Warning : L’histoire que vous allez lire décrit TRES précisément des relations amoureuses et sexuelles entre hommes. Si cela vous dérange, merci de quitter cette page. Pairing : HPxDM Disclaimer : L’univers de HP appartient à JKR et le titre est à Vincent Delerm. Dédicace: Pour Delphine (Raya) et Elizabeth (Lemoncurd). Résumé: Potter m’a fait venir chez lui pour reconnaître mon rôle dans la guerre qu’il vient de gagner. L’orage qui m’empêche de repartir ne durera pas toute la nuit, n’est-ce pas? Note: Ce texte a été publié en EXCLUSIVITÉ dans le numéro un du Fanzine HP "Le Troisième Oeil".
Note 2: Cette histoire a déjà été mise en ligne sur ffnet, il y a plusieurs années. Bonne lecture à celles et ceux qui découvrent ou redécouvrent cette (vieille) histoire. +++ Titre : L’heure du thé Part III /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} Il ne répond pas. Je ne sais même pas si je me suis entendu moi-même mais je viens d’entendre un son étouffé. Quelque chose qui ressemble à un gémissement. J’ai une peur violente rien que de penser que je pourrai l’avoir pousser ; mais c’est tout aussi terrible s’il vient des lèvres entr’ouvertes de Potter. Ses lèvres roses et humides, pinçant doucement mon lobe d’oreille… Oh dieux… Une nouvelle bouffée de chaleur s’échappe de moi : j’ai vraiment très chaud. Peut-être même qu’une goutte de sueur vient de couler à mon front et de se perdre dans les cheveux noirs qui m’effleurent avec délicatesse. Peut-être, puisque je viens à peine de sentir une langue trop près de mon nombril. Trop de sensations envahissent mon esprit. Je suis submergé par mes émotions. La peur et l’envie. La colère et le désir. Et une honte qui me rappelle que Potter est un garçon. Mes mains se sont posées sur le dos de Potter et j’ai senti une brusque contraction de ses muscles. Mon nombril semble crier, il me fait mal à chaque poussée de langue, mes abdominaux se plient. Je n’ose même pas me dire qu’ils supplient plutôt. Mes dix doigts s’agrippent furieusement aux omoplates de Potter. Pour le repousser ou pour le rapprocher je ne sais pas. Je ne veux pas le savoir. Une main a continué de déboutonner la robe que je porte. Ma poitrine blanche est nue. Quasiment lumineuse dans cette ambiance tamisée. Mon ventre pâle est nu lui-aussi, seulement recouvert d’une bouche et d’un nez mutin qu’il ne connaît pas. Qu’il ne connaissait pas. A mes oreilles tambourinent quelque chose. Est-ce mon cœur qui frappe et cogne ? Désire-t-il sortir de ma cage thoracique en heurtant et fracassant toutes mes cotes palpitantes ? Je me le demande. Et je me rends compte que je suis essoufflé. Ma respiration est chaotique, autant que le tremblement de mes mains désespérément accrochées à la chemise débraillée de Potter. Je ne sais plus vraiment où se trouve ma robe mais j’ai encore mon pantalon, bien que je sache pertinemment qu’il ne sera plus là dans quelques instants. Le baiser n’était véritablement qu’un début. Je commence vainement à haïr la partie en moi qui se sent flattée du désir que semble éprouver Potter pour moi. A haïr cette faiblesse et cette infériorité que Potter a toujours su révéler en moi. Je me hais mais je ne le hais pas. Je ne peux haïr ces cuisses qui encadrent les miennes. Je ne peux haïr ses mains dégrafant un peu vite les attaches de sa propre chemise. Je ne peux haïr ses yeux verts perdus dans le vague ou quelque part entre ma bouche et mon cou. Il me chevauche, assis sur mes genoux. Je sens la brûlure piquante de son regard sur moi. Je sens son souffle sur mon front. Un souffle irrégulier. Je sens aussi, contre mon ventre, la bosse explicite déformant son pantalon. Un pantalon trop étroit. Et c’est à cause de moi. De moi. Il ne doit rien avoir de plus troublant au monde. Je n’ai même pas envie de lui sortir une remarque sarcastique. Il me fascine toujours autant qu’avant mais, cette fois, ici, dans cette situation sans précédent, lui aussi est fasciné. Fasciné par moi-même. Je crois que je viens de gémir du plaisir que cette pensée infuse en moi. Potter prend alors mon visage dans ses mains et repose un baiser sur mes lèvres. Il me domine de toute sa hauteur, prenant appui sur mes genoux. Ses mains quitte mon menton remontent en une caresse dans mes cheveux. Je frissonne et ses doigts massent avec lenteur mon cuir chevelu. Je peux sentir ses propres jambes faire des va-et-vient contre mes cuisses. « J’ai envie de toi, Malefoy » Je sursaute. Il a envie de moi. Il n’a pas dit « J’ai envie de baiser avec toi, Malefoy ». Il a dit qu’il avait… Envie de moi. J’ai dit la dernière partie de la phrase à haute voix. D’une voix éraillée malgré moi. « Oui, j’ai envie de toi » répète-t-il sa langue courant dans mon oreille. Au creux de mon ventre, une boule commence à se condenser. Quelque chose comme la peur, mais je sais qu’il ne s’agit pas de cela. Sa langue quitte mon oreille et ses yeux verts m’interrogent. Je…je… Son regard s’agrandit et m’incite à poursuivre. Mes ongles épinglent alors plus durement sa chemise à moitié détachée. Je…je n’ai jamais fait… ça… avec un… un… homme... Les mots se sont enfuis de ma bouche. Je dois avoir l’air particulièrement scandalisé. Un effroi glacial m’envahit, considérant toute la facilité avec laquelle cette phrase indécente est sortie de mes lèvres. « Ce n’est pas grave » La boule dans mon ventre enfle. Mais, je… « Ce n’est pas grave » dit-il à nouveau avec un ton rempli d’un sentiment qui ne m’avait jamais concerné: la tendresse. Je ne peux pas croire la situation dans laquelle je me trouve. Potter me parlant gentiment, Potter me souriant avec toute la bonté du monde dans ses yeux, Potter bandant devant moi. Pour moi ! J’observe une seconde la tournure de mes pensées et je n’ai plus la force d’en être indigné. Je lâche prise. Mes muscles perdent toute tonicité, mes paupières se ferment, je n’ai plus peur… J’ai seulement envie. Potter déboutonne mon pantalon. Il n’y a rien de plus délicieux. Il n’y a rien au monde de plus délicieux qu’une langue aventureuse. Je ne peux voir de Potter que ses cheveux noirs, perdus entre mes cuisses. Je suis littéralement affalé sur le dossier du canapé, les jambes anormalement écartées. Mais je suis absolument sûr qu’il n’y a rien de normal dans ce qui est en train de se passer : Potter me taillant une pipe. Bon dieu, rien que d’y penser, je hoquète. De plaisir. Du plaisir de sentir ses lèvres humides presser doucement la peau tendre de mon prépuce. Je voudrais que cela dure toute la nuit. Toute la nuit, frapper de mon gland rougi le palet chaud de Potter. Toute la nuit, sentir ses deux index libertins taquiner le pli intérieur de mes cuisses. Toute la nuit et plus encore. Encore. Encore sa langue, autour de moi. Encore sa bouche – antre caverneuse et étroite – m’avalant tout entier. Mais je sais que je ne tiendrai pas si longtemps. Les deux lèvres de Potter aspirent et m’enrobent. Elles remuent. Elles susurrent même des mots sans nom, des mots comme des suçotements mouillés. J’ai l’impression brûlante que je suis pleinement à l’intérieur de Potter. D’abord mon sexe, mais aussi le reste de mon corps. Le long de mes tempes gouttent d’énormes billes de sueur et mon bassin bouge d’avant en arrière. Le tissu doux du divan frotte alternativement sur mes fesses qui s’échauffent. Je peux sentir maintenant la paume de Potter épouser ma verge palpitante et le bout de ses lèvres entourer facilement l’extrémité de mon sexe. Le sang afflue de plus en plus, faisant vibrer et grossir au maximum le témoin érigé de mon envie. J’imagine précisément sa peau dure collée à la mienne, lui transmettant sa chaleur et de discrètes caresses. Je ne retiens pas l’onde fougueuse qui me traverse. Je n’en suis pas capable. Mon corps quémandeur n’en a vraiment pas les moyens. Cela fait beaucoup trop de temps. Mon corps d’ailleurs n’a jamais connu ce genre là de sexe. Il sait ce que veulent dire deux mains étrangères, certes, mais pas deux mains étrangères et masculines. Il ne connaît pas cette détermination dans le geste : Potter sait parfaitement ce qu’il fait et où il doit faire courir ses merveilleuses mains… Je ne me rends même plus compte des adjectifs qualificatifs que je lui attribue. A lui, ou à une partie de son anatomie. Vraiment, ça n’a plus d’importance. Seul compte, le flot ininterrompu de sensations ardentes fourmillant dans mon ventre et qui remontent par vagues régulières jusqu’à mes joues écarlates. J’ai si chaud. Je gémis, je bouge mes hanches et remonte mes cuisses. Potter touche déjà mes bourses. Il effleure du bout des doigts la peau qui se contracte. Je sais qu’il sait exactement ce que je ressens. Il sait aussi que je griffe le tissu du divan de mes ongles et que j’écrase mes lèvres de mes dents dans une supplication muette. C’est une torture merveilleusement abominable. Je redresse mes épaules, tentant vainement de respirer plus profondément. Je n’ai pas vraiment peur de partir et de jouir sur Potter. Je crois même que je préfèrerai jouir en lui. A cette dernière pensée, un balbutiement s’enfuit de ma bouche en même temps qu’une bouffée de chaleur. Je veux le marquer. Lui offrir un peu de moi en éjaculant près de sa langue habile. Dieux… Il ne doit rien exister d’aussi puissant. Je suis à peine en train de penser ceci, qu’un intense sentiment de perte m’envahit. La chaleur de sa langue me manque, mon sexe tendu est soudain excessivement nu, seulement accompagné de son souffle court. J’ouvre les yeux. Le salon de Potter tangue devant les taches lumineuses qui se dessinent à chaque clignement de paupière. J’abaisse ma tête, mon menton contre mon torse et je croise les deux yeux verts de Potter. Ils sont purement ensorcelants. Deux fentes émeraudes qui me fixent dans l’obscurité. J’y remarque même une lueur faisant étinceler ses iris et je crois que ça me fait trembler. Le nez de Potter se plisse à chaque inspiration et de longues mèches noires trempées encadrent son visage luisant de transpiration. Je ne sais pas trop quelle expression j’ai moi-même en cette seconde et je crois que je m’en fiche totalement. Les lèvres pleines de Potter ouvertes sont bien plus fascinantes, surtout aussi près de mon érection. On se regarde. Lui et moi. En pleine contemplation. Puis le contact se rompt et je vois son front disparaître entre mes jambes. Ses cheveux chatouillent l’intérieure sensible de mes cuisses puis, je vois avant de sentir, sa main gauche se faufiler dans la foret de mes poils pubiens. Il évite volontairement de toucher mon sexe et je ne peux que le maudire. Même s’il n’y a rien de plus agréable que ses dix doigts. Cinq sur mon bas-ventre, si près de mon nombril qu’il se plisse. Et cinq sur mes testicules. Je me permets un instant de me demander où la langue de Potter s’est cachée. Ma peau en ressent un manque cruel. Toute ma verge picote et tremble. Mes bras qui soutiennent à demi le haut de mon corps sont aussi secoués de soubresauts et peu à peu je me sens glisser le long du divan. Et je la sens de nouveau. La fameuse langue. Je la sens. A un endroit parfaitement indécent. A une partie totalement méconnue de mon anatomie. Dire que je suis confus n’est pas suffisant. Je crois surtout que je me sens incompétent. Incompétent et ignorant. J’élève dans un geste demandeur le bassin et la langue de Potter effleure à nouveau l’entrée étroite qu’elle jouxte. Mes jambes s’écartent encore un peu plus et la langue s’infiltre avec dextérité dans ma plus profonde intimité. C’est inconnu. Mais c’est bon. Atrocement bon. Une marée bouillante semble affluer et refluer sans cesse au cœur de mon ventre, emplissant de sang incandescent sexe et testicules. Je n’ai plus assez de facultés mentales pour me souvenir que Potter est en train de lécher délibérément mon anus et que moi-même, je l’y incite. Mes hanches se relèvent périodiquement et ma virilité dénudée semble vouloir exploser. Je m’y empêche. Je voudrai réellement jouir dans la bouche de Potter. Même s’il m’a fait découvrir un lieu bien plus exquis. Quelques images clignotent dans mon esprit incapable de mener une pensée cohérente. Moi en Potter. Moi entièrement enfoncé en Potter. Au même endroit où sa langue se trouve. Mon sexe en lui. Loin. Très loin. Le plus loin possible. Moi faisant fi de ma pesante inexpérience. Je veux jouir en toi. Ce sont les mots précis que je voudrais prononcer. Qu’importe s’ils témoignent de ma soumission, ils n’en témoigneront pas plus que ces cinq dernières années d’espionnage. Mais je n’y arrive pas car lorsque j’ouvre la bouche, je ne peux qu’hurler une sorte de gémissement sans sens puisque la langue de Potter a été remplacée par un index ambitieux. Un coup de langue humidifie mon érection sur toute sa longueur et le doigt s’introduit plus loin. J’ai mal, beaucoup. Une douleur aiguë, agrippant mes intestins et remontant jusque dans ma gorge ; mais il y a aussi le plaisir, énorme masse embrasée bousculant mes organes affolés. J’ai vraiment trop chaud. Mon bassin bouge, je glisse encore un peu du canapé, mes fesses sont justes sur le rebord désormais. La jouissance est imminente. Mon souffle chaotique le précise et je vois les lèvres closes de Potter embrasser mon gland et sa main qui était au-dessus de mon pénis le saisir, tandis que le doigt unique visite les plus profonds recoins de mon être. Qui alors pourra prétendre mieux me connaître ? Les phalanges s’enroulant autour de ma verge font des mouvements alternatifs, faisant venir à moi le plaisir, la chaleur, le frisson. Alors, les lèvres s’ouvrent et le doigt se plie un peu, faisant brusquement se contracter tous mes muscles. Et je jouis. Une longue fois d’abord puis doucement par saccade, un peu de moi ruisselant dans cette gorge offerte. Le plaisir était si fort que j’ai fermé les yeux, gémissant librement. Lorsque je les rouvre, je peux voir la pomme d’Adam de Potter remonter. Il vient d’avaler. De m’avaler… Est-ce qu’il est normal d’aimer cette image là ? L’image pleine de ma jouissance éclaboussant Potter… Je le regarde. Il sourit. Il a quelque chose de brillant au coin de ses lèvres. Je referme mes paupières. Je cherche en moi et je n’y trouve aucun regret. ++ Merci d'avoir lu jusque là. N'hésitez pas à me laisser un mot avec vos impressions! |