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De Jolis Petits Secrets
Par Novalie
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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    Chapitre 14     Les chapitres     20 Reviews    
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Allée et Venue
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DE JOLIS PETITS SECRETS

 

 

Titre: Pretty Little Secrets

Auteur: sparkley-tangerine

Correctrice: Love Gaara of the Sand

Disclamer : Je ne possède ni les personnages ni l’histoire. Je ne suis que l’humble traductrice.

Note : Ceci est un slash (relation entre personnes de même sexe) alors si ça ne vous plaît pas vous n’êtes pas obligés de continuer à lire.
            L’histoire se passe après le livre 5 et ne tient pas compte des livres 6 et 7. Donc, c’est un univers alternatif (au)

 

 

-OoOoO-

 

Chapitre Quatorze

Allée et Venue

 

-OoOoO-

 

Alors qu’Harry dérivait vers le sommeil, Draco décida de suivre son conseil et de lire le livre. Vélane élémentaire : Guide personnel pour âme sœur. La partie personnelle, Draco ne la comprenait pas vraiment. Le livre lui-même semblait vieux et était fait de cuir doux et usé.

 

Ouvrant le livre, Draco découvrit vite qu’il était blanc. Les pages jaunes étaient vides, comme un journal.

 

« Comment suis-je supposé lire un putain de bouquin vide ? Merlin, c’est désespérant ! »

 

Draco frotta ses yeux, le livre ouvert sur  ses genoux. Harry était déterminé à s’assurer que Draco savait dans quoi il s’embarquait avant qu’il accepte quelque chose, et Draco était furieux contre lui pour avoir gardé le secret et inquiet à en être malade de ne pas savoir combien de temps survivrait Harry sans être lié.

 

Soudainement, la main, qui était restée sur le livre, sentit quelque chose. C’était comme si quelqu’un écrivait sur le parchemin d’une écriture légèrement en relief.

 

Baissant le regard vers le livre, Draco vit que des mots commençaient à apparaitre à travers la page.

 

« Bordel, c’est quoi cela ? »

 

Il se souvenait du jour où son père avait donné à la fille Weasley le vieux journal du seigneur des ténèbres. La fille avait écrit dedans et en était presque morte. Mais Draco n’avait pas écrit à l’intérieur ! Il avait seulement posé une question.

 

Haussant les épaules à personne, Draco prit une chance et lit les mots.

 

Premièrement, je ne suis pas un putain de bouquin vide, et deuxièmement tout ce que tu dois faire c’est demander !

 

Puis.

 

Et ne jure pas.

 

D’accord, le livre répondait simplement à ses questions comme s’il avait une personnalité. Le prenant, Draco regarda la couverture. Guide personnel, disait-il. Le livre avait une personnalité.

 

« Désolé pour mon langage ordurier, mais c’est plus que légèrement frustrant. »

 

Plus d’écriture apparut.

 

Oui, c’est toujours comme ça avec les âmes sœurs d’un Vélane élémentaire. Tu es le premier avec qui je parle depuis un siècle.

 

Draco souleva les sourcils vers le livre. Un siècle ? Ça faisait un long moment coincé dans un livre avec personne d’autre sauf soi-même avec qui parler.

 

« Et bien, je suppose que c’est ton jour de chance car je n’ai aucune idée de ce qui va m’arriver maintenant. »

 

Aucune idée ? Ton compagnon ne t’a rien dit ?

 

« Il m’a dit que j’avais le choix, ce qui n’est pas le cas, et il est presque mort à cause de son stupide sens de l’honneur ou peut importe ce qu’il croit qu’il doit faire. »

 

Le livre avait cette vieille personnalité qui rendait Draco confortable, comme un grand-père.

 

Il t’a donné un choix, vraiment ? Et bien, alors il doit être drôlement amoureux de toi jeune homme.

 

Drôlement amoureux ? Le livre ne devait pas comprendre.

 

« Harry, le Vélane élémentaire dans cette… situation, et moi nous nous sommes détesté pendant les cinq dernières années, presque six ans. Je croyais qu’il était gâté, égocentrique, le fabuleux héros qui ne peut pas faire d’erreur et il pensait que j’étais un mangemort sectaire en entraînement qui était aussi diabolique que l’homme que je ‘‘servais’’. »

 

Mais tu ne l’es pas. Tous les deux, vous étiez aveuglés par la société. Je suspecte ce que la situation est, en fait, totalement opposée. C’est pourquoi vous êtes âmes sœurs.

 

Draco grogna. « Parce que nous nous détestions pendant cinq ans ? Ouais, j’admets que j’avais tort à propos d’Harry, mais je suis de plusieurs façons une personne gâté et sectaire. Comment ça peut être bénéfique l’un pour l’autre ? »

 

Si un livre pouvait soupirer, le livre entre ses mains l’aurait fait.

 

Ça va être plus dur que d’habitude. En étant mis dans tes mains, j’ai pris conscience de ton passé. Tu es peut-être gâté et sectaire, mais ce qui te manque dans ce domaine, ton compagnon te l’apportera. Maintenant, qu’est-ce que tu voudrais savoir sur ce qui arrive ?

 

Draco regarda sa montre, elle n’était pas moldue, malgré qu’au premier regard c’est ce que vous pouviez penser. Elle était fait d’or blanc et le nom de ses parents étaient inscrit dessus, pointé à des choses comme ‘‘travail’’, ‘‘à la maison’’ et ‘‘problème’’. Touchant un des trois cadrans, Draco pouvait la changer pour voir l’heure ou montrer une petite carte de l’endroit où il se trouvait. C’était un cadeau de Blaise, Pansy et Theo l’année dernière pour son anniversaire.

 

Changeant le cadran pour ‘‘heure’’, Draco vit que même s’il était tard, il était pleinement réveiller.

 

« T’a peut-être raison. Harry ne me laissera pas l’aider jusqu’à ce que je ‘‘comprenne’’ ce que je  signe, et je ne sais pas combien de temps j’ai. »

 

Ton compagnon est exceptionnellement puisant, même pour un Vélane élémentaire. Sa semaine de transition se termine sept jours après son anniversaire. Mais premièrement, tu dois comprendre comment Harry est devenu ce qu’il est.

 

Le livre commença alors à parler à Draco de la légende de la création des Vélanes élémentaires par la déesse Aphrodite et comment ils avaient été attaqués par leurs cousins jaloux.

 

« Alors Harry n’a pas un côté laid quand il est en colère ? »

 

Non, mais il est encore plus mortel qu’un Vélane enragé. Pas un sorcier ou une sorcière, ou une créature d’ailleurs, a survécu à une attaque de Vélane élémentaire. Une fois qu’ils ont décidé de détruire quelque chose seul son âme sœur peut les arrêter.

 

Draco fut surpris. « J’ai autant de pouvoir sur lui ? »

 

Tu es, pour faire court, sa vie. Si tu es, dieu nous en préserve, tué sans être lié, Harry tombera dans une profonde dépression et mourra lentement, pensant qu’il a échoué. Si tu meurs après être lié, Harry mourra peu de temps après.

 

La connexion, le lien serait si profond ? Si fort ?

 

« Et s’il meurt ? »

 

La magie n’est pas la même. Même si vous êtes lié, tu te sentiras vide à l’intérieur. Tu survivras à sa mort, mais tu seras plus jamais le même. Je suis sûr que tu as ressenti ce sentiment quand il se mourrait ce soir.

 

Le livre, ou Chuck comme Draco avait décidé de l’appeler, environ au milieu de l’ode à la création des Vélanes élémentaires, parlait du sentiment de vide froid que Draco avait ressenti après avoir laissé Harry. Ce n’était pas agréable.

 

« Alors pourquoi Harry n’a pas su qu’il était un Vélane élémentaire avant ? Pourquoi à seize ans il est soudainement M. Mignon Superpuissant ? »

 

Chuck était vraiment un peu vieux jeu.

 

Et bien, la seizième année est l’âge de maturité pour un Vélane élémentaire. À cet âge Harry est entré dans sa semaine de transformation. C’est plutôt douloureux, il t’a parlera si tu lui demande. Tous ce que je veux te dire à propos de cela, c’est que son corps a été soumis à ce qu’ils appellent ‘‘le froid et le chaud’’ pour les préparer à ses nouveaux pouvoir. Le sang ‘‘impure’’ est aussi éjecté du corps et remplacé par du sang de Vélane élémentaire. Ça peut être tout à fait effrayant pour quelqu’un qui ne connait pas son héritage.

 

Alors quand la tante d’Harry avait écrit sur lui, c’était à cause de sa semaine de transformation.

 

Après cela, si l’âme sœur du Vélane élémentaire est née, alors il commence sa semaine de transition. C’est le processus pour devenir un Vélane élémentaire complet qui contrôle son Charme et ses pouvoirs, au lieu d’un être magique sans expérience et dangereux. Ils gagnent des sens plus développés et un besoin de trouver son âme sœur. À la fin de la semaine, un Vélane élémentaire doit avoir fait le premier lien avec son âme sœur ou ils périssent.

 

Maintenant, il entrait dans le vif du sujet.

 

« Le premier lien ? Quel est-il ? Et combien en avons-nous besoin exactement ? »

 

Le premier lien est un lien physique et il est crée par un baiser. Il doit être sur les lèvres et doit être reconnu comme un baiser liant pour que ça fonctionne. Les deux parties doivent participer.

 

D’accord. Alors lui et Harry devait s’embrasser. Ça ne serait pas la première fois. Et, Draco réfléchit, ce n’était pas comme si Harry ou lui-même étaient de mauvais embrasseurs.

 

Sentant que Draco était d’accord avec cela, ‘‘Chuck’’ continua.

 

Le deuxième lien, le plus dur à créer, est le lien mental. Il doit y avoir de la confiance, de l’honnêteté et de l’amour entre les âmes sœur. Ce lien prend le plus de temps pour s’établir et est complété quand les âmes sœur peuvent sentir les émotions de l’autre. C’est un sentiment léger, rien de trop superpuissant qui rendrait la relation trop prévisible. Ce lien est essentiel pour te garder en sécurité. Harry sera déjà capable de savoir si tu es en danger, mais avec un lien mental formé, tu auras aussi cette capacité.

 

Harry et Draco allait devoir avoir confiance l’un envers l’autre ? Être honnête ? Amoureux ? Cela voulait dire venir à bout des cinq dernières années, si ce n’est pas seize ans de leur vie. Draco en savait déjà un peu sur l’enfance horrible d’Harry, mais rien de ce qu’il savait ne lui avait pas été raconté parce que Harry voulait qu’il le sache, parce qu’Harry avait confiance en lui. C’était des rumeurs venant des pipelettes de Poudlard ou ce qu’Harry avait dit au ministère pour avoir Remus comme tuteur. Et Harry ne savait vraiment rien à propos de Draco. Espionnant les véritables mangemorts en entraînement, Draco ne pouvait pas montrer sa vraie personnalité. Et quelques-uns des choses qu’ils s’étaient dit l’un à l’autre…

 

« Quel est le suivant ? Combien de plus ? Je veux dire, est-ce qu’il y en a d’autre ? »

 

Patience, il y a seulement un lien de plus. Le dernier est un lien émotionnel. Il est complété quand vous aurez une sorte de… cérémonie amoureuse.

 

Une cérémonie amoureuse ? Quoi ? Chuck n’était pas clair. Quand Draco pensait à amoureux, la première chose qu’il lui venait à l’esprit était… oh !

 

« Tu aurais pu simplement dire sexe, au lieu de me faire réfléchir à fond. Tu n’as pas à être embarrassé, tu es un livre. »

 

Malheureusement, Chuck était aussi rigide qu’un pantalon amidonné qui allait parfaitement avec son attitude peu ouverte.

 

Il y a certaine choses qui ne doivent pas être dite dans une société poli, ‘‘dit’’-il pompeusement avant de continuer. De toute façon, quand tous les liens sont complétés, vous êtes compagnon pour la vie. Rien ne peut briser le lien d’un Vélane élémentaire avec son âme sœur. Ce qui les rend si difficile à compléter c’est que les trois liens doivent être formés six mois après le premier. Sinon, le Vélane élémentaire meurt de toute façon, n’ayant pas réalisé son devoir pour garder son âme sœur heureux.

 

Six mois ! Il avait la moitié d’une année pour littéralement tomber amoureux d’Harry et faire l’amour avec lui ? C’était fou ! Draco n’était plus une vierge rougissante, sa première fois avec un ‘‘garçon’’ avait été avec Luis à la fin de leur troisième année, mais lui et Luis étaient de très bon amis quand c’était arrivé, il l’était toujours aujourd’hui. Ils se connaissaient depuis sept bonnes années avant que cela n’arrive. Lui et Harry n’avaient pas eu un mot civilisé l’un pour l’autre avant il y avait cinq jours et avait essayé de faire expulser l’autre à de nombreuses reprises.

 

Mais Harry semblait attirer les situations de vie et de mort peu importe ce qu’il faisait. À la pensée de la mort d’Harry, Draco se sentait comme si quelqu’un transperçait son cœur avec un tesson de glace. Ce qui était arrivé ce soir avec Harry semblait assez douloureux !

 

Et que penseraient ses parents ? Son père avait accepté l’intérêt de Draco pour les autres garçons, mais accepterait-il d’avoir le garçon-qui-a-survécu dans sa famille ? La lignée sanguine n’avait rien à faire avec cela, Harry était plus pur que toute sa famille entière ! Et avoir un Vélane élémentaire dans sa lignée était tout sauf déshonorable.

 

Sa mère allait être vraiment ravie. Elle voulait ce qu’il y avait de mieux pour Draco, elle n’était vraiment pas comme la femme que la communauté sorcière décrivait. C’était vrai qu’elle était confiante et indépendant, mais elle avait un côté doux qui faisait que son père l’adorait. Lucius ne lui avait même pas permis de recevoir la marque des ténèbres, même s’il avait été torturé pour cette décision. Oui, ses parents accepteraient sa relation avec Harry.

 

Le seul vrai dilemme que Draco voyait était les amis d’Harry, Weasley et Granger, et le parrain de Draco, Sev. Harry avait déjà comparé deux de ses amis proches au siens. Pansy serait comme Granger et Blaise comme Weasley, bien que Draco fût un peu incrédule de cela.

 

Draco savait que Sev détestait Harry à cause de qui était son père et son parrain, et non à cause d’Harry lui-même, mais si ce que Draco avait vu dans le cimetière Gryffondor était vrai, Sev et Harry étaient de la même famille. Quelque chose que Draco savait que Snape appréciait plus que sa vie. Il se souvenait d’une fois lorsqu’il était petit, il avait demandé à son père pourquoi Sev était si triste et amère. La réponse de son père était imprégner dans sa mémoire même encore aujourd’hui.

 

« Draco, ton parrain a perdu beaucoup dans sa vie à cause des choix des autres. Il n’a pas toujours vu où était la vérité derrière les mensonges et à cause de cela, il se sent coupable d’avoir laissé tomber des personnes et pense que montrer ce qu’il ressent est une faiblesse. »

 

Draco comprenait maintenant ce que son parrain avait perdu à cause du Seigneur des Ténèbres, mais ne comprenait toujours pas comment il pouvait détester quelqu’un qui était du même sang que la personne qu’il aimait. Pour Harry, Draco était prêt à essayer de s’entendre avec Weasley et Granger !

 

Cette dernière pensée l’arrêta. Il l’était ? Il se souciait déjà autant de Vélane brun endormit sur le petit lit à côté de lui, il était prêt à oublier la rancune Malfoy – Weasley si ça le rendait heureux.

 

Tu sembles soulager d’avoir trouvé que tu peux te soucier de ce qui arrive à Harry. Étais-tu inquiet d’en être incapable ?

 

Draco avait oublié Chuck. Mais comment avait-il compris ce qu’il pensait ?

 

Je te l’ai dit. Maintenant que je suis ta propriété, je suis conscient du monde autour de toi et ton Vélane. Tu projetais de forts sentiments de confusion avant, mais tu sembles content.

 

« Je suis simplement sûr de ce que je ressens maintenant. Je souhaite simplement savoir pourquoi il était prêt à mourir si je ne voulais pas de cela. »

 

C’est quelque chose que seul Harry peut répondre. Je suis peut-être un livre qui pense, mais je n’ai pas toutes les réponses.

 

Draco sourit avant de laisser échapper un énorme bâillement.

 

« Je suis exténué. Bonne nuit Chuck. »

 

Dormez bien, maître Draco.

 

-OoOoO-

 

Dans la hâte de la nuit dernière, madame Pomfresh avait oublié de fermer les stores. Alors quand le soleil se leva, sa lumière or et rose réveilla les oiseaux, les lapins et malheureusement pour lui, Harry Potter.

 

Sa première pensée fut, bien sûr, pourquoi était-il encore à l’infirmerie ? Et deuxièmement, pourquoi n’était-il pas mort ?

 

Harry allait s’assoir quand il vit une tête blonde qui reposait sur sa hanche, serrant gentiment la main d’Harry comme il dormait.

 

Harry décida alors que peu importe ce que tous disaient sur les Vélanes, Draco Malfoy était aussi proche de la perfection que n’importe quel mortel. Murmurant un rapide sort d’heure, Harry soupira alors qu’il tirait lentement sa main de la prise de Draco. Il regrettait un peu de renoncer au contact de son âme sœur, mais Harry était affamé.

 

Survivre à la nuit dernière ne voudrait rien dire s’il mourait de faim.

 

Pour ne pas inquiéter Draco, Harry écrivit une note rapide, disant qu’il allait à la cuisine et qu’il reviendrait après qu’il ait terminé. Puis, il la déposa où il était couché, espérant que Draco la verrait aussitôt qu’il se réveillerait.

 

-OoOoO-

 

Le chemin jusqu’à la cuisine fut plutôt joyeux. Tout semblait brillant, mais peut-être que c’était à cause que le côté Vélane d’Harry croyait que Draco allait l’accepté et vouloir ce lier avec lui.

 

Ne voulant pas ruiner sa bonne humeur en s’inquiétant de la décision de Draco, Harry se laissa simplement absorber par le bonheur qu’il expérimentait à simplement marcher à travers Poudlard. S’il était mort la nuit dernière, il se serrait ennuyer du château avec ses passages secrets, ses escaliers piégés, les classes, zut, peut-être même un peu de Snape.

 

Une personne qui le château abritait et qu’Harry était certain de ne pas s’ennuyer, décida qu’aujourd’hui parmi tous les jours, elle descendrait de sa tour pour marcher parmi les vivants. Elle décida aussi, comme Harry, que la cuisine était le meilleur endroit pour trouver de la nourriture, puisque la Grande Salle était vide.

 

C’est ainsi que Harry se retrouva soudainement assis à une petite table avec son professeur de divination, le professeur Trelawney, ses perles scintillant dans la lumière et ses lunettes faisant ressembler ses yeux à ceux d’une mouche, quoique un peu plus large que habituellement.

 

« Bonjour Harry Potter. » dit-elle de sa voix brumeuse, ses yeux clignèrent lentement vers lui comme pendant ses cours. « Mon troisième œil m’avait dit que je vous rencontrerai ici. »

 

Harry résista à son envie de rouler les yeux, mais tout juste. Trelawney avait prédis sa mort depuis qu’il était dans sa classe en troisième année, et avait si souvent dit que son ‘‘troisième œil’’ avait prédis quelque chose d’évident, comme qu’il ferait froid  en Janvier. Harry et Ron avaient déterminé que Trelawney avait dû entendre parler de ses deux première année d’Harry à Poudlard avant de le choisir comme son ‘‘étudiant qui mourait’’ puisqu’il était toujours en danger avec Voldemort. De cette façon, elle pouvait dire qu’elle avait raison et que Harry était ‘‘supposé’’ mourir ou quelque chose dans le genre.

 

Alors, Harry lui fit un faux sourire brillant et dit. « Pas vrai ! Moi aussi ! » Avant de commander un peu d’omelette au saumon, du thé à la vanille et un milkshake au chocolat. Toutes la semaine, Sirius avait trouvé amusant les étranges combinaisons de nourriture qu’Harry mangeait, toutes étant très sucrées ou contenant une sorte de fruit de mer. Trelawney commanda du thé au romarin.

 

Trelawney approuva Harry, souriant aussi. « Oui, j’ai toujours vu un aura de puissance autour de vous quand nous regardions le futur. Je suis heureuse de voir que votre amie, miss granger, n’a pas déteint sur vous. Pauvre fille, elle a autant de talent pour ‘‘voir’’ qu’un aveugle. »

 

Harry se hérissa au commentaire sur une de ses meilleurs amis. Trelawney avait cette habilité de descendre les sujets des autres professeurs, déclarant que la Divination était le cours le plus important de l’expérience scolaire.

 

« Et bien, Hermione est très bonne dans les autres matière. Particulièrement en métamorphose. »

 

L’ouïe surdéveloppé d’Harry lui  permit d’entendre le murmure de Trelawney sur le fait que la Divination était ‘‘vraiment utile’’ pour la ‘‘vrai magie’’ avant qu’elle accepte la nourriture d’un elfe de maison. Le professeur McGonagall et le professeur Trelawney n’avait pas la même vision sur bien des choses dans le monde magique. Ron aurait fait des blagues sur le fait qu’il y avait un triangle amoureux entre Trelawney et McGonagall pour l’affection de Dumbledore. Hermione aurait dit à Ron d’arrêter de lire les livres sentimentaux de sa mère, mais ensuite aurait dit à Harry que Trelawney n’avait aucune chance contre McGonagall parce que ‘‘cette veille chouette’’ était complètement folle.

 

Mais Harry savait mieux. Peu importe les puissances cosmique qui contrôlait le futur, Sybil Trelawney avait une connexion irrégulière avec eux. De son vivant, la Voyante avait fait deux prophéties; une à Harry et une à propos d’Harry. Il voyait un schéma ici.

 

Se sentant  soudainement nerveux, Harry commença à engloutir son déjeuner, voulant s’éloigner de la bombe prophétique. Si Harry était son catalyseur, il était nerveux de ne pas être sur un balai à dix pieds de distance d’elle. Il attrapa son thé si rapidement qu’il arrosa le reste de son omelette. Il goutait bizarre, pas comme le thé à la vanille qu’il buvait toujours à la table Gryffondors.

 

Soudainement, Trelawney reprit la parole. « Avez-vous déjà reçu vos résultats de vos BUSE ? »

 

Harry secoua la tête. Il les avait oubliés.

 

« Hm… » Fit-elle. « Ils sont en retard. »

 

« Merci capitaine évidence, » chuchota Harry, agacé par le pouvoir de son professeur de déclarer l’évidence. 

 

Finalement plein, Harry s’étira et se leva.

 

« Et bien, c’était bien de parler avec vous. Bonne journée. »

 

Son professeur lui fit un signe de tête, puis lui parla soudainement.

 

« Vous irez bien. Votre rêve est en vue. Bonne journée M. Potter. » Puis, elle devient intéresser par siroter son propre thé.

 

Harry la regarda, pas certain s’il pouvait croire que ses mots étaient vrai, il haussa les épaules avant de quitter les cuisines. Pendant un instant, il avait eu peur qu’elle devienne patraque et possédé encore.

 

-OoOoO-

 

Au moment où les robes d’Harry tournoyaient le coin du corridor, Sybille Trelawney fit un son étouffer et laissa tomber sa tasse de thé. Serrant sa gorge, la Voyante tomba sur le dos, les yeux large alors que le thé qu’elle venait de boire tournait au rouge sang et commençait à bouillonner.

 

Les elfes de maison deviennent hystériques quand du sang sortit des yeux, du nez et de la bouche de Trelawney et qu’elle tombait sur le sol. Les tasses avaient accidentellement été confondues. Le thé empoisonné était la saveur à la vanille favorite d’Harry.

 

-OoOoO-

 

Quand Harry revient à l’infirmerie, il y avait une foule qui l’attendait. Sirius le remarqua en premier.

 

« HARRY ! Où étais-tu ? Nous avons cru que tu étais encore parti pour mourir ! »

 

Le groupe était constitué d’un madame Pomfresh visiblement agacé, un Dumbledore aux yeux brillant et à la barbe longue broussailleuse, un Snape ayant son air ‘‘heureux’’ normal, un Remus soulagé, Pansy, Blaise et Theo qui avaient tous l’air fatigué, un Lucius semblant curieusement amusé et un Draco paniqué.

 

« D’où tu reviens comme cela ? » demanda Draco, regardant Harry soigneusement. « Tu aurais dû me réveiller au lieu de t’enfuir. »

 

Harry fronça les sourcils. « Oui môman. Je ne sais pas de quoi vous êtes si inquiet. J’étais seulement à la cuisine. »

 

« Ne sais pas pourquoi nous sommes si inquiet ? » dit madame Pomfresh dans son mode infirmière complètement en colère. « Vous avez passé proche de littéralement mourir hier, pour vous enfuir, encore, aujourd’hui sans le dire à quelqu’un ! Et nous devrions ne pas être inquiets ? »

 

Harry leva les bras dans les airs, frustré par les agissements de l’infirmière.

 

« J’ai laissé un mot ! J’essais d’être responsable et… tout ! Je l’ai fait ! Je l’ai fait ! »

 

Pansy, qui était assise sur le lit, se déplaça et tout le monde entendit le craquement du parchemin. Soulevant le drap qui ne couvrait pas le lit quand Harry était parti, elle sortit le mot froissé d’Harry.

 

Harry pointa le morceau de papier coupable, un sourire narquois sur les lèvres.

 

« Voyez ? Je l’ai laissé sur le lit devant la tête de Draco avant de partir. Quelqu’un l’a recouvert. »

 

Madame Pomfresh rougit. Elle avait réveillé Draco quand elle avait vu le lit vide et avait envoyé les draps par-dessus le mot, pensant au pire.

 

L’infirmière s’éclaircit la gorge. «  Et bien, maintenant que ceci est réglé M. Potter assissiez-vous et laissez-moi vous examinez. Je vais revenir. »

 

Sirius se laissa tomber sur la chaise, où Draco avait dormi, avec un soupir.

 

« Harry, je vais avoir des cheveux gris avant le temps si tu n’arrête pas de me faire peur comme cela. »

 

Harry sourit. « Le gris est le nouveau noir Sirius, je te le jure. »

 

« Mais alors les filles ne m’aimeront plus ! » gémit Sirius.

 

Remus sourit à son ami. « Pourquoi tu te soucie que les filles t’aiment ou pas, hm ? De toute façon, elles ne t’aiment pas présentement. »

 

Snape, qui avait certainement été trainé ici par Pansy et qui n’avait certainement pas vu pourquoi la disparition d’Harry était inquiétante, fit une grimace.

 

« Je préfèrerais ne rien entendre sur quelque chose qui aimerait Black aussi tôt dans la journée. Ça va ruiner ma journée complètement. »

 

« Qu’allais-tu faire aujourd’hui qui est peut être ruiné Severus ? » demanda Lucius, semblant heureux, du moins du point vue de Harry, maintenant qu’il n’avait plus à servir Voldemort. « Faire des potions ? Tu fais cela peut importe comment se passe ta journée. »

 

Snape envoya un regard noir à son ami. « Je suis un maître des potions, Lucius. Faire des potions est ce que je fais. »

 

Madame Pomfresh revient avec quelques potions.

 

« Celle-ci est seulement pour de l’énergie supplémentaire, » dit-elle en lui donnant une potion rose lumineuse qui ne goutait pas ce qu’elle semblait. « Maintenant, de la douleur ou des élancements ? Votre tête vous fait-elle mal ? Votre vision est bonne ? »

 

Harry acquiesça. « Je vais bien. J’aimerais bien aller jouer au Quidditch à l’extérieur. »

 

Madame Pomfresh lui envoya ‘‘le regard’’. « Vous n’allez pas voler jusqu’au moment où vous aurez au moins forgé le premier lien ! Si je découvre vos pieds au-dessus du sol plus qu’il ne le faut pour marcher, je vous attache à votre lit. Compris ? »

 

Harry hocha de la tête misérablement. Blaise s’effondra de défaite. Draco s’avança et tapota le dos d’Harry, souriant.

 

« Ça craint d’être toi aujourd’hui. »

 

Harry allait ouvrir la bouche pour répliquer quand une voix étrange, venant de la porte de l’infirmerie, les interrompit.

 

« Puis-je savoir ce qui se passe ici ? »

 

Tout le monde se tourna pour voir Narcissa Malfoy dans une cape de voyage, les mains sur les hanches.

 

Exactement au même moment, Dobby apparu dans l’infirmerie, hystérique.

 

« Dumbley-Door ! Professeur Dumbley-Door ! Meurtre ! Il y a eu un meurtre ! » 

 

Dumbledore se pencha vers l’elfe de maison hystérique et saisit son épaule osseuse.

 

« Qui a été tué Dobby ? Qui ? »

 

Dobby sanglotait tellement fort qu’il pouvait à peine parler.

 

« La diseuse de bonne aventure de Dumbley-Door ! Tree-lawn-nee ! »

 

-OoOoO-

 

Prochain chapitre

Chapitre 15 : Sceller par un baiser

 

Est-ce que j’ai vraiment besoin de dire ce qui se passe dans ce chapitre ! ^_^

 
 
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