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au 31 Mai 21 :
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Break the ice
Par Apleby Arrow
Tokio Hotel  -  Romance  -  fr
10 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     1 Review    
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Le collage
Chapitre 2: le collage


C'était difficile pour Bill de s'habituer à de la compagnie supplémentaire autour de lui. Leur maison n'était pas assez petite pour qu'on ne puisse pas trouver un coin tranquille, mais c'était assez petit pour que Bill se sente au seuil de la claustrophobie. Il avait envie de trouver une excuse pour partir.

Personne n'avait vraiment fait quelqu'un chose pour le rendre anxieux, surtout pas Tom. Il avait fait de son mieux pour éviter Bill, simplement parce qu'il ne voulait pas être celui qui demande de l'amitié si Bill n'en voulait pas. Tom comprenait qu'il s'introduisait dans sa vie ordinaire et la barrière linguistique l'intimidait un peu.

Mais dès que Bill serait prêt à briser la glace, Tom ferait de son mieux pour s'assurer qu'elle resterait décongelée.

Bill était assis au dehors sur leur terrasse arrière, qui était en fait un espace sur le béton avec deux chaises de plage et une table. L'arrière-cour était juste aussi intéressante que leur patio; les mauvaises herbes et les balais recouvraient les endroits sporadiques qui n'étaient pas des mauvaises herbes.

Le seul espace coloré dans leur cour était un petit tapis de fleurs du côté gauche de leur barrière. Sa mère pensait que la pelouse avait besoin d'exprimer un signe de vie, donc elle avait planté les fleurs il y a quelques temps. Malgré les blagues de Bill et Gordon sur le fait de leur donner une semaine avant de mourir, elle s'occupait très bien des plantes. Bill aimait avoir quelque chose de vivant à fixer quand il réfléchissait.

Leurs courtes vacances sans cours touchaient à leur fin et Bill avait des sentiments confus à propos de ça. Depuis qu'ils avaient des vacances si tôt dans l'année scolaire, ils avaient commencé à travailler plus dur au retour. Il ne s'impatientait pas de retrouver les élèves qui ne comprenaient pas la notion d'espace personnel dans les couloirs. Une simple estimation du niveau d'hormones qui circulaient en une journée de cours provoquerait une indigestion à n'importe qui.

Il était possible que la seule chose pour laquelle il était impatient était le fait d'avoir à accompagner Tom en classe. Il savait que ce serait seulement pour quelques jours, mais ces jours là, il n'aurait pas à aller à ses propres cours. Il accueillait avec plaisir tout ce qui interrompait son horaire de classe.

Mais comment Tom allait-il faire après ça? Son anglais sonnait assez bien pour qu'il se débrouille; pour le peu qu'il avait entendu, toutefois. Se ferait-il embêter? Serait-il capable de riposter si nécessaire? Bill ne savait pas exactement pourquoi il s'inquiétait autant. Si Tom finissait par se faire intimider, Bill ne serait pas exactement le meilleur chevalier dans une armure brillante pour venir à sa rescousse.

"Bill, chéri." Le déluge des pensées de Bill fut brutalement interrompu et il se tourna vers sa mère. "Ça fait combien de temps que tu es dehors?"

Bill regarda le ciel et loucha. "Quelques heures, je pense." Le visage de Simone afficha de la déception mais il savait qu'elle n'en dirait rien.

"Bon, le diner est prêt," dit elle. "Nous mangeons ensemble donc va te laver les mains ou quelque chose comme ça." Bill hocha la tête et regarda sa mère disparaitre à l'intérieur.

Le froid de dehors lui provoqua un frisson sur l'échine quand il ferma la porte du patio. Il vit ses parents assis à table et remarqua le quatrième couvert. Bill baissa les yeux et grimpa les escaliers rapidement et calmement.

Quand Bill leva les yeux, il sursauta en manquant de foncer sur Tom qui sortait de la salle de bains. Bill se raidit et pensa qu'il venait de voir le dreadé faire de même.

"Je suis désolé," dit Tom en mettant ses mains dans ses poches d'un air coincé. "Je t'ai fait peur?"

Bill secoua la tête rapidement. "Non, je vais bien." Il fonça vers la salle de bain et ferma la porte avant que Tom n'ait pu dire quoi que ce soit d'autre.

Bill pensa qu'il allait suffoquer pendant le diner, parce qu'il se sentait comme s'il essayait de respirer sous l'eau. L'air était tendu autour de la table et il y avait peu de conversation. Les seuls bruits qui cassaient le silence étaient le constant bruit de mâchonnement et les gorgées occasionnelles de coca. Bill eut envie de crier juste pour faire du bruit.

"Bien, Bill," soupira furieusement Gordon, lâchant sa fourchette sur son assiette dans un grand fracas. Le bruit fit sursauter tout le monde, même Simone. "Ignorer Tom ne compte pas comme être poli."

"Je ne l'ignore pas," se défendit Bill. Il jeta un regard à Tom, qui baissa directement les yeux vers son assiette et Bill sentit de la culpabilité commencer à pétiller dans son estomac.

"Je crois que vous devriez sortir tous les deux ce soir," conclut son père.

"Quoi, pourquoi? Où ça?"

"Peu importe! Sortez juste de la maison et passez du temps ensemble avant que nous ne devenions tous dingues!"

"Allez manger une glace," recommanda Simone avec un sourire. "Tu aimes les glaces, Tom?"

Tom dirigea son regard vers Bill et haussa les épaules, prenant son verre de coca en main. "Bien sûr," murmura-t-il, prenant une lente gorgée de sa boisson.

"Ça marche alors," dit Gordon."Vous pouvez prendre la voiture et aller en ville pour le dessert. Ne revenez pas avant au moins onze heures."

Bill aurait été suspicieux si la voix de son père n'avait pas été si sévère et concluante. Il allait argumenter contre le décret, mais ses parents avaient déjà commencé à débarrasser la table. Bill se leva et les vit disparaitre dans la cuisine. Il regarda Tom se lever à son tour, tirant nerveusement sur son t-shirt. Bill croisa son regard et fit un signe de tête vers la porte d'entrée, se tournant pour attraper les clés et écouter les pas de Tom le suivant.

Il ferma la grande porte de bois et se tint sur le porche de pierre à côté de Tom. Le soleil commençait juste à se coucher et ils ne pouvaient pas revenir à la maison avant plusieurs heures. Il était sur que c'était de l'abus d'enfant, de l'abandon ou quelque chose ayant un rapport avec les deux. Tant que c'était punissable par la loi, parce qu'il était sûr que ce n'était pas légal.
    
"Tu veux vraiment manger une glace?" demanda Bill, essayant de ne pas se plaindre. Tom esquissa un sourire et haussa légèrement les épaules avant de secouer la tête.

"Pas vraiment," dit il, s'appuyant sur la balustrade du porche."Mais nous devons rester dehors pour quelques heures."

"Tu penses que je t'ai ignoré?" Le sourire de Tom s'évanouit et il haussa les épaules nerveusement à nouveau. "Je n'ai pas essayé de le faire."

"Je comprends," dit Tom.

"Je ne te hais pas non plus," ajouta Bill, se balançant d'un pied sur l'autre. "Je n'ai pas de raison de te détester, parce que tu n'as rien fait. Je n'essaye pas de me trouver une raison. Je-"

Bill arrêta de radoter quand il vit Tom chercher dans la poche de son jean et en sortir un petit livre. Il fronça les sourcils en le voyant tourner rapidement les pages, ses yeux ne lisant presque pas les mots. Bill voulait lui demander ce qu'il faisait mais il semblait trop concentré sur le fait de trouver ce qu'il cherchait.

Le doigt de Tom parcourut une page sélectionnée et s'arrêta en dessous d'un mot. Il lut rapidement quelque chose et leva les yeux vers Bill, ayant l'air d'avoir eu une révélation. Tom tendit le livre à Bill et pointa le mot à nouveau.

"Tu as dit ça?" demanda-t-il. Bill lui lança un regard bizarre avant de baisser les yeux vers le livre. Il réalisa que c'était un dictionnaire, et Tom pointait le mot anglais "haïr" avec la définition allemande à côté. Bill hocha la tête et vit le sourire de Tom s'éclairer quand il ferma le bouquin.

"Je m'inquiétais que tu me détestes," confessa-t-il.

Les yeux de Bill s'agrandirent et il secoua rapidement les mains en défense. "Non, bien sûr que non."

"Je suis content," dit Tom.

Bill baissa la tête vers le porche en se mordant la lèvre. Il ne pouvait pas imaginer à quel point il avait inquiété Tom sur ce qu'il avait décidé à propos de leur camaraderie. Tom avait été si discret à propos de ça, à propos de tout, qu'il n'aurait probablement jamais su s'il ne lui avait pas demandé.

Bill démarra la voiture et attendit que Tom monte dedans et s'attache. "Donc où allons-nous?"

Tom haussa les épaules. "Ça m'est égal."

Bill s'assit et réfléchit une minute. Il sourit finalement et fit marche arrière avec la voiture, faisant la route en sens inverse prudemment. "J'ai une idée."

Tom acquiesça et s'enfonça plus confortablement dans le siège passager, tripotant ses mains en regardant le tableau de bord.

= - = - =

Il était un peu plus de minuit quand ils étaient finalement rentrés. Les parents de Bill avaient attendu qu'ils arrivent sains et saufs et quand ce fut le cas, ils leur dirent bonne nuit et allèrent directement dormir. Ils n'avaient même pas posé de questions sur les nombreux sacs de courses qu'ils avaient ramenés.

Maintenant il était près de deux heures du matin, et aucun des deux adolescents n'était fatigué. Ils étaient trop occupés à aménager la nouvelle chambre de Tom pour penser à dormir. Bill savait qu'il avait eu raison en prenant la couette bleu marine et noire. Ca allait avec les autres nouvelles choses qui décoraient la chambre et correspondait mieux aux goûts de Tom que l'ancien ensemble pour lit aux fleurs pastel.

"Où veux-tu mettre les posters?" demanda Bill, essuyant son front avec son avant bras. Ils arrangeaient les affaires à présent, essayant de ne pas être trop bruyants. Ce n'était pas sa faute s'il était pratiquement noctambule, prospère avec toute l'énergie possible entre les heures de minuit et quatre heures. Il était au moins content que Tom semblait être pareil, même si la raison pour laquelle il était totalement éveillé était le décalage horaire.

Tom haleta lentement, le résultat d'avoir déplacé la garde robe de l'autre côté de la pièce. "Euh," pensa-t-il, regardant autour de lui.

"Juste une idée générale," expliqua Bill. "On ne va pas en mettre avant de peindre demain. Enfin, plus tard aujourd'hui."

"Partout c'est bien," répondit Tom. "Quelle couleur as-tu pris?"

"Bleu," dit Bill, pointant le dessous de la couette réversible."J'aime ça en quelque sorte. Ça a l'air mieux que si c'était peint en noir."

"Oh," sourit Tom. Il s'assit à la tête du lit et s'étira, grognant en sentant un craquement satisfaisant. Bill s'assit en tailleur sur le bord du matelas, regardant Tom enlever sa casquette et la jeter par terre, frottant le dessus de ses dreads.

"Pourquoi voulais-tu des dreadlocks?" demanda Bill.

Tom cligna des yeux et les prit en main, tenant les longues mèches vers Bill. "Je les aime."

Bill devina qu'il pensait que c'était une réponse satisfaisante, car il n'alla pas plus loin dans les explications. Bill en prit une entre ses doigts et sentit le groupement bizarre de cheveux, tenus par un gel ordinaire. L'étrange texture le fit presque frissonner, se demandant comment il faisait pour les garder si longues sans devenir fou. Est ce que les dreadlocks ne signifiaient pas ne pas les laver trop souvent? Bill fronça le nez et lâcha la dread.

Tom sourit. "Non? Et les tiens?"

"Les miens?" Bill se glaça quand Tom passa ses mains dans ses cheveux et les caressa. Ils étaient doux et bien entretenus, malgré qu'ils aient été teints depuis longtemps et régulièrement lissés. Le toucher de Tom était tendre quand il passa les doigts dans les nœuds comme si Bill allait se casser. Bill sentit son estomac faire un bond et il se raidit quand il commença à un peu trop apprécier le toucher.

"Je suis désolé," dit Tom, baissant la main quand Bill se retira. Il sourit. "Tes cheveux semblent bien."

"Merci," murmura Bill en détournant le regard. Il essayait de découvrir si son visage était brûlant à cause du travail qu'ils avaient accomplis ou à cause du toucher de Tom. Il prit une large inspiration et se leva du lit. "Je pense que c'est tout pour l'instant. Nous pourrons peindre les murs demain après avoir mis une bâche et tout."

"Je me suis bien amusé," dit Tom. Bill se tourna pour voir le jeune dreadé sourire d'un sourire sincère. ll retint sa respiration et hocha la tête.

"Moi aussi," sourit Bill. Il baissa ses manches qu'il avait remontées quand ils avaient travaillé plus tôt et croisa ses bras étroitement contre son torse. Il mordit sa langue pour s'éviter de claquer son piercing contre ses dents, attendant dans un silence bizarre avant qu'il ne parle à nouveau. "Bon, je crois que je vais aller me coucher maintenant. A plus, au matin."

"Bonne nuit," acquiesça Tom, se mettant debout pour le suivre. Bill alla dans sa chambre en traversant le couloir et se retourna juste au moment où Tom fermait la porte. Il attendit jusqu'à ce qu'il vit la ligne de lumière en dessous de la porte s'éteindre avant de pouvoir respirer à nouveau.

Bill ferma sa propre porte et la verrouilla directement. Il passa une main dans ses cheveux et essaya d'imiter la façon dont Tom les avait touchés. Ce ne fut pas seulement entièrement différent quand il le fit lui même, ce n'était pas aussi satisfaisant ou plaisant. Son estomac n'était pas proche du vacillement qu'il avait eu quand Tom l'avait fait.

Il abaissa sa main et s'effondra contre la porte. Bill ne voulait pas trop y penser, ou même pas du tout. L'école allait reprendre dans quelques jours; il pouvait se concentrer sur ça. Tout le travail qu'il avait à faire impliquant l'école le faisait grogner. Le devoir de suivre les cours et les activités d'université à effectuer l'occuperaient le plus. Il ne savait pas pourquoi ses parents avaient choisis cette année pour ramener à la maison un étudiant étranger. Bill savait qu'il serait stressé tout le temps.

Il éteignit la lumière du plafond et resta contre la porte. Même après s'être habitué à l'obscurité, Bill trouva qu'il n'était pas du tout fatigué. Son sommeil ne serait pas réparateur s'il était forcé. Il soupira et ralluma la lumière, attrapant un catalogue quelconque à terre. Bill grimpa dans son lit, cala son oreiller contre la tête du lit et mit ses jambes en dessous de lui. Il feuilleta les photos et décida qu'il allait trouver au moins trois choses à faire avant de se forcer à dormir.


Fin chapitre 2
 
 
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