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Surprise à Poudlard
Par Mimiko
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
12 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 8     Les chapitres     18 Reviews    
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Les Liens Du Sang

Auteur : Mimik0

Rating : M

Genre : Romance / Général

Pairing : DM/HP [ dans cet ordre ]

Disclamer : J.K Rowling

Chapitres : 07 /??

Etat : en cours

Bêta-Readeur : Ch0utey

Date : 17 Avril 2oo9

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Info's fic :/!\ Attention : Slash!Yaoi (Gay) - Lemon -

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 SPOLIERS : MPREG ( grossesse masculine ) - OCC

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NdA :

Désolé - Gomen nasai – lo siento - Neujeoseo – Sorry !

Pour mon ENORME RETARD !

Sorry !

Depuis la dernière fois pas mal de chose sont arrivées donc j'ai pas pu écrire, en autre il y a eu les fêtes, maladies, les cours, fatigue.

Enfin bref', je profite des vacances pour poster ce chapitre (refait 2fois dead) puis réarranger... –''

Il m'en a donné du travail... mais malheureusement j'en suis pas vraiment fière –'' Donc voilà... je sais pas trop quoi penser ! Enfin bref' vous pouvez remercier ma béta-lectrice alias Ch0utey pour sa correction ! Bravo à elle !;p Elle a eu pas mal de courage... je vous l'assure.

Je vous remercie à tous et à toutes pour vos commentaires ! ça me fait plaisir vous pouvez pas savoir et parfois bien rire! Un bon coup de pousse pour écrire la suite !

J'attends vos commentaires sur ce chapitre... positifs comme négatifs.

Chapitre aussi disponible sur Fanfiction.net

Bisous, MimikO.

Et à bientôt !

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 Chapitre 7

Les Liens du Sang

 

 

Ils étaient là, les uns en face des autres, se jugeant du regard sans qu'aucun mot ne soit prononcé, attendant que le directeur se décide à parler. Celui-ci passa une de ses mains sur sa longue barbe blanchâtre puis poussa un profond soupir de résolution:

- Bien... et si vous m'expliquiez ce qu'il s'est passé ici ? fit-il d'une voix légèrement rauque.

- Certaines têtes se tournèrent, celles des élèves, quelques uns attendant que l'un d'entre eux ose prendre la parole.

- D'après monsieur Malfoy, répondit l'infirmière, c'était un « malentendu ». J'attends moi-même une explication à ce carnage !

- Un malentendu...

Un rire résonna dans la salle de soin. Il ne cessait de s'amplifier, son propriétaire ne cherchant point à le dissimuler. Ce son prit les occupants de la pièce au dépourvu et les regards se posèrent sur lui, sur ce jeune homme allongé sur un des lits hospitaliers.

- Oh... oui, un malentendu ! s'esclaffa-t-il.

- Finnigan...

Il ne cessa pas de rire malgré le ton qui se voulait sans réplique de la parole prononcée, se moquant sans gène de la menace qui lui avait été adressée.

- Ferme-la ! s'exclama Drago en regardant furieusement le propriétaire du rire.

- Calmez-vous tous les deux ! s'écria fortement Dumbledore.

- Oh... un malentendu...

- Sale fou... souffla Drago.

- Calmez-vous !

L'hilarité de Seamus disparut peu à peu, ne laissant qu'une fine touche écarlate sur ses joues comme trace de son passage. Lentement le calme revint avant, que l'une des personnes ne le brise de nouveau.

- Bien. Puis-je avoir mon explication maintenant ? questionna le directeur en glissant son regard bleuté sur ses élèves.

- Il n'y a rien à expliquer.

- Je pense que si, au contraire, monsieur Malfoy.

- Vous voulez savoir quoi ? Qu'à cause de l'incompétence de votre infirmière, Harry a failli une fois de plus se faire violer par un dingue si j'étais arrivé trop tard ? Que j'ai failli le tuer ? Et je me demande bien pourquoi j'ai arrêté. Vous voulez savoir quoi au juste ? Dites-moi !

Le blond commençait à devenir impatient et le comportement du Gryffondor l'avait énervé. Il essayait de se calmer, de freiner ses battements, ce sentiment animal et déchirant qui le brulait de l'intérieur.

- Drago... murmura Harry.

- Tu as juste oublié quelque chose Malfoy... que Harry a tué Dean. Oh oui, il l'a tué... il a tué son ami, et maintenant il m'appartient !

- Ferme-la Finnigan !

Ses points se fermèrent. Un torrent de lave ruisselant dans son corps, des vagues ravageuses qui ne demandaient que d'exploser.

- Tu le sais hein... qu'il m'appartient. Lui. Sa peau. Sa douce peau. Ses lèvres. Son corps. Son âme...

- Ferme-la !! hurla Drago.

La tension de la pièce semblait devenir plus lourde au fur et à mesure que les répliques étaient échangées. Chaque personne fixait le blond et Seamus nerveusement, inquiète. Chacun savait que la situation pouvait empirer s'il agissait et s'il commettait le moindre faux pas.

La colère et la rage s'accroissaient en Drago, le dévorant petit à petit tel un feu embrasant son corps. Cette voix, il ne pouvait plus la supporter. Ces mots, il les haïssait. Harry... Non, il n'appartenait qu'à lui. A lui et à lui seul. Pas à Finnigan, à personne d'autre. Chaque parole prononcée par Seamus ne faisait qu'accentuer ce sentiment de déchéance. Il n'en pouvait plus. Il ne pouvait plus l'écouter. Les images des événements passés firent leur apparition dans son esprit.

Harry en larme.

Harry dévêtu.

Finnigan savourant son corps avec délice.

Ce corps que lui seul avait le droit de toucher, que lui seul avait le droit de goûter. Oui... il le haïssait, le mot en lui-même était bien trop faible pour pouvoir exprimer ce qu'il ressentait. Il voudrait le voir anéanti, détruit. Le voir disparaître de ce monde, loin de lui, loin de son Gryffondor.

- Non... car tu le sais très bien... Malfoy.

Seamus éclata de rire, cynique, une nouvelle fois. Des spasmes se répandirent le long de son corps, le faisant trembler à chaque sonorité que sa bouche créait, les traits de son visage s'étirèrent, il semblait, lentement, se perdre dans l'hystérie. Encore, toujours les mêmes phrases, les mêmes pensées. Harry était à lui. Il lui avait pris Dean, son amour, son meilleur ami, son confident, son amant. Il lui avait prit l'homme qu'il aimait, l'homme de sa vie. Ce n'était que justice qu'il entrait en sa possession. Toujours les mêmes pensées.

Quoi que disait Malfoy, il savait qu'il avait raison et ça le Serpentard en avait peur. Un Sang-De-Bourg avait raison et un Sang-Pur avait tord. Cette idée le terrifiait, l'enrageait, blessant profondément son égo. Oui, Malfoy avait peur, peur de lui. Il rit, encore, sa respiration devenant irrégulière.

Des mots. Des mots furent prononcés. Des mots de trop.

Draco observa intensément Seamus qui, plongé dans son propre raisonnement, ne remarquait pas qu'un voile safrané commençait à remplacer le gris orageux des yeux du Serpentard. Serpentard qui ne pouvait en supporter davantage... Il n'entendait et ne voyait plus rien. Seulement lui. Cet homme qu'il méprisait tant. L'obscurité commença à l'englober, ne laissant apparaître dans son champ de vision que la silhouette du garçon allongé. Il fit glisser presque inconsciemment le corps de Harry sur le matelas sur lequel il était assis. Il se leva, doucement, calmement. Sa respiration prit un rythme lent mais régulier, se calquant sur chacun des mouvements de son corps.

Il s'avança de quelques pas.

Et cria.

Il hurla, se projetant en avant par la force de ses ténébreuses ailes qui étaient apparues vers Seamus. Il voulait le tuer. Ses gestes étaient vifs, d'une fine précision... meurtrière.

- Drago !

- Monsieur Malfoy !

- Malfoy !

Tous s'écrièrent, voulant empêcher le drame de se produire. Blaise et Ron l'attrapèrent par les bras en essayant de le retenir, les coinçant avec les leurs ainsi qu'avec leur corps dont ils contractaient les muscles pour effectuer le moins de mouvement possible et, ainsi, bloquer le progression de Drago. Mais la puissance contre laquelle ils se battaient les dépassait amplement. Retenir de cette force, la force de cette créature ancestrale les blessèrent et les fatiguèrent rapidement. Ils avaient le souffle court, tout le poids de leur corps s'exerçant en arrière. Leurs mains encerclant les bras de Drago, ils crièrent en suppliant le Serpentard d'arrêter. Celui-ci secoua ses bras, ne prenant à peine conscience de leur présence, et les deux jeunes hommes furent projetés aux autres bouts de la pièce, tombant sur le carrelage glacé de l'infirmerie.

- Drago ! Arrêtes-toi ! cria Harry.

Mais cette fois, le blond n'entendit pas. Il avait soif de vengeance, une soif de détruire qui le rongeait petit à petit. Il voulait faire payer à Seamus son insolence, son comportement envers Harry. Il avait été loin, trop loin. Il ne pouvait lui pardonner, il ne pouvait l'oublier, le laissait vivre...

- Drago ! répéta furieusement Harry.

Il fallait qu'il empêche Drago d'arriver à son but, par tous les moyens possibles. Il essayait de le résonner. Il cria, voulant faire réagir le blond pour le sortir de sa frénésie. Mais il ne répondait pas. Il semblait ne rien voir à part Seamus, avançant, le fixant sans relâche. Drago ne pas devait tuer Seamus, car celui-ci était complètement perdu, il ne savait plus ce qu'il disait, ni ce qu'il faisait. Ses gestes, ses paroles ne devaient pas être pris au sérieux. Seamus était désorienté depuis la mort de Dean.

Harry se leva en voyant que Drago ne reprenait pas ses esprits et s'interposa entre les deux hommes.

- Arrêtes-toi maintenant ! Drago !

Ses bras s'étaient écartés, créant une barrière humaine, ses yeux se plantant dans ceux du Shoëlin. Il devait l'arrêter et vite. Pour ça lui fallait une baguette pour le repousser. Il parcourut la pièce d'un rapide coup d'œil, cherchant l'objet de son désir. Il n'y en avait pas. La sienne était toujours dans son dortoir. Depuis l'événement qui s'y était déroulé, il ne l'avait pas reprise... ou peut-être était-elle dans la chambre de Drago, si l'elfe qui avait en charge ses affaires l'avait prise elle-aussi. Il aperçut Dumbledore, capta son attention et lui fit signe en montrant une poche de sa robe de sorcellerie, en espérant qu'il comprendrait le message. Celui-ci ne broncha pas, glissa une des ses mains rugueuses dans la profondeur du tissu magique et fit apparaître une tige de bois cornue de plusieurs centimètres.

Il avait compris.

Le cœur d'Harry battait à une allure frénétique, il ne voulait pas faire du mal au blond mais il savait que le seul moyen de stopper ça progression était de le blesser, en espérant que cela soit suffisant. Drago avança toujours à pas lent, le regard fixe, englobé par l'obscurité où le seul point de lumière était le corps étendu sur les draps blancs.

Ron était tombé dans les pommes suite au choc reçu. Blaise regardait chacun à leur tour Harry et Drago suivit de Seamus. Hermione était porche de Pansy, de l'infirmière et de Dumbledore, dos à Drago. Elles avaient vu le mouvement furtif du directeur. Ils ne disaient rien. Ils avaient compris. Hermione était habituée aux situations extravagantes avec Ron et leur ami, tandis que Pansy et Blaise, ayant comprit l'idée de Potter, se contentèrent d'observer la suite des événements. Dumbledore resserra son emprise sur sa baguette, la leva vers le corps du Shoëlin et prononça distinctement :

- Flipendo (1) !

Un sortilège blanc sortit de la pointe de l'arme des sorciers et toucha la cible choisie. Elle tourna sa tête vers le lieu de la provenance du sort, énervée qu'on l'interrompe dans la tache qu'elle allait accomplir. Le Malfoy vit la baguette magique dans la main du vieil homme et sut qui était son gêneur. Le sort devait le repousser à plusieurs mètres mais il avait à peine bougé. La surprise se lisait sur chacun des visages présents; sauf sur Drago qui s'avança pour empêcher le directeur de retenter de l'arrêter.

- Drago ! Maintenant ça suffit ! cria Harry.

Il s'était imposé cette fois-ci entre Dumbledore et le Serpentard.

- Drago ! repéta-t-il, ancrant son regard dans celui de son vis-à-vis.

Le regard orangé se posa sur le brun, rencontrant l'émeraude des yeux de Harry. Le Shoëlin hurla, la tête basculant en arrière. Il devait partir... vite, partir loin. Ses ailes se déplièrent et il survola la pièce jusqu'à une fenêtre ouverte donnant vers l'extérieur et, sans se retourner, s'élança dans le vide. Il tomba, entrainé vers le sol couvert de verdure, accompagné par de puissants cris de peur provenant de la salle de soin. En un battement d'ailes il reprit de l'altitude, s'envolant au loin du château des sorciers.

Hermione, Blaise, Harry et Pansy coururent vers la fenêtre, examinant le paysage qui se dressait devant leurs yeux. Drago était déjà loin. On ne distinguait qu'un point noir se dressant dans le ciel azur. Ses camarades furent rassurés du fait qu'il ait réussi à voler et donc échapper à la mort en s'écrasant sur le sol. Dumbledore et Pomfresh les rejoignirent sans la moindre parole, scrutant à leur tour la silhouette indéterminée.

- Ne vous inquiétez pas, il reviendra dans quelques heures, annonça finalement le directeur de Poudlard en posant sa main sur l'épaule de Harry. Il a juste besoin de temps pour s'isoler.

Le Gryffondor avait le regard dans le vague, n'osant pas quitter des yeux le ciel, tracassé et agité par l'éloignement du blond.

- Merci, lui déclara-t-il.

- De quoi ?

- De... de... Ahh !

Harry poussa une plainte douloureuse, se tenant le ventre, courbé.

- Harry ! s'alarma Hermione, qu'est-ce que tu as ? C'est encore ton ventre ?

- Oui... parvint-il à articuler.

- Putain de merde, ronchonna un garçon allongé à terre en se frottant la tête vigoureusement.

Il regarda les personnes qui s'étaient regroupées près de la fenêtre autour de Harry, elles s'agitèrent, d'autres s'inquiétèrent.

- Merde, s'effara Ron, Harry !

Il se leva et se précipita vers son ami.

- Monsieur Weasley, monsieur Zabini, aidez-moi à installer monsieur Potter sur un des lits, fit Pomfresh qui avait remarqué son éveil.

Celui-ci se tenait le ventre, là même sensation que la dernière fois le prit. Il avait mal, il avait l'impression d'être déchiré pour être ensuite remodelé de l'intérieur. Son corps se tordait, il avait l'impression que sa tête était en train de tourner, sa vision devenait floue. Il perdait lentement conscience de la réalité, ne se rendant même pas compte qu'on le déplaçait et qu'on l'allongeait. La douleur se répandait le long de son être, dans chacun de ses membres, dans chacune des parcelles de son corps.

- Dra... Drago, bégaya-t-il.

Son corps fut prit de spasmes...

Les personnes autour de lui s'agitèrent plus vite, inquiètent de son état. L'infirmière prenait sa température et lui faisait ingurgiter diverses potions. Ron ne cessait de brayer pour savoir ce qui arrivait à son meilleur ami. Hermione aidait Pomfresh autant qu'elle le pouvait, en priant Ron de se taire, tandis que Dumbledore, Pansy et Blaise regardaient l'agitation sans rien dire.

Harry redevint progressivement calme. Les tremblements diminuèrent pour disparaître totalement, la douleur s'atténua pour ne rester qu'un léger endolorissement et le sommeil arriva, plongeant le Gryffondor dans le monde des rêves.

- Que s'est-il passé ? demanda Dumbledore.

- Je... je ne sais pas, avoua Pomfresh, penaude. Il faudrait que je fasse des examens complémentaires... C'est la deuxième fois que ça se produit.

- Très bien, veuillez me prévenir quand vous aurez les résultats des analyses et quand Harry sera réveillé. Bon, je vous laisse à vos occupations, je dois y aller. Monsieur Weasley et Zabini ainsi que mesdemoiselles Parkinson et Granger, veuillez m'accompagner, j'ai certaines questions à vous poser concernant ce qui vient de se passer entre monsieur Malfoy, Finnignan et Harry. Quant à vous monsieur Finnigan, j'ai à parler à vos parents quand ils viendront vous chercher. Pour l'instant vous resterez ici, sous la surveillance de madame Pompresh et du professeur Snape que je mettrais au courant de toute cette histoire. Promfresh, en attendant la venue du professeur Snape, je compte sur vous pour garder à l'œil monsieur Finnigan, je ne veux pas que ce genre d'accident se reproduise ! Compris ?

- Oui, Albus.

Au même moment, une ombre proche de l'entrée de l'infirmerie se déplaça loin de ce lieu.

*

***

Il fallait qu'il sorte, qu'il s'échappe de cette pièce. Il le fallait avant qu'il ne lui ôte la vie. Il l'aurait fait, sans hésitation, sans regret, mais Harry, Harry s'était interposé. Harry. Il l'aimait tant. Sa moitié, son âme-soeur. Peut-être dès le premier jour où ils s'étaient rencontrés malgré leurs joutes verbales, leur rivalité acharnée. Un sourire se dressa sur ses lèvres.

Ou peut-être était-ce à cause de ça? La première personne à lui avoir dit non, la première à avoir refusé son amitié, la première à s'être imposée contre lui. Il l'aimait. Non pas parce qu'il était un Shöelin mais parce qu'il était Drago, tout simplement. Harry était son âme-sœur, il le savait, il n'avait besoin de personne pour le lui dire, il le ressentait en lui, dans sa chair. Mais tout avait si rapidement changé.

Ils n'avaient réellement pas respecté l'ordre habituel du couple. Il se souvenait encore du toucher de son corps, de son parfum, du goût de sa peau, de ses yeux. Quand Seamus l'avait touché, il n'avait pu le supporter, Harry était à lui. Il savait qu'en disant ceci il agissait de manière identique à celle de Seamus... mais il était à lui.

Il ne voulait pas considérer Harry comme sa propriété, pas comme tout ce qui lui appartenait, mais il ne pouvait sans empêcher. Il l'aimait. Tant. Il ne pouvait pas et refusait d'imaginer, d'accepter qu'une autre personne puisse le toucher... il pourrait le tuer... comme pour Seamus. Il avait bien fait de partir, même s'il se refusait à l'accepter, il avait bien fait, il l'aurait tué sinon, Seamus avait outrepassé les limites, trop de fois. Il n'était pas sûr que s'il était resté à l'infirmerie, même avec la présence de Harry, Seamus en serait ressortit vivant. Il aurait parié sur le contraire... s'il en serait ressorti ça aurait été avec les deux pieds en avant. Il ne devrait plus le revoir dans l'avenir, ni dans un an, ni dans deux, ni dans dix. Jamais. Il le tuerait.

Il souffla, savourant l'air frais qui s'abattait doucement sur son visage. Si on lui avait dit un jour qu'il volerait avec des ailes dans le ciel, il aurait bien rit... Il eut une pensée brève pour son balai, avec ses ailes il pourrait gagner au Quidditch contre Harry... enfin, si les ailes avaient été accepté à la place des balais, ce qui n'était, malheureusement, pas le cas.

Un nouveau battement d'ailes. Il vola de plus en plus vite, essayant au mieux d'organiser ses idées, savourant par la même occasion le paysage dans lequel il se fondait et la liberté qu'il ressentait. Ses ailes le propulsaient sans le moindre effort à une vitesse vertigineuse pour tout être humain, mais ça il ne s'en rendait pas compte.

Ses pouvoirs...

Il possédait des pouvoirs qu'il n'aurait jamais pensé avoir.

Lui, un Shöelin, un être aussi puissant et redouté. Le destin se jouait-il de lui ? Que serait-il devenu de la Terre, enfin des Moldus, des Sangs-de-Bourbes et des Carcmols s'il avait rejoint Voldemort, et si celui-ci avait gagné ? Il aurait peut-être détruit lui même le mage noir, et prit sa place... qui aurait pu le dire? Même si l'idée même de le rejoindre n'avait guère germé dans son esprit, sûrement à cause de Harry, ses parents non plus ne l'auraient point accepté. Ils étaient dans la même catégorie que le professeur de potion, son parrain, des espions dans ce cercle vicieux. Mais qui aurait pu le deviner... il aurait pu être attiré par le pouvoir, il aurait pu renier sa famille, choisir une voie différente de la leur.

Heureusement, ce ne fut pas le cas, il avait choisi un autre destin, une autre vie où Harry en faisait maintenant partie, même si ces parents n'étaient pour l'instant pas au courant. Accepteront-ils sa relation avec Harry ? Le doute commença à poindre dans son esprit.

Pour ces pouvoirs, il le savait, jamais il ne serait renié, ils aimaient leur fils; de plus cette puissance ne pouvait qu'être bénéfique pour les Malfoy alors pourquoi seraient-ils en colère contre lui? Mais pour sa relation avec le Gryffondor c'était une toute autre histoire. Accepteront-ils qu'il soit avec un garçon ? Qu'il ne puisse pas fonder une nouvelle génération de Malfoy, malgré que Harry soit son âme-sœur ?

La seconde moitié de son âme. Allaient-ils l'accepter ? Bien sûr il y avait les adoptions, mais il savait que ses parents étaient très attachés aux traditions. Ils auraient aimé qu'il se marie avec une gentille petite sorcière, de sang-pur et de noble lignée de préférence, et qu'ils aient des enfants qu'ils pourraient gâter et faire honneur au nom de Malfoy. Oui, ils auraient aimé être grands-parents d'enfants dont le sang avait une part identique au leur. Mais Drago avait choisi un garçon et deux garçons ensemble ne pouvaient pas avoir d'enfant... du moins naturellement.

Et en plus d'un garçon, il n'avait pas choisi n'importe lequel! Non, il avait choisi Harry Potter, le Sauveur, Celui-qui-a-survécu. Malgré que ses parents ne soient pas du côté de Lord Voldemort, son père ne l'appréciait guère énormément. Il lui gardait toujours une certaine rancœur, notamment à cause du fait que Harry lui ait pris un de leur elfe de maison, Dobby, dont les ancêtres avaient servi depuis des centaines d'années les Malfoy. Puis, son père ne pouvait admettre que c'était cet enfant qui avait réussi à terrasser le Lord Noir. Cet enfant, car pour lui Harry n'était qu'un enfant, qui portait le nom de Potter, de James Potter, personne avec qui il n'avait jamais pu s'entendre, et c'était un Gryffondor comme ses parents... Non, son père n'allait guère accepter Harry de gaieté de cœur. Malheureusement celui-ci avait peu le choix, car il ne renoncerait jamais à Harry, pour rien au monde.

Harry...

- Dra... Drago

Il entendait sa voix... Il semblait avoir mal, il le suppliait de rentrer. Drago n'était parti que depuis un certain nombre de minutes, malgré la longue distance qui le séparait maintenant de Poudlard. Toutefois, pour l'instant il ne pouvait rentrer, sinon il tuerait Seamus. Il le savait. Harry n'avait pas quitté l'infirmerie, Seamus, surement, était encore dans les parages, ce qui ne le rassurait pas. Il ne pouvait donc pas risquer d'y retourner et de mettre Harry en danger si un combat s'engageait; il devait d'abord remettre ses idées en place... avant de le rejoindre.

Ses ailes noires s'agrandirent et le firent se mouvoir aisément dans les cieux, s'éloignant toujours un peu plus de Poudlard et de Harry.

- Désolé, Harry...

*

***

Un hibou ambré toqua grâce à son bec sur une des hautes fenêtres du manoir, tirant ainsi le propriétaire de son occupation. Il releva les yeux et tomba sur l'animal, qui avait accroché à une de ses pattes une enveloppe. Il laissa tomber sur son bureau les papiers qu'il tenait à la main et avança vers l'oiseau. Il ouvrit la fenêtre, ce qui permit à l'animal de rentrer dans la grande pièce à teinture verte. Il se posa sur le bureau et l'homme le délivra du courrier, et le remercia avec quelques friandises avant qu'il ne reparte vers son lieu de provenance.

L'homme s'assit sur le fauteuil de bureau, et détacha l'enveloppe. Sur celle-ci était marqué d'une fine écriture noire :

Manoir Malfoy, Monsieur et Madame Malfoy.

Il prit le papier en main et commença sa lecture. Au fur et à mesure qu'il lisait, ses sourcils se froncèrent, laissant apparaître sur son front des rides profondes. Ses mains écrasèrent le papier, le froissant par son toucher. La lecture finie, il releva les yeux de la lettre et soupira profondément sans la lâcher.

- Narcissa ! hurla-t-il.

Une belle femme, élégante, dotée d'une longue chevelure soigneuse entra dans la pièce, anxieuse.

- Chéri ? inquiéta-t-elle.

- Lis... lis ça, répondit-il en dirigeant le morceau de papier vers sa compagne.

Son allure semblait calme, le son de sa voix montrait clairement qu'il était énervé, furieux et contrarié. Narcissa prit le courrier entre ses mains et commença la lecture.

Chers monsieur et madame Malfoy,

Je vous écris en ce jour pour vous faire part d'une nouvelle non des moins surprenantes, et qui je suis sûr vous donnera une joie immense... Je regrette, certes, de ne pas voir par moi-même la nature de vos expressions une fois la lecture finie, mais je me permets de l'imaginer.

Savez-vous, chers amis, que votre fils, le bien aimé Drago Malfoy, sort avec Harry Potter ! Non ! Vous ne rêvez pas et ceci n'est pas une blague douteuse. Votre cher fils est amoureux du Survivant... le, fils d'une Sang-de-Bourbe ! Mais... attendez ce n'est pas tout ! Loin de là... le meilleur reste à venir.

En effet, le Survivant a failli par deux reprises se faire violer par un de ses amis. Un des courageux et loyaux Gryffondor. Je suis sûr que ceci vous intéresse amplement et savoir l'identité de cet individu vous est essentiel, et l'attende est un supplice, donc par bonté de cœur, je vais vous révéler qui est ce chenapan ! Ce n'est d'autre que Seamus Finnigan ! Et d'après mes sources, c'est Drago qui est venu au secours de Potter et de plus, par colère, il était à peu d'ôter la vie à ce voyou, si le Survivant ne s'y était pas interposé avec l'aide de quelques uns de ses amis. Bien sûr cette dernière nouvelle n'est guère réjouissante, mais le bonheur de savoir que votre fils et le Survivant vive une passionnante idylle vous emplis de bonheur. Et sachez que les parents de Finnigan sont convoqués, pas plus tard qu'aujourd'hui dans la soirée, chez le directeur !

Sur ce, chers amis, je vous quitte.

Amicalement...

Narcissa regarda son mari, puis de nouveau la lettre.

- Ceci... est une blague de mauvais goût, fit-elle, claquant sa langue contre son palet.

- Pourquoi nous enverrait-on quelque chose de la sorte !? Notre fils n'est pas gay ! Et encore moins avec ce Potter ! Mon fils aime les femmes, j'en suis certain !commença à s'emporter Lucius. Oui... c'est une plaisanterie...

- Personnellement, ce n'est pas le fait que Drago soit amoureux d'Harry Potter qui me chagrine, mais plutôt la nature de ce courrier. Voyez par vous même comment l'envoyeur prend plaisir à ce rire de nous. De plus, le pauvre enfant a failli se faire violer, heureusement que notre fils l'a sauvé, je n'ose imaginer ce qu'il a vécu.

- Mais... mais... Qu'est-ce que tu racontes là ! Bien sûr que notre fils...

- Allons parler aux parents de l'agresseur, nous verrons bien.

- Mais puisque je te dis que tout cela n'est que mensonge !

- Oui, je sais Lucius, mais je préfère confirmer... j'ai quelques doutes...

La femme posa la lettre sur le bureau de son mari, et quitta à pas léger la pièce.

- Non, ce n'est pas possible, souffla l'homme.

*

***

Au même moment, dans le bureau de directeur de l'école des sorciers, l'heure était à l'explication.

Dumbledore était assis à son bureau, son phœnix s'était posé sur sa perche, ses élèves étaient assis devant lui et attendaient que le vielle homme commence à parler.

- Vous êtes ici car je voudrais que vous m'expliquiez en détails les événements qui ce sont passés entre Harry et messieurs Malfoy et Finnigan.

- Pour tout dire professeur, commença Hermione, quand nous sommes arrivés, Seamus... était déjà mal en point, et Harry et Mal... Drago ne disaient rien et étaient assis sur un des lits. J'avais l'impression que Drago essayait de réconforter Harry.

Les sourcils du directeur s'étaient haussés. Depuis quand mademoiselle Granger appelait-elle monsieur Malfoy par son prénom ? Il y avait donc eu une évolution entre les relations de ces jeunes gens. Il en fut heureux et reporta son attention vers les étudiants qui lui faisaient face, ce n'était pas le moment de penser aux relations entres les différentes maisons de l'école.

- Puis vous savez monsieur, reprit Blaise, Drago n'est pas du genre à mettre quelqu'un dans cet état pour rien.

- Laisse-moi en douter Zabini !

- Ron ! s'exclama la jeune fille aux cheveux bouclées.

- Ron, insista Blaise, je suis d'accord que Drago était du genre à... un peu persécuter les autres... mais ça c'était quand on était plus jeune, maintenant il s'est calmé... En plus tu crois vraiment qu'il aurait utilisé ses pouvoirs comme ça ?

- Va savoir! Vous les Serpentards ! Ron reprit son souffle. Mais en tout cas, je sais que Drago a protégé Harry, car quand les filles étaient parties chercher Dumbledore, Seamus commençait à délirer en disant que Harry lui appartenait et qu'il était responsable de la mort... de... Dean. Mais nous on sait que c'est totalement faux, mais Seamus est complètement à fond dans son délire.

- Est-ce vrai monsieur Zabini ?

- Oui.

- Et qu'a répondu monsieur Malfoy ?

- Il a essayé de se retenir, mais à un moment Seamus commençait à dire qu'il allait coucher avec Harry et lui prendre sa virginité et là... bah vous êtes arrivé, ajouta Blaise.

- Hum...

Le directeur passa sa main dans sa longue barbe et regarda les jeunes gens présents dans son bureau. Ils n'avaient pas l'air de mentir, et de toute façon pourquoi l'auraient-ils fait ? Rien que d'imaginer une collaboration entre Serptentard et Gryffondor était quasi-improbable, surtout avec ces Serpentards et Gryffondors... même si cela commençait à changer... Non, ils ne mentaient pas. Par contre, le cas de monsieur Finnigan semblait plus complexe qu'il en avait l'air au premier abord.

- Bien, vous pouvez retourner à vos occupations, fit Dumbledore d'un geste de la main, leur indiquant qu'ils pouvaient partir.

- Au revoir professeur, lui répondit Hermione.

Les élèves partis, le directeur posa sa tête contre le haut de sa chaise et pensa à la discussion qui venait juste de ce dérouler. Rajoutant à ça les détails qu'il avait accaparés grâce à la légimancie2 depuis qu'il était arrivé dans l'infirmerie. Il avait vu toute l'action qui s'était passée entre les jeunes hommes par leurs propres yeux, sauf dans le cas de Drago où il lui fut impossible d'entrer dans son esprit, il avait préféré ne pas forcer au cas où le Serpentard ne le repère. Oui, Dumbledore était un grand Legillimens.. Un des meilleurs.

Il avait fait venir les jeunes gens dans son bureau pour pouvoir parler avec eux et finir son analyse pendant qu'ils parlaient. Maintenant, il avait tous les détails...

Le sortant de ses pensées, un volatile aux yeux argentés entra dans son bureau, se posant devant le directeur, une lettre accrochée à une de ses pattes. Albus le regarda et enleva le courrier en le caressant. L'animal mangea quelques friandises que l'homme donnait souvent au phœnix et il quitta la pièce dans un dernier hululement tandis que le directeur ouvrit l'enveloppe.

*

***

Les murs étaient tapis de rouge et or et, devant la cheminée, à quatre pattes, se tenait un jeune homme. Il était roux, de grande taille, ses yeux azurs perdus dans la danse des flammes. Tandis que le bois se consumait, un visage apparut dans la couverture de feu. Il était fin, portant des lunettes rectangulaires et possédait des cheveux courts et un peu frisés.

- Oh! Percy, chuchota le garçon devant le cheminée.

- Ron ? C'est pour quoi ? demanda-t-il.

- Chut! Parle moins fort ! Je vais me faire prendre sinon. Bon écoute, je vais faire vite, j'ai pas le temps là; tu sais ce que je t'avais demandé à propos de Seamus, la dernière fois...

- Ouais ?

- Bah... tu vois finalement c'est pas la peine !

- Pourquoi ?

- Pas le temps d'expliquer, putain ! Bah, ça lui fera pas de mal d'aller à Drumstang quoi. Alors annule tout.

- C'est plus facile à dire qu'à faire, je crois même que Dumbledore a déjà reçu le courrier annonçant le refus de Drumstang à prendre Finnigan.

- Désolé ! Mais annule tout ok ?

- Ouais... ouais.

- Bon, merci ! Je te laisse bye !

Ron quitta la salle commune des Gryffondor rapidement, tandis que dans les flammes le visage de son frère disparut peu à peu.

Seamus doit prendre du recul, et rester loin de Harry dans les temps à venir, pensa le roux.

*

***

Le vieil homme au regard jovial était concentré sur sa lecture, le froncement de sourcils ainsi que les rides barrant son front le prouvant. C'était une lettre qui lui annonçait une mauvaise nouvelle pour un de ces élèves.

« Directeur de Poudlard,

Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore

Monsieur,

Suite à votre demande d'intégration de l'élève Seamus Finnigan dans l'école de sorcellerie de Dumstrang, nous sommes dans le regret de vous annoncer que son acceptation a été refusée par le conseil de Dumstrang à cause de son comportement envers monsieur Harry Potter.

Mes salutations distinguées,

Igor Karkaroff, directeur de Dumstrang. »

La lecture finie, il posa la lettre sur son bureau, se massa les tempes de sa tête et observa son oiseau enchanteur. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le fait que Seamus ne soit pas accepté dans l'école de sorcellerie ne semblait pas le contrarier. Il avait un autre projet pour cet élève, ainsi il sortit d'un de ces tiroirs un parchemin vierge, prit une plume qu'il trempa dans de l'encre noire et commença sa rédaction.

« Directeur de L'hôpital Sainte-Mangouste,

Franck Hisman

Département psychiatrique

»

Ce garçon a besoin de repos et de cicatriser ses blessures, en espérant qu'elles cicatrisent un jour, la mort d'un être cher et toujours une douleur pour le vivant, cependant dans le cas de monsieur Finnigan et monsieur Thomas, monsieur Finnigan n'arrive pas à la surmonter.

*

***

La puissance l'enivrait, l'air le portait sans effort dans la monde de la nature, ses pensées ne cessaient de s'interrompre et de se perdre. Il se posait des questions auxquelles il voudrait trouver des réponses, des réponses qui pourraient le soulager du poids qu'il portait sur ses épaules. Mais l'heure de retrouver l'aimé était bientôt arrivée.

*

***

La pièce était éclairée par les rayons du soleil qui traversaient le verre de trois grandes fenêtres donnant sur une vision campagnarde. De l'herbe, quelques champs de fleurs et de grands arbres étaient le tableau que l'on pouvait admirer. Dans le salon, l'ambiance n'était pas réellement tendue même si la venue des invités inattendus avait fait germer le doute dans l'esprit des occupants de la maison, car ils ne savaient pas quelle était la cause de leur subite arrivée. Ces personnes, à qui ils n'avaient presque jamais adressé un mot.

Deux couples se faisaient donc face à face. Deux hommes, deux femmes, quatre individus. Ils étaient assis sur des canapés, sirotant quelques boissons et mangeant des pâtisseries en tout genre. Une des femmes se racla la gorge, et demanda :

- Est-ce vrai que vous êtes convoqués, ce soir même, chez le directeur de Poudlard ?

- Elle avait décidé d'entamer la discussion avec douceur afin d'atteindre l'objectif qu'elle et son mari s'étaient fixés un peu plus tôt dans la journée.

- En effet, répondit un homme à la chevelure brunâtre et à l'accent étranger.

- En savez-vous la raison?

- Non, le directeur nous a dit qu'il nous expliquerait tout lors de notre rendez-vous. Mais comment le savez-vous ?

Le directeur ne leur avait rien dit, préférant en parler face à face avec les parents du concerné, la situation était trop grave pour qu'elle puisse être apprise dans une simple lettre.

Les parents du jeune garçon songèrent à comment le couple avait eu vent de cet événement. Ils n'en avaient parlé à personne, puisque la demande datait de peu de jours, et ce n'était guère le genre du directeur de parler du cas de ses élèves avec outre personne que les parents.

- D'après un de nos amis, fit l'homme à la chevelure blonde, c'est en rapport avec monsieur Potter.

- C'est exact, monsieur Malfoy.

- Nous avons appris, par cette même personne, la raison de votre convocation. Apparemment, votre fils, Seamus, a essayé de violer monsieur Potter.

- J'espère que vous dites ça pour rire, monsieur Malfoy, car je ne trouve pas ça drôle du tout ! le ton était sec, dépourvu du moindre amusement.

- Malheureusement, madame, je ne plaisante pas, répondit Lucius froidement.

La mère de Seamus se leva et regarda le couple Malfoy furieusement. Ils mentaient, ils les prenaient pour des idiots car ils n'avaient pas le même rang social, car eux ils étaient riches. Ils prenaient un malin plaisir à les voir se ridiculiser.

- Je vous pris de sortir de chez moi immédiatement ! s'écria la femme, le bras tendu vers la sortie de la demeure.

- Votre demande ne peut être acceptée, très chère, fit madame Malfoy sans hausser le ton, ni faire le geste marquant son départ; nous devons parler.

- Je n'ai pas le désir de parler avec vous, donc je vous prierez d'écouter ma femme et de sortir d'ici, fit sèchement le père de Seamus.

- Non, rétorqua simplement Lucius, si vous voulez que tout se passe bien... sans problème, vous aurez plaisir à nous écouter.

- Comment osez-vous !?

La mère de Seamus s'était empourprée, ses poings se fermèrent sur eux-même.

- Vous m'avez bien écouté. Votre fils a essayé de violer monsieur Potter... pour une raison que je ne peux vous révéler, vous allez faire sortir votre enfant de l'enceint de Poudlard, bien sûr, Albus risque de vous proposer quelque chose, vous allez donc accepter, sauf si votre fils doit rester à Poudlard. Vous m'avez compris ?

Lucius fixa le couple en face de lui, caressant le haut de sa canne noire, ses yeux glaciaux scrutant chacun de leurs gestes, chacune de leurs expressions, de leurs réactions.

- Je refuse de me plier à votre menace, siffla monsieur Finnigan, mon fils n'aurait jamais fait ça.

- Ce n'est pas une menace... c'est un conseil... si vous ne souhaitez pas qu'une chose fâcheuse vous arrive.

- Vous... Sortez de chez moi tout de suite ! hurla l'homme.

- Écoutez mon mari, fit Narcissa, si votre fils a bien commis ce crime, il est préférable que vous suiviez son avis.

Elle avait les jambes croisées, les deux mains posées sur ses genoux, son regard glissant sur les parents de Seamus. Elle était calme.

- Sortez de chez moi !

La femme Finnigan cria et pris le bras de Narcissa, la forçant à se lever et partir de chez elle. Elle trouvait que le comportement de cette personne était désobligeant, mesquin, et sans once de gentillesse. Comment osait-elle venir chez une tierce personne et lui dicter sa loi ? Pour qui se croyait-elle ?

Un fracas retentit, le bruit d'un vase brisé. Les deux femmes se retournèrent instinctivement vers l'origine du bruit et en découvrirent sa cause.

Lucius s'était levé, sa baguette à la main dirigée vers ce qui fut le vase.

- Tout peut arriver... par accident, lança-t-il.

Les possesseurs du lieu se regardèrent, anxieux du comportement de l'homme qui se dressait de toute sa haute devant eux.

- Vous...Vous êtes fous..

- Non, monsieur... mais un accident peut vite arriver dans notre monde vous savez... Sur ce, moi et ma femme allons vous quitter, nous avons d'autres occupations qui nous retiennent. Surtout n'oubliez pas mon conseil ! Que votre fils se tienne loin de Poudlard et de Harry Potter.

Narcissa et Lucius les quittèrent, tandis que les parents de Seamus restèrent sans voix. La femme se laissa tomber sur le canapé beige, tandis que le mari posa tendrement sa main sur son épaule.

- Non... mon fils... Seamus.... Jamais... sanglota la femme.

- Je sais chérie... je sais.

Ils étaient estomaqués par ce qui venait de se passer. Pourquoi les Malfoy protégeaient-ils Harry Potter?

*

***

- Non ! Je refuse ! cria une femme blonde.

Elle tenait la main à un homme, la serrant jusqu'à sans faire pâlir les jointures des doigts, tandis que la seconde s'était agrippée au tissu de sa robe blanche. Les traits de son visage montraient son mécontentement et s'était empourprée lorsqu'elle haussa le ton.

- Madame F... commença le directeur de Poudlard.

- Non, je refuse ! Mon fils n'y ira pas !

Il n'était pas question que son fils aille dans ce lieu. Elle ne le l'autoriserait pas.

Affichant un air désolé, le vieil homme glissa ses yeux sur le couple; il comprenait leur réaction, c'était leur fils. Mais c'était pour le bien de ce jeune garçon. Il avait besoin d'être suivi pour se remettre de la blessure du passé afin de pouvoir continuer sa vie sans ce lourd poids sur ses épaules.

- Madame Finnigan.. .essaya Dumbledore.

- Non ! Seamus n'y ira pas !

- Chérie, écoute-le s'il te plait, fit l'homme qui lui tenait la main.

Il devait avoir une quarantaine d'année et était aussi brun que sa femme était blonde. Son pousse traçait des cercles sur la paume de main de sa concubine ayant pour but de mettre en sourdine sa colère.

- Mais...

- Écoute-le.

- Bien, fit la femme sèchement.

Le directeur savait que cela n'allait par être facile d'annoncer aux parents de Seamus pourquoi il voulait qu'il aille dans le département psychiatrique de Sainte-Mangouste, mais il se devait de le faire pour le bien de son étudiant.

- Je voudrais, comme je vous ai dit précédemment, que votre fils intègre le département de psychiatrie puisqu'il souffre depuis la mort de monsieur Thomas...

- C'est normal qu'il souffre ! C'était son ami ! s'exclama madame Finnigan.

Était-ce interdit dans cette école de pleurer la mort d'un être cher ? Était-on étiqueté comme instable mentalement quand on exprimait notre peine? C'était normal que Seamus ressente cette douleur dans son cœur à cause du décès de Dean. Au contraire ! Ce serait étrange s'il n'aurait aucun sentiment suite à disparition soudaine. C'était normal...

- En effet, c'est exact. Mais sachez, madame, que votre fils tient responsable monsieur Potter de la mort de son ami et a commis envers lui des actes répréhensibles.

- Comment ça ? demanda le mari.

Pourquoi tenir Harry responsable ? Il devait y avoir un motif logique à ça. Seamus ne l'aurait pas accusé pour rien. Et quels étaient ces actes ? Qu'avait fait Seamus ? Qu'avait fait leur fils ? Non... Les Malfoy mentaient... il n'avait pas fait ça! Jamais. Non.

- Il a essayé, par deux fois, de violer monsieur Potter, c'est pourquoi je vous ais demandé de venir le chercher à Poudlard. Mais lors de la seconde tentative, d'après des témoins, monsieur Finnigan a déclaré que monsieur Potter lui appartenait puisque celui-ci était responsable de la mort de monsieur Thomas. Il tient également d'autres propos tels qu'il doit lui prendre sa virginité, qu'il doit le marquer comme sien...

- Oh merlin ! s'exclama la femme.

Non... c'était... impossible. Leur fils n'avait pas tenu de pareils propos. Il n'avait pas considéré Harry comme ça chose. C'était n'importe quoi! Sans aucune façon, il l'aurait forcé à... à avoir des rapports sexuels avec lui... sans son consentement.

- Ce... ceci est prouvé ? demanda incrédule le père de Seamus.

Les Malfoy avaient-t-il raison ? Non, pas leur fils, jamais il ne pourrait faire ça. Pas leur enfant. Jamais. C'était normal qu'il souffre pour Dean s'était son ami... ils s'aimaient. Eux-même avaient eu du mal pour accepter cette relation entre les deux jeunes garçons, mais ils s'étaient si attachés l'un à l'autre qu'ils avaient accepté. Pour le bien de leur fils, pour qu'il soit heureux sans devoir choisir entre ses parents et la personne qu'il aimait. Mais...Seamus n'aurait pas pu faire ça. Harry était aussi un de ses amis depuis la première année à Poudlard, et il avait sauvé le monde de la terreur qu'avait fait réigné Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Non, les Malfoy avaient mentis, il ne pouvait qu'en être ainsi!

- Oui, comme je vous l'ais dit il y a des témoins devant qui il a déclaré ses propos. C'est pour cela que je vous demande votre autorisation de faire suivre monsieur Finnigan par un psychomage.

Lucius et Narcissa avaient dit qu'ils devaient accepter toutes proposions du directeur... ils devaient accepter. Ils ne pouvaient pas se les mettre à dos... après tout ils étaient puissants, et c'étaient des anciens mangemorts... même s'ils avaient un rôle d'espion.

- Combien de temps cela prendra-t-il ? demanda finalement le mari.

- Je ne sais pas, cela dépendra complètement de votre fils, ça peut prendre deux mois comme un an. Après cela, il pourra intégrer soit Poudlard, soit Dumstrang.

Oui, contre toute attente, quelques heures plus tard, Dumbledore avait reçu un courrier disant que monsieur Finnigan était accepté à Dumstrang. C'était bien pour lui, une fois qu'il se sera remit sur pied, il pourrait recommencer à avoir une vie normale et reprendre ses études s'il le souhaitait.

- Donc... il doit... intégrer le Sainte-Mangouste, fit la femme en serrant davantage la main de son mari.

Son fils n'était pas fou. Non... Ce n'était pas possible... pas lui! Pas son enfant! Pas Seamus!

- En effet, pour la sécurité de monsieur Potter, malgré le fait qu'il soit puissant magiquement parlant, monsieur Potter peut être atteint comme n'importe quelle personne. Vous en avez la preuve avec les actes de votre fils, qui pourraient être dangereux pour la personne de Potter mais aussi pour lui même, s'il reste dans cet état d'esprit.

- Nous comprenons, annonça le brun.

Le directeur regarda le couple, la tristesse peinte sur leurs visages ainsi que la désolation. Ils savaient ce qu'ils devaient faire, pour le bien de leur fils. Mais c'était plus facile d'y penser que de mettre les paroles à exécution. Mettre l'enfant qu'ils aimaient dans cet institut, reconnaître le mal qui rongeait leur enfant. Ils s'en voulaient, en même temps, ils n'avaient rien remarqué durant le reste des vacances. Bien sûr leur fils pleurait la mort de Dean, mais ils pensaient que c'était normal et rien dans le comportement de Seamus ne les avait inquiété, peut-être était-ce de leur faute, ils n'avaient pas fait attention, trop occupés à cause la fin de guerre, trop occupés à revivre eux-même...

*

***

Le soleil commençait à disparaître dans le ciel pour laisser place au berceau des songes, la nuit. Lentement, une palette de couleur se créait, un mélange englobant les teintes chaudes, partant du rouge et arrivant au jaune, le tout parsemé de fines touches orangées.

Les couloirs de l'école des sorciers commencèrent à se vider, les résidents allant rejoindre leur chambre à coucher pour se plonger dans un sommeil réparateur.

Ils devinrent silencieux, seuls les pas du concierge avec sa chère chatte arpentaient les lieux, vérifiant si quelques élèves avaient désobéi au règlement qu'il chérissait.

Dans un bureau, dans une haute tour du château, un vieil homme aux yeux pétillants disait au revoir à un couple accompagné de leur enfant; un adolescent. La femme s'était résolu à laisser partir son fils dans ce centre, pour son bien, son mari plus calme et réfléchit lui avait fait comprendre. Leur enfant avait la mine sombre, des traces de larmes présentes sur ses joues, un regard furieux. Il avait apprit une mauvaise nouvelle, des heures auparavant. On disait de lui qu'il était malade, qu'il allait se faire soigner, et que c'était pour son bien. Lui, il n'y croyait pas. Tout le monde était contre lui, tous le monde était complice avec la personne qui lui avait prit son amant. Il n'était pas fou. Il voulait juste avoir en sa possession ce qui lui revenait de droit. Quel mal avait-il fait ? Il ne savait pas. Pourquoi vouloir le mettre lui dans ce centre de psychiatrie alors qu'il n'avait rien fait pour ? C'était à lui, le tueur de celui qu'il avait aimé, d'être puni...

Telles étaient les pensées de ce jeune homme ne supportant plus le monde l'entourant. Ces personnes disparurent par le biais d'une cheminée, continuant la vie que le destin avait prévu pour elles.

Dans une autre pièce, une femme en blouse blanche et aux cheveux dressés en chignon regardait un jeune homme endormi dans un lit. Elle s'en voulait de n'avoir pas été présente, lorsque celui-ci en avait besoin, de ne pas l'avoir protégé. Elle l'avait toujours aimé, ce jeune orphelin.

Son patient... le plus régulier.

Un doux sourire se cala sur ses lèvres sèches. Elle découvrirait quelle était la maladie dont le jeune homme brun était atteint. Les résultats ne devraient plus tarder à arriver, pas aujourd'hui, mais peut-être demain avec un peu de chance. Elle se leva de la chaise sur laquelle elle était assise, caressa du bout des doigts le front du malade, et quitta son lieu de travail en éteignant la lumière. Pour l'instant, elle ne pouvait rien faire pour lui, le mieux était encore d'aller se coucher pour affronter une nouvelle journée qui allait bientôt naître.

Le ciel devint noir, des étoiles entamant le cocon de l'obscurité.

Au plus profond de la nuit, dans le lieu bercé par les vents, dans le dôme des cieux, un jeune homme à la longue chevelure blanche et, aussi incroyable que cela puisse paraître, muni d'une paire d'ailes, volait avec grâce et inconscience, faisant le trajet inverse de celui qu'il avait fait quand le jour était là. Il allait retrouver celui qu'il aimait. Celui avec qui il était maintenant lié.

Plus loin encore, dans un autre domaine, hors de Poudlard.

Deux personnes regardaient les flammes danser devant leurs yeux, enroulées dans une couverture qui leur apportait de la chaleur. Ils possédaient une chevelure aussi dorée l'une que l'autre, s'approchant également un peu du blanc. L'homme sirotait un vin rouge qu'il tenait dans une de ces mains, la femme lisait, profitant du silence. C'était un couple aimant, malgré ce qu'ils affichaient.

L'homme posa son verre et appela sa femme. Celle-ci leva ses yeux de son livre pour les tourner vers son mari, un sourire sur ses lèvres, puisque l'homme lui annonça que les parents de celui qui avait touché le compagnon de leur fils avaient accepté la requête de celui qu'ils appelaient « le vieux fou ». Il ne le toucherait plus. La menace avait fonctionné. Leur avertissement auprès des parents avait marché. L'homme reprit le verre dans sa main, but une gorgée de l'alcool et rejoignit sa femme qu'il embrassa doucement, en marmonnant un doux « Narcissa ». On ne devait pas toucher leur famille. Le prix à payer pouvait être conséquent, même si le compagnon de leur fils n'avait pas encore été accepté par l'homme blond...

*

***

Il sentait des doigts froids se poser sur son visage, le caressant doucement de peur de le réveiller. Il battit des paupières tandis que son regard brumeux rencontra celui argenté de l'individu qui l'avait fait sortir de ses songes. Ses lèvres esquissèrent un mouvement, installant un discret sourire en reconnaissant la personne devant lui.

- Salut toi, chuchota l'importun.

- Salut Drago, lui répondit le dormeur sur le même ton.

Drago lui sourit et le rejoignit dans le lit de l'infirmerie. Il s'y installa, prenant Harry dans ses bras, le brun s'y cala sans rien dire tandis que le blond passait sa main dans sa chevelure ténébreuse. Sans savoir pourquoi, Drago lui présenta ses excuses dans un murmure près de son oreille comme s'il avait peur que leur tranquillité soit rompue.

Harry releva la tête et plongea ses iris dans ceux de son amant. Il ne savait pas pourquoi le Serpentard lui présentait ses excuses, il n'avait rien fait de mal d'après ses souvenirs. Sur le même ton que Drago, il lui demanda la raison de ses excuses.

- Pour toute à l'heure... quand je suis parti. Je le devais, tu sais... sinon... je l'aurai tué.

Sa voix semblait enrouée lorsqu'il parlait. L'un comme l'autre savait que c'était la stricte vérité. Il n'y avait pas besoin d'en dire d'avantage.

- Je sais, fit simplement le brun en se recouchant.

- Tu sais ? s'étonna Drago.

- Oui. Je l'avais compris.

Un moment de silence s'installa entre les deux garçons. L'un caressa les cheveux bruns, l'autre profita de la caresse, sentant un doux bien être se répandre en lui.

Drago se rappela du proche passé quand il était parti, à quoi il avait songé pendant son absence. A ses parents, à Harry, à lui. Se posant des questions qui ne trouvèrent pas toujours de réponses. Il savait que le temps allait lui en donner sans conteste. Comme celle qui consistait à savoir si ses parents allaient accepter son homosexualité et sa relation avec Harry. Celle-ci n'était qu'une question de temps, mais ça lui faisait peur, car cette réponse allait avoir une importante conséquence dans sa vie. Allait-il devoir renier sa famille, ses personnes qu'il aimait pour Harry ? Il avait connaissance qu'il ne le laisserait pas. Désormais il était trop tard.

Sa main s'égara sur le cou du Gryffondor, s'amusant avec les courts cheveux.

- Désolé, chuchota le blond.

Cette fois Harry ne se releva pas, se contenta d'ajouter un pourquoi.

- Pour ne pas être venu quand tu avais mal...

Harry fut surprit que le Serpentard sache pour son malaise, puisque même s'il était encore dans l'infirmerie, Pomfresh aurait pu le garder en surveillance pour être sûr que son état était stable, et il était sûr qu'il n'avait demandé à personne car il venait à peine de revenir de sa fuite éphémère.

- Tu savais ?

- Oui... je t'ai entendu.

- Comment ?

- Je ne sais pas, c'est comme si c'était par télépathie...

Leur deux esprits s'étaient joints, récréant un lien qui leur permettait de communiquer l'un avec l'autre, sans avoir à parler, et à longue distance.

Un truc de Shoëlin, pensa Harry.

- Sûrement, rigola Drago, Severus nous l'avait dit.

- Hum... en tout cas ça fonctionne.

Lentement, les deux hommes s'endormirent, l'un dans les bras de l'autre, portés dans le monde du marchant de sable et rejoignant ainsi les autres habitants, ne se doutant pas de ce qui allait les attendre dans un proche avenir...

*

***

Dans un manoir, deux hommes étaient côtes à côtes, fixant chaque phrase, chaque mot et chaque lettre de l'écriture de couleur charbon inscrite sur un parchemin blanc. Choqués par ce qu'ils lisaient, inquiets pour le garçon qu'ils aimaient comme leur fils. L'un d'entre eux, le plus grand, celui qui semblait le plus sauvage, but une gorgée d'un fort alcool, savourant la chaleur du liquide qui traversait son corps avec délectation et posa le verre avec un mouvement brutal sur la table basse qui leur faisait face. L'autre homme avait un silhouette plus affinée et malgré l'aura animale qu'il dégageait, il semblait être plus soigneux que son voisin.

Demain, ils rendraient une petite visite au directeur de Poudlard, Albus Dumbledore. Ils avaient un certain nombre de questions à lui poser... et ce le plus rapidement possible. Et ils entendaient bien avoir des réponses. Ils espéraient que ce qu'ils étaient en train de lire n'était qu'un tissu de mensonges... Sinon, ils ne donneraient pas cher de la peau du vieil homme ainsi que de ce certain Finnigan. Depuis leur apparition, les maraudeurs... n'étaient pas connus pour leur douceur.

*

***

________________________________________________________________

A SUIVRE .....

REVIEWS OR NO REVIEWS ?

Définitions :

1 = Sortilège permettant de repousser un objet, une créature ou une personne. Jeux vidéos Harry Potter jusqu'à Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban. Source Wikipédia.

/!\ La couleur ou autre décrite du sortilège est de moi ^^ Je ne connais rien de plus sur celui-ci.

2 = Capacité de lire dans les pensées des autres personnes. Les personnes qui pratiquent la légimancie sont appelés Legillimens. C'est de la magie sans baguette.




 
 
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