Ca y est, je me suis lancé !! Donc je suis une petite nouvelle qui commence à écrire des fanfics. Je vous demande à tous de ne pas me frapper au début pour la longueur, j'essayerai de faire mieux en avançant. J'espère que je saurais suffisamment bien écrire pour que cela vous plaise. Disclaimer : Tout l'univers et les personnages appartiennent à notre très chère J.K.ROWLING, à l'exception de l'histoire ici présente et des nouveaux personnages.
Dédicace : Je remercie ma petite Santal pour m'avoir encouragée et motivée à publier cette fanfiction sur internet. Je fais un bisous à toute ma famille qui a si bien supporté mes "Dis-moi ce que tu en penses, STP !!!!!!" ^^ Bonne lecture ! o°oO*Oo°o Un cas pour deux o°oO*Oo°o
Introduction - Obscurantis. La bombe était lâchée. Un silence de plomb accueillit le nom du sort qui m’avait été infligé. Les médicomages en firent tomber leur dossier et les gourdes qui les suivaient partout se regardaient, indécises de la réaction à adopter. Je ne connaissais pas ce sort moir et ne comprenait pas non plus ce qui se passait. J’étais vivant et conscient, non ? Alors, d’après mon peu de connaissance en magie, il pouvait s’annuler. C’était si mal connaître mon père… Comment aurais-je pu savoir que ce simple mot allait déclencher un tel tumulte et modifier si profondément ma vie ? *** Tout avait réellement commencé une sombre nuit d’été. Après la mort de Dumbledore, Drago Malfoy avait fui. Comme un fou, la mort aux trousse. Il ne savait plus comment, il savait juste pourquoi. Il était un témoin gênant et un coupable parfait. Mais personne ne pouvait l’aider. Personne ne le croirait. Seuls les mangemorts auraient pu l’innocenter mais il ne fallait pas rêver… Les jours avaient filé autour de lui avec sa pluie sur son dos ou le soleil de cet été sur son visage pâle. Il avait volé sur les étals des marchés ou cueillis des baies sauvages pour se nourrir. Son corps était amaigri, sa peau pelée et ses yeux vitreux. De nombreuses plaies marquaient sa peau. Il errait tel un fantôme. Et puis, le Grand Potter l’avait retrouvé. Quelques semaines auparavant, lors d’un violent orage, il s’était trouvé un coin où se reposer quelques temps avant de fuir, encore. Toujours plus loin. C’était une vieille maison en ruine, remplie de ronces et de nuisibles. Mais il y avait trouvé une pièce épargnée, ainsi que sa cheminée, fièrement debout. Il avait pu faire un feu, se réchauffer et reprendre des forces, avec quelques lapins qui passaient par là et en chipant des légumes dans le village en contrebas. Il n’avait pas compté les jours qui avaient suivi, terré dans cette bâtisse, entouré d’un sentiment de sécurité. Il savait qu’il ne pouvait pas rester. Il voulait rejoindre la mer et la France. Il voulait s’exiler de cette terre qui ne voudrait plus de lui. Mais chaque matin, quelque chose, un espoir infime, le retenait et il reportait son départ au lendemain. Il était perdu. Il ne pensait même plus. Il survivait. D’une certaine manière, il avait réussit à avoir des points communs avec le balafré. Mais, il s’en moquait. Et un matin, un peu avant l’aube, une main l’avait saisi par l’épaule, dans son sommeil, douce et ferme à la fois. Il avait eu un mouvement de panique en reconnaissant le visage si familier du Griffondor. On allait l’emmener. Le torturer. Le calomnier. L’emprisonner. Celui-ci l’avait tenu plus fermement une étrange lueur dans le regard (de la pitié ?) et Drago n’avait put résister, affaibli par plusieurs jours de diète. Mais comment ce diable avait-il pu savoir, plus que quiconque, plus que ses parents, plus que Voldemort, où il fallait le chercher ? Même lui ignorait où il se trouvait. Lui avait-il posé un sort de pistage ? Mais quand ? Il lui avait posé la question. « Comment ? » En vain. Il n’avait lâché qu’une phrase, aussi énigmatique aux yeux de Drago que le regard de compréhension mêlé de compassion qu’il lui lança à ce moment-là : « Tu n’as rien à dire, je sais tout ». Il savait. Il ignorait comment mais il ne lui ferait rien. De soulagement et de fatigue, Drago s’effondra comme une poupée de chiffon. Il s’était réveillé dans une maison inconnue, dans une chambre sobre mais propre. Les dessins gravés sur les murs en bois et les moulures au plafond, datant d’un autre âge, lui firent penser qu’il se trouvait dans un ancien manoir. L’ambiance du lieu ressemblait au manoir Malfoy, empli de magie noire, malgré les tons clairs du bois et des tentures. Sans aucun doute, il savait qu’il se trouvait dans la maison d’une famille de sans-pur. Il fut pris d’effroi avant de voir rentrer dans sa chambre, pour le soigner, une femme aux cheveux flamboyants. Ses esprits aux aguets, il comprit qu’il se trouvait en présence de la mère des Weasley. Il ne comprenait pas où il se trouvait. Les Weasley n’habitaient pas un manoir, il le savait. Qu’est-ce qu’une famille si proche de Dumbledore pouvait faire dans une demeure telle que celle-ci ? Il accepta l’attitude froide et distante que lui portait Mme Weasley. Elle s’occupait de lui comme une infirmière, sans sentiments ni attachement. Il leur en avait tellement fait voir… Il ne pouvait pas la blâmer. Il avait changé. Il ne parlait que des banalités et pour son état de santé. Il ne raillait plus du tout. Il avait même dit : « Merci ». Comme avant, son visage était lisse de toute émotion. Seuls un pli soucieux sur son front et des cernes prononcées apparaissaient plus régulièrement. Plus qu’il ne l’aurait voulu. Il réfléchissait, surtout la nuit, dans le calme de la maisonnée. Les longs moments de solitude dans la vieille maison lui avaient au moins permis d’avoir suffisamment de temps face à lui-même pour réfléchir plus posément sur sa vie, sa situation et son avenir. Son ancienne vie n’était qu’une supercherie. Il n’était que le reflet de son père, son sosie. Mais, il ne voulait pas de cette vie de substitution, où il fallait sacrifier parents et amis, indépendance et volonté. Il ne voulait pas être un mangemort. Il ne voulait pas. Mais que voulait-il ? Qui était-il au fond ? Comment pouvait-il retrouver ce qu’il était avant d’être une marionnette ? Que pouvait-il faire ? On ne voudrait pas de lui ici. Plus maintenant. Tout était gâché. Il n’était plus rien pour personne. Et c’était dans ces sombres pensées qu’il sombrait dans un sommeil peuplé de cauchemars. Durant sa courte convalescence, il avait entendu la vie qui régnait autour de lui. Il y avait des rires, des cris, et même des disputes. Mais seuls Mrs. et Mr Weasley avaient pénétré sa chambre. Ce dernier était venu un soir, au début de sa convalescence. Il n’avait rien dit. Il était resté quelques minutes près de la porte à le fixer pensivement, alors que sa femme s’occupait de Drago. Il avait un souvenir brumeux de l’homme, calme, posé, tout le contraire des autres habitants de la maison. Et puis, il y avait une horrible femme qu’il n’avait jamais vue, sa voix stridente résonnait dans toute la maisonnée, injuriant chaque personne sous son toit. Il l’avait entendu crier deux ou trois fois. Il sut par la suite que c’était le tableau d’une vieille sorcière de famille pure adepte de magie noire, installé dans l’entrée qui réagissait au moindre bruit. Personne ne voulut lui dire de qui il s’agissait. De son lit, il avait reconnut la voix de Ron et Ginny Weasley, ainsi que celle d’Hermione Granger. Il avait aussi entendu d’autres personnes mais il n’avait pas pu les identifier. Elles se situaient toutes, pour la plupart, à l’étage au-dessous. Beaucoup de personnes passaient dans ce lieu. Très peu passaient devant sa chambre. Ce fut le jour où il reconnut la voix du professeur Lupin dans le couloir qu’il comprit. Il se trouvait dans le repaire de l’Armée de Dumbledore ! Il avait alors compris qu’il était en sécurité, loin des mangemorts et de Voldemort. Ce devait être un endroit sûr pour qu’il ait pu protéger Harry Potter des griffes du Seigneur Noir. Paradoxalement, ce lieu semblait appartenir à l’un de ses fervents serviteurs. Drago se trompait de peu, mais il ne le sut que bien plus tard. En attendant, il n’y avait qu’une seule voix qu’il voulait entendre. Qu’une seule voix hurlant son absence parmi les autres trop présentes. Celle de celui qui l’avait sauvé. Pour savoir. Pour s’expliquer. Pour qu’il l’aide à prendre une décision. Mais, il savait que ce rêve était utopique. Potter n’avait jamais voulu avoir quoique ce soit à voir avec lui. Ce n’est pas aujourd’hui que cela changerait. Drago finissait par penser qu’il avait dû le chercher par pitié vu qu’il « savait tout». Et Drago repartait dans de mornes pensées. Mais un soir, il l’avait vu. L’insomnie le taraudait depuis la veille et il l’avait vu à l’heure la plus sombre de la nuit. Il était entré doucement et s’était approché du lit, tel un félin. Il croyait que Drago dormait. Au bout de quelques secondes, il avait prit la main de Drago qui dépassait du drap et l’avait serré. Il avait murmuré : « Bonjour, je m’appelle Harry Potter ». Il avait soupiré et lâché sa main. Drago s’était figé. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Il avait revu la scène de leur première année dans le train qui les menait à Poudlard. Harry s’était laissé glisser par terre, contre le lit, et s’était tenu la tête entre les mains. Mais avant que Drago put dire quoique ce soit, Harry s’était levé d’un coup et avait soufflé deux mots : « Aide-moi ». Et il était sorti précipitamment de la chambre. Drago s’était assis sur le rebord du lit, hébété. Avait-il bien entendu ? On avait besoin de lui ? IL avait besoin de lui ? Il avait rêvé, ce n’était pas possible !! Et il s’était rendu compte, avec surprise, que des larmes traçaient deux sillons brillants sur ses joues blafardes. ooOoo Je ne sais pas combien de temps je suis resté face à cette porte. Des sentiments et des pensées ont assaillis ma tête. Et puis, à un moment, je me suis dit que je devais agir et arrêter de me morfondre dans ce lit. J’allais mieux, beaucoup mieux. Je me suis donc levé. Il faut le dire, les premiers pas ont été laborieux mais j’ai réussi à atteindre la porte qui se trouvait au fond de la chambre et, comme je m’en doutais, il s’agissait d’une petite salle de bain. Je me suis lavé et préparé. Mais différemment. Je voulais être propre, je voulais que les bienfaits de l’eau chaude effacent mes souvenirs et mes actes. Je ne voulais plus être ce que j’avais été. La bataille serait longue et ardue avant que les autres ne l’acceptent mais, je ne resterai plus là, en spectateur, à voir les autres construire leur vie, et moi détruire la mienne. Les quelques mots de Potter m’avaient revigoré, m’avaient donnés un second souffle. Je devais faire quelque chose. Je pouvais faire quelque chose. Je pris une chemise et un pantalon en toile dans l’armoire en chêne. Ils étaient un peu trop grands pour moi mais je ne m’en souciais plus. Je retournai dans la salle de bain et me regarda dans le miroir. Mes cheveux avaient un peu poussées. On aurait dit un vagabond. Je pris un élastique dans une panière et les attachait sommairement. J’avais toujours les cheveux tirés vers l’arrière mais j’avais un aspect plus négligé. Je devais faire mes preuves et ce n’est pas mon égoïsme qui m’aiderait. Je devrais faire un effort pour ce côté-là de ma personnalité. Je retournai dans la chambre et fit mon lit. Le résultat n’était pas satisfaisant mais j’avais essayé. Je quittai la pièce et chercha la cuisine. Les lueurs de l’aube commençaient à apparaître. *** La vie de Drago Malfoy avait été par la suite rythmée par les tâches quotidiennes. Il se réveillait à l’aube, toujours perturbé par des cauchemars, et aidait Mrs. Weasley à préparer le déjeuner. Il avait dû tout apprendre. Faire bouillir de l’eau, préparer la table, nettoyer la cheminée, nettoyer les nombreuses pièces de la maison. Il n’avait jamais rechigné. Au bout de deux semaines, il entendit même Molly réprimander Ron de moins l’aider que Drago. Le rouquin l’avait encore plus détesté pour cela. Il n’avait pas revu Harry. Quand il avait demandé à Molly où il était, elle lui avait répondu qu’il était à Londres, au 12, square Grimmaurd, dans la maison que Sirius Black avait légué à Harry. A cette nouvelle, l’ancien Serpentard avait blanchit. « Je suis chez Potter mais… je ne l’ai jamais vu ! » Molly lui avait donc dit, d’un air triste, que Harry n’était plus venu depuis la mort de son parrain. Il avait appris durant l’été qu’il avait hérité légalement de la maison de son parrain mais, il n’avait pas voulu y retourner. Pas tout de suite. Alors, il leur avait demandé d’y aller, car ils y seraient tous en sécurité, plus qu’au terrier. Drago sut que c’était faux, puisqu’il l’avait vu. « Comment suis-je arrivé ici, alors ? » Molly soupira : « Il nous a appelé un soir et nous a demandé de le rejoindre à Kings Cross. On vous a trouvé devant le quai 9¾. Vous étiez tous les deux endormis sur un banc. On a réveillé Harry et il nous a dit de te faire confiance. Il n’a pas voulu en dire plus. Et il est parti.» Un après-midi, alors qu’il nettoyait les vitres de la cuisine, il vit le professeur McGonagall entrer dans la maison et s’approcher de lui. Elle lui demanda de la rejoindre dans le salon lorsqu’il aurait terminé. Pour la première fois, il bâcla ce qu’il était en train de faire pour la rejoindre. En arrivant dans le salon, il vit Hermione Granger et Ron Weasley assis sur le canapé. Il alla donc s’asseoir sur le seul fauteuil, en face de la Directrice. « Je vous ai demandé de venir pour vous parler de votre scolarité, commença-t-elle. - Notre scolarité ? Vous plaisantez ! railla Drago, sceptique. Tout le monde me cherche ! Si je retourne à Poudlard, je signe mon arrêt de mort ! - Non, Mr. Malfoy, je suis sérieuse. Laissez-moi vous exposer une solution. Mlle Granger et Mr. Weasley rentreront à Poudlard au mois de septembre, nous sommes d’accord ? demanda-t-elle aux deux Griffondors. - Oui, répondirent-ils en cœur. - Ainsi, je voudrais que vous vous relayiez, avec un autre élève de Serpentard, les week-ends, pour aider Mr. Malfoy et Mr. Potter à suivre le programme de dernière année. - Un autre élève de Serpentard ? s’exclama Drago. Il s’était levé du fauteuil, abasourdit. - Oui, Mr. Nott vous donnera toutes les trois semaines ses cours de la semaine et vous aidera à les assimiler, répliqua sèchement la Directrice. Vous nous rejoindrez à Poudlard avec le réseau de cheminée tous les samedis et dimanche. - Moi, si c’est pour aider Harry, pourquoi pas…, lança Ron et Hermione approuva de la tête. - Et bien, l’affaire est réglée ». Drago, qui s’était rassis à l’évocation du nom de Nott, se releva et s’exclama : « Vous ne pouvez pas lui faire confiance !! Ce mec, c’est un gros égoïste qui ne fait les choses que par intérêt ! Il ne dira peut-être pas à Voldemort où l’on se cache mais il est dangereux !! » McGonagall le détailla avec un regard perçant. « Prenez garde à ce que vous dites, Mr. Malfoy. Cette description pourrais aussi vous correspondre ». Drago tomba dans le fauteuil sous la réflexion, le visage blême. C’est vrai, lui et Théodore avaient été amis et ils se ressemblaient. Il vit Ron sourire et Hermione le pousser du coude pour qu’il arrête. Il soupira et baissa la tête. « D’accord ». La Directrice prit ensuite Ron et Hermione à part pour leur parler et Drago repartit vers sa chambre, complètement vidé. A suivre... |