Luis Montague roula des yeux. Harry fut ahuri par cela. Était-il tombé dans un univers alternatif ? Avec sa chance, c’était tout à fait possible.

« Tu n'as aucun tact, Matt. Tu étais supposé de lentement soutirer l'information de manière à ce qu'il ne se rende compte de ce qu'il ait dit que trop tard. Pas lui balancer cette question à la figure! »

Matt haussa les épaules. « Je suis curieux. » Puis, il retourna le regard vers Harry. « Alors ? »

Harry se rappela que Remus lui avait dit qu'ils le respecteraient vraiment tous s'il leur révélait sa vraie nature, mais… il est impossible d'enseigner des tours à un vieux chien. Harry n'était même pas sûr qu'il pourrait le dire à Ron et Hermione, alors encore moins à ceux qui avaient ri de lui et de ses amis les cinq dernières années.

« Et bien, j'étais malade. » dit Harry, espérant que le garçon trop curieux comprendrait et le laisserait tranquille.

« Et la récompense de l'année pour l’éloquence est remis à... » Dit Theodore Nott, un brin d’amusement colorant sa voix.

Harry soupira  -- qu’est-ce que c’était, l’inquisition Espagnole ? -- et regarda ses gardiens à la recherche d'un peu d'aide. Remus se contenta de lever un sourcil dans une mimique qui signifiait ‘'Qu’est-ce que tu attends'’. Sirius semblait déchiré entre leur dire de se mêler de leurs affaires et de leur balancer toute l'information.

Pourquoi ne comprend-il pas? pensa Sirius comme il regardait son filleul s’efforçant d’expliquer sa soudaine maladie et guérison sans dévoiler son secret. Remus lui a dit qu'il lui fallait être fier d'être un Vélane Élémentaire, pas de le cacher comme si c'était un horrible secret! S'il ne peut pas l'accepter lui-même, comment pourra-t-il avaler le fait que DRACO MALFOY est son âme sœur? »

L’ancien prisonnier  décida de parler et de sauver son filleul des Serpentards avides d'informations.

« Harry vient seulement de recevoir son héritage. C'est héréditaire, alors Albus doit le préparer pour cela. Rien d’inquiétant... »

Harry envoya un regard à l’homme. Le discours en entier laissait le sentiment distinctif de quelqu’un agitant les mains frénétiquement en disant ‘’Il n’y a rien à voir ici, braves gens ! Rien à voir !’’ Pendant qu’il essayait de cacher un vol qui était en train de se produire.

Pansy renifla. « Rien d’inquiétant? Ouais, je suppose vomir du sang est ‘’rien d’inquiétant.’’. »

Sirius sembla penaud. Harry soupira mentalement, heureux que l’attention ne soit plus sur lui.

Remus regarda aussi Sirius avec tristesse... Il était supposé encourager Harry à révéler son secret à Draco et aux autres Serpentards, pas l'aider à le cacher. Remus avait vécu cette vie et ce n’était pas une très belle vie.

« Hé, Harry. » s'exclama soudainement Remus, cherchant dans sa robe et en sortant un cadeau rétréci. « Joyeux anniversaire ! »

Harry attrapa le paquet enveloppé de vert et or avec  un mélange de ses réflexes d'Attrapeur et de Vélane avant d'afficher un sourire éclatant et de sortir les quatre autres présents qu'il avait reçus.

« Merci Lunard! » dit-il joyeusement. « J'aurais sûrement oublié. »

Les yeux de Matt Flint s’élargirent. Il était le plus… innocent, si on pouvait dire cela comme ça, de tout le groupe, et l’idée pour lui que quelqu’un puisse oublier son propre anniversaire était…hallucinant.

« Tu aurais OUBLIÉ ton propre anniversaire ? À qui est-ce que ça arrive ? »

Une belle teinte de rouge envahit les joues d’Harry. « Moi, apparemment. Longue histoire. »

Sirius fronça les sourcils. « Et elle commence et se termine certainement avec les Dursley. » Il tendit son cadeau à Harry, qui était étrangement petit.

Harry envoya un regard implorant à son parrain. « S'il te plaît, ne commence pas cela ce soir. Pour une fois j'aimerais passer un bon anniversaire, et cela n'inclut pas une conversation à propos des Dursley. »

Snape renifla, encore boudeur par l’arrivée des Gryffondors dans leur dortoir.

« Quel est la problème Potter? Ils ne vous ont pas donné assez de cadeaux cette année? Pauvre célébrité gâté ! »

Remus retint Sirius alors qu'il essayait d’atteindre Snape, mais Harry était étrangement calme.

Il posa les cadeaux de Sirius et de Remus par terre. « Vous savez que ceux-là proviennent de Sirius et de Remus. »

Il prit un paquet enveloppé de rouge et lut l'étiquette. « Ron. » Il le posa ensuite avec les autres.

Celui enveloppé d’argenté était gros et lourd. « Hermione. » Le suivant, de taille moyenne, était rouge et or. « Mme Weasley. » Il garda le dernier, emballé de bleu, entre ses mains. « Ginny, Fred et George. »

Harry regarda le maître des potions. « Le dernier cadeaux que j'ai reçu des Dursley était une vieille paire de chaussettes jaunes. Ils ne portent aucune attention à mon anniversaire -- pas plus qu’à moi maintenant que j’y pense -- excepté pour me hurler dessus parce que je n’avais pas terminé mes tâches... Et vous savez que je ne mens pas ou que je suis mélodramatique avec cette situation. Vous avez vu mes souvenirs. »

Harry baissa les yeux, soudainement embarrassé. Merlin, pourquoi n’avait-il pas  pu se la fermer ?

Avant que quiconque ne dise un mot, il prit tous ses cadeaux et s'en alla dans les appartements  de Sirius, Remus et lui-même. Les deux hommes suivirent leur neveu, en colère contre Snape de l'avoir rendu malheureux.

« Et bien, nous allons nous coucher, nous avons besoin de sommeil. Ça a été une longue journée, et demain nous devons aller à Pré-au-Lard. Bonne nuit tout le monde. »

Seulement Pansy et Matt répondirent. « Bonne nuit ! »

Quand la porte fut fermée, Snape haussa les sourcils en direction de ses Serpentards. Et de Lucius. Tout le temps de cette épreuve, l’aîné des Malfoy était resté silencieux, alors que sa maison avait été quelque peu... invitante.

« Il n'est pas comme tu crois, Severus » répliqua Lucius, qui avait aussi haussé les sourcils en réponse. « Il me coûte énormément de dire cela, mais Harry Potter ne devient l'arrogante et égocentrique réplique de son père simplement parce que tu le tourmente et le pousse à cela. Tu oublies aussi que sa mère avait du tempérament, et je crois qu'en ce moment, il est beaucoup plus le fils de sa mère que celui de son père. »

Pansy acquiesça. « Je ne sais pas pour le reste d’entre vous, mais moi, dans ma vraie vie, je n'ai pas été élevée pour haïr Harry Potter, ou bien les Moldus. Bien sûr, être à Serpentard nous donnes l'idée que peut-être nous sommes supérieurs aux Moldus dans le sens que nous avons des pouvoirs magiques, mais ils ont vécu bien plus longtemps sans magie que nous avec elle. Mes parents nous ont toujours dit, à moi et, » Pansy s'arrêta afin de s'éclaircir la voix. C’était encore dure pour elle de parler de Patrick.

« À moi et à Pat de toujours traiter les autres comme nous aimerions qu’on nous traite quand tout serait terminé. Et maintenant, dans un sens, nous sommes libres. Peut-être encore en guerre, encore pourchassé, mais nous ne sommes plus des espions. Nous pouvons être nous-mêmes, et j'ai l'intention de devenir amie avec Harry Potter. » Ses yeux brillaient dans la lumière du feu. « Il aura besoin de toute l'aide disponible dans le futur. »

La Salle Commune demeura silencieuse après le discours de Pansy. Matt se dandina, un peu embarrassé.

« Et bien, je n'ai pas d'aussi bonnes raisons de fréquenter le Survivant, mais j'aime bien les gens en général. »

Ceci fit rire les Serpentards, habituellement impassible.

-OoOoO-

Harry déposa ses cadeaux sur la table de la cuisine et regarda autour de lui, impressionné. Ils se trouvaient dans une Salle Commune de taille moyenne, mais spacieuse, décorée de bleu et de noir, qui menait à une cuisine avec un îlot fait de marbre noir et assez de place pour quatre personnes.

Sirius siffla. Remus regarda autour de lui avec surprise.

Attenant à la Salle Commune, un corridor séparait quatre chambres, dont les portes étaient disposées par groupes de deux de chaque côté. Toutes les portes étaient de couleur et de grandeur identiques, mais chacune avait une plaque portant leurs noms. Sur la dernière était marqué ‘'chambre d'amis’'.

Sirius sourit. « Vous savez, Dumbledore est vraiment doué pour lécher les bottes. »

Remus fit un bruit de gorge surprenant et envoya un regard agacé à Sirius alors qu’Harry éclata de rire, tout à fait d’accord avec son parrain.

Remus soupira. « Allons jeter un coup d’œil à nos chambres. On revient ici dans dix minutes pour la séance d'ouverture des cadeaux. »

Harry approuva. « Dix tomates que ma chambre est rouge et or. »

Sirius regarda Harry étrangement. « Dix tomates? Pourquoi voudrais-je dix tomates? Je préférerais avoir des galions. »

Remus soupira une fois de plus mais tenta d'expliquer rapidement.

« C'est une expression moldue. Tomate ici signifie dollars, sous, euros, quelques choses ressemblant aux livres sterling moldu. Tu comprends l'idée. Si tu avais pris le cours d'Étude des Moldus comme je te l'avais conseillé, cela n'aurait pas été un problème. »

Harry gloussa comme il entrait dans sa nouvelle chambre, entendant Sirius se plaindre des Moldus et de leurs étranges expressions.

Par chance pour Harry, Sirius et Remus avaient oublié son pari. La chambre était décorée de verts et de bleus foncés, avec des accents d’or et de beige. C'était, tout à fait honnêtement, comme entrer dans un hôtel cinq étoiles.

Les murs et le tapis étaient d'un vert sombre, presque noir, alors que le lit avait l'air d'être en or, avec des draps – d’après les sens décuplés du toucher et de l’odorat d’Harry – de coton égyptien. Le plafond avait été ensorcelé afin de reproduire le ciel extérieur, comme dans la Grande Salle. En face du lit se trouvait une énorme garde-robe, ouvert, dans lequel les vêtements d’Harry se trouvaient.

« Dommage que tout soit trop petits. » grommela Harry pour lui-même, tirant sur son t-shirt. Il avait été difficile de bouger et de ne pas montrer à la population entière de Serpentard son ventre.

Dans le coin droit se trouvait une  grande salle de bain bleu marin. Elle contenait un ‘’bain de préfets’’ tel que Harry avait eu la chance d'essayer au cours de sa quatrième année. Le bain, le lavabo et la toilette étaient en argent étincelant. Le même genre de substance brillante que dans le bureau du Directeur.

De la magie. Harry pouvait réellement voir la magie. Se concentrant fortement sur le scintillement, Harry jeta un regard à sa chambre et vit que tout brillait.

« Super » dit Harry avant d'entendre distinctement les pas de Sirius dans le corridor. Remus le suivait et le Vélane présent en Harry reconnu à son odeur celui d’un loup-garou.

« Entrez. » dit Harry avant même que Sirius ait cogné.

Sirius entra avec une expression contrarié sur le visage et un Remus avec une expression amusé.

« Tu t'es transformé en...en...en REMUS! Entre un loup-garou et un Vélane Élémentaire je ne pourrai plus jamais jouer de tours! » Cria Sirius avant de se jeter dramatiquement vers l’avant, heureusement Harry l'attrapa avant qu'il ne puisse abîmer son cerveau, déjà passablement endommager, sur la commode de Harry.

Harry tapota l'épaule de son parrain dans une sympathie moqueuse tout en regardant Remus.

« Alors tu peux aussi entendre les pas des gens? »

Remus acquiesça. « Je devrais sûrement t'enseigner comment le contrôler, de créature magique à créature magique. Est-ce que ton sens du toucher ou de l’odorat sont aussi plus développés? »

Harry hocha la tête, mais il avait l'air confus.

« Ton odeur me crie que tu es un loup-garou, mais il y a une partie de moi qui dit que tu es un loup-garou ami. De la famille. »

Remus sourit. « Mon instinct me dit aussi que tu es différent, mais tu m'es avant tout un membre de ma meute. Et si nous pouvions éloigner l’autre membre de notre meute de toi et aller dans la Salle Commune, nous avons des cadeaux à ouvrir. »

Sirius se revigora et lâcha Harry. « Des cadeaux? Et bien, pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt? Allez, Harry! »

Harry trébucha gracieusement, si cela était possible, et fut poussé dans une chaise de la Salle Commune par Sirius.

Saisissant le plus gros paquet, Sirius s'éclaircit la voix.

« À Harry, avec amour, Hermione. Tu as quelque chose à me dire? »

Harry rougit et éloigna le présent de son parrain.

« Ouais, Hermione aime RON ! » précisa Harry en arrachant le papier argenté.

S’attardant à des livres, Harry fut surpris et ravi quand il vit une boîte en bois. L'ouvrant, Harry poussa un cri avant de sauter sur ses pieds et de brandir le poing en l’air.

« Hermione, tu es la meilleure ! »

Sirius regarda par-dessus l'épaule de son filleul afin de connaître la raison de tant d'agitation. Sûrement que ce n'était pas un livre!

Dans la boîte étaient couchés trois petits vifs, un en bronze, un en argent et un en or.

« C'est la dernière nouveauté dans l'équipement d'entraînement des attrapeurs. Le doré est pour l'entraînement régulier, l'argenté pour aider à la pratique et aiguiser mes habilités de vol, et le bronze est pour les réflexes ! »

Soulevant le compartiment où reposaient les vifs, Harry trouva un second compartiment qui contenait deux livres. Un s'intitulait Entraînement pour le championnat: Complément pour Attrapeurs, et l'autre était La Stratégie pour les Nuls.

« Hermione, » dit Sirius, secouant la tête. « Il fallait qu'il y ait des livres quelque part. »

Harry acquiesça. « Ce ne serait pas Hermione sans ses livres et sa nature stressante de Miss-Je-Sais-Tout. » Il marque une pause. « Simplement, ne lui dites pas que j'ai dit ça. Les mots 'Miss-Je-Sais-Tout' sont un petit rappel douloureux pour elle. »

Le cadeau de Ron fut aussi une surprise. Il s'agissait d'une petite sphère de cristal de la taille d'un pamplemousse, et qui épousait parfaitement la paume de la main d’Harry. À l'intérieur, de minces filets de fumée s'enroulaient les uns autour des autres et changeaient de forme et de couleur.

Remus siffla. « Ron a dû épargner toute l’année pour cela. Ceci coûte assez cher. »

Harry regarda de près la fumée. « Qu'est-ce que c'est? »

« On l'appelle la Larme d'Aurore. La plupart des voyants l’utilise pour savoir si leurs rêves sont prophétiques. Elle peut aussi être utilisée comme détecteur de mensonges. Le manuel d'instructions qui vient avec te dira comment t'en servir. C’est réellement très cher. »

Harry songea à la vision de Sirius torturé par Voldemort, celle qu’il lui avait envoyé durant ses examens, et il vit la fumée dans la sphère virer au noir et former la marque des ténèbres.

Remus jeta un coup d’œil au manuel d'instructions et lut. « Le noir signifie que la vision est un mensonge en entier, et qu’un danger a de sérieuses chances de se produire si tu suis ta vision. »

Harry soupira et rangea l'orbe dans sa boîte de velours. Ce précieux cadeau lui aurait tellement été utile l'année dernière. Voldemort n'utiliserait probablement plus le même piège deux fois sur lui.

Sentant son filleul s’enfoncer dans la morosité, Sirius prit son propre cadeau et le tendit à Harry.

« Je sais que ce n'est pas grand chose, mais je crois bien que tu l'aimeras. J'ai dû me battre avec Lunard pour te laisser l'avoir. »

Curieux, Harry ouvrit la petite boîte et en sortit un petit rouleau de parchemin et deux trousseaux… de clés? Le cœur battant, Harry regarda Sirius pour confirmation.

Sirius sourit et pointa simplement le rouleau dans la main d’Harry. Le parchemin était en fait rétrécit, alors c'est avec l'aide de Remus que Harry put finalement le lire.

La lecture du Testament de Lily Jade Potter et de James Dominic Potter se fera le 30 Août à leur unique fils et héritier, Harry James Potter, en présence de Albus W.B.P. Dumbledore, Remus Jacob Lupin et Sirius César Black à Poudlard, École de Sorcellerie.

À ce moment, Harry Potter deviendra le maître  de la Maison Potter et pourra légalement accéder aux chambres fortes familiale  et aura pleine autorité sur les finances de la famille.

Veuillez être ponctuel à votre rencontre avec Gripsec dans le bureau directorial à midi à la date mentionnée.

La Banque Gringotts

Harry avala en tremblant une bouffée d’air. Ses parents avaient un testament. Que possédaient-ils d'autre qu’Harry ne connaissait pas?

Sirius sourit tristement. « Ils ne voulaient pas ajouter un poids de plus à tes épaules alors ils ont procédé ainsi pour que si, pour n’importe quelle raison, tu ne pouvais pas vivre avec moi à l'âge de onze ans, tu puisses lire leur testament et que tu puisses avoir légalement ton mot à dire là-dessus à l'âge de seize ans. Le premier trousseau de clé est pour le coffre de la famille Potter. Les coffres personnels de Lily et James et... le mien. » Sirius leva la main afin d'arrêter Harry avant qu'il ne dise quoi que ce soit.

« Même si je suis un criminel, tu es mon filleul. Maintenant, James et moi étions cousins au troisième degré ou quelque chose comme ça, alors je peux dire que nous sommes de la même famille. Et je ne peux pas vraiment utiliser cet argent tant que je suis en fuite alors je te la confie. Le Ministère ne permettrait pas à Remus de recevoir autant d'argent; cela va à l'encontre du Code des Loups-Garous depuis quelques années d’avoir plus de deux millions de galions, ou quelque chose comme cela. Une bande de conards si tu veux mon avis, mais c'est notre Ministère. Alors tu es le seul à qui je peux faire confiance pour cela. Fin de la discussion. »

Harry sourit. « Donc mes parents ont un testament? Ont-ils autres choses que je devrais être connaître ? Des tombes ? Et je vais prendre soin de ton argent. Je te le promets. »

Sirius regarda Harry, le visage pâle. « Tu ne sais pas? » Remus avait une réaction identique. Les deux paraissaient choqués.

Un sentiment de crainte envahit Harry qui demanda « Savoir? Savoir quoi? La majorité des gens s'enfuissent dès qu'on aborde tout ce qui a trait aux familles, spécialement la mienne! »

Remus parla cette fois. « Évidemment que tes parents ont des tombes. Je... nous pensions que Dumbledore te les aurais déjà montrées. »

Harry secoua la tête, la rage grandissant en lui. Encore Dumbledore. Il savait à propos de la prophétie, de tous ces trucs à propos des Vélanes, et maintenant ceci. Il avait probablement aussi empêché Harry de voir le testament de ses parents la première fois.

« Tout remonte toujours à lui. » murmura Harry, sa colère rendant la pièce plus chaude. « Il savait tout. »

Sirius agrippa Harry avant qu'il ne fasse rien de stupide, comme faire cuire tout le monde, et le regarda dans les yeux.

« Je te promets, sur mon amitié ton père, que nous comprendrons tout cela. Dumbledore nous dira tout ce qu'il sait. Et à nous aussi. Mais pas ce soir. Tes parents auraient voulu que tu profites de cette soirée. Fais-le pour eux, si ce n'est pour toi-même. »

Harry se calma lentement et ramena la température de la pièce à la normale.

« D'accord Sirius. Demain. » Cela lui prit beaucoup d’effort pour éloigner sa colère qui menaçait. « Les autres clés sont pour quoi ? »

Sirius lui fit un large sourire. « Ma… ou devrais-je plutôt dire ta nouvelle moto volante. »

Les yeux d’Harry s'ouvrirent en grand. « Celle que tu utilisais ? »

Sirius approuva. « Je me suis rappelé que l'année dernière, tu m'as dit que le souvenir que tu préférais de cette nuit-là était celui à propos d’une moto volante. Hagrid t'avait embarqué pour t’emmener aux Dursley. Il m’a dit qu'il l'avait mise dans mon coffre juste avant que je ne sois arrêté. Maintenant, à qui le tour? »

Remus sourit légèrement. « Ça doit être moi. »

Le cadeau de Remus s'avérerait très utile. Il s'agissait d'un livre (« Honnêtement, il faut qu'il y ait quelqu'un de responsable par ici. ») mais pas n'importe lequel. C'était un des trois livres écrits sur les Vélanes Élémentaires. Le manuscrit lui-même avait l'air très vieux, et la couverture représentait un cœur divisé - pas brisé – son centre était fait de diamants rose avec les symboles des  différents éléments – une flamme en rubis, une feuille en émeraude, une gouttelette en saphir et une vrille fait d’ambre – tout autour du cœur. Le livre s'ouvrait par le milieu, comme une brochure de voyage, et se trouvait à être très épais.

« Commence-le dès que possible. » fut tout ce que dit Remus.

Mme Weasley avait envoyé à Harry un paquet de bonbon et de gâteaux, étant probablement persuadée qu’Harry était toujours chez les Dursley, ainsi qu’une veste en jean fait à la main.

« Elle doit expérimenter de nouveaux matériaux. C'est mieux que les pull-overs. » Dit le Vélane Élémentaire, un brin de culpabilité se glissant dans sa voir. Ces pull-overs en laine le gardaient au chaud et était très précieux pour lui, mais Harry était certain que le rouge n’était pas vraiment sa couleur.

Le dernier, mais pas le moindre, était le cadeau de la part de Ginny et des jumeaux. Ginny avait envoyé un livre sur la Défense Contre les Forces du Mal et comment l'enseigner. Il y avait plusieurs sorts que Harry n'avait jamais entendu parler – vous pouviez vraiment faire que les poils des oreilles poussent si vite que la personne n’entendait plus rien ?

D’une certaine façon, le Gryffondor doutait d’utiliser cette manœuvre.

Fred et Georges avaient donné le droit de tester gratuitement tout ce qu’il y avait dans leur boutique, et ce qui ressemblait à un kit de déguisement.

« Les jumeaux doivent faire de bonne affaire pour t'offrir cela, Harry. » commenta Remus. « C'est très approprié. C’est pour les célébrités ou les criminels qui veulent se cacher. Beaucoup de personnes célèbres ont pu se promener parmi la foule sans se faire remarquer. »

Sirius lui fit un clin d'œil. « Tu peux prendre une autre apparence et ne pas être bombarder par les journalistes. »

Harry fut touché qu’ils lui avaient offert quelque chose pour lui facilité la vie. Peut-être devrait-il essayer de convaincre Sirius d'investir dans la boutique des jumeaux. Le regard sur le visage de Fred et George quand ils réaliseraient que Sirius était un des quatre Maraudeurs n’aurait pas de prix.

Finalement, bien après minuit, les trois Gryffondors se souhaitèrent bonne nuit avant de se diriger séparément vers leurs chambres respectives. Fermant sa porte de chambre avec un léger claquement, Harry se tourna pour regarder la pure élégance de sa chambre et cligna des yeux.

Une porte, ne menant manifestement pas à sa salle de bain ou à sa garde-robe était placé sur le mur de droite. Sa curiosité était piquée.

L’ouvrant, Harry vit qu'elle donnait sur la chambre d'amis. Sachant qu’elle était pour son âme sœur, une douce chaleur traversa son corps alors qu'il mettait son pyjama, et c'est en regardant les étoiles qu'il s'endormit.

-OoOoO-

Prochain Chapitre : 1 décembre

 
 
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