Bonjour à tous! Et voilà le chapitre 8! Qui as dit que mes cours d'espagnol ne servaient à rien? Ah c'étais moi? Ben comme quoi tout le monde peut avoir tord parce mon cours m'a apporté ce que je cherchait depuis des lustres: de l'inspiration pour la suite de L'Espoir. Donc je vais peut être devenir un peu plus assidue dans ce cours ça peut toujours servir^^.

 Bon donc voilà j'espère que ma révélation que ma révélation dans e cours de la langue d'almodovar vous plaira. 

Cette fic est encore et jusqu'à ce que le mot fin soit tapé dédicacée à mon champignon préféré: artemis. 

Bonne lecture

Chapitre 8 : Demandes

Je n’en peux plus ! Cela fait deux heures que Malfoy me fait effectuer des accios à tour de bras. Dit comme ça, ça ne paraît pas si éprouvant mais ce qu’il faut savoir c’est que Malfoy a une technique toute particulière de m’apprendre ce sort. Au lieu de placer des coussins dans un coin de la pièce que je devrais gentiment faire venir à moi (Ron m’a dit que c’est comme ça qu’ils avaient appris) il lance toute sorte d’objets en l’air que je dois attirer sur un cercle tracé au sol à une vitesse donnée. Si une seule des conditions n’est pas remplie, tous les ustensiles explosent et je dois recommencer du début. Je n’ai encore pas réussit une seule fois et je me sens épuisé.

Quand le baril de lessive (allez savoir ce qu’il vient faire là) m’explose à la figure pour la troisième fois consécutive, le sadique blond qui me sert de professeur se décide enfin à me laisser faire une pause. Je me dépêche donc de tomber sur une chaise avant qu’il ne change d’avis. La pauvre bouteille d’eau qui n’avait rien demandé à personne mais qui a eu le malheur d’être à portée de main, se retrouve vidée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Je me sens fatigué. Je n’ai pas assez dormi la nuit dernière (NdA : étonnant non, quand on sait ce que fait ce jeune homme pour vivre ?^^) et ces exercices ont fini de m’achevé. Actuellement je ne pense qu’à une chose : mon lit et ma couette moelleuse. Mais j’ai comme le pressentiment que ce n’est pas au programme dans l’immédiat.

Je sens le regard de Malfoy peser sur moi avec insistance. Il doit vouloir reprendre la leçon pour repartir le plus vite possible. Depuis qu’il est arrivée il m’a à peine adressé la parole et encore ce n’était que pour me donner les consignes à suivre ou m’engueuler quand je ne réussissait pas. Heureusement que ces leçons commencent à porter leurs fruits parce qu’il n’est pas passé loin de se retrouver avec ses jolis cheveux en feu.

Je relève la tête dans l’intention de lui demander si on ne peut pas en rester là pour aujourd’hui mais ce que je découvre alors bloque les mots dans ma gorge. Malfoy a effectivement le regard braqué sur moi mais il est plongé dans ses pensées, comme s’il se posait mille questions à la fois sans pouvoir y trouver de réponse mais le plus surprenant c’est qu’une certaine douceur est présente malgré son aspect sérieux. On est bien loin de son habituel air hautain.

Cela ne dure pas très longtemps, car dés qu’il se rend compte que regarde dans sa direction, il reprend son visage de tous les jours mais trop tard pour que je n’aie rien remarqué.

Je m’attends à tout moment à ce qu’il agite sa baguette en signe de reprise mais au lieu de ça il attrape une autre chaise par son dossier et la place juste devant moi avant de s’asseoir à son tour venant poser ses avant bras sur le haut du dossier.

Est-ce qu’il a conscience que même dans un geste aussi simple il réussir à avoir une grâce et un charme fou ?

Est-ce que j’ai conscience que je parle de Draco Malfoy là ?

Je reprends mes esprits alors qu’il commence à parler :

«Dubois j’aimerais te poser quelques questions avant de reprendre. »

Mince il va sûrement vouloir que je lui donne des explications pour hier soir. Je n’ai vraiment pas envie de parler de ça. Je reste muet des fois que ça le décourage, on ne sait jamais.

« J’aimerais savoir quelque chose (et zut ça n’a pas marché). Est-ce que tu accepterais de me parler un peu de ton passé ? »

Sa phrase a le même effet qu’un coup de masse sur moi. Je dois certainement pâlir parce que d’un coup son regard devient soucieux.

« Tout va bien ? Tu es blanc comme un linge.

-Pou…Pourquoi ? Il…Il n’y a rien a dire.

-Rien qu’à voir comment tu réagit on devine qu’il y a quelque chose. Je voudrais savoir comment tu en es arrivé à être ce que tu es aujourd’hui.

-Ça ne te regarde pas ! Qu’est-ce qu ça peut te faire hein ? »

Non. Non je ne veux pas penser à tout ça maintenant, ça va encore arriver si j’y pense. Mais je sais que c’est déjà trop tard, les premiers flashs commencent ma conscience du monde extérieur se restreint. C’est mauvais.

Salut moi c’est Al. Et toi ?

Non non non !!!!

« Dubois qu’est-ce qui t’arrive ? Eh reprend toi ! »

Une forte douleur à la joue m’indique que Malfoy vient de me gifler mais ça ne marche pas, je suis déjà pratiquement coupé de la réalité.

«C’est possible de ne pas avoir de non ? Bon alors je t’appellerais Ali, comme ça on sera Al et Ali. Et puis c’est comme dans Aladin. »

« Ali ! Ali ! Il paraît que des hommes sont venus voir pour toi ! Si ça se trouve ils veulent t’adopter. Moi je ne veux pas que tu parte ! En plus ils ne m’inspirent pas confiance. »

Les images et les sensations s’enchaînent : trois hommes vêtus de noir, la violence, la peur, une fuite en pleine nuit la main d’Al dans la mienne, la faim. Puis le travail, un homme au sourire carnassier, la douleur.

« Ne t’inquiète pas Ali je te protègerai. Je prendrai soin de toi. »

« NOOOOOOONNNNNNNN !!!!!!!! »

Rouge.

Je sais ce qui va venir après mais je n’arrive pas à l’empêcher. Je vais encore devoir revivre ça.

Tout à coup les images cessent. Mes sens reprennent leur droit et la lumière envahit à nouveau mes yeux. Mon corps tremble de tous ses membres, je sens le plancher froid sous moi mais pas seulement. Seules mes jambes sont au sol, le reste de moi-même se trouve dans enveloppé dans des bras chauds et protecteurs. Il me faut quelques secondes pour réaliser que ce sont ceux de Malfoy.

Je reste sous le choc. Malfoy m’a prit dans ses bras. Malfoy me tient serré contre lui en me murmurant des paroles de réconfort. Les bras et les mots de Malfoy ont fait cesser ma crise.

« Tout va bien. Je suis désolé. Je ne te demanderai plus rien alors calme toi. »

Je cesse de trembler et laisse ma tête retomber sur l’épaule du blond la mouillant de larmes et de sueur au passage.

« Je suis désolé. Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ?

-Ramène moi à ma chambre. »

Je le sens passer ses bras sous mes bras et mes genoux et me soulever comme si je ne pesais rien. Puis le noir se fait dans mon esprit.

Quand je me réveille, la tête me fait un mal de chien, comme si une bande de troll avait décidé de la prendre comme studio de répétition de leur futur groupe de hard rock.

« Hope tu vas bien ? Ouf je suis soulagé.

-Mike ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

-Je ne sais pas trop. On a vu Mr Malfoy ressortir de votre salle d’entraînement en te portant dans ses bras. Tu étais inconscient. Il t’a amené jusqu’ici puis Théo l’a attrapé par le col et l’a traîné dans son bureau, je l’avais rarement vu si en colère. Ils sont resté enfermés à gueuler pendant presque une heure. Je n’ai pas compris ce qu’ils disaient mais on les entendait depuis l’autre bout du couloir. Blaise et moi t’avons veillé à tour de rôle jusqu’à maintenant.

-Il est quelle heure ?

-Huit heures du matin. Tu as dormi comme une souche.

-Oh Merlin ! Mais j’avais un numéro hier et je devais faire le tour de la salle et…

-Stop ! Je te rappelle que Blaise a été engagé pour ça et qu’il faut bien que Théo serve à autre chose que signer les chèques de temps en temps. Aller reste tranquille je vais aller dire aux deux stressés de la vie que tu es réveillé et prévenir le boss par la même occasion.

-Hein ? C’est qui les deux stressé si Théo n’en fait pas partie ?

-Tu verras bien. A tout de suite. »

Mike me repousse dans mes oreillers avant de sortir. Maintenant je me souviens parfaitement de ce qui s’est passé hier. Les trolls ont commencé à le mettre en sourdine dans ma tête mais elle me fait toujours souffrir et je sais que ça va durer jusqu’à la fin de la journée. C’est toujours comme ça dans cette situation.

Je n’ai pas trop le temps de m’étendre sur les causes de mon crâne douloureux car deux tornades envahissent ma chambre.

« Harry tu es réveillé ! Je suis tellement heureux ! crient-elles en chœur. »

Blaise et Ron, car c’étaient eux (ce n’est pas si étonnant cela dit), se jettent sur mon lit et me serrent dans leurs bras en sandwich.

« Tu vas bien ? demande le métisse.

-Je pourrais aller beaucoup mieux si vous me laissiez respirer.

-Oh pardon. C’est qu’on est tellement soulagé que tu sois réveillé. Répond le rouquin.

-Mais je n’ai pas dormi si longtemps, vous n’avez pas l’impression d’exagérer un tout petit peu ?

-Franchement si tu t’étais vu hier quand Dray t’a sorti de la salle, tu comprendrais qu’on en fasse un peu trop. Tu étais blanc comme un mort et tu avais des sillons larmes plein les joues.

-Ouais, t’aurais jamais donné envie à un client dans cet état et pourtant il en faut beaucoup en ce qui te concerne.

-Merci pour ton intervention Blaise.

-Quoi ? J’ai raison de toute façon. Bon maintenant dis nous tout Ryry, qu’est-ce qu’elle t’a fait la vilaine fouine pour te mettre dans cet état ? Si tu avais entendu Théo lui beuglé dessus, il faisait pas le fier blondinet après ça.

-Je préfère ne pas en parler si ça vous dérange pas.

-Comme tu veux. Mais ça ne me plaît pas de savoir que tu dois affronter ça tout seul, j’aimerai bien que tu nous en parles un jour.

-Tout va bien. Je m’en suis toujours sorti jusque là, je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant.

-Oh oui c’est sûr que tout va très bien on en a encore eu la preuve hier. Réplique Blaise avec sarcasme.

-J’ai faim ! je m’exclame en éludant volontairement et sans aucune subtilité sa remarque. Et si on allait prendre un petit déjeuner ?

-Oh bonne idée ! Je connais un petit café super sur le chemin de traverse qui fait un menu à la française le matin, ça vous tente ? »

Nous acquiesçons tous les deux et mes deux amis me laissent pour que je puisse me préparer. Je sais bien que Ron n’a dis ça que pour me préserver un peu et qu’ils essaieront de savoir tôt ou tard mais pour l’instant je n’en ai pas la force.

Je passe à la va-vite un pantalon et un sweat avant passer un coup de peigne dans mes cheveux. Une fois que je ressemble à peu près à quelque chose, je sort de ma chambre et me dirige vers la salle de représentation où mes deux amis m’attendent.

« Je passe juste voir Théo pour lui dire où on va et on pourra partir. » je leur lance avant de m’engager dans les escaliers.

Je trouve la porte du bureau ouverte et mon patron de dos un portable collé à l’oreille.

« Oui il va mieux, alors maintenant tu vas arrêter de m’appeler toutes les trente secondes et moi je vais pouvoir bosser correctement. Toi aussi soit dit en passant, je ne pense pas que les aurors soient payés à s’enquérir des danseurs de cabaret, je me trompe ? … Ne fais pas ça Dray, c’est une très mauvaise idée, surtout connaissant le loustic. … Fais un effort, il ne te reste plus que quelques jours et il te suffit d’éviter les sujets sensibles. … Ah. Bon ben je suppose que tu as pas le choix alors, mais ce sera à toi de lui expliqué quand tu le reverras. … Ouais c’est ça, à bientôt. »

Il coupe la communication et se tourne vers moi.

« Tient Hope, je ne t’avais pas entendu. Draco se faisait du souci pour toi.

-Il paraît que t’as pas été tendre avec lui.

-Hum j’ai voulu lui passer l’envie de se mêler des affaires des autres mais je suis pas sûr d’avoir réussi. Au fait qu’est-ce que tu veux.

-Juste te dire que je vais sur le Chemin de Traverse avec Ron et Blaise.

-Je suppose que Ronny vous emmène manger chez François. Dommage que je ne puisse pas vous accompagner. Tu me ramèneras un croissant ? On en profitera pour causer un peu.

-Si tu veux. A tout à l’heure. »

Il fait un froid de canard ce matin et un vent froid souffle sans relâche. Cependant la terrasse de Monsieur François bénéficie d’un système magique qui permet à la température de s’adapter selon les besoins de chacun. Nous nous retrouvons donc bien au chaud à regarder les flocons voleter en tous sens, un croissant à la main et un café devant nous.

« J’adore cet endroit, en plus les croissant sont aussi bon que ceux que j’ai mangé quand j’étais en tournée à Paris. Déclare Blaise. Et le patron est même super sympas. Il faudra absolument revenir.

-Je suis bien d’accord avec toi. Je suis venu prendre pratiquement tous mes repas ici pendant mes études d’auror. Alors François me fait des ristournes.

-Tu as eu le temps de faire des études avec la guerre ?

-Il a bien fallu. On ne devient pas auror simplement parce qu’on est plein de bonne volonté. Par contre j’ai eu droit à une formation accélérée : un an avec des horaires de fou et pas la moindre trace de vacances. La plupart des élèves de Poudlard ont suivi cette formation même s’ils n’ont pas fait carrière dans ce domaine après, histoire de pouvoir se défendre en cas de besoin. La fouine et moi sommes connus grâce à nos famille et puis aussi parce qu’on est les meilleurs.

-Bonjour la modestie.

-Hey mon meilleur ami s’appelle Draco Malfoy, j’ai des circonstances atténuantes.

-Que veux-tu répondre à ça ?

-Rien du tout. Au fait Harry j’ai quelque chose pour toi.

-Pour moi ? (NdA : non pour le pape)

-Oui c’est notre bague de fiançailles. » (NdA : Ron est plus sympas que moi^^)

Je manque m’étouffer avec mon café. Je ne m’attendais pas vraiment à ça. C’est vrai qu’il ne reste plus beaucoup de temps avant les présentations officielles à la famille Weasley, il est donc logique qu’il se soit préoccupé de la bague, mais même si je sais que ce n’est que de la comédie, ça surprend.

Ron sort de sa poche intérieure un petit écrin de velours rouge qu’il pousse sur la table jusqu’à moi. Je tends une main hésitante vers l’objet. Je sens stupide, je me fais l’effet d’une jeune fille toute émue lors de la demande de son petit ami. Je me fou une bonne gifle mentale et ouvre la petite boite d’un geste décidé.

L’anneau m’apparaît alors ? Il est superbe. C’est un fin cercle d’argent où de fines ciselures forment un réseau d’entrelacs ressemblant à des épines et menant à une rose stylisée.

« Elle est vraiment belle Ron. Ça a du te coûter une fortune.

-Rien n’est trop beau pour toi mon cœur. Répond ce dernier en prenant une expression grotesque (les mains jointes sous le visage, la bouche en cul de poule et les paupières papillonnantes). Alors heureux ?

-Oh oui je suis un homme comblé ma belette en sucre. Je ne sais pas comment te remercier.

-Dis que tu acceptes ma demande.

-Comment pourrais-je refuser ? »

Nous éclatons de rire tous les trois mettant ainsi fin à cet échange mièvre.

Ron finit par récupérer l’écrin et en sort la bague avant d’attraper ma main gauche.

« Aller, je vis quand même te la passer au doigt, il faut qu’elle se règle à ta taille. »

Je tends mes doigts pour lui faciliter la tâche et l’anneau s’y ajuste sans problème. Je m’apprête à ramener ma main vers moi pour étudier l’effet produit par ce nouvel élément quand une voix joyeuse s’élève :

« Oh by Merlin !(NdA : il faut bien trouver une alternative à « Oh my God ») Georges dis moi pas que ce que je vois est une illusion !

-Morgane ! Fred dis moi que je vais pouvoir l’annoncer au parents moi-même ! »

Je sursaute et relève la tête vers l’origine de ces deux exclamations. Devant moi se tiennent ceux que je devine être les jumeaux Weasley… Et leur regard ravi associé à un sourie malicieux semble me crier que nous allons avoir des ennuis.

A suivre...

Eh oui c'est bel et bien fini pour cette fois mais comme j'aime beaucoup écrire cette fic peut-être que si j'ai plein de gentilles reviews je ferais un effort (oui oui c'est bien du chantage^^).

 Au fait quand j'aurais fini L'Espoir version Harry est-ce qu'il y en a qui serait tenté par la version Draco? Je me dis que ça pourrait être intéressant. Oui? Non? à vous de me dire. 

 Bisous à tus ceux qui ont lu jusque là

 Nightsky