hello j'ai à peine une quart d'heure pour poster les nouveaux chapitre de chacune de mes fics alors le blabla de l'auteur va un peu passer à la trappe. Ce chapitre là est un peu court mais c'était ça ou rien du tout et j'ai préférais mettre ça. Bonne lecture.
Chapitre 5 : Harry suivit le directeur de l’école à travers un dédale de couloirs et d’escaliers en se demandant comment il allait faire pour s’y retrouver quand il serait livré à lui-même dans cet immense château. Sirius et Issam lui emboîtaient le pas de très prés et le maraudeur lançait parfois des regards belliqueux à son voisin. Cet homme l’intriguait quand même beaucoup. Il était convaincu de l’avoir déjà vu quelque part mais il n’arrivait pas à retrouver où. De plus, il dégageait une sorte d’aura de provocation et de profond sérieux à la fois qui ne le laissait pas indifférent. Issam quant à lui, se contentait de retrouver avec joie l’établissement où il avait grandi et se retenait à grand peine de sauter dans tous les sens en criant de bonheur. Cela n’aurait pas fait très sérieux pour un professeur et les tableaux de ce château étaient de telles commères qu’il préféra attendre encore quelques temps avant de laisser éclater son petit brin de folie au grand jour. Tout ce petit monde arriva enfin devant la porte de l’infirmerie où un bataillon de médicomages attendait de pouvoir ausculter le jeune héro sous la direction de Poppy Pomfresh plus intraitable que jamais sur la conduite à tenir dans son infirmerie. « Bonsoir mesdames et messieurs. Je vous remercie d’avoir répondu à mon appel et d’être présents ce soir. Déclara Dumbledore. Je vais donc vous laisser en compagnie de Harry et de ses gardes du corps. Ne vous en faites pas ils crient fort mais ne mordent que très rarement. » Sur ces quelques mots il abandonna le petit groupe aux mains expertes des guérisseurs. Ceux-ci entraînèrent le Survivant derrière un petit espace tendu de rideaux tandis qu’un regard sévère de Pomfresh dissuadait les deux hommes ne serait-ce que d’essayer de suivre le même chemin. Les deux bruns se retrouvèrent bêtement assis sur un petit lit n’assistant à l’examen médical que par les sons qui en ressortaient (c'est-à-dire pas grand-chose à part « faîtes Ah » ou encore « dîtes 33 »). C’est donc particulièrement frustrés et sans échanger un mot qu’ils attendaient que tout cela se termine. De son côté, Harry avait connu des situations plus agréables que celle qu’il était en train de vivre à l’instant même. Il était en boxer, entouré de cinq médicomages dont chacun effectuait une tâche différente : un lui lançait des sortilèges pour vérifier le bon fonctionnement de ses muscles, un autre lui faisait faire une série de mouvement étranges pendant qu’un de ses collègues lui demandait d’ouvrir la bouche et de respirer très fort, les deux derniers inspectaient chaque parcelle de sa peau (NdA : j’aurais peut-être du faire médicomage moi) avec un outil bizarroïde ressemblant à une énorme loupe munie d’antennes. Le tout sous l’œil attentif de l’infirmière de l’école qui se mêlait parfois au manège quand elle jugeait une manière de faire inappropriée, c'est-à-dire très souvent. Quand enfin le médic’chef lui annonça qu’il pouvait se rhabiller, il se retint de justesse d’effectuer une petite danse de la victoire et se hâta de remettre les vêtements qu’Issam avait acheté pour lui à une caravane de nomades. « Tu t’es bien amusé ? demanda l’auror alors qu’il rejoignait le petit lit qui avait été implicitement déclaré salle d’attente. -Super ! L’éclate totale. A côté de ça tes amis du désert sont des bonnets de nuits. -Et dire que la cruelle Pompom m’a empêché d’assister à ça. En plus je parie que tu étais à peine vêtu. Rah !!! Pourquoi les docteurs sont-ils les seuls à pouvoir mater les beaux mecs tranquilles. -Pardon ? s’exclama Sirius. Tu parles bien de te rincer l’œil sur mon filleul là ? -Il semblerait. Pourquoi ? Oh pardon ! Tu aurais préféré que je le fasse sur toi c’est ça ? Mais ne t‘inquiète pas, j’aurais toute l’année pour ça puisque nous allons travailler ensemble. Et puis ce sera préférable, lorgner sur un élève ne serait pas très bien perçu je pense. -Dis moi collègue est-ce que par hasard tu ne tiendrais plus à la vie ? Non je dis ça parce que tu me sembles particulièrement inconscient comme garçon. Répliqua l’animagus passé un petit temps de surprise. -Vraiment ? Bah on me l’a toujours dit c’est que ça doit être vrai. Tu en penses quoi Harry ? -J’en penses qu’après t’avoir vu défier un démon des sables à mains tout en étant convaincu que tu aurais le dessus, le fait de te voir provoqué mon parrain ne me paraît pas si suicidaire que ça. Mais ça ce n’est que mon humble vision des choses. -Rhôô tu exagères ça s’est bien fini avec ce démon. -Oui mais il a quand même fallu quatre chamans pour le persuader que rentrer sagement chez lui avec un gros sac de bijoux pour sa femme était bien plus intéressant que te réduire en morceaux. -Bon sang mais où as-tu traîné mon filleul ? demanda Sirius ahuri et au bord de la crise de nerf. -Oh je l’ai juste initié aux charmes du désert. Rien de bien méchant. -Rien de bien méchant ? Alors c’est quoi cette histoire de démon des sables ? -C’était dans le cadre de mon travail d’auror mais Harry n’étais pas censé voir ça. Je lui avais dit de rester bien sagement dans la tente mais il faut croire que comme son parrain et son père il est incapable d’obéir. » Sirius voulait répondre, avec une mauvaise foi évidente, que James et lui n’avaient jamais enfreint les règles sans qu’un cas extrême ne le demande mais il fut coupé dans son élan par l’intervention d’un médicomage à la voix grave. « Messieurs nous avons finis nos analyses et prononcé notre diagnostique. -Alors est-ce qu’il va retrouver la mémoire ? demanda Sirius plein d’espoir. -Eh bien nous ne pouvons le dire. Nous avons identifié la source de cette amnésie mais ne savons pas comment la soigner. -C’est si grave que ça ? interrogea Harry. -Nous ne saurions le dire. C’est la première fois dans l’histoire du monde magique qu’un cas pareil se présente. Mr Potter les causes de votre perte de mémoire et de vos crises sont les mêmes. Le sortilège de la mort se trouve en vous. -Je ne comprends pas. -Eh bien c’est comme si votre organisme avait absorbé l’avada kedavra et que ce dernier se promenait en laissant sa marque dans chaque parcelle de votre corps. Tout laisse à penser que vous avez reçu ce sort de plein fouet, vous devriez être mort à l’heure actuelle. Mon équipe et moi-même pensons que si vous vous tenez bien vivant devant nous c’est que votre magie a été assez puissante pour endiguer le sortilège. Cependant, il n’a pas du être possible de protéger à la fois votre corps et vos souvenirs. Mais ce ne sont là que des suppositions. Mis à part le Seigneur des Ténèbres et vous, personne ne sait comment s’est déroulé votre combat et ne peut nous éclairer sur la raison de ce phénomène étrange. » Un lourd silence accueillit cette révélation. Harry encaissait l’information et se refusait à dire le moindre mot n’étant pas sûr de la force de sa voix. « Est-ce que cette situation est dangereuse pour lui ? demanda Sirius. -Eh bien le sortilège provoque déjà des crises de douleur qui abîment son corps de l’intérieur. Les dégâts sur l’organisme sont cependant minimes grâce à un sort de magie africaine dont nous avons retrouvé les traces. Je suppose que c’est votre œuvre Mr Kadel. -Vous supposez bien. -Bien vous viendrez m’en dire plus sur cela demain matin. Peut-être qu’en étudiant ce sort de plus près nous trouveront un traitement. -Je serai à votre entière disposition. -Excellent. Nous allons garder Mr Potter en observation pour la nuit. Je vous demanderai donc de bien vouloir quitter cette infirmerie. -Il est hors de question que je laisse Harry seul dans un moment pareil ! s’écria Sirius. Je reste avec lui. -Sirius Black, à moins que vous ne soyez gravement blessé, il est exclu que j’accueille dans cet endroit quelqu’un d’aussi turbulent que vous. S’exclama Pomfresh qui était restée silencieuse jusque là. Alors vous allez me faire le plaisir de déguerpir en vitesse et de laisser votre filleul se remettre de ses émotions de la journée. De toute façon nous allons le placer en sommeil magique, il n’aura pas besoin de vous. -Mais… -Du ballais ! Et c’est valable pour vous aussi Issam Kadel. Jamais mon infirmerie ne pourrait être tranquille avec l’un de vous deux dans les parages. Aller oust !!! » Et sur ces bonnes paroles, elle les poussa à l’extérieur et leur calqua la porte au nez sans écouter leurs cris de protestation. Les deux hommes restèrent plusieurs minutes dans le couloir à plaider leur cause mais voyant que cela ne servait à rien, ils se mirent à maudire cette infirmière au cœur de pierre qui refusait à un malade la compagnie de deux hommes aussi beaux et amusants qu’eux. Finalement ils se dirigèrent ensemble vers le bureau de Dumbledore pour faire à leur directeur un rapport de la visite médicale qui venait d’avoir lieu. En chemin, ils continuèrent leur petit discours sur Pomfresh tout en l’agrémentant de plans machiavélique pour lui faire payer l’acte ô combien vil et sans cœur de les avoir jeté comme des malpropres de l’infirmerie. (NdA : c’est fou comme le fait d’avoir un ennemi commun peut rapprocher les gens) A l’autre bout du château, Draco Malfoy courrait vers la salle de bain des préfets en priant Merlin pour que la teinture rose bonbon à mèches bleu ciel des jumeaux ne soit pas permanente. To be Continued... (par égard pour une de ses lectrice semblant avoir de forte tendance à la àsuivrophobie, l'auteur à décidé d'utiliser l'anglais pour épargner le moral de cette personne ^.^) Voilà c'est tout pour cette fois à la prochaine |