Salut tout le monde! Voilà après trèèèèèès longtemps (et je m'en excuse bien sincèrement) la suite de cette petite fic. Alors pour vous mettre un peu l'eau à la bouche voilà quelques petits indices sur le déroulement. Une explication entre un blond et un brun, un Harry tout mouillé, une discussion autour d'un thé sur le passé de nos amis professeurs. Bon je vous laisse découvrir par vous même. Bonne lecture. Chapitre 10 : Draco se laissa tomber sur son royal postérieur à côté de l’animal. Ce dernier se dressa à la manière d’un cobra afin de pouvoir planter ses yeux d’un vert profond dans ceux du blond. Il paraissait d’assez mauvaise humeur et commença rapidement à siffler d’un air menaçant. Après s’être promis qu’il tuerait Ellia pour lui avoir fait un coup pareil, le jeune sorcier, d’un mouvement rapide, attrapa le serpent juste sous la tête de sorte que celui-ci ne puisse plus rien lui faire. « Bon alors toi, je ne sais pas quelle sont tes attentions en ce moment, mais dis toi bien que mon père m’a mis en contact avec les reptiles dés mon plus jeune âge alors même sans parler le fourchelangue je peux m’assurer d’être tranquille ! » L’animal se calma instantanément et le blond commençait à se féliciter de son efficacité quand il le sentit se transformer dans sa main. En une seconde, il se retrouva le poing serré autour du coup d’un survivant d’une tête de plus que lui et visiblement pas très content. « Lâche moi ! s’exclama-t-il. » Le blond qui n’en avait plus envie que ça (il faut bien comprendre que le cou de Harry Potter est un endroit particulièrement doux et qu’à défaut de pouvoir y lover sa tête Draco était bien content d’y avoir la main) se résigna sans broncher, son interlocuteur avait l’air assez furieux comme ça, pas la peine d’en rajouter une couche. « Bon et maintenant si tu m’expliquais de manière très convaincante pourquoi tu est venu interrompre brutalement notre jeu des animagus ? -Votre jeu des animagus ? -Ron et Hermione m’ont expliqué que nous avions l’habitude de nous retrouver seuls tous les trois et que pendant ces moments nous prenions forme animale et que nous jouions à des jeux typiquement humains. Apparemment, en plus d’être, ça nous entraînait à faire face à toutes sorte de situations dans une enveloppe animale. -Pas bête. Je parie que c’était une idée d’Hermione. -Ça je sais pas. Et je ne sais pas non plus pourquoi je me retrouve sur cette île au milieu d’un lac avec toi. -C’est de la faute d’Ellia. A la base il devait juste m’aider à savoir où tu étais mais il a improvisé et voilà le résultat. -Et on peut savoir pourquoi tu voulais me voir à la base ? -Je voulais te parler. -Et ça ne pouvait pas attendre ? -Non. Harry, de quoi est-ce que tu te souviens à propos de moi ? C’est important pour moi de savoir. » Devant l’air sérieux de Malfoy et cette expression indéfinissable qui se lisait dans ses yeux, le brun pris le temps de se concentrer. Ne quittant pas son interlocuteur des yeux, il cherchait à faire naître en lui un écho ou n’importe quelle petite étincelle de souvenir sentant qu’il y avait quelque chose d’important qui lui échappait. « Je suis désolé Malfoy mais la seule chose dont je me souvienne c’est cet échange bizarre qui parle d’ange. -C’est déjà ça. C’est avec ces paroles que tu m’as convaincu que je n’avais pas fait un mauvais choix en acceptent d’espionner pour toi. Elles prouvaient à quel point tu me connaissait bien malgré notre petite guéguerre de princes de nos maisons et que tu n’attendais pas plus de moi que ce que je pouvais te donner. Pour moi c’était très important et tu as du le comprendre puisque c’est ça que tu as choisi comme mot de passe pour nos entrevues. En fait je suis plutôt heureux que tu t’en souviennes. » Le silence s’installa après cette déclaration. Harry observait Draco qui avait l’air perdu dans ses souvenirs et il aurait donné n’importe quoi pour pouvoir faire de même et savoir ce qui amenait cet air paisible sur son visage et la lueur heureuse dans ses yeux. « A quoi est-ce que tu penses ? finit-il par demander. -A cette époque, au temps passé ensemble, à toi. répondit le blond bien décider à ne laisser filer ni cette occasion ni son courage qui ne présenteraient sans doute pas une seconde fois. -J’aimerais tellement pouvoir faire de même. » exprima Harry en tâchant de masquer ses émotions suite aux mots du blond. Ce dernier s’il ne perçut pas son trouble, ressentit sa tristesse et se rapprocha pour s’asseoir à ses côtés comme il le faisait par le passé pour apporter son soutien au survivant dans les moments difficiles. Il ne fit rien de plus que rester assis, n’entrant en contact avec lui que par son épaule contre son bras, c’étais suffisant pour montrer qu’il était là. Au bout d’un moment, Harry se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu’il avait repris forme humaine. « Quelle types de relations est-ce qu’on avait ? -Avant ou pendant la guerre ? -Les deux. -Avant je dirais que nous étions des antithèses. Nous étions aussi différents physiquement que mentalement et nous ne pouvions rester dans la même pièce sans nous affronter. Puis Voldemort est revenu et nous avons changé surtout à la fin de la cinquième année, nous étions de jeunes sorciers dépassés par ce que l’on attendait d’eux et complètement paumés. Je ne sais pas pourquoi tu m’as choisi moi mais je t’en serais éternellement reconnaissant. Pendant la guerre nous sommes devenus très proches. Tu étais la seule personne en qui j’avais une confiance absolue, tu étais aussi un des seuls à savoir quel rôle je jouais dans toute cette histoire. -Mais est-ce qu’on étais amis ? -Je crois pouvoir dire qu’on était même plus que ça. On est devenu une sorte de pilier l’un pour l’autre. En ce qui me concerne j’étais sûr que tu serais là en cas de coup dur. D’ailleurs quand j’ai été découvert tu m’as envoyé Blaise pour me sauver la mise, puis tu m’as nommé à la tête du réseau d’espionnage pour que je ne reste pas à tourner en rond au QG en attendant d’être utile à quelque chose. A la fin j’étais le seul à venir te faire des rapports, tu as dit que tu avais besoin de te préparer à l’affrontement final et que n’avais besoin de rien d’autre que mes informations. » Draco fit une pause et plongea son regard dans celui de Harry y puisant le courage de reprendre. Il n’avait pas l’habitude de parler ainsi et les sentiments qu’ils voulaient exprimer lui demandaient une victoire totale sur sa réserve malfoyenne. « Tu sais, j’aurais été prêt à prendre tous les risques pour toi. Tout le ressentiment que j’avais pu avoir à ton encontre avant la guerre s’est transformé. Tu es devenu la personne la plus importante pour moi et… » Mais les mots se coincèrent dans sa gorge et il ne put continuer à parler. Il n’arrivait pas à lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. En face de lui, deux émeraudes brillaient d’un vert éclatant et Draco se noya dedans. Sans qu’il sache vraiment comment ses lèvres entrèrent en contact avec celles du brun. Et toute pensée cohérente quitta son cerveau. Il était juste assez conscient pour se rendre compte que, merci Merlin, Harry ne l’avait pas rejeté et qu’il répondait au baiser. Il ne pensait plus à rien appréciant juste la magie du moment. Cependant, lorsqu’ils se séparèrent, le blond déchanta d’un coup en voyant de grosses larmes inonder les yeux et les joues de son ex némésis. « Harry, je… articula-t-il gauchement. -Je suis désolé Malfoy. » Draco resta figé à ces mots. Il regarda hébété le brun se relever et lui jeter un dernier regard avant de plonger dans l’eau. « Harry ! » cria-t-il en se précipitant vers la bordure de l’île. Il fut stopper dans sa course lorsqu’il vit un dauphin noir et vert (chose assez peu courante pour le renseigner sur l’identité de l’animal) jaillir des flot quelques mètres plus loin et nager vigoureusement en direction du rivage. Il se laissa alors retomber sans force. Si seulement il avait lui aussi possédé un animagus marin. De son côté, l’amnésique avait atteint la rive et reprit forme humaine. Sans prendre le temps de se sécher (eh oui quand on veut faire son intéressant et travailler ses effets en se jetant dans l’eau sans avoir pris sa forme animale d’abord on est forcément mouillé) il se précipita vers le château. Il continua à courir une fois à l’intérieur enchaînant les couloirs avec précision. Il finit par trouvé la pièce qu’il chercher et s’y engouffra en trombe. A l’intérieur la tente de nomade avait été recréée et tout était comme dans le désert. Issam était assis à même le sol devant une table basse lisant d’un air absorbé un long parchemin. Il ne releva même pas la tête quand la porte se referma brusquement. « Alors tu as passé un bond moment mon ptit ‘Ry ? -Issam… appela Harry d’une voix tremblante qui fit instantanément relever la tête de ce dernier. -Merlin, mais qu’est-ce qui t’arrive ? » Il faut dire que la vision qui s’offrait à lui était plus que préoccupante. Son jeune ami se retenait de tout son être à la porte pour ne pas glisser au sol, il était trempé jusqu’aux os et ses yeux laisser échapper toutes les larmes de son corps sous le coup de gros sanglots qui le convulsaient tout entier. En un temps record, il fut sur ses pieds et se précipita vers le jeune homme qu’il serra dans ses bras. « Harry ! Harry ! Calme toi et dis moi ce qui ne va pas. -Je ne peux pas. Je ne peux pas !!! » hurla le brun en sanglotant de plus belle et en répétant ces quatre mots d’une voix plus faible comme un litanie. Issam commençait à s’inquiéter. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Si Harry ne se calmait pas vite il allait faire une nouvelle crise et il ne savait pas si sa formule habituelle fonctionnerait dans l’état où il se trouver actuellement. Il décida de lui jeter un sort de sommeil avant que la situation ne lui échappe. Lorsque le jeune homme fut endormi il le déposa sur les coussins qui jonchaient le sol et s’installa pour le veiller. Il tirerait tout ça au clair quand Harry ouvrirait les yeux. Resté sur l’île, Draco ne pouvait rien faire de plus que regarder l’eau d’un air absent. Il ne comprenait pas vraiment ce qui c’était passé… Ou plutôt il avait peur de comprendre, à tel point qu’il n’osait pas y réfléchir. Cependant il ne pouvait penser à autre chose. Je suis désolé Malfoy. Cette phrase repassait en boucle dans sa tête et refusait d’en sortir. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Je suis désolé je n’ai pas de tel sentiments pour toi ? Je suis désolé je n’aurais pas du t’embrasser ? Je suis désolé je viens de me rappeler que j’avais un truc urgent à faire ? Je suis désolé mais j’ai une furieuse envie de me changer en dauphin et de te laisser te prendre la tête tout seul sur la signification des mots je suis désolé Malfoy ? A court d’idées, il se laissa tombé en arrière les bras en croix et son regard erra de nuage en nuage comme à la recherche d’une réponse dans le ciel. C’est ainsi que le trouva Ellia lorsqu’il revint de son entrevue avec Buck. Ils avaient passé un très bon moment en imaginant ce que pouvait bien faire deux adolescents aux émotions et probablement aux hormones en folies laissés seuls sans moyens de retour au milieu d’un lac. Or dans ces suppositions, il n’avait jamais envisagé de n’en retrouver qu’un seul à son retour (qu’il avait d’ailleurs retardé, on ne sait jamais il n’aurait rien voulu interrompre). « Eh bien que s’est-il passé ? -Rien, il a juste trouvé un moyen de partir sans ton aide. Tu savais qu’il possédait plusieurs animagus ? -Non mais j’aurais du y penser. La prochaine fois… -Rien du tout ? Il n’y aura pas de prochaine fois ! Maintenant ramène moi s’il te plaît. » Voyant que quelque chose tracassait le blond, la créature n’insista pas et le laissa grimper sur son dos afin de retourner au château. Il essaierait de comprendre plus tard quand le blond serait en de meilleures dispositions. Lorsque Draco entra dans le château, il se dirigea sans empressement dans les couloirs ne sachant pas trop s’il voulait ou non passer par les cuisines avant de rejoindre sa chambre. Il était encore en plein dilemme intérieur lorsqu’un tourbillon de cape qu’il identifia à son parrain passa à côté de lui en toute hâte avant de s’engouffrer dans la salle de classe la plus proche. Il n’eut pas longtemps à se demander pourquoi Severus agissait de la sorte lorsqu’il entendit : « Sevyyy !!! Mais arrête donc de te cacher c’est ridicule. Je veux juste parler. Je te promets que cette fois je n’essaierais pas de glisser sournoisement la main dans tes robes. -Je ne savais pas mon parrain si prude. Ne put s’empêcher de dire Draco. -Oh, je ne vous avais pas vu. Bonjour jeune homme. Vous êtes donc le fameux filleul dont Severus m’a parlé. -Parce qu’il lui arrive de vous laisser lui parler ? J’avais pourtant l’impression qu’il passait son temps à vous fuir. -Bien sûr qu’il nous arrive de nous parler. Vous ne pensez tout de même pas que je me donnerais tout ce mal pour un homme à qui je n’aurais jamais parlé sérieusement. Je ne suis pas fou…même si on pourrait croire le contraire. Mais vous m’avez l’air un peu triste jeune homme, voulez-vous venir prendre un thé dans mon bureau ? Ce sera l’occasion de faire connaissance avant que je ne devienne votre beau-parrain. -Je ne sais pas trop. Vous n’aviez pas une chasse au Severus sur le feu ? -Bah, ça peut attendre j’ai au moins toute une année scolaire pour faire ça mais vous vous aurez bien vite d’autres occupations que de venir tailler le bout de gras avec votre professeur de botanique. -Après tout entre ça ou déprimer tout seul dans ma chambre, j’y gagne au moins un thé. Je vous suis. » Le bureau de Hector Fink était à son image, excentrique mais agréable. Un grand tapis coloré recouvrait la totalité du sol des meubles de bois aux formes arrondies servaient d’espace de rangement et les murs étaient couverts de tentures chaleureuses. Un coin de la pièce avait été aménagé comme un salon, on pouvait y trouver une table basse entourée de petits fauteuils de cuir. Le professeur l’invita à prendre place dans l’un d’eux pendant que lui faisait de même tout en agitant sa baguette pour faire apparaître un service à thé et une assiette de petits gâteaux. « Le goût de ce thé vous paraîtra peut-être bizarre, c’est Issam qui m’en a ramené un plein sac. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’en boire mais il m’a assuré qu’il était très bon. -Hum… commenta le blond d’un air absent avant de se ressaisir. Dites moi professeur… -Appelez moi plutôt Hector, je n’aime pas me sentir trop plein de responsabilité. -Soit. Hector qu’est-ce qui vous pousse à persévérer de la sorte avec mon parrain ? Je veux dire, ça dure quand même depuis Poudlard et vous n’avez pas renoncé alors qu’il ne vous encourage d’aucune manière. -Vous savez, je me doute bien que vu de l’extérieur j’ai l’air d’un maniaque ou d’un fêlé du même genre complètement déconnecté de la réalité, mais je n’arrive pas à passer à autre chose. Ne vous méprenez pas je ne suis pas obsédé par votre parrain, je n’ai jamais eu l’intention de ne me consacrer qu’à lui. J’ai connu d’autres hommes, j’ai même cru en aimer certains, cependant aucun n’a su, sur toute une relation, m’accorder autant d’importance que Severus en une seule journée. -Comment ça ? Je croyais qu’il avait passé son temps à vous fuir dés l’instant où vous vous êtes intéressé à lui. -Oui c’est assez vrai. Mais je ne me suis pas intéressé à lui du jour au lendemain sans raison. A l’époque, et malgré tous mes efforts, Issam était souvent à l’infirmerie à cause de sa grande gueule. Un jour il y a était envoyé un peu plus amoché que d’habitude apparemment votre père et ses copains avaient voulu faire dans la dentelle mais au sens propre du terme et ils s’étaient dit qu’Issam ferait un bon support. Toujours est-il que mon ami refusait de se réveiller et que moi je me faisait un sang d’encre. J’ai donc décidé d’aller passer mes nerfs sur quelqu’un et tant qu’à faire un serpentard proche de ton père. Je savais que Severus aimait bien passer du temps seul dans les cachots… en tout cas c’est ce qu’il prétendait parce qu’il était plutôt en bonne compagnie quand je l’ai trouvé. -Tient donc ? Mais qui donc était-ce ? Je vous en prie dites moi tout. (ça pourrait toujours faire un élément de chantage un jour ou l’autre). -Je ne sais pas et je n’en avais pas grand-chose à faire sur le moment. La seule chose qui m’intéressait dans la situation c’est que je pouvais, en plus de lui casser la gueule, lui casser son coup. J’étais aux anges. -Franchement mais qu’est-ce que vous faisiez à Poufsouffle quand Serpentard aurait été si bien pour vous ? -Merci du compliment mais cette maison ne m’a jamais trop attiré. Où en étais-je ? -Vous alliez me dire comment vous avez cassé le coup de Severus. -Ah oui ! Je n’ai pas été d’une originalité effarante ce jour là. Je me suis contenter de débarqué avec mes gros sabots et de jouer les épouses trompées. Sevy comment oses-tu me faire ça ? Moi qui t’ai tout donné, mon corps et mon cœur. Tu m’avait juré que tu ne serais qu’à moi ! Et bien d’autres phrases dans le style. Votre parrain était tellement surpris qu’il n’a pas réussit à répliquer, il était blanc comme un linge et je crois bien que sur le coup il n’a même pas réalisé que l’autre gars était parti avant de recevoir mon poing dans la figure. -Eh ben vous y êtes pas aller de main morte, la vengeance a du être terrible. -Je vous avoue que je m’attendais à prendre une véritable avalanche de coups. Je pensais que nous allions nous battre. J’ai bien pris un coup de poing assez puissant pour me faire valser contre le mur puis tomber au sol, mais après ça, il s’est assis à côté de moi et m’a demander de lui raconter ce qui n’allait pas. J’ai vidé mon sac. Plus en l’engueulant qu’autre chose. A la fin, il m’a dit que j’avais rien à foutre ici et que je ferais mieux d’aller à l’infirmerie ou n’importe où ailleurs du moment que je lui foutais la paix. -Et c’est comme ça qu’est votre passion dévorante pour le Severus Rogue ? -En partie. Quelques heures plus tard, après avoir déprimer un moment au chevet d’Issam, je me suis éloigné pour prendre un peu l’air à la fenêtre. J’ai entendu la porte s’ouvrir et j’ai vu Severus entrer, une fiole à la main. Avant que je réalise, il l’avait versée dans le gosier de mon ami. Il ne s’est pas vraiment attardé, je l’ai entendu dire : « Tu peux remercier Hector. » puis il est parti comme il était venu. -Et Issam allait mieux ? -Il s’est réveillé en pleine forme, comme si de rien n’était. -Et ensuite ? -Ensuite j’ai décidé de laisser s’exprimer mes sentiments pour ton parrain mais de manière très bruyante et visible sinon ça n’aurait pas été drôle. -Vous savez ce n’est quand même pas le meilleur moyen de vous attirer ses faveurs. -J’avais bien un léger doute sur l’information mais à l’époque ça avait aussi l’avantage d’éloigner certains de ces prétendants et maintenant je crois bien que je n’arriverai pas àa faire autrement, c’est devenu une facette de ma personnalité. C’est aussi une manière pour moi d’annoncer que je laisse de côté notre relation professionnelle. -Et ça ne vous décourage pas de le voir fuir ? -Non tant qu’il fuit c’est qu’il fait attention à moi, qu’il n’est pas indifférent. J’aime à croire que s’il a peur que je l’attrape c’est parce qu’il craint de craquer. S’il ne réagissait pas à mon comportement je crois que j’arrêterais tout. Je ne sais pas si vous arrivez à comprendre ce que j’essaie de vous dire. -J’ai saisi les grandes lignes. -De toute façon il suffit que moi je me comprenne pour être en accord avec moi-même. Mais dites moi donc une chose. Vous avez parlé de déprimer tout à l’heure, est-ce que ça va mieux ? -Un peu. Votre histoire m’a un peu encouragé. Maintenant si ça ne vous dérange pas, je vais aller dormir sur tout ça. Merci pour le thé. Ah au fait si vous avez besoin d’aide avec mon parrain, je serais ravi de faire quelque chose pour vous. -Merci jeune homme je m’en souviendrais. Passez une bonne soirée. -Vous de même Hector. » A suivre... Pardon?... Ah, euh oui je suis toujours là... Mais je suis prête à aller me planquer dans ma salle de bain à tout moment si vous le souhaitez. Oui je suis assez d'accord il serait temps que j'y aille et que je fasse oublier que j'ai publier un truc pareil. Oui oui j'y vais! Pas taper! Une tite review quand même? Aller je m'en va! Bisous à tout le monde. |