manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Surprise à Poudlard
Par Mimiko
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
12 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     18 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Sanction et Shöelin.

Auteur : Mimik0

Rating : M

Genre : Romance / Général

Pairing : DM/HP [ dans cet ordre ]

Disclamer : J.K Rowling

Chapitres : 04 /??

Etat : en cours

Bêta-Readeur : Ch0utey

Date :04 Septembre 2008

________________________________________________

Info's fic :/!\ Attention : Slash!Yaoi (Gay) - Lemon -

_________________________________________________

 SPOLIERS : MPREG ( grossesse masculine ) - OCC

___________________________________________________

NdA :

Hello !

Hum... Sorry pour le retard.. xD ! Je l'ai commencé tard et ma béta-lectrice a mis elle aussi assez longtemps à le corriger donc voilà ! xD

Sachez avant tout, que ce chapitre a été écrit entre 2h et 3h du matin, en chantant et entre sms donc euh... il risque d'être pas très top ! Mais puisque c'est la rentrée, et que je suis très fatiguée j'ai décidé de ne pas le revoir... donc promis je me rattraperai sur le suivant. Enfin, du moin je vais essayer !

Sinon merci à ceux qui m'ont laissé des commentaires ! Ca me fait plaisir !

A+ Mimik0

 ____________________________________________________________

 

Chapitre 4

 

Sanction et Shöelin

 

***

 

On ne pouvait entendre que le bruit de la plume qui grattait sur le parchemin. Les trois personnes présentes dans la pièce directoriale étaient silencieuses. Toutes les trois assises. Le vielle homme regardait le bout de papier sur lequel il écrivait, tandis que les autres, de l'autre côté d'un massif bureau, le fixaient sans ciller. Le directeur releva la tête, laissant apparaître ses yeux azurs derrière des lunettes en forme de demi-lune, qui se posaient au fur et à mesure sur les deux personnes.

 

- Fumseck, fit l'homme d'une voix étrangement rauque.

Un phœnix au pelage de feu quitta son perchoir non loin de là pour se poser avec grâce et délicatesse, telle une plume portée par le vent, sur l'épaule du professeur Dumbledore.

- Fumseck, reprit-il, apporte ce parchemin au ministère, au directeur du département des études magiques, s'il te plait.

Une douce mélodie lui répondit, suivie d'un battement d'aile, propulsant l'oiseau enchanteur hors du bureau aux milles objets magiques.

- Le Conseil administratif va être réuni ? demanda une femme d'un certain âge.
- En effet Minerva.
- A quelle heure ? questionna un homme aux habits obscurs.
- A six heures, je pense que monsieur Finnigan sera déjà rétabli à temps pour récupérer son témoignage.
- Et celui de monsieur Potter ?
- Je l'ai déjà Severus, j'ai pratiqué la Legilimens sur lui, juste à mon arrivée dans le dortoir. Il était faible, c'était une chose facile.
- Bien.


Les minutes passèrent au rythme des heures, la pièce fut de nouveau silencieuse. Tous étaient en train de se perdre dans leurs pensées, cherchant des réponses à leurs questions. Harry Potter avait failli se faire violer par un camarade... Harry Potter était le compagnon de Drago Malfoy qui était un Shoëlin; mais cette dernière partie le Conseil de Poudlard n'y aura pas accès.

- Je demanderai au professeur Firenze de nous parler du cas des messieurs Potter et Malfoy. Il donnera un cours sur les Shoëlins à ses classes et pour les élèves qui n'ont pas pris sa matière, nous demanderons à d'autres professeurs de le faire sous la tutelle de monsieur Firenze.
- Dumbledore, pourquoi faire ça ?
- Nous ne connaissons que peu de choses sur les Shoëlins et je préfère assurer la sécurité des élèves, car un jour où l'autre, la nature de monsieur Malfoy sera révélée.

Une fine brise de vent, qui accompagnait le Phœnix, traversa la salle jusqu'à l'épaule du directeur.  Il tenait à une de ses pattes un rouleau de parchemin ressemblant à celui envoyé. L'homme au regard clair déroula le fin papier pour découvrir une fine écriture penchée. Il s'éclaira la gorge et lu à voix haute, afin de faire part à ses convives la réponse à sa missive.

« Directeur Dumbledore,

Suite à votre courrier, les membres du Conseil d'administration de Poudlard :

- Directeur des études magiques,
- Directeur de Poudlard,

- Directeurs des maisons de Poudlard,

- Président des parents d'élèves,
- Donateur majoritaire de Poudlard,
 

seront priés d'être à la réunion de six heures aujourd'hui même, à la salle du Conseil au deuxième niveau du ministère.

Pour l'affaire ci joint :
N° 02987D

Victime : Harry Potter, 7éme Année, Gryffondor
Accusé : Seamus Finnignan, 7éme Année, Gryffondor
Suspecté de : Tentative de viol dans l'enceinte de Poudlard, le 9 Septembre en début d'après-midi.
Témoin(s) : Severus Rogue,les élèves de 7éme Année de Serpentard et Gryffondor.

Mes salutations distinguées,
Ferdy Jones, directeur des études magiques. »

 

 


--

 

L'infirmerie était plongée dans le calme, bercée par la dense luminosité fournie par les grandes fenêtres et les murs blanchâtres.

Des lits d'une place, dignes de ceux des hôpitaux, y étaient disposés: tous les mêmes, recouverts de draps laiteux. Sur un deux, un jeune homme blond y était allongé, semi-conscient, sortant peu à peu d'un lourd sommeil.


Une voix féminine retentit :

- Monsieur Finnigan, vous voilà réveillé ? fit la femme sur le ton d'une affirmation.
- Oui, madame Pomfresh, répondit Seamus encore un peu étourdi.

Il sortait d'un sommeil sans rêve dû à une potion de l'infirmière. Sa bouche était pâteuse.

- Vous souvenez vous pourquoi vous êtes ici ?
- Oui.
- Très bien, asseyez-vous je vous pris, je vais vous ausculter.

Aussitôt dit, le jeune homme se redressa en position assise sur le bord du lit médical. Il remarqua alors qu'une robe de chambre blanche avait remplacé ses vêtements, qui étaient sans aucun doute dans un pitoyable état. 

- Avez-vous mal quelque part ? demanda l'infirmière.
- Non.

Il n'avait plus aucune douleur, elles étaient passées comme si elles n'avaient jamais vraiment existé. Mais ses souvenirs les lui rappelèrent. Les coups de Malfoy avaient une puissance redoutable, il se sentait à chacun d'eux déchiré à l'intérieur. Il avait dû avoir des côtes cassées, il en était sûr. Il se souvenait du sang qui coulait de sa bouche, un goût métallique, nauséabond, ce liquide rouge qui fuyait son corps à chacune de ses blessures.  

- Bien, vous avez eu cinq côtes cassées ainsi que le bras droit. Des entailles plus ou moins profondes sur l'ensemble de votre corps; tout cela vous a fait tomber dans un coma léger de quelques heures à peine, ne vous inquiétez pas.
- Pendant combien de temps ai-je dormis ?
- Pendant environ quatre heures, sinon vos blessures ont toutes cicatrisé et disparu, sauf celle sur le flanc gauche.  Puisque vous avez l'air de bien aller, je vais prévenir le directeur de votre réveil, je reviens.

Pomfresh quitta l'infirmerie, laissant seul son patient, et partit à la recherche du vieil homme. Elle aimait prendre soin de ses malades mais elle était triste pour Harry. C'était son patient favoris et celui qui venait lui rendre visite le plus souvent, même si elle aurait préféré qu'il vienne moins la voir, car ce n'était pas ce qu'on pourrait appeler des visites de courtoisie... 
Seamus profita de son absence pour se plonger dans ses souvenirs.

 

Les morceaux revenaient tels des "flash-back", il se revoyait avec Harry. Il était au dessus du brun qui pleurait, gémissant des Drago, Drago, toujours des Drago ou des supplications qui lui demandaient d'arrêter. Mais lui, il les ignorait, la fureur l'habitait. Il ne pouvait se résoudre à entendre ces demandes douloureuses. Pourquoi quelqu'un d'autre avait le cœur d’Harry. Pourquoi ? N'était-il pas assez bien ? De toute façon, il s'était décidé, s'il n'avait pas le cœur du Gryffondor, il aurait son corps. Il le méritait, oh ça oui, il le méritait ! Une petite compensation par rapport à ce qu'il avait déjà perdu... Mais même ça, il n'avait pas pu l'obtenir, on l'en avait empêché. Et dire qu'il était si près de son but, tout près, s'ils étaient arrivés juste quelques minutes plus tard, il aurait fait Harry sien. Tout son être l'aurait alors obsédé tout le long de sa vie... il aurait suffit de quelques minutes de plus.
C'était dommage, tellement dommage...

La voix grave d'un homme, l'appelant, le tira de ses pensées.

- Monsieur Finnigan ?
- Oui professeur... fit Seamus en plongeant son regard noisette dans celui bleuté du directeur.
- Nous sommes là pour vous parler de l'acte que vous avez commis peu de temps avant.

Oh, Dumbledore n'aime pas qu'on touche à son protégé... c'est vrai. Il a tout ce qu'il veut Harry, tout... pensa Seamus.

Le blond glissa son regard sur chaque personne présente dans la pièce. Il y en avait deux autres en plus de Dumbledore, les professeurs McGonagall et Rogue. L'infirmière, elle, était déjà partie s'occuper d'autres patients, elle aussi ne devait pas être très heureuse, elle adorait tellement son petit Harry Potter.

- Comme vous le savez c'est un acte très grave, il sera donc soumis au Conseil d'administration de Poudlard qui aura lieu à six heures aujourd'hui même. Nous avons donc besoin de votre témoignage fournit sous Veritaserum; voilà pourquoi le professeur Rogue m'a accompagné.
- Très bien, fit simplement Seamus, mais pourquoi le professeur McGonagall est-elle ici ?
- Sa présence est indispensable puisqu'elle est votre directrice, répondit le directeur.

Severus s'approcha du jeune homme et lui tendit une fiole contenant un liquide limpide.

- Buvez, dit-il, c'est du Veritaserum, nous allons prendre votre déposition.

Retissant, l'élève prit la fiole et bu le liquide sans goût.
- Que s'est-il passé aujourd'hui avec monsieur Potter, lorsque vous devriez être en cours de potion ? demanda la directrice de Gryffondor.

Le blond soupira et répondit à la question de Minerva, il ne pouvait mentir puisque la potion l'en empêchait.

- Bien, fit Dumbledore, à la fin de la réunion du Conseil, je vous enverrai un professeur pour venir vous chercher et vous divulguer votre punition.

Seamus opina de la tête.

- Nous allons vous laisser, reposez vous, repris le directeur. Au revoir.
- Au revoir, professeurs, répondit le septième année.

 

--

 

La salle était plongée dans l'obscurité, seule une table ronde échappait aux ténèbres, éclairée par une faible lumière. On devinait la présence d'hommes et femmes assis sur des chaises de bois, huit au total dont sept occupées.

- Bien, que la réunion du Conseil d'administration de Poudlard commence, fit une voix forte, elle est présidée par le directeur des études magiques; Ferdy Jones, est à pour membres, le directeur de Poudlard; Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, les directeurs de Poudlard : Minerva McGonagall, directrice ajointe et directrice de Gryffondor, Pomona Chourave, directrice de Poufsouffle, Filius Flitwick, directeur de Serdaigle, Severus Rogue, directeur de Serpentard, le Président des parents d'élèves ainsi que le donateur majoritaire: Lucius Malfoy. Pour l'affaire n°02987D. Directeur Dumbledore, avez-vous en votre possession les témoignages des deux concernés ?
- Oui, monsieur Jones, répondit Albus.

Joignant le geste à la parole, Dumbledore fit apparaître, d'un mouvement de baguette, deux boules d'une blancheur immaculée. 

- Liberty Messenger, murmura le directeur en désignant une des sphères.

Celle-ci disparut en des milliers de particules qui se regroupèrent, laissant place à la scène de tentative de viol.

- Ceci est le témoignage de Harry Potter, obtenu par Legilimens peu de tant avant après ce fâcheux événement.

L'image se dissipa et l'homme aux lunettes en forme de demi-lune refit les mêmes mouvements, puis prononça les mêmes paroles que précédemment sur la seconde boule lumineuse.

- Ceci est le témoignage de Seamus Finnigan, obtenu par Veritaserum après sa sortie de l'infirmerie.

- Pourquoi monsieur Finnigan était-il à l'infirmerie ? demanda un homme froidement.

- Monsieur Weasley lui a jeté un sort, en voyant que monsieur Potter était en train de se faire agresser, le projetant ainsi contre un mur du dortoir, mentit Dumbledore.
- Est-ce vrai Severus ?
- Oui, Lucius, affirma le professeur de potion.
- Bien, les interrompit le directeur des études magiques, je pense que vous êtes d'accord avec moi pour que nous revoyons monsieur Finnigan de Poudlard.
- Excusez-moi de vous interrompre, monsieur, fit Lucius, mais vous ne trouvez pas cela bizarre que le garçon qui a vaincu Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était à deux doigts de se faire violer par un de ses camarades de chambre ?
- Ceci est vrai, répondit honnêtement Minerva, mais les faits sont là. De plus, le professeur Rogue a vu la scène.
- Exact, affirma le concerné.
- Mais c'est tout de même étrange, monsieur Potter est un des sorciers les plus puissants, même si cela me mortifie de l'avouer, voire le plus puissant de tous !
- Oui, en magie, mais physiquement, il n'avait aucune chance contre monsieur Finnigan, protesta Dumbledore. A ce moment-là, ni monsieur Potter ni monsieur Finnigan n'était en possession de sa baguette magique, ce premier étant en état de choc pour penser à faire de la magie sans-baguette. Un jeune homme, un ami, son camarade de dortoir l'agresse ainsi, il avait de quoi avoir peur.
- Alors que décidons-nous ? demanda Minerva.
- Allons, bien sûr comme l'a proposé monsieur Jones: expulsion de monsieur Finnigan, répondit le directeur de Poufsouffle.
- De même pour moi, ajouta celui de Serdaigle.
- Pareil, soufflèrent Severus ainsi que Dumbledore.
- Moi aussi ! s'exclama Minerva. Et vous monsieur Malfoy ?
- Quoi que je décide, la majorité et pour le renvoi de Seamus Finnigan.
- Très bien, donc le Conseil décide du renvoi de l'élève Seamus Finnigan, prononça le directeur Jones. Faites-le venir !
- Je vais le chercher, déclara Chourave.

 

--

 

Le jeune homme, allongé sur son lit, sursauta à l'apparition inattendue de son professeur de botanique. Il ne comprit qu'à l'expression du visage de la femme que le jugement avait été rendu. Il se leva sans rien dire et suivi Chourave, quittant ainsi l'infirmerie. Ils se rendirent au bureau du Directeur mais sur leur passage, les têtes des septièmes années rouges et or et verts et argent -qui étaient tenus au silence grâce à un sort jeté par le professeur de Potion- se retournèrent. A cette heure-ci, ils n'avaient plus cours puisque l'heure du diner allait bientôt arriver. Les élèves le dévisagèrent avec une mine de dégout, en particulier les Gryffondor qui prenaient le geste du garçon comme la plus pure des trahisons.

Le professeur souffla le mot de passe à une gargouille de pierre, qui gardait précieusement un escalier menant à la pièce directoriale.

A peine arrivée dans la salle où des tableaux suspendus sur les murs le jugèrent de la tête aux pieds, il dut prendre en main une pièce d'une mornille donnée par la femme aux cheveux gris. En lui tendant la pièce, elle lui fit un sourire qui se voulait rassurant et posa une main sur l'épaule du jeune homme. Ils se sentirent tirer par le nombril, tandis que le paysage tournait à toute allure autour d'eux.

 

- Seamus Finnigan.

Sans s'en rendre compte, ils étaient arrivés dans un endroit sombre, où seule une table ronde était éclairée. Seamus plia son front en essayant de deviner l'identité des personnes présentes.

- Seamus Finnigan, reprit une voix rêche.

Ledit Seamus dirigea sa tête vers le lieu d'où prévenait la voix.

- Vous êtes ici au Conseil d'administration de Poudlard, fit toujours la même voix, nous allons vous communiquer votre sanction. Nous avons décidé de votre renvoi définitif de Poudlard. Vous avez jusqu'à demain soir pour faire vos bagages et faire vos adieux.

L'élève resta bouche bée, ne sachant pas quoi dire. Tous cela paressait impossible, il ne pouvait pas se faire renvoyer, c'était sa dernière année. Prenant son courage entre ses mains, il déclara d'une voix forte ses pensées.
Un autre homme lui répondit, cette fois il reconnu la voix, c'était celle de Severus Rogue.

- Certes, fit-il d'un ton dédaigneux, mais l'acte que vous avez commis et loin d'être anodin. Vous avez de la chance, puisque vous êtes encore élève, de ne pas être envoyé à Azkaban.


En entendant ces paroles, le garçon tressaillit. Il avait entendu parler de cette prison, la pire qui puisse exister, regroupant les plus dangereux des meurtriers. Des assassins au sang froid ou à la folie débordante. Elle était gardée par les Détraqueurs, des créatures magiques dont le visage était caché à tout être vivant. Seules leurs victimes, à qui ils aspirent l'âme, ont la malchance de le voir. On dit que personne ne ressort indemne de la prison des sorciers, ou plutôt des enfers. Personne n'a pu s'y échapper à part Sirius Black, le parrain du Sauveur.

- Ne vous inquiétez pas pour vos études monsieur Finnigan, rajouta la voix chaleureuse d'Albus Dumbledore, vous serez transféré à Durmstrang.

Seamus ne savait pas si c'était une bonne nouvelle ou pas, cette école n'était guère bien réputée, bien au contraire, elle baignait dans la magie noir. Il allait surement rater ses ASPIC à cause d'Harry Potter. C'était certainement à cause de lui, le Vainqueur de celui-qu'on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, qu'il se faisait expulser. Tout était de sa faute.


- Mais, s'opposa le blond, ce n'est pas possible, j'ai les ASPIC en fin d'année, je ne peux pas aller à Dumstrang ! Et mes parents y seront opposés !


- Vous aurez dû y réfléchir à deux fois avant de vous en prendre à monsieur Potter de cette façon, répondit Severus, soit vous allez à Dumstrang, soit vous arrêtez vos études !

Seamus ne savait quoi répondre, arrêter ses études, c'était impensable, il ne lui restait qu'à rejoindre cette maudite école. Sa mâchoire se crispa pour ne pas crier « injustice », ses poings qu'il avait envie d'envoyer dans la gueule du Survivant se serrant. Car si c'était une autre personne que ce fichu brun, il en était sûr, la sanction n'aurait pas été la même. Harry aura toujours le respect de la communauté sorcière, puisque c'était lui qui avait vaincu le mage noir; mais ce qu'ils avaient tous tendance à oublier c'est qu'il n'était pas tout seul dans cette guerre sanglante, non, pas tout seul, il y avait d'autres personnes. C'était certes lui qui avait lancé le sort du mort sur l'être qui ne ressemblait plus réellement à un humain, mais d'autres l'avaient aidé, d'autres l'avaient même payé de leur vie...

- Bien, vous pouvez retourner à Poudlard.


Le rouge et or ne répondit pas et empoigna une nouvelle fois l'objet doré.

La même sensation que peu de temps auparavant s'empara de lui. Il se retrouva seul dans le bureau de Dumbledore et ouvrit la porte massive pour se précipiter en courant dans les escaliers.

Il allait le faire payer...

 

Ses poignets toujours serrés, rendant la jointure de ses doigts atrocement blanche, il traversa rapidement les couloirs pour se rendre dans la Grande Salle, car lui devait y être pour prendre tranquillement son diner, entouré de ses chers amis. Il ne rencontra personne sur le chemin, seulement des tableaux qui affichaient des mines interloquées, se demandant bien pourquoi un élève courait ainsi dans les couloirs vides, un masque de colère collé sur le visage.

 

Il ouvrit les portes de la Grande Salle et jeta un coup d'œil sur la table des professeurs. Il n'y avait personne à part Rubeus Hagrid, garde chasse de Poudlard, ainsi que le professeur des Soins aux Créatures Magiques, qui avait l'air de se demander pourquoi ses collègues n'étaient pas là. Il portait la barbe et les cheveux longs couleur charbon, et un manteau dans les teintes marrons au dessus d'un pull grisâtre à maille fine.

 

Seamus se dirigea vers la table la plus à droite, celle des Gryffondor, avec une seule pensée à l'esprit:

Harry, tout est de ta faute...

 

Mais il ne savait pas qu'à la table la plus à gauche, où les étudiants portaient un uniforme vert et argent, un regard gris orageux s'était posé sur lui dès qu'il avait ouvert les portes.
Il avança à pas rapide avec un regard furibond vers sa maison, s'arrêtant derrière un garçon à l'allure frêle, qui ne l'avait pas remarqué.

- Tu es content, hein Harry ? demanda-t-il.
- Se... Seamus! s'exclama le brun.

Harry avait sursauté au son de la voix de la personne qu'il considérait, depuis sa première année dans l'école magique, comme ami. Il s'était retourné et avait levé son visage, accrochant de son regard de jade les yeux noisettes emplis de colère.
Seamus se baissa pour être à la hauteur du visage de l'autre Griffondor, un rictus s'installa sur ses lèvres.

- Tu es content, hein Harry ? répéta-t-il.
- De... de quoi ?

Des souvenirs de sa mésaventure avec Finnignn lui revenaient en tête. Son corps était de nouveau prit de tremblement. Une main se posa sur son épaule et il sursauta, tournant la tête vers son propriétaire. C'était Ron.

- De quoi ? Tu me demandes de quoi ?
- Dégage Seamus ! grogna Weasley.
- Ne te mêle pas de ça ! ragea le concerné. C'est entre Harry et moi, t'as rien à voir dans l'histoire à ce que je sache.
- Bien sûr que si que ça me regarde, je te signale que Harry est mon ami !
- Oh, j'avais oublié, excuse-moi ! Mais c'est lui ou sa notoriété qui t'intéresse ?

Il allait trop loin, il le savait mais il s'en fichait. De toute façon, c'était tous des idiots ! Il aurait Harry de grès ou de force. Lui, il se fichait de son argent, de son pouvoir; ce qu'il voulait c'était lui.  Il voulait qu'il lui appartienne, qu'il soit à lui... Mais pour l'instant, il devait le payer, à cause de lui il devrait quitter Poudlard, quitter le lieu ou il l'avait rencontré lui.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? cria Ron en se levant, toisant de toute sa hauteur Seamus.
- Ce que je veux dire ? C'est très simple pourtant non ? Mais je vais te le redire quand même, c'est Harry ou sa notoriété qui t'intéresse ?

Le visage de Ron s'empourpra, comment Seamus osait lui dire une telle chose à lui ? Il aimait Harry comme son propre frère, c'était un membre de sa famille et il donnerait sa vie sans la moindre hésitation pour lui. Ils avaient vécu tant de choses ensemble. Des moments de joies, des moments de peurs. Tous aussi précieux les uns que les autres et Seamus le savait.

Une main se posa sur son bras, il baissa la tête et rencontra le visage de Harry qui s'était levé. Tous les élèves présents dans la Grande Salle les fixaient, incrédules pour certains, inquiets pour d'autres, ainsi que quelque uns heureux qu'il y ait des disputes au sein des loyaux et courageux Gryffondor.

- Ron, souffla celui-ci, laisse tomber.
- Mais Harry, tu entends ce qu'il dit ce con ? En plus il a osé te...
- J'entends très bien, mais je m'en fiche. Tu le sais non ? le coupa ledit Harry.
- Oh Ron, écoutes ce que dit Harry, fit Seamus, moi ce que je veux pour l'instant c'est simplement avoir une petite discussion avec lui.

En disant ces paroles, il s'approcha du petit brun.

- Hein Harry, tu vas venir avec moi.
- Écoute... Seamus, fit le rouge et or, je pense qu'on devrait oublier ce qui s'est passé, tu... tu devrais me laisser pour l'instant. J'ai besoin de temps pour te pardonner.
- Mais Harry...fit Seamus.

Il s'approcha toujours du brun, se tenant maintenant devant lui.

- Qui a dit que je voulais ton pardon ?

Il tira Harry vers lui, en attrapant son bras.

- Lâches-le Finnigan ! Tout de suite ! cria le roux.
- Laisse-le Seamus, rajouta Hermione, baguette pointer sur lui.
- Pourquoi ça ? demanda le concerné. Et à ta place Hermione je baisserais ma baguette, comme tout le monde, vous aussi Hagrid, n'oubliez pas que j'ai la mienne et qu'il pourrait arriver malencontreusement malheur à votre petit protégé.

Tous le monde avait les yeux posés sur lui, appréhendant, sans vraiment y croire, son prochain mouvement. Mais surtout se demandant pourquoi il s'en prenait à Harry de cette façon. C'était bizarre, même ceux qui avaient assisté à la tentative de viol ne le comprenaient pas. Il était inconscient, de plus que les directeurs de maison allaient bientôt arriver... enfin, ils espéraient.

Seamus avait sortit sa baguette, placée dans les côtes du brun, qui laissa échapper quelques grimaces lorsque celle-ci s'enfonçait dans sa chair. Hagrid, qui était arrivé rapidement, baissa la sienne et incita les autres à en faire autant.

 

Non loin de là, un blond voyait très mal cette situation, tandis qu'un de ses amis faisait son possible pour le calmer.

 

- Bien, ajouta Seamus, vous voyez que tout peut se passer correctement. Pas vrai mon petit Harry.


Il avait soufflé cette dernière phrase dans l'oreille du brun, qui s'était crispé en sentant le souffle de son assaillant, mais assez fortement pour que plusieurs personnes puissent l'entendre. Il lécha l'oreille d’Harry, qui se crispa de nouveau à cette nouvelle sensation. Son corps fut pris de spasme. Il avait peur. Les souvenirs de quelques heures à peine étaient en train de refaire surface.

- Se... Seamus, bégaya-t-il, laisse-moi, s'il te plait.
- Je suis désolé Harry, mais c'est non.
- Lâches-le bordel de merde Seamus ! cria Ron, le visage rouge de colère.
- Hum... Ron, tu ne devrais pas me parler sur ce ton, surtout quand j'ai Harry entre mes mains. Qui sait ce que je pourrais lui faire... Hein Harry ?
- Seamus,... Laisses-moi,... je... je t'en pris.
- Non, non Harry. Je ne te laisserais pas.

Pour affirmer ses paroles, resserrant sa prise sur le corps fin, il lécha l'oreille d'un Harry tétanisé, la mordillant, enfonçant davantage la baguette magique entre ses côtes. Le brun laissa échapper dans un sanglot un "Drago" presque inaudible: ce moment-là en fut trop pour un certain Serpentard.

 

Celui-ci essayait de faire de son mieux pour ne pas voler au secours d’Harry, de peur que Seamus ne lui fasse quelque chose. Ses ongles s'étaient enfoncés dans la table, ses yeux tempétueux scrutaient la scène tandis que Blaise essayait en vain de le calmer par des paroles plus ou moins réconfortantes. Mais il ressentait la peur de Harry l'envahir de plus en plus, il ressentait les larmes réprimées bien qu’une s'était échappée des iris émeraudes pour se perdre sur les joues aux couleurs de neige, à la suite d'un « Drago » qui avait résonné dans ses oreilles comme le pire des hurlements, puisque c'était une plainte douloureusement discrète de celui qu'il aimait. Il ne pouvait plus rester ainsi, sans rien faire. Avant même qu'il s'en aperçoive, il volait vers Harry. Des ailes aussi noires que les ténèbres étaient apparues, grandes, une aura de puissance s'émanant d'elles. Ses cheveux étaient devenus blancs et longs, des griffes étaient apparues et des crocs étaient en train de pousser. Il volait, car tel était le terme exact, vers le brun, dépassant à une vitesse hallucinante les deux tables qui séparaient la sienne de celle des Gryffondor, sous le regard ébahi de ses camarades.
Il se positionna juste devant Ron et Hermione qui le regardaient avec le même air que les autres, même s'ils l'avaient déjà vu peu de temps avant pareil.

 

Le rouquin, reprenant ses esprits après s'être demandé si c'était bien Malfoy et quelle était la nature de cette transformation -d'après lui, de la magie noir-, ouvrit la bouche pour protester et surtout comprendre pourquoi le Serpentard défendait maintenant son ennemi juré, mais d'un seul regard Hermione le fit taire et lui souffla que ce n'était pas le moment.

- Finnigan, cracha Drago, lâches-le tout de suite, si tu veux rester en vie.... Tiens-le encore une minute de plus et je te tue.
- Tu crois me faire peur ? rétorqua Seamus, même si sa conscience lui disait qu'il fallait mieux avoir peur et prendre ses jambes à son cou.
- Plus que quarante secondes Finnigan, lâche-le.

Drago planta ses iris safranes dans ceux noisettes du Gryffondor. Celui-ci tressaillit, mais ne lâcha pas sa prise.

- 20 secondes, reprit Drago... avant que je te tue.

- Tu sembles oublier que je tiens Harry, Malfoy.
- 15 secondes, c'est pour ça que je vais te tuer, Finnigan, si tu ne le lâches pas immédiatement.

 

Tout le monde regardait l'échange terrifié et apeuré. La puissance qui s'émanait de Drago était forte, très forte. Seamus était devenu fou de lui tenir tête, il n'en ressortira pas vivant. Même Hagrid avait jugé plus prudent de rester en retraite, faisant sortir de la salle les élèves petit à petit en commençant par les plus jeunes d'entre eux.
Harry ne savait plus ou donner de la tête, il voulait simplement se retrouver dans les bras de Drago, il savait seulement ça. Il le voulait. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée, il voulait le corps du Serpentard contre le sien, être dans ses bras. Il voulait sentir cette odeur qu'il aimait tant; il voulait en être imprégné.

- 5,4,3,...

Drago s'avança vers l'autre blond, un pas au fur et à mesure qu'il disait un nombre.

-2,1...

Il regarda Seamus, suivit de Harry toujours tenu aussi fermement.

- 0 ! hurla le Shoëlin.

 

Il s'élança vers les deux Gryffondor, attrapant le brun en le bloquant contre lui et donna un coup de poing dans le ventre de Seamus, enchaînant avec un coup de pied dans le visage. D'une main il le releva par le col et ajouta d'une voix emplie de colère :

- Maintenant, Finnigan, je vais te tuer.

Un rictus apparut sur ses fines lèvres, tandis que les yeux du blond semblaient s'expulser de leurs orifices.

 

- Oh, oui Finnigan, tu n'aurais jamais dû t'en prendre à Harry... JAMAIS !

Criant le dernier mot, il donna un coup sur le torse du blond, déchirant de ses griffes meurtrières les habits. Seamus cria comme jamais, le sang commençait à couler, se rependre hors de lui. Drago lâcha Seamus qui tomba à terre, ses jambes n'ayant plus de force pour le soutenir.  Le Serpentard donnant un nouveau coup de pied dan son visage, et son propriétaire hurla de plus en plus fort, donnant l'impression de déchirer ses cordes vocales.

Les maigres spectateurs qui restaient regardaient l'altercation avec horreur, n'osant plus bouger de peur d'être la prochaine victime du vert et argent, contrôlant jusqu'à leur propre respiration, oubliant même la raison de ce combat, oubliant l'étrangeté de la transformation et oubliant pourquoi le prince des Serpentard protégeait celui des Gryffondor.

Drago regarda Harry, puis le lâcha, s'approchant de Seamus toujours allongé au sol. Il se mit à genou et tira les cheveux blonds, faisant redresser la tête du Gryffondor.

- Au revoir Finnigan, fit Drago.
- Non !

Au même moment un cri retenti, c'était Harry. Il était perdu, Drago l'avait laissé, il voulait de nouveau être dans ses bras, il y était si bien, de plus il ne voulait pas que le Serpentard tue Seamus, car avant... avant c'était un de ses plus proches amis. Avant...

Drago, reconnaissant la voix, se tourna vers lui.

- Qui a-t-il Harry ? demanda le Shoëlin.
- Drago... Ne... ne fais pas ça ! Je t'en pris !
- Mais Harry, il...
- Ne fait pas ça Drago, c'est tout.

Drago se releva, s'approcha du brun et le prit dans ses bras.

- Tu es sûr ? demanda-t-il d'une douce voix.
- Sûr, affirma le brun puis ajouta d'un timbre plus calme: maintenant gardes-moi dans tes bras s'il te plait... j'ai,... j'ai besoin de te sentir, près de moi.
Reprenant son apparence normale, Drago resserra son étreinte et Harry en profita pour s'appuyer totalement sur lui, sa tête cachée reposant sur le buste ferme. Ils ne parlèrent pas, se contentant de s'enlacer.
Les occupants de la salle étaient sceptiques, regardant le rapprochement entre Harry et Drago sans oser parler.


- Hum... quelqu'un voudrait bien m'expliquer ce qui c'est passé par hasard ? demanda Ron.
- Bonne question Weasley, fit Blaise.

- On va tout vous expliquer jeunes gens...

Les jeunes gens en question se retournèrent et virent les directeurs de maison, accompagnés par Dumbledore et le professeur Firenze, apparaître.


- Je propose, continua Dumbledore, que messieurs Malfoy, Potter, Zabini, Weasley, Londubat ainsi que mesdemoiselles Granger et Parkinson nous suivent les professeurs et moi-même dans mon bureau. Mais avant, je pense qu'il est préférable d'amener monsieur Finnigan à Pomfresh.
- Bien professeur, répondit Hermione.

Sans mots de plus, ils quittèrent la salle et partir dans le bureau directeur.

--

Le professeur Dumbledore, assit à son bureau, fit apparaître douze chaises, une pour chaque personne présente sauf pour le professeur Firenze car c'était un centaure. Un être mi-homme, mi-cheval.

- Ça fait un moment que j'ai plus vu autant de monde dans cette pièce, fit-il d'un ton enjoué.

Tout le monde s'installa, sauf Harry qui avait préféré les genoux de Drago à la chaise, ce qui renforça l'incompréhension de la plupart des personnes, puisque le blond avait accepté sans rechigner comme si c'était tout à fait normal.

- Bien, fit le directeur, pour tout comprendre j'ai fait appelle au professeur Firenze. Avant tout sachez tous que Drago Malfoy est un Shöelin, maintenant je laisse place au professeur Firenze.

Le professeur s'éclaira la gorge puis commença son récit :

- Avant toute chose, je sais que le professeur Rogue vous a dit des choses à ce sujet, mais je pense qu'il ne sait pas tout, donc ces informations ne sont peut-être pas correctes.

Cette explication valut un grognement dudit professeur.

- Sachez qu'un seul Shöelin, reprit le centaure, apparait tous les mille ans, à l'équinoxe des planètes sous la dominance de Lune et que seul un sorcier peut le devenir. Les étoiles, en ce jour particulier, forment un hexagone d'où au centre né un cercle. On appelle cet événement l'éveil de l'héritage du Shöelin. Il commence à partir du quatorzième anniversaire jusqu'à trois mois après le dix-septième. Donc monsieur Malfoy devrait être né début juin, est-ce exact ?

- Oui, fit ledit Malfoy.

- Durant la période de l'éveil, l'apparence du futur Shöelin change. Il grandit, devient plus viril si vous préférez, et connait aussi une augmentation de sa force. A la fin de l'éveil, c'est-à-dire quand l'héritage est bien réel, il obtient comme vous avez vu des ailes noires, des yeux safranés; sa chevelure pousse et devient blanche; des griffes et des crocs apparaissent. Bien sûr ils n'apparaissent  que sur la demande du Shöelin. Mais durant ce temps, dès la première seconde de l'éveil de l'héritage, un autre sorcier est choisi pour devenir le compagnon du Shöelin. Le choisir est tout de même un mauvais mot, car il n'est pas choisi au sens propre du terme puisque c'est la réelle Âme-sœur du sorcier Shöelin. Il peut être une femme ou un homme. Son apparence est souvent caractérisée comme" mignonne". Il est petit, doux, l'inverse du Shöelin. Il obtient tous ses attributs, si je puis dire, dès le début de l'éveil de l'héritage contrairement au Shöelin; mais à la fin de l'éveil, il peut utiliser une sorte d'odeur pour réclamer son compagnon, d'après ce que je sais, ce pouvoir n'est pas réellement contrôlable mais elle devient très dense lorsque qu'il est enceinte.

- Whaou, déjà que les femmes enceintes sont un calvaire alors avec ce parfum merci bien ! s'exclama Blaise.

 Deux calques se firent entendre, une de Pansy et une d'Hermione, suivies d'un « aie » de Blaise, le tout renchérit par un « espèce de macho ».

- Bref, reprit le professeur, la relation entre le compagnon et le Shöelin est très complexe. Ils ont avant tout une relation dominant/docile, et si vous avez bien écouté, le dominant est le Shoëlin et le docile le compagnon. Le Shöelin a, comme les Veelas -de qui ils sont d'après les légendes des cousins éloignés-, un caractère très possessif et protecteur envers son compagnon, comme vous avez pu le voir avec monsieur Finnigan, qui est le seul à pouvoir le calmer. Et donc, à ce que j'ai pu voir Harry Potter est le compagnon de Drago Malfoy.

- Quoi !? s'exclama Ron.
- Harry compagnon de Drago, fit simplement Blaise.
- Et... et ça te choque pas toi ?
- Bah, non. Je savais déjà que Drago était dingue de Potter, et vice versa.
- Tu peux m'expliquer ça Harry ? demanda le roux en se tournant vers son ami.

- Désolé Weasley, mais Harry vient juste de s'endormir.


En effet, celui-ci s'était endormi reposé sur Drago, un sourire collé aux lèvres.

Finalement, petit lion, ça en devient vraiment une habitude... pensa gaiement le Serpentard.

- Bon je propose que tout le monde rentre dans ses appartements, il commence à se faire tard, fit le directeur en guettant l'heure.


Les élèves partirent et Minerva demanda :

- Qu'allons-nous faire pour les autres élèves qui ont vu la scène ?
- Rien, Minerva, rien. Nous allons simplement faire comme prévu, le professeur Firenze leur expliquera les évènements. Vaut-mieux qu'ils soient au courant, autant éviter les problèmes, mais je jetterai un sort en compagnie de Severus pour empêcher que cette information ne circule. Je n'ai pas très envie que les gens du Ministère ou la presse soient au courant. 
- Très bien, et pour monsieur Finnigan ?

--

Au même moment...

- Malfoy ! Où emmènes-tu Harry ? demanda Ron.
- Comme tu le vois Weasley, dans mes appartements.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Harry vient avec nous à Gryffondor !
- Non, fit Drago, il emménage dans mes appartements. Cet après-midi, quand le directeur a apprit que j'étais un Shoëlin, il nous a dit que Harry pouvait venir vivre dans mes appartements, donc je l'emmène la-bas.
- Et, il a dit quoi Harry ?
- Rien, il dormait ! Mais je pense qu'il ne dira pas non.

- Mais...
- Ron arrête, dit Hermione, tu sais à mon avis il préfère être avec Mal... Drago maintenant. Et de plus les elfes de maison ont déjà dû installer les affaires d’Harry dans sa chambre.
- Drago ?! s’exclama le roux.
- Ouais, souffla la jeune fille, je pense que pour Harry on doit faire un effort toi, moi et même Neville.
- Hein moi ? demanda ledit Neville.
- Oui toi, t'es un de ses amis aussi.
- Bon, Malfoy, prends soin de Harry ok ? demanda le roux.
- Pas de problème, fit Drago.
- J'espère, sinon tu auras à faire à moi...

Seul un éclat de rire lui répondit...

- Hé, Drago, toi aussi… tu dois faire un effort.
- Promis... Hermione, répondit-il déjà loin dans le couloir.

--

Le feu crépitait dans la cheminée lorsqu'un visage apparut dans les flammes.

- Alors tu peux m'arranger le coup ?
- Ouais, pas de problème.
- Merci, bon je te laisse. Je retourne me coucher avant que quelqu'un s'en aperçoit.
- Ok, bonne nuit.

- Bonne nuit.

Et dire que j'avais presque oublié ce petit détail....

--

Les corps se confondaient, enfants, femmes, hommes, mangemorts, tous les uns sur les autres, un bain de sang, pour la soif de pouvoir d'un homme. On entendait des cris, des larmes, des supplications mélangées dans des mots en latin. Des sons qu'on voudrait bannir.

Un homme courrait à en perdre haleine dans ce paysage morbide. Évitant les corps immobiles. Son regard était fuyant, évitant les cadavres incessants mais scrutant les moindres détails comme pour essayer de trouver quelqu'un dans cette forêt maléfique.

Son regard se posa sur un visage blême aux lèvres bleutées, signe que la vie avait quitté la personne. L'homme tomba à terre et pleura comme si c'était son cœur qu'on avait arraché par la mort de cet être. Les minutes passèrent mais il ne s'en rendait pas compte. Il savait simplement qu'il ne le verrait plus sourire.

Il se réveilla en sursaut.

-C'est de sa faute... murmura-t-il avant de replonger dans le sommeil.

 

____________________________________________________________
 
A suivre...
 
Review or no Review ?
 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>