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au 31 Mai 21 :
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Break the ice
Par Apleby Arrow
Tokio Hotel  -  Romance  -  fr
10 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 8     Les chapitres     1 Review    
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Le réconfort
Chapitre 8: Le réconfort

Bill s'assit sur le haut du canapé d'une manière fatiguée, bâillant en balançant les clés d'avant en arrière dans sa main. Il regarda l'horloge et fronça les sourcils. Si Tom ne se dépêchait pas, ils allaient être en retard et ne pourraient jamais se garer. Qu'est-ce qui pouvait prendre si longtemps, de toute façon?

Il leva les yeux en entendant des bruits de pas venir des escaliers, et grogna en voyant sa mère.

"Bill, tu es encore là?" murmura-t-elle.

"J'attends Tom."

"Oh." Simone marcha jusqu'au canapé en finissant d'attacher ses boucles d'oreilles. "Chéri, Tom est malade aujourd'hui. Il ne va pas à l'école."

Le cœur de Bill manqua un battement. "Malade? Il a quoi?"

"C'est sûrement juste un refroidissement, mais je ne veux pas le sous-estimer. Nous sommes en plein milieu de la saison de la grippe."

Bill regarda sa mère mettre son manteau et prendre ses clés du crochet. Il fit une moue amère. "Où vas-tu alors? Tu ne vas pas rester à la maison avec lui?"

"J'ai déjà prévu d'utiliser mes jours de congé pour les vacances de Noël," soupira-t-elle. "Tom est un grand garçon et il va probablement dormir toute la journée, de toute façon. J'appellerai pour prendre de ses nouvelles."

Bill s'effondra, lançant les clés sur le sol. Ce n'était pas assez bien pour lui. La porte d'entrée s'ouvrit et sa mère frissonna bruyamment.

"Super, il neige à nouveau," marmonna-t-elle, tournant la tête pour crier. "Sois prudent sur le chemin de l'école, Bill. Bonne journée!"

La porte se ferma avec un bruyant fracas et Bill s'assit sur le sofa d'un air morne. Il devrait se lever et aller à l'école. S'il partait maintenant, il pourrait arriver à son premier cours juste avant que la cloche ne sonne. Il pouvait maintenir sa parfaite assiduité s'il démarrait la voiture et prenait la route directement.

Mais le voulait-il? Pas vraiment.

Bill aimait l'idée d'un jour de congé; il le méritait pour tout le travail qu'il avait fait. Il se sentit un peu coupable de ne pas le dire à sa mère, mais il était sûr qu'elle comprendrait. Bill savait qu'elle aimait se porter malade de temps en temps, aussi. Tout le monde avait besoin d'une pause et une maison calme était parfaite pour ça. Il voulait être là pour Tom aujourd'hui, pour quoi que ce soit dont il aurait besoin.

Il se faufila devant la porte fissurée de Tom et se glissa dans sa chambre. Tout d'abord, il voulait enlever ses vêtements. Pantalon moulant et chaines n'étaient pas idéaux pour se relaxer. Bill enleva son jean et mit un jogging, soupirant avec reconnaissance au soulagement. Il enleva ses bottes et ses chaussettes et bougea ses orteils en souriant. Il devrait le faire plus souvent.

Bill se mordit la lèvre alors qu'il se glissa dans la chambre de Tom. Tom était à peine visible en dessous des couvertures. Les seules choses que Bill pouvait voir était ses yeux et son nez, plus le l'enchevêtrement de dreads autour de lui. Le ronronnement de Kasimir parvint aux oreilles de Bill et il fronça les sourcils en voyant son chat piétiner la masse du corps de Tom.

"Kasimir, bouge-toi," chuchota Bill sévèrement. Elle ne lui prêta pas attention et continua d'essayer de faire son nid sur Tom. Il grogna d'ennui et marcha silencieusement vers le lit, prenant le félin dans ses bras. Les couvertures remuèrent et il vit les yeux de Tom s'ouvrir lentement.

"[i]Was?[/i]"grinça-t-il. Bill lutta pour garder Kasimir contre son torse et finalement la laissa sauter sur le sol quand Tom le regarda.
 
"Désolé," murmura Bill. "Elle t'embêtait."

"Ok," acquiesça Tom, ayant l'air trop fatigué pour essayer de parler bien anglais. Il ferma de nouveau les yeux et s'enfonça dans les couvertures avec un léger grognement. Bill s'installa sur le sol et se dirigea à genoux jusque Tom. Il garda sa respiration calme quand il posa la paume de sa main sur le front de l'autre, haletant quand il sentit de la sueur chaude s'échapper de la peau.

"Oh, Tomi." Bill éleva sa main quand les yeux de Tom se fermèrent sous la douleur, suivi par une toux forte. "Tu as besoin de quelque chose?"

"Pourquoi n'es-tu pas à l'école?" demanda Tom, ouvrant un œil fatigué. Bill enleva quelques dreads tombées sur son visage.

"Je suis ici pour toi," chuchota-t-il avec un sourire. "L'école est ennuyeuse, de toute façon."

Tom rit faiblement. Il repoussa doucement les couvertures et essaya de s'asseoir, s'arrêtant quand Bill posa une main sur son épaule.

"Tu fais quoi? Allonge-toi, tu es malade!"

"Je dois aller aux toilettes."

"Dommage, tu restes ici. Retourne dormir."

"Bill..." Bill fronça les sourcils et abandonna avec un soupir.

"D'accord, mais je t'aide," insista-t-il.

"A quoi?"

"Marcher jusqu'aux toilettes." Bill passa son bras autour du dos de Tom et en dessous de ses bras, supportant son poids en l'aidant à se lever. Il fronça le nez, la réalisation de son étrange question lui venant en tête. "Eww, Tom. Je pense que tu vas assez bien pour faire [i]ça[/i] tout seul."

Tom grogna et posa sa tête contre l'épaule de Bill. "Je devais m'en assurer."

Ils atteignirent la salle de bain du couloir du bas et Bill attendit dehors. Il vit Kasimir remonter les escaliers et Bill la regarda. Le chat semblait imperturbable en passant à côté de lui avec un frottement, disparaissant dans la chambre de Tom. Bill roula des yeux et nota mentalement de la jeter hors de là dès que Tom aurait fini.

Il entendit le bruit de la chasse et le robinet s'allumer et s'éteindre. Tom ouvrit la porte et chercha directement Bill, s'appuyant sur lui avec un grognement.

"Tu veux boire ou quelque chose? De l'eau, du jus?" Bill frotta doucement le dos de Tom quand il ne répondit pas directement.

"...Lit," murmura-t-il. Bill obéit et porta pratiquement le dreadé dans sa chambre. Bill dégagea Kasimir de l'oreiller de Tom et le posa dessus, le regardant s'asseoir sans expression pendant une seconde.

"Tu as chaud?" murmura-t-il, sachant que c'était une bête question; il ne savait jamais quoi faire avec les gens malades. Tom acquiesça faiblement et ne fit pas un geste pour résoudre le problème. Bill prit le bas de son large t-shirt et le souleva poussant Tom à soulever les bras. "Ne pense pas trop à ça, s'il te plait."

Tom secoua la tête et prit la main de Bill dans la sienne après avoir jeté le vêtement, la serrant faiblement.

"Merci," sourit-il.

Bill s'agenouilla pour embrasser son front brûlant. "Tu aurais mouillé le lit si je n'aurais pas été là."

"Tu es inquiet d'être malade?"

"Nan." Bill fit un geste à Tom pour qu'il s'allonge. "Je ne suis jamais malade."

Tom rit un peu avant de retourner dans son cocon. Bill grimpa sur le côté près du mur et s'allongea à côté de Tom. Le lit était chaud et accueillant, probablement du à la fièvre de Tom et aux nombreuses couvertures. Cela détendit ses muscles presque instantanément et Bill se blottit dans les couvertures, assez proche pour sentir la chaleur irradiant du dos de Tom.

= - = - =

La première chose que Bill réalisa après s'être réveillé c'était à quel point incroyable il avait chaud et était en sueur. Il glapit pour respirer quand il roula loin de Tom, enlevant les couvertures de son visage. Il ne comprenait pas comment Tom pouvait avoir de la fièvre et dormir confortablement alors qu'on avait l'air de suffoquer en dessous de toutes ces couches.

Bill n'avait pas réalisé à quel point il était fatigué quand il s'était allongé. Un coup d'œil à l'horloge électrique lui prouva que ça avait duré plus longtemps qu'il n'aurait cru. Il entendit des bruits de mouvements avec le grincement de casseroles en bas, le réveillant peu à peu. Il ne devrait y avoir personne d'autre à la maison que Tom et lui à ce moment.

Il s'assit avec précaution et grimpa par dessus Tom (qui semblait avoir été assommé assez fort) pour descendre les escaliers. Bill passa lentement l'entrée de la cuisine et se glaça quand sa mère leva les yeux de sa marmite. Il tint son regard et retint sa respiration en s'attendant au pire.

"Salut," dit-elle carrément. Bill haussa un sourcil quand elle baissa les yeux vers son bouillon.

“Euh, salut." Il resta à la porte et recula d'un pas timidement. "Que fais-tu à la maison?"

"J'étais déjà dehors pour manger, donc j'ai décidé de voir Tom. La soupe devrait aider à baisser sa fièvre. Je crois que ce n'est pas un refroidissement après tout."

"Comment as-tu su qu'il avait de la fièvre?" questionna Bill, incapable de se souvenir si le téléphone avait sonné.

Simone porta la cuillère en bois à ses lèvres et goûta la soupe, acquiesçant d'approbation. "Je te l'ai dit; j'ai été le voir."

Bill sentit une boule se former dans sa gorge. "Oh non, maman..."

Sa mère éteignit le fourneau et agrippa le haut du comptoir, soit pour un support physique soit pour un effet dramatique. "Tu étais dans son lit, Bill; je t'ai vu. Tu peux m'expliquer?"

"Il est malade," murmura Bill. "Il avait besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui et tu étais partie. J'ai fait ce qui me semblait juste."

"Donc tu as dormi avec lui?" Simone se démena un moment pour trouver ses mots. "Bill, je...par où dois-je commencer? Pourquoi pas le fait qu'il est malade? Chéri, le plus minime contact peut transmettre le virus; tu vas être malade."

"Je ne suis pas malade." Il attendit que sa mère passe à autre chose, mais elle resta silencieuse. "C'est pour ça que tu es fâchée? Que j'attrape la grippe?"

"Je ne suis pas fâchée," dit-il. Bill semblait toujours crispé et l'humeur de Bill fit un virage de 180°. "Euh...as-tu...fais quelque chose avec lui?"

"Euh..."

"Oh mon Dieu. Tu l'as fait, n'est-ce pas?"

“Non, maman. Écoute; attends, d'accord?" Bill marcha vers Simone et lui prit gentiment les mains, soudainement conscient qu'elles tremblaient légèrement. Il sentit son échine s'ériger. "Nous, euh, avons fait quelques trucs...Mais ce n'était rien d'important, je le jure."

"Tu es gay?" demanda-t-elle immédiatement.

"Pourquoi est-ce qu'on revient toujours à ça?" chuchota Bill, blessé.

"Tu l'es?

"Seigneur, est-ce que ça a de l'importance? Tom a -"

"Bill!" Il recula et lâcha les mains de sa mère, effrayé de son insistance. Bill était seul, se sentait seul, alors que Simone le regardait avec de grands yeux en attendant une réponse. Il tira sur son t-shirt étroit et déglutit.

"Oui."

Simone respira difficilement et croisa les bras pour trouver de la stabilité plutôt que par colère ou frustration. Bill resta calme et serra son t-shirt, attendant sa désapprobation ou son rejet. Mais malgré le fait d'être inquiet pour la réaction de sa mère (et bientôt de son père) à l'annonce de sa sexualité, il se sentait plutôt bien. Mieux que quand une fille avait accepté de sortir avec lui ou quand il avait eu sa première voiture. C'était indescriptible dans le sens que c'était un sentiment qui n'appartenait qu'à lui; c'était beaucoup plus qu'un poids qu'on retirait de ses épaules.

"Et tu y as pensé?" demanda-t-elle doucement. Bill regarda Simone.

"Je ne pense pas que ce soit quelque chose à laquelle je devais penser," murmura-t-il. Bill fit un petit sourire en se rappelant les mots de sa mère. "Ce sont juste des choses qui arrivent."

Simone pressa sa main sur son cœur. "Oh, chéri..." Le garçon aux cheveux corbeau sentit ses joues se colorer quand il s'éclaircit la gorge, incapable de réprimer le sourire peint sur son visage. Elle rit doucement et acquiesça. "D'accord. Ok, Bill, je suis désolée. Je n'aurais pas du -"

"C'est bon," dit Bill, son sourire s'agrandissant quand il rit avec sa mère. Il s'approcha avec ses bras écartés pour lui offrir un câlin.

"Non!" Il mit ses mains devant elle pour arrêter Bill, refusant le contact. "Tu te fiches peut-être d'être malade, mais moi non. Ne me touche pas."

Bill grogna et roula des yeux. "Peu importe."

Un craquement venant des escaliers résonna et Bill retourna près de la porte, soupirant en voyant Tom se pencher lentement pour atteindre la marche suivante. Bill se précipita pour l'aider.

"Tom, retourne au lit!" Tom haussa les épaules et continua à descendre la cage d'escalier.

"Je sens de la nourriture," dit-il. "Et j'ai faim."

"Je pouvais te l'apporter," râla Bill. Il mit son bras autour de Tom comme il l'avait fait et l'aida à descendre les escaliers avec attention. Tom grogna et s'assit sur le canapé, s'effondrant sur les coussins. "Je vais te servir. Reste ici, je t'apporte à déjeuner."

Simone se recula du fourneau et observa son fils préparer le petit repas, concentré sur le moindre détail. Il mit beaucoup de soin sur la quantité de soupe que Tom mangerait probablement et versa la ration estimée dans le bol. Un tas de crackers furent placés sur une serviette et Bill sortit un jus, quittant la cuisine avec un plat pour le living.

Simone s'appuya sur l'entrée et vit Bill réconforter et s'occuper de Tom, ayant l'air plus heureux qu'il y a plusieurs mois. Elle sourit intérieurement pour Tom et pour Bill. C'était une parfaite symbiose qui était en fait due à Gordon et elle. S'ils n'avaient pas demandé à héberger un étudiant étranger, elle n'aurait pas vu Bill sourire plus que jamais.

Elle attrapa ses clés et retourna au travail sans un bruit, riant quand elle entendit Bill s'exclamer que la fièvre de Tom avait baissé.


Fin chapitre 8.
 
 
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