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au 31 Mai 21 :
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Surprise à Poudlard
Par Mimiko
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
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    Chapitre 6     Les chapitres     18 Reviews    
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Dévoilements

Auteur : Mimik0

Rating : M

Genre : Romance / Général

Pairing : DM/HP [ dans cet ordre ]

Disclamer : J.K Rowling

Chapitres : 05 /??

Etat : en cours

Bêta-Readeur : Ch0utey

Date : //

________________________________________________

Info's fic :/!\ Attention : Slash!Yaoi (Gay) - Lemon -

_________________________________________________

 SPOLIERS : MPREG ( grossesse masculine ) - OCC

___________________________________________________

NdA

Coucou !

Voici le chapitre 5... Version corrigé ! xD By Ch0utey <3

Voilix Voiloux

A OUI

Ce Chapitre est dédicacé à :

MANON : C'est une fille que j'adore, une de mes plus proche amie Puis, je lui avais demandé de lire ma ficion ( avant tout pour lui faire découvrir un peu le YAOI Lol ) Enfin, bref' elle a accepté puis elle a aimé, donc j'suis contente qu'elle la suit avec autant d'entrain

Donc GROS BISOUS à tOI Ma Puce, Tu me manques et j'ai été hyper heureuse de passer la journée avec toi et Elo samedi.

Danse la salsa...

A Bientôt, Mimik0, qui vous embrasse...

 

 _________________________________________________________________________

 

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Chapitre 5

 

Dévoilements.

 

Un nouveau jour naissait dans la mystérieuse école de magie. Les habitants commençaient à se réveiller, le château alors endormi se fit plus vivant, transporté par la vague des différents âges d'hommes et de femmes y vivant.

Dans la tour des Serdaigle, tous les étudiants étaient déjà levés, prêts à assouvir leur soif d'apprendre; dans celle de Poufsouffle des rêveurs papillonnaient des yeux, prêts à commencer leur journée par un petit déjeuner bien mérité, un peu comme dans celle des Gryffondor, mais sans les cris de leurs amis pour leur dire de se dépêcher. Dans les cachots des Serpentard, tous aussi rigoureux que les Serdaigle, les élèves commençaient à rejoindre la Grande Salle mais il existe, comme dans toutes choses, des exceptions...

Comme Wayne Hopkins, appartenant à la maison au blason du blaireau qui abordait une jolie couleur carminée, après s’être fait prendre en charmante compagnie par son meilleur ami au petit matin, ou encore Harry Potter et Drago Malfoy...

 

L'un regardait l'autre qui se reposait, avec des yeux amoureux. Il approcha sa bouche près de l'oreille du dormeur et d'une voix volupté, accompagnée d'une légère caresse qui commença à émoustiller les sens de l'endormi, il prononça :

- Harry, réveilles-toi.


La réponse obtenue, étant loin d'être élégante, fut une sorte de grognement joint à un geste rageur qui consistait, dans toute sa splendeur, à faire passer la couette par dessus sa tête pour empêcher la lumière de se faufiler entre ses yeux. Ceci arracha un air moqueur à l'homme qu'on disait impénétrable.

- Harry, lèves-toi, il faut qu'on aille prendre notre déjeuner avant le début des cours.
- Drago... se plaignit ledit Harry, laisses-moi dormir...

Bah, c'est déjà ça, il ne m'a pas appelé Ron, cette fois-ci... pensa le blond avec amusement.

- Drago !? fit Harry en se redressant et en abattant la couette sur ses genoux, son visage échappant ainsi à la prison de plume.

Son regard de jade se promena dans la pièce pour finir sur le visage mi-taquin, mi-moqueur, du vert et argent. Il pencha sa tête sur le côté, fronça les sourcils et demanda :

- Qu'est-ce que je fais là ?

 

Ca me rappelle quelque chose ça par contre… pensa Drago.


- Hier soir, quand on était chez Dumbledore, tu t’es endormis alors je t’ai ramené avec moi.

-          Pourquoi tu ne m’as pas réveillé pour que je puisse rejoindre la tour des Gryffondor ?

-          J’avais pas envie… et durant l'après-midi, Dumbledore m'a dit que si tu voulais, tu pouvais venir vivre avec moi... fit Drago un peu mal à l'aise. Tu sais à cause de notre «  lien », et puisque tu t'es endormi hier quand on était dans son bureau, j'ai pensé que ça ne te gênait pas de venir ici, en plus les elfes avaient déjà amené toutes tes affaires, j'en étais pas sûr, mais à priori, ils ont tout amené... bien sûr, si tu ne veux pas je…

 

La phrase s'arrêta là à cause du petit brun qui avait sauté sur les fines lèvres du parleur. Un petit baiser, chaste, consistant simplement à deux paires de lèvres se touchant.  

- Hum... J'suis d'accord moi, affirma Harry joyeusement, mais au visage écarlate. Mais pourquoi tu ne m'as rien dit hier ?

Drago sourit et répondit :
- Je n'ai pas eu beaucoup de moment, si tu te rappelles bien...

 

Devenu plus maussade, Harry hocha la tête. Une larme silencieuse coula sur sa joue, quittant comme une voleuse l'iris verdoyante. Oui, il s'en rappelait même trop bien…

- Harry ? fit Drago.

Il passa un doigt sur sa joue, effaçant le tracé humide.

- Qui a-t-il ?

Il prit le brun dans ses bras.

- Rien Drago, je t'assure, rien...
- Harry ?
- Rien, c'est juste qu’il y a des moments de la journée d'hier que je préfèrerais oublier… Je… enfin, je ne pensais… pas que… Se… Seamus…

Des larmes dévalèrent les joues rosies. Un voile passa sur le visage de Drago, l'assombrissant tandis qu’il refermait ses bras sur le corps fin, laissant Harry donner cours, en toute liberté, à son chagrin.


Putain mais quel idiot, le faire penser à ça ! se dit le blond.

Lui aussi se remémorait la journée passée; il aurait tué Seamus si Harry ne l'en avait pas empêché, mais même maintenant il n'était pas sûr qu'il pourrait se retenir s'il le revoyait, pas après ce qu'il avait fait au brun. Harry redressa sa tête et fit disparaître l'eau salée de son visage avec ses mains.

- Et si tu allais te doucher maintenant, pour qu'on puisse aller manger ? demanda doucement Drago.
- Hum... ok, mais je n’ai pas très faim.
- Faut que tu manges Harry, s'inquiéta le blond, j'ai remarqué que depuis la rentrée tu ne mangeais pas beaucoup !
- ...
- Bon allez va à la douche, ou on va vraiment être en retard.

Paresseusement, Harry se leva, un peu étourdi et la bouche pâteuse. Il avait l’impression que la pièce tournait autour de lui; il ferma les yeux, puis les rouvrit. Le trouble avait disparu.

 

Harry sorti de la salle de bain, Drago demanda :

 

-          Tu manges avec moi ?

-          J’aimerais bien Drago, mais… tu sais, par rapport à hier… on va avoir tous les regards posés sur nous… et… et j’aime pas du tout ça et si on mange ensemble… ça va être encore pire… et je préférerais avertir Ron et Hermione avant.

-          Allez, ne t’inquiètes pas pour ça, ce n’est que partie remise ! fit le blond en le prenant dans ses bras et en lui donnant un doux baiser.

-          Oui ! affirma un Harry heureux aux joues rosies.

 

--

 

Toujours la même pièce blanche, elle ne change pas depuis les années et les siècles passant, elle a toujours cette luminosité un peu trop vive mais douce en même temps. Toujours la même odeur, celle des potions mélangées à des désinfectants moldus. Seules les personnes changent, il y en a qui partent, d’autres qui viennent, des jeunes à partir d'onze ans jusqu'à d’autres en âge alors inconnus. Les sorciers étaient dotés d’une vie plus longue que la moyenne. Chance ou malchance, personne ne nous le dira, cela dépend des opinions.

Durant cette matinée, la pièce était habitée par quatre personnes. Une était inconsciente, allongée dans un lit avec des barreaux, les trois autres n’étaient pas très loin en train de parler à voix basse. Il y avait deux femmes, une portant une blouse blanche, les cheveux auburn redressés en chignon, l’autre de même coiffure mais avec des cheveux grisâtres, habillée d’un étrange chapeau pointu et d’une cape noire. Elles étaient en compagnie d’un homme d’âge plutôt élevé, indiqué par sa longue chevelure de neige et sa barbe de même teinte, toute aussi longue. Il portait, avec une certaine élégance pour son âge, une tunique bleutée avec des étoiles jaunes imprimées. Lui aussi, tout comme la femme aux cheveux grisâtres, disposait d’un chapeau assortit à son habit.

 

-          Comment va le jeune homme ? se renseigna-t-il.

-          Mal, monsieur Malfoy a été très brutal. Il a de multiples déchirures, des os cassés ainsi que les cordes vocales. J’ai guéri la plupart des plaies, mais en ce qui concerne les cordes vocales et les os, il faudra attendre son réveil.

-          Bien Pompom, occupe-toi bien de cet enfant, je t’en pris.

-          Ne vous inquiétez pas Albus, je ferais le nécessaire.

-          Bien, nous allons te laisser.

 

--

 

Deux jeunes enfants aux regards pétillants. La première rencontre, le premier mot échangé, des rires, des sourires, des secrets, des défis, une déclaration. Le premier « je t’aime ».

Deux jeunes hommes au cœur amoureux. Le premier baiser, la première caresse, la première fois.

Deux hommes croyant à l’espoir incertain. La première bataille, les premières peurs ensemble, les premières larmes pour l’autre.

Un homme au monde du chagrin. La perte, les cris de douleur, le cœur brisé, la première soif de vengeance…

 

--

 

L’air était doux, une fine brise enrobait les environs. La nature était éveillée et faisait partager avec le monde ses mystères et ses secrets dont elle seule connaissait l’origine et la sincérité. Quelques oiseaux voletaient dans le ciel azur, qui était arpenté par un filet de masses nuageuses à formes incertaines possédant la grâce qui leur était propre, libres de toutes contraintes.

Des élèves de septième année, qui arboraient l’uniforme de Poudlard avec le symbole de leur maison qui ici était Gryffondor ou Serpentard, étaient tous réunis dans le parc de l’école pour un cours peu ordinaire de métamorphose.

 

-          Bien, commença la directrice des lions, aujourd’hui vous allez travailler par deux. Je veux que vous vous mettiez avec la personne avec qui vous vous sentez le mieux, le plus à l'aise, et celle à qui vous faites le plus confiance, puisque nous allons travailler sur votre forme animagus. Chaque couple s'assiéra dans l’herbe les mains liées, l’un en face de l’autre, les yeux fermés. Je veux que vous fassiez abstraction de tout ce qui vous entoure et que vous vous concentriez sur la source même de votre magie. Elle repose en vous, dans chaque partie de votre être. Votre sang, votre peau, vos organes, votre souffle. Vous saurez que vous la trouverez car à ce moment-là, tout sera noir, silencieux, plongé dans les ténèbres et seul un fil d’une lumière qui vous est propre, rouge, verte, bleu, orange, marron… n’importe quelle couleur, apparaitra. Ce sera pour vous comme une évidence.

 

Une élève aux cheveux touffus leva la main. Ses yeux noisettes reflétaient à l’évidence l’envie d’apprendre comme celle des plus jeunes enfants, qui découvrent avec leurs yeux inconscients le monde qui les entoure.

 

-          Oui, mademoiselle Granger, fit le professeur.

 

La jeune fille se racla la gorge et commença :

 

-          Professeur, pouvons-nous faire ça en une seule séance ?

-          Ça dépend du rythme de chacun mademoiselle Granger, on peut mettre une séance comme un mois. Mais ne vous inquiétez pas, c’est normal que vous n’y arriverez pas en une seule séance puisque peu de personnes le peuvent, pour ne pas dire aucune. Chaque individu met au moins un à deux mois d’apprentissage au rythme de deux à trois séances par semaine. Et c’est ce que nous allons faire, miss Granger. Et ce juste pour apprendre à trouver votre magie à l’intérieur de vous. Pour le travail d’animagus, c’est une autre histoire, il y a des personnes qui n’y arriveront jamais, malgré des années d’apprentissage et de travail, tandis que d’autres y arriveront sans beaucoup d’effort, ce qui est tout de même malheureusement rare. Mais rien ne vous empêche de connaitre votre forme.

 

Hermione mordilla sa plume et hocha la tête en signe de compréhension.

 

-          Bien, maintenant mettez-vous par deux, je vous pris.

 

Quelques instants plus tard, Minerva reprit :

-          Que monsieur Potter et monsieur Malfoy se mettent ensemble.

 

Malgré les événements irrationnels qui se passaient depuis la rentrée dans l’établissement, ce choix abasourdit les étudiants, les laissant penauds. Mais aucune parole ne fut prononcée à l’encontre de la décision, ni le moindre chuchotement. Tous se rappelaient bien de l’étrange pouvoir de Drago et sa fureur contre Seamus lorsque celui-ci s’en était pris à Harry, pour des raisons inconnues. Certes, les Serpentard ne comprenaient pas pourquoi leur « prince » le protégeait et depuis quand celui-ci était devenu aussi fort. Etait-ce un piège contre le Sauveur ? Les Gryffondor menaient un combat intérieur qui se résumait en tout et pour tout être les mêmes questions que se posaient les verts et argents; leur première supposition "collective" affrontant "Harry et Drago étaient-ils devenus finalement amis ?", bien que la première alternative était légèrement en tête de remporter la victoire.

Harry, lui, sentit un sourire fleurir sur ses lèvres suite à l’annonce du professeur; pour Drago se fut un éclat inhabituel qui prit place dans ses iris cendrées. Il prit la main d’Harry et s’installa dans le lit de verdure. De son pouce, il caressa la main d’Harry, puis entrelaça leurs doigts, un simple geste, mais qui signifiait beaucoup pour chacun d’eux et qui arracha un rougissement au brun ainsi qu’un doux sourire.

 

Assis dans l’herbe chaque personne était en face d’une autre, les yeux fermés, main dans la main. Plongés dans le noir, ils pouvaient sentir contre leur peau la caresse du vent, entendre la respiration de leur compagnon ou les pas de l’enseignant. Quelques-uns essayaient de mettre en sommeil leurs pensées, d’autres de percevoir le fil lumineux; chacun avait sa propre manière de faire, celle qui leur convenait.

 

Drago avait réussi à faire abstraction de tout, puisqu’il ne se concentrait rien que sur Harry, c’était la seule chose à quoi il ne pouvait s’arrêter de penser. Ses lèvres s’étirèrent alors qu'il se disait que jamais il ne connaîtrait sa forme d’animagus, puisque oublier Harry lui était impossible. Il caressa de nouveau la main de son partenaire.

Sans s’en rendre compte, celui-ci se berçait au rythme de la respiration du blond comme avec une berceuse, calquant son souffle sur le sien, profitant de sentir la chaleur du corps de Drago par leurs mains liées. Il se dit de même que Drago précédemment, que l’oublier serait pour lui à jamais impossible. Même mort son corps s’en rappellera, son âme le recherchera et son cœur s’en souviendra. Peut-être qu’au-delà de la mort, les âmes des défunts se retrouvent et alors là,  ils seront ensemble pour des siècles encore, des millénaires, des décennies, pour l’éternité à jamais ensemble. S’il se réincarne, il ne pourra jamais aimer comme il le faisait pour Drago; il ne pourrait vibrer rien qu’avec une de ses caresses, il ne pourrait qu’être avec ce blond aux yeux métalliques, avec ce personnage, narcissique mais si doux avec lui.

 

Les paupières closes à pensées égales, ils ne se rendirent pas compte que les ténèbres les entouraient et qu'un fil de lumière dansait devant leurs yeux. En même temps, ils sourirent, ils voyaient leurs fils. L’un rouge qui semblait étinceler comme si des paillettes y avaient été disposées, l’autre de couleur marine, plus terne mais où on pourrait s’y plonger. Du lien rouge semblait naître du vert encore faible.

 

Ils ouvrirent les yeux, plongeant leurs regards l’un dans l’autre et sans qu’un seul mot ne soit prononcé, d’un signe de tête, ils acquiescèrent.

 

Le professeur McGonagall, souriante, les regarda. Ils avaient réussi, elle s’en doutait. Elle s’approcha d’eux et leur demanda, comme pour avoir confirmation de ses dires.

-          Alors, jeunes hommes, vous avez réussi ?

-          Oui madame, répondit Drago.

-          Bien, même très bien. C’est très rare qu'on y arrive dès la première fois. Je suis fière de vous les garçons. Vous pouvez disposer si vous le souhaitez.

-          D’accord.

 

Puis elle les quitta, repartant faire sa marche entre les différents duos.

Drago se leva et tendit une main à Harry.

 

-          On y va ? question le blond.

-          Ouais, répondit Harry en prenant la main.

 

Lâchant la main proposée, d’un coup, une douleur s’empara de Harry qui se replia sur lui-même en se tenant le ventre. Il tomba à terre, sur les genoux.

 

-          Harry ! s’écria Drago à genoux devant lui, qu’est-ce que tu as ?

-          Je… je sais pas… parvint à dire le brun. J’ai mal...

-          Tu as mal où ?

-          Au… au ventre... AH !

-          Harry ! Professeur ! cria Drago, complètement paniqué.

 

La directrice de la maison des Gryffondor, alertée par le cri de son élève, se précipita vers eux.

 

-          Que se passe-t-il ? demanda-t-elle.

-          C’est Harry, répondit Drago, il a mal au ventre.

-          Monsieur Potter, que s’est-il passé ?

-          Je... Ah !

-          Monsieur Malfoy, emmenez monsieur Potter à l’infirmerie tout de suite ! Je vous rejoins plus tard, le temps de faire partir les autres élèves. Dépêchez-vous !

 

Drago ne prit pas le temps de répondre et souleva le corps de Harry, se précipitant à toute vitesse vers l’infirmerie, traversant le parc puis les couloirs vides.

 

--

 

Deux hommes, un brun et un blond, allongés côtes à côtes, le blond ayant sa tête sur le torse du brun qui lui caressait les cheveux.


 -    On leur dira quand ? demanda le blond.

-          Quand la guerre sera finie.

-          Si on est encore en vie…

-          On sera encore vivant ! s’exclama le brun. Et prépares-toi à encore me supporter pendant des années et des années, car sois sûr que je ne te quitterai jamais !

 

Le blond le fit taire par un baiser.

 

-          Je t’aime, fit-il avec un doux sourire.

-          Moi aussi, je t’aime.

 

Ils se sourirent et leurs lèvres se rejoignirent, telle une promesse secrète que nul ne pourrait savoir, à part ses deux êtres dont le corps et l'âme ne devinrent plus qu'un.

 

--

 

-          Madame Promfresh ! hurla Drago dans l’infirmerie, madame !

-          Doucement ! rétorqua l’infirmière en sortant d’une pièce adjacente. Que se passe-t-il ?

 

Elle s’approcha du visiteur, remarquant le corps prit de spasme dans ses bras. Ses sourcils se soulevèrent en reconnaissant les cheveux indisciplinés d’un noir profond.

 

-          Oh ! Mon dieu ! Monsieur Potter, qu’avez-vous ?

-          Je …

-          Il a mal au ventre, il est même tombé à terre à cause de la douleur et le professeur McGonagall m’a dit de l’emmener ici rapidement. Elle ne va pas tarder aussi à nous rejoindre, se précipita de répondre Drago.

-          Calmez-vous monsieur Malfoy, installez monsieur Potter sur un des lits.

 

Aussitôt dit, Drago s’exécuta sans le moindre mot, posant délicatement sa charge. Ceci fait, il se retourna vers l’infirmière, lui demandant avec impatience:

 

-          Qu’est-ce qu’il a ? C’est grave ?

-          Calmez-vous je vous pris ! Laissez-moi au moins le temps de l’ausculter.

 

Harry était allongé sur un des lits aux draps blancs, toujours souffrant. Il avait l’impression qu’on le déchirait de l’intérieur, que ses organes se tordaient, se broyaient. Parfois prit de tremblement, des nausées apparaissaient pour repartir à la seconde suivante. L’infirmière s’approcha de lui et lui enleva sa robe de sorcier ainsi que sa chemise, sous le regard inquiet de Drago. Elle lui palpa le ventre et lui demanda :

 

-          Vous avez mangé ce matin ?

-          Oui.

-          Qu’est-ce que vous avez mangé ?

-          Ce… ce... enf... Ah… la nour... riture de… de… ah… la grande salle.

-          Hum. Quoi exactement ?

-          Un... jus... de... ci... citrouille… et un…un toast…

-          C’est tout ?

-          Oui.

-          Bon, je pense que vous n’avez pas suffisamment mangé monsieur Potter. Tenez, avalez ça.

 

Elle lui tendit une fiole contenant un liquide verdâtre.

 

-          Ça vous aidera à aller mieux.

 

Avec une moue, Harry avala le contenu.

 

-          Bien, maintenant, monsieur Malfoy, veuillez je vous pris quitter mon infirmerie, je veux que monsieur Potter se repose.

-          Mais…

-          Il n’y a pas de mais, il pourra sortir dès ce soir. Allez oust.

-          Mais…

-          Sortez ! Quand à vous monsieur Potter, veuillez manger plus. Maintenant dormez !

 

Quittant l’infirmerie en jurant, Drago embrassa Harry une dernière fois sous le regard surprit de l’infirmière -même si elle était au courant que les deux garçons s’étaient rapprochés par le biais des professeurs-, tandis que Harry tombait peu à peu dans les bras de Morphée.

 

-          Tenez, monsieur Finnigan, votre potion repousse-os et celle pour soigner vos cordes vocales.

-          Merci, fit faiblement Seamus en jetant un coup d’œil sur le patient du lit voisin avant que l’infirmière ne ferme les rideaux qui les séparaient.

 

--

 

La pièce était aux couleurs des Serpentard, vert et argent; dans la cheminée crépitait un feu qui réchauffait la salle commune. Peu d’élèves y étaient présents à cause des différents horaires scolaires. Un jeune homme regardait les flammes danser, silencieux en compagnie d’un autre à la peau foncée.

 

-          Alors, tu vas me dire ce qu’il y a ?

-          Puisque je te dis qu’il n’y a rien Blaise, souffla le blond.

-          C’est à propos de Harry ?

 

Seul le silence lui répondit.

 

-          J’en conclu que oui. C’est ce qui c’est passé durant le cours de la vieille chouette ?

-          Hum…

-          Tu t’inquiètes pour lui ?

-          Ouais, avoua Drago. Il est bizarre en ce moment, il ne mange presque plus rien et en plus aujourd’hui il a ça. Ce n’est pas un mal au ventre anodin ! Tu en as déjà vu toi un mal au ventre qui met quelqu’un à terre comme ça ? Moi non.

-          Ne t’inquiètes pas Drago, Pomfresh est une bonne infirmière même si ça me tue de le dire, elle trouvera bien si quelque chose ne va pas avec Harry.

-          Hum…

-          Allez lèves-toi, on a cours avec les Serdaigle et ce bon vieux Flitwick.

-          Ouais.

 

J’espère que tu n’as rien mon petit lion, je m’inquiète… pensa Drago en jetant un dernier coup d’œil au feu chaleureux.

 

--

 

Le réveil était tout proche, les paupières commençaient à s’ouvrir, laissant passer la douce lumière qui devenait au fur et à mesure agressive. Le garçon se mit alors en position assise dans le lit blanc. Ses yeux parcoururent la pièce, tombant en fin d'examination sur un rideau d’un beige clair qui  séparait les lits hospitaliers. Le jeune homme se leva et tira le tissu séparateur. Son regard se posa sur un corps encore plongé dans le sommeil artificiel sûrement dû à une potion. Il avança lentement mais d'un pas certain vers l’autre patient.

--

 

Le cours se déroulait comme à son habitude. On entendait les plumes qui grattaient le parchemin des étudiants, Serdaigle, Serpentard, Gryffondor et Poufsouffle  qui prenaient notes des paroles prononcées par leur professeur. Une femme passait à travers les rangs, jetant de temps en temps des coups d’œil à ses élèves. Son regard onyx tomba sur deux places vides. 

-          Quelqu’un peut me dire où est passé monsieur Potter ? demanda-t-elle d’une voix aiguë.

-          Il est à l’infirmerie, répondit aussitôt un blond en lui lançant un regard qui se voulait sans répliques.

 

La femme acquiesça puis demanda, quelques instants plus tard:

 

-          Et monsieur Finnigan ?

 

Cette fois ce fût un autre élève qui lui répondit, un Serdaigle à première vue.

 

-          A l’infirmerie aussi, madame.

 

Les yeux des plusieurs élèves s’écarquillèrent qui posèrent leur regard sur la silhouette d’un jeune homme aux cheveux d’un blond clair. Le professeur, elle, se contenta de hausser avec négligence ses épaules en reprenant sa marche comme si de rien n’était.

 

--

 

Le garçon s’approcha du brun allongé dans le lit, il lui toucha les cheveux. Il était calme, très calme.

 

--

 

Le blond, qui était sujet de toute cette attention, s’était levé, les poings serrés. Il n’avait pas pensé à ça, non vraiment pas… Seamus lui était complètement sortit de la tête lors du malaise de Harry. Son attitude calme cachait au fond de lui une vague intense d’inquiétude. Il se dirigea vers la sortie de la salle de classe, sans un mot, sans un regard pour la moindre personne.

 

-          Où allez-vous monsieur Malfoy ? questionna le professeur.

 

Plongeant son regard ocre dans celui de l’adulte, le jeune homme se retourna.

 

-          Cela ne vous regarde en aucun point, professeur.

 

L’enseignante des Etudes magiques fût surprise sur le ton du répondant de son élève. Elle le regarda de la tête au pied, estomaquée puis répliqua :

 

-          Jeune homme, je vous prierais de me parler sur un autre ton, maintenant allez-vous asseoir, m’ais-je bien fait comprendre ?

 

Drago, ne prenant guère le temps de répondre, quitta la salle calmement, étrangement calmement…

 

--

 

Pourquoi Harry ? Pourquoi tu ne peux pas être à moi ? Dis-moi Harry, qu’ais-je fais de mal ? J’étais là durant la guerre non ? Avec toi. On a combattu ensemble non ? Toi, moi, Hermione, Neville, Ron, et… Tu sais Harry, c’est à cause de toi tout ça non ? De ta faute… je pense. Alors pourquoi ne veux-tu pas être à moi ? Hein Harry ? Pourquoi ?

 

--

 

A peine sortit de la salle d’étude, Drago s’était lancé à travers les couloirs de Poudlard en courant, il priait pour qu’il n’arrive rien à Harry, il était inquiet. Chaque partie de son esprit était occupée par l’image du Gryffondor. Il revoyait des flashs. Des sourires de Harry, ses éclats de rire, ses yeux lumineux, ses pleurs aussi. Il se souvint du moment partagé avec lui à la veille de la grande bataille. Ils s’étaient donnés l’un à l’autre, sans aucune gène, sans aucun doute. Ils s’étaient liés l’un à l’autre, formant une seule identité. Leurs gémissements formaient une seule mélodie cachée de tous, partagée rien qu’à deux, comme le font les amoureux. Il se me mit à penser alors que son amour pour le brun ne datait pas d’ hier. Durant cette nuit, il avait aimé Harry comme cela n’était pas permis. Il lui avait fait l’amour, avec douceur, curiosité aussi, mais surtout avec son cœur. Mais aussi, avec ses craintes, crainte de le perdre, ne plus le revoir. Lui et ses sourires, lui et ses éclats de rire, lui et ses yeux lumineux, lui, tout simplement lui, Harry.

Une larme s’échappa de ses yeux.

 

--

 

Le garçon caressa une nouvelle fois le visage de l’endormi et escalada avec prudence le lit, se mettant à califourchon sur le corps fin. Il embrassa le front du brun puis sa main parcourut le visage angélique. Il remarqua que les paupières commençaient en bouger. Ses lèvres s’étirèrent en un étrange sourire. 

 

-          Tu te réveilles enfin, Harry.

 

--

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A suivre ...

Voilà un chapitre un peu plus court que les autres je pense...

J'espère que vous avez aimé

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