Coucou tout le monde!!! Voilà enfin la suite de Magie et Amnésie. Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à l'écrire d'une part pour des raison pratique (les partiels demandent du temps et de la concentration) et d'autre par pour une raison que la plupart des auteurs connaissent à un moment ou à un autre: le manque d'inspiration. A la base j'avais prévu de poster ce chapitre demain matin afin de récompencer artemis pour avoir survécu à son DS mais j'ai peur de céder à la tentation de la grasse matinée (désolée pour tous ceux qui se lèvent) et ensuite d'oublier, donc je le met en ligne maintenant (et oui tout ça pour ça). Mainteant comme je me soute que ce ne sont pas mes magnifiques projets de mise en ligne qui vous intéressent, je vais vous laisser tranquille. Bonne lecture.
Chapitre 8 : Quand Draco se réveilla le lendemain matin, la première chose qu’il fit fut de maudire une certaine boisson alcoolisée qui n’avait pas pu s’empêcher de lui laisser un cuisant mal de tête et une haleine digne de celle d’un hyppogriffe ayant mangé un putois. La deuxième chose qu’il fit fut de bénir son parrain d’avoir pris l’habitude de venir se saouler dans sa chambre et par conséquent d’avoir constitué dans celle-ci l’une des plus belle réserve de potion anti gueule de bois du château. Lorsqu’il eut enfin les idées claires et que la fanfare qui avait élu domicile dans son crâne eut disparu, le blond aux reflets rose et bleu (un jour il se vengerait des jumeaux) réfléchit à ce qu’il convenait de faire en ce qui concernait Potter. Il était évident pour lui qu’il ne pouvait pas laisser le brun l’oublier sans réagir. D’ailleurs sa tentative de la veille avait été plutôt encourageante, la mémoire potterienne n’était peut-être pas définitivement perdue et en le travaillons au corps il devrait pouvoir arriver à un résultat plutôt concluant. Bien sûr il ne ferait pas cela littéralement parlant (pas qu’il soit contre mais Harry risquait de mal le prendre) cependant il avait bien une petite idée derrière la tête. Impatient de la mettre en pratique, ainsi que d’aller voir un certain brun de sa connaissance, Draco sauta sur ses pieds, prêt à entrer en guerre ouverte contre la perte de mémoire de son ex némésis… pour réaliser en l’espace d’à peine deux secondes que bien que la gueule de bois soit passée, il avait bien trop peu d’heures de sommeil au compteur pour pouvoir se permettre un tel accès d’enthousiasme. Draco ayant toujours été un sage et les sages sachant pertinemment que le sommeil est la base d’un teint frais et d’une humeur pas trop massacrante, le blond décida de se recoucher et d’attendre une heure plus décente (c'est-à-dire environ deux heures de l’après midi) pour entreprendre son grand projet de bataille. Au moment où le dernier des Malfoy repartait dans le monde des rêves, le dernier des Potter lui en sortait. Il garda cependant les yeux clos espérant faire réapparaître devant ses paupières les images fugaces qui y avaient défilé toute la nuit sans jamais se fixer. Il avait la certitude que ces dernières étaient importantes et pourraient lui permettre de reconstituer ce passé qui se refusait à lui. Malheureusement, les ombres de la nuit s’étaient bel et bien dissoutes et il était temps maintenant d’affronter cette réalité qu’il reconnaissait sans la reconnaître vraiment. Ouvrant délicatement un œil, puis l’autre, Harry retrouva l’infirmerie où il s’était endormi la veille. Il devait être assez tôt à en juger par la luminosité et le calme qui régnait dans la pièce. Tout était bien différent de la tente colorée et chaleureuse d’Issam où flottait en permanence l’odeur de la cuisine de son ami. Après avoir réalisé avec désespoir qu’il n’aurait sans doute pas son thé à la menthe et ses pâtisseries au miel pour le petit déjeuner, le brun se décida à se lever et à partir dans le château en quête de nourriture. Bien qu’il n’ait aucune idée de la direction à emprunter, il faisait confiance en cela à son instinct et plus encore à son estomac qui devait bien savoir où aller pour se remplir. Il avança ainsi dans l’école de sorcellerie sans vraiment faire attention à la destination où le menaient ses pieds, empruntant couloirs et escaliers sans y prendre garde, trop absorbé dans sa contemplation des lieux. Ce ne fut que lorsqu’il arriva devant le tableau d’une grosse dame au goût vestimentaire douteux, qu’il arrêta sa déambulation (NdA :le GPS de son estomac devait être en panne parce que c’est pas vraiment le chemin des cuisines^^).Quelque chose en lui réagissait fortement à la vue de cette peinture et il avait bien l’intention de comprendre ce que cela pouvait bien signifier. Il comprit bien vite qu’il ne pourrait compter sur l’aide de la grosse dame celle-ci dormant points fermés et à grand renfort de ronflements sonores. Il se contenta donc de rester planté dans le couloir ne détachant pas ses yeux du tableau et n’osant réveiller son habitante, son instinct le lui déconseillait. Voyant que rien ne venait franchir la barrière de l’oubli et se sentant quelque peu ridicule dans cette position, il allait se décider à partir et à demander des renseignements plus tard, quand le tableau pivota laissant apparaître un passage étroit dans lequel se tenait Ron et Hermione en pyjama. « Tu vois je te l’avais bien dit qu’il était là. La carte du maraudeur ne se trompe jamais. S’exclama le roux. Admet que tu avais tord ! -J’admet. Mais le fait qu’il soit là ne veut pas dire qu’il a retrouver la mémoire, il peut être là tout à fait par hasard. Ne te fais pas trop d’illusions. -Mais ça fait au moins dix minutes qu’il poireaute ici et je ne pense pas que ce soit pour admirer les qualités esthétiques de notre très chère grosse dame, il doit vouloir rentrer sauf qu’il ne connaît pas le nouveau mot de passe. -Hum hum… Ecoutez tous les deux, ce n’est pas que je ne trouve pas ce débat passionnant, mais je n’aime pas tellement qu’on parle de moi comme si je n’étais pas là. Donc si vous pouviez juste me dire où je suis, je vous en serais très reconnaissant. -Oh alors tu ne te souviens pas ? demanda Ron déçu. -Non désolé. J’ai juste eu une impression de déjà vu et je suis resté ici pour comprendre d’où ça pouvait bien venir. -Je te l’avais bien Ron que le simple fait de revenir à Poudlard ne suffirait pas pour lui rendre ses souvenirs, il va falloir être plus patient. -C’est bon miss-le-jour-où-j’aurais-tord-les-veracrasses-auront-des-dents, je suis déjà assez triste comme ça sans que tu vienne en rajouter. » Un silence gênant s’installa entre les trois sorciers qu’Harry décida rompre en changeant de sujet avec toute la délicatesse gryffondorienne qui le caractérisait. « Donc vous partagez la même chambre, si j’ai bien tout suivi. Vous êtes ensemble depuis longtemps ? » Cette petite phrase n’eut cependant pas l’effet escompté. En effet, au lieu de lancer la conversation sur le couple formé par ses deux amis, ces derniers rougirent bafouillèrent un flot de paroles incompréhensible pour tout autre qu’eux même. Ajoutez à cela qu’ils le faisaient en même temps et vous pourrez avoir une idée du flou total dans lequel le sauveur du monde sorcier était plongé. Le brun comprenant qu’il avait dû aborder le sujet à éviter décida de réorienter la conversation sur quelque chose de beaucoup plus neutre mais de tout aussi essentiel : « Ecoutez, je ne sais pas pour vous mais moi j’ai drôlement faim. Ça vous dirait de me raconter tout ce que j’ai à savoir autour d’un bon petit déjeuner ? -Quelle bonne idée ! s’exclama Ron en retrouvant un teint à peu prés normal. Tu n’as qu’à rentrer et nous attendre dans la salle commune pendant qu’on va s’habiller. » Ah la nourriture, il n’y avait décidément que ça de vrai pour se sortir d’une situation gênante ! Harry se morigéna d’ailleurs de ne pas avoir commencé par ça. Qu’est-ce qui lui avait pris de lancer le sujet du couple ? Bien sûr il voulait savoir ce qu’il avait oublié mais là il sentait qu’il y avait quelque chose de plus. Il allait devoir se renseigner mais pas auprès des deux principaux concernés, il risquait de les embarrasser encore. Il se retrouva dans une grande salle ronde aux couleurs rouge et or, parsemée de fauteuils qui n’attendaient qu’un chose : que l’on vienne se vautrer dedans. Ce que le brun eut tout juste le temps de faire avant que ses deux amis ne le rejoignent vêtus et prêts à aller se remplir le ventre, comme quoi la perspective d’un bon petit déjeuner est le meilleur des stimulants. Les trois compères repartirent donc dans les couloirs direction la Grande Salle, même si Harry aurait été bien en peine d’expliquer par quel chemin ils avaient pu passer pour arriver à destination. Dans la salle des repas une seule table avait été dressée faisant fit (NdA : je ne suis pas sûre que cela s’écrive comme ça mais comme je n’ai personne à qui demander on va considérer que c’est bon^^) de l’appartenance aux différentes maisons ou encore de l’appartenance au corps professoral ou étudiant. Dumbledore avait considéré qu’aux vues du petit nombre de personnes présentes durant l’été, il aurait été ridicule d’établir de telles frontières (et puis c’était toujours bon pour l’entente inter maison). Bien que la matinée ait été relativement avancée, il n’y avait pratiquement personne autour de cette unique table. Harry nota avec joie la présence d’Issam en grande discussion avec un homme qu’il n’avait encore jamais vu mais une belle complicité semblait les unir. A quelque siège des deux professeurs, se tenaient les jumeaux Weasley commentant avec entrain un document posé entre leurs assiettes et qu’Harry ne put identifier. Le reste des habitants du château devaient avoir opté pour l’option grasse matinée. Le brun prit place avec ses deux amis et laissa errer son regard sur les différentes assiettes sans trop savoir quoi choisir. Il était émerveillé par la grande diversité de plats qui leur était proposée ainsi que par la grande facilité que semblait avoir Ron à tous les engloutir en un temps record. Il opta finalement pour une portion d’œufs brouillés et commença à manger pendant qu’Hermione réprimander le rouquin pour son manque de retenue dés qu’il s’agissait de nourriture. Ce à quoi le jeune garçon répondit qu’il n’y pouvait rien si son corps réclamait beaucoup de nourriture surtout le matin, déclenchant une dispute sans méchanceté mais clairement sans bon sentiments non plus. Harry se pencha alors vers son voisin de droite pour lui demander : « Dis moi Georges, ils sont toujours comme ça ? -Oh oh, mais on dirait que même sans aucun souvenir tu arrives encore à nous différencier, ça me fait plaisir de voir qu’on peut encore tirer quelque chose de toi. Tu n’es pas définitivement perdu. -Je suis ravi de l’apprendre mais ça ne répond à ma question. Répliqua le brun avec un sourire amusé. -Eh bien oui, ils ont toujours été comme ça et depuis la fin de la guerre c’est encore pire. Tout le monde sait qu’ils sont amoureux l’un de l’autre mais, Merlin seuls sait pourquoi, ils continuent à prendre le bec comme ça en permanence. Ils devraient penser à aller s’envoyer en l’air ensemble, ça ne pourrait que leur faire du bien. » Georges avait énoncé cette partie de sa réponse assez fort pour couvrir la dispute de son frère et sa meilleure amie s’attirant ainsi le regard complice de son jumeau mais meurtrier des deux concernés. « Et toi tu devrais peut-être penser à t’occuper de ta propre vie sexuelle. Attaqua Ron. Je me suis laisser dire qu’elle n’était pas bien brillante ces derniers temps. -Oh mon p’tit Ronny, je ne savais pas que les histoires de coucheries de ton grand frère avait un tel intérêt pour toi mais si tu veux Fred et moi on pourrait te raconter quelques petites choses histoire que tu saches quoi faire le moment venu. -C’est vrai, renchérit Fred, il est toujours bénéfique de profiter de l’expérience de ses aînés. Alors petit frère, ça te dit de connaître nos exploits ? Par exemple on pourrait te parler de ce plan à trois…ou quatre je sais plus, qu’on s’est fait avec des gars de l’équipe de Quidditch. -Oh oui cette fameuse soirée. Je n’aurais jamais cru qu’Olivier bourré était si…intéressant. » A ces mots, le teint de Ron vira à une couleur étonnante entre le vert et le rouge que Harry n’avait jamais observé ailleurs (d’un autre côté ses observations sur la vie dataient de même pas un mois donc il n’était pas vraiment un référence). Il se leva brusquement de table en marmonnant des mots tels que « veux pas savoir ça », « les cons » ou encore « mauvaise image mentale ». Les jumeaux étaient morts de rire et avaient du mal à garder leur équilibre se tenant l’un à l’autre pour ne pas aller rencontrer le sol de plus près. « Vous êtes décidément trop puérils ! les gronda Hermione. Vous mériteriez que je vous envoie le chercher parce que vu sa tête je suis sûre qu’il est allé vomir quelque part. -Tu pourrais mais tu sais déjà qu’on ne le fera pas. D’ailleurs tu devrais te dépêcher de lui courir après si tu ne veux pas le perdre dans les couloirs. On se tiendra mieux quand vous reviendrez promis. En attendant on va faire la causette à Ryry, il à l’air un peu pommé le pauvre. -Je ne sais pas si c’est une bonne idée. -Je t’en prie Mione ! On ne va pas le manger on va juste lui dire ce qu’il a besoin de savoir. » La jeune fille les regarda d’un air soupçonneux quelques secondes avant de tourner les talons et de partir en toute hâte dans la direction que Ron avait empruntée. « Parfait, maintenant qu’on est entre associés on va pouvoir parler affaire. Déclara Fred. -Associés ? -Bien sûr. Evidemment tu ne t’en souviens pas mais c’est grâce à ton investissement que nous avons ouvert notre boutique de farces et attrapes et tu as par conséquent un droit de regard sur chacune de nos inventions. Expliqua Georges en lui enserrant les épaules de son bras. -Et comme nous n’avons pas chômé pendant que tu te la coulais douce dans le désert, ajouta Fred en se plaçant de l’autre côté de Harry, nous voudrions ton avis sur nos nouveautés. -Ah… répondit Harry pas tout à fait rassuré devant les regards malicieux des deux roux. Je ne vais pas devoir les tester au moins ? -Non ne t’inquiète pas nous avons déjà procédé aux différents testes et nous voudrions te montrer les résultats. Tiens regarde ça, nous les avons prises hier lors de notre dernier essais. Dray n’est-il pas mignon comme ça ? » Harry jeta un œil sur l’image sorcière où un Draco Malfoy aux cheveux rose et bleu tentait vainement de fuir par l’une des bordures, retenu dans son mouvement par des jumeaux hilares. Le brun se dit que, malgré cette couleur de cheveux tout à fait ridicule, le jeune homme était effectivement particulièrement mignon. Evitant de trop se laisser aller à la contemplation de la photographie, il releva les yeux vers ses deux interlocuteurs pour remarquer que ceux-ci l’observaient d’un œil malicieux. « Il y a un soucis ? demanda-t-il mal à l’aise. -En fait Georges et moi on se demandait s’il n’y avait pas quelque chose que tu nous cachais à propos de notre petit blond. -Fred, pour cacher quelque chose il faudrait encore que je me souvienne de ce que cela peut bien être. Répliqua Harry. Je ne sais pas qui est ce garçon. -Hum, il m’a pourtant semblé que tu n’as pas eu trop de mal à remettre un nom sur son visage hier, si ça, ça ne cache pas quelque chose. -C’est si surprenant que je l’ai reconnu lui plutôt qu’un autre ? -Eh bien on ne peut pas dire que vous ayez été de grands amis pendant vos études ici. -Oui c’était même plutôt le contraire, si les murs de Poudlard pouvaient parler ils diraient sûrement qu’ils n’ont jamais entendu pires insultes que celles que vous vous balanciez à la figure. -Vous vous êtes même battus plusieurs fois dans les couloirs et le parc. -Et, Harry, nous avons été très fiers de toi dans ces moments là, tu as fait honneur à notre maison. -Vous êtes irrécupérables tous les deux. Gronda alors la voix de Hermione dans leur dos. -Quoi ? Qu’est-ce qu’on a encore fait ? se plaignirent les jumeaux en chœur. -Pourquoi vous ne lui dites pas que toute cette rivalité a disparut pendant la guerre au lieu de l’embrouiller plus qu’il ne l’est déjà ? -Mais voyons Hermione ce serait beaucoup moins drôle. -Filez d’ici tous les deux avant qu’il ne me prenne l’envie de raconter tout ça à Molly ! -Tu n’oserais pas ! -Vous voulez parier ? » Devant la détermination qui se lisait dans les yeux de la brune, les deux jumeaux finirent par se lever de table en grommelant des mots incompréhensibles qui, avec un traducteur, aurait probablement donné quelque chose comme : « Comme si une seule mère ne suffisait pas. ». Lorsqu’elle se fut assurée qu’ils ne reviendraient pas à la charge, Hermione prit place entre Harry et Ron dont la couleur du visage n’était pas encore tout à fait revenue à la normale. « Bon je vais reprendre par là où ces deux crétins auraient dû commencer. Ta relation avec Draco est assez indéfinissable en fait. Comme ils l’ont dit, Poudlard a rarement dû voir deux ennemis aussi acharnés que vous mais ce que tu dois savoir c’est qu’il est devenu espion pour l’Ordre à la fin de sa cinquième année et qu’il n’a jamais rendu de comptes à d’autres que toi. Quand il venait au quartier général, il ne parlait à personne et vous vous enfermiez des heures dans une pièce insonorisée. Quand vous aviez fini il partait sans un regard pour personne. -Donc il était espion pour mon compte ? -Ça il n’y a que toi et lui pour le savoir, quoique Dumbledrore doit être au courant comme toujours. -Mione tu ne lui dit pas tout non plus là. Remarqua Ron qui grignotait distraitement un cookie. -J’allais y venir. Harry, sur les derniers mois, tu n’as plus voulu voir personne, tu as laissé Dumbledore et Sirius gérer l’Ordre et tu n’as laissé personne te voir ou te parler à part lui. Il venait de manière très aléatoire jusqu’à ce qu’il soit découvert et qu’il s’échappe avec l’aide de Blaise alors même que les mangemorts étaient en train de décider de son sort. Deux jours plus tard, tu es sorti de la chambre où tu t’étais enfermé et tu as dit que la bataille finale était pour le soir même. Voilà tout ce que je sais sur ta relation avec Draco. Mais si tu veux j’ai pas mal de théories intéressantes sur le sujet. Ajouta-t-elle avec enthousiasme. -Je t’en prie Mione, Harry ne veut pas savoir que tu penses que sa haine pour la fouine cache quelque chose de plus profond et qu’il n’y a qu’un pas vers l’amour qu’ils ont sans doute franchi depuis un bon moment. s’exclama Ron avec un air fatigué. -Mais… -Je te jure que dans l’état où semble en être ses souvenirs et sa capacité d’adaptation, il n’a pas besoin de ça. -Tu as sans doute raison. La prochaine fois peut-être. -C’est ça Mione. En attendant je vais lui donner ce dont il a réellement besoin pour ne pas être complètement pommé. » Joignant le geste à la parole, le rouquin sortit de sa poche un parchemin qui semblait usé par le temps. Il le déposa devant eux sur la table et le déplia. « Harry, voilà la carte du maraudeur. Techniquement son possesseur légitime est Sirius mais il y a un moment qu’il te l’avait cédée. Tu en as fait très bon usage depuis le première fois qu’elle t’a été remise…Si, si Mione s’en servir pour venir à Prés-au-lard était un bon usage…et je pense que tu en aura plus besoin que jamais dans les circonstances actuelles. -Ron en quoi ce vieux bout de parchemin va-t-il m’aider ? -Regarde. Je jure que mes intentions sont mauvaises. » Sous les yeux ébahis de Celui-qui-avait-perdu-la-mémoire, un plan se traça progressivement sur la feuille mettant en valeur le réseau de couloirs et bâtiments qu’il devina être Poudlard. Le dessin était parcouru de petits points qui se déplaçaient associés à une étiquette. Ron se lança dans un discours explicatif quelque peu confus sur les origines de cette carte, son utilité, et tous les services qu’elle leur avait rendu en quatre ans. « Pour l’effacer, il suffit de dire : Méfaits accomplis. Et voilà tu te retrouves avec un parchemin inoffensif que les profs ne peuvent pas te confisquer. -C’est génial ce truc. Remarqua Harry. Avec ça je ne me perdrai plus dans ce château qui tient quand même vachement du labyrinthe. -Dis ‘Ry, ça te tenterait de faire un truc vraiment fun ? -Bien sûr. A quoi tu penses ? -C’est une surprise. Suis moi ! » A suivre... (retour au français puisque de toute façon c'st toujours la même chose^^) Ce sera tout pour cette fois. Je tiens à préciser qu'il y des fautes et que je le sait mais mon ordi m'a fait un bug un peu bizarre et je ne peux pas corriger sans effacer les mots qui suivent dans la phrase donc je m'en excuse platement et j'essaierai de trouver une solution pour la prochaine fois. A part ça, mes espérances en tant qu'auteur reste les mêmes: les reviews. Alors que vous ayez aimé ou non, que vous souhaitiez m'écrire un poème, me menacer de mort, me demander en mariage (je précise tout de même qu'à moins que vous ayiez des arguments fabuleux, la réponse sera sans doute négative^^), me faire des suggestions, me poser des questions, me faire une demande concernant la suite ou toute autre chose traversant votre esprit (pas de mauvaise interprétation de cette phrase^^), je lirai tout cela avec plaisir. Gros bisous et à bientôt Nightsky |