Salut tout le monde! ça faisait un bail dites donc! Toujours est-il que j'ai enfin réussi à écrire un chapitre à peu près correct pour continuer l'histoire de Hope et tout son petit monde. Cette fic est toujours dédicacée à artemis un peiti champignon qu'il est interdit de manger. J'espère que ça vous plaira toujours autant qu'avant et que vous ne serez pas déçu après une si longue attente. Bonne lecture
Chapitre 9 : Rencontres « Fred. George. Qu’est-ce que vous faites ici ? -On te retourne la question. Tu n’étais pas censé être en rendez-vous professionnel ? -Euh… En fait… » Ron s’emmêle, panique un peu et aucune phrase cohérente n’arrive à franchir ses lèvres. De toute façon ses frères ne semblent pas décider à le laisser parler. « Eh ben alors Ronny, tu nous présentes pas ? -On pourrait se vexer tu sais. On pourrait même croire que tu as une quelconque raison de nous en vouloir et demander à maman si elle a une idée de la raison qui t’as poussé à nous cacher ton charmant fiancé. -Je suis sûr que les parents adoooreraient savoir ce qu’on vient de découvrir. C’est pas tous les jours qu’on fiance son dernier fils. -Et on pourrait aussi… -Stop !!! les interrompt mon « fiancé ». Laissez moi un peu de temps pour parler. Fred Georges je vous présente Blaise Zabini qui était à Poudlard avec moi et Harry Dubois dont je suppose que vous avez compris la nature de notre relation. -Enchanté de vous connaître. Ron m’a beaucoup parler de vous. -Ce qui n’est pas valable dans le sens contraire. Réplique le premier des deux rouquins à qui je serre la main. -Nous sommes d’ailleurs outrés et blessés, nous devrions… -C’est fini oui, le bureau des pleurs ? La seule raison de votre vexation c’est que vous vous étiez douté de rien avant de nous tomber dessus par hasard. -C’est vrai mais cette version rendra moins bien dans la crise qu’on compte faire une fois rentrés. -Vous n’allez tout de même pas en parler ? -Youhou Ron !!! C’est à nous que tu parles ! Bien sûr qu’on va en parler… A moins que tu ne nous donnes une bonne raison de fermer nos bouches. -Vous m’aimez bien malgré les apparences ? lance Ron sans trop d’espoir. -Raté. Essaye encore. Répondent les deux autres à l’unisson, hilares. -On devrait peut-être intervenir, me chuchote Blaise pendant que Ron cherche désespérément une solution, sinon je sens qu’on est là pour un moment. -Tu as raison, notre belette adorée n’est pas de taille contre eux. -Alors frérot pas d’idée ? -Vous ne direz rien parce que vous ne voulez surtout pas vous priver du plaisir de voir la tête de vos parents quand ils découvriront la « future femme » de votre cher petit frère. Je lance. -Oui, imaginez la scène, vous êtes tous à table, quand Ron se lève et annonce qu’il va vous présenter quelqu’un de très particulier avec il compte bien passer le reste de sa vie. Il part chercher l’heureuse élue qui attend dans la pièce à côté. Tout le monde retient son souffle, impatient de voir quel genre de fille a bien pu retenir l’attention du petit cadet. Et là gros choc pour tout le monde qui s’étouffe avec son confit de canard et son vin hors de prix (enfin je dis ça c’est pas moi qui choisit le menu) : la promise est un promis. Imaginez encore, votre mère en pleine crise d’hystérie, votre père blême sur le point de s’évanouir, votre frère Percy rouge de colère hurlant à la honte éternelle sur la famille, les autres pétrifiés sur place et vous au milieu, morts de rire parce que vous saviez ce qui allait arriver. Alors ça donne pas envie ? -Blaise tu es vraiment doué pour la suggestion. Je siffle admiratif. -Merci. Merci. Et encore je ne suis pas très en forme. -Fait moi penser à te faire engager pour les prochaines négociations importantes au boulot. » Je suis assez fier de notre petit effet. Les jumeaux sont devenus silencieux, ce qui semble être à l’opposé de leurs habitudes et nous lancent un regard appréciateur. « Mais c’est qu’ils ne manquent pas d’intérêt ces deux là. -Ils ont même plutôt des bonnes idées. Je dois avouer que je suis presque convaincu. Il manque quelque chose pour m’empêcher de faire mon devoir de fils en racontant tout aux parents. -Je crois que je pense comme toi George : nous voulons apprendre à connaître notre futur beau frère. -Pardon ? s’exclame Ron. -Tout à fait. Et quoi de mieux que de petit déjeuner en famille comme ça tous les matins ? Qu’en penses-tu Harry c’est un bonne idée, n’est-ce pas ? -Ah… Euh… (Je m’attendais pas à ça moi). Oui sûrement. Je réponds un peu pris au dépourvu. -Non Harry c’est une très mauvaise idée ! se lamente Ron. Blaise lui est hilare. -Et d’ailleurs le moment est parfaitement choisi pour prendre cette bonne habitude dés maintenant. » Sans que j’ai pu comprendre ce qui m’arrive, me voilà rassis sur ma chaise encadré de mes « futurs beaux-frères » qui se font joyeusement passer le thé et les croissant… et ma main gauche par la même occasion commentant à grand renfort d’adjectifs de leur cru ma nouvelle bague. En face de moi mes amis ne sont d’aucun secours, Ron est complètement prostré comme si la fin du monde venait d’arriver et Blaise est momentanément indisponible du fait d’un trop gros fou rire devant le ridicule de la situation. Après une lutte acharnée (c’est qu’ils en avaient des choses à dire avant de me laisser tranquille) je fini par récupérer ma main en râlant un peu pour la forme : « Vous vous rendez compte qu’avec vos histoires je n’ai même pas pu voir l’effet de la bague à mon doigt ? Vous devriez avoir honte de m’avoir privé de ce plaisir ! -Pauvre petit Harry, si on avait une conscience on en pleurerait presque. » Sans prêter attention à ce commentaire, je lève ma main gauche à hauteur de mes yeux. Comme un fait exprès, un rayon de soleil vient se poser sur la petite rose et la fait briller lui donnant une atmosphère un peu magique (quoi qu’on ne soit pas loin de la vérité). Le flot d’émotions qui monte alors en moi me laisse sans voix quelques secondes. Cette bague est comme une médaille, elle a un revers. Grâce à elle, je suis en train de prendre un petit déjeuner avec deux amis très chers, et deux nouvelles personnes viennent d’entrer dans ma vie (bien que je ne sache pas encore si je peux m’en réjouir). Cependant elle est aussi le symbole de toute cette mascarade et de tout ce que je vais perdre quand elle sera révélée au grand jour. Que diront les deux rouquin qui m’encadre quand il sauront que je leur ai menti ? Cette bague m’offre la possibilité de goûter aux joies de la famille tout en sachant que je devrait reprendre ma vie comme avant une fois que tout sera fini. Mon silence s’éternise un peu, j’en ai conscience mais je n’arrive pas à parler. Les autres ne doivent pas savoir ce qui se passe dans ma tête et, bien que pour l’instant je puisse mettre tout ça sur le compte de l’émotion, il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps. Je lance alors un regard éloquent mais bref à Blaise, après tout il sait que je suis détraqué, il l’a compris et je sens qu’il peut m’aider dans l’immédiat. « Dites, lance-t-il bien fort, vous avez comme il est tout meugnon quand il est ému ? Ça me donne envie de le serrer très fort dans mes bras ! -Bas les pattes Zabini ! Mon corps est une propriété privée ! Surtout si quelqu’un menace de me tuer par étouffement. -Et de toute façon, il est hors de question que je te laisse être si familier avec lui… enfin pas sans me venger derrière. Menace Ron avec un petit sourire. Je pousse un discret soupire de soulagement, son intervention m’a sorti de mon blocage verbal. Une fois ce petit incident passé, le petit déjeuner se termine sans encombres et nous quittons les jumeaux dans la bonne humeur (ils ne résiste pas à l’envie de me faire un gros câlin en sandwich sous les protestations de Ron) en nous donnant rendez-vous pour le lendemain. Ron nous quitte à l’aire de transplanage, il est déjà en retard au boulot, et nous rentrons directement au cabaret. Là-bas Blaise ne dit rien bien que je sente qu’il veut me demander des explications par rapport à ce qui s’est passé au café. J’apprécie vraiment qu’il respecte mon silence alors je prends les devants. « Merci pour tout à l’heure, je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi. -Oh mais de rien, venir au secours des charmants garçons en détresse est mon passe temps favori. -Je n’en doute pas. Surtout vu comme tu rigolais quand les jumeaux se battaient pour voir ma bague. -Bah tu t’en es très bien sorti tout seul sur ce coup là. -Toujours est-il que je te suis très reconnaissant. Tu sais, j’ai conscience que mon comportement est parfois étrange mais il y a de bonnes raisons à ça. Pour l’instant je ne peux pas en parler, mais je te promets qu’un jour je te dirai tout. D’ici là ne me pose pas de questions tu veux bien ? -Ça me va. Tu sais je suis plutôt patient comme garçon même si ça ne se voit pas et puis s’il y a bien une chose que je comprend c’est quand on n’est pas prêt à faire quelque chose. Bon en attendant c’est bien joli d’être aller prendre un p’tit déj’ à rallonge mais il nous reste pas mal de boulot pour ce soir, tu dois te faire pardonner auprès de tes fans pour leur avoir fait faux bond hier. -Mince c’est vrai que rien n’est prêt pour nous deux ! Qu’est-ce qu’on va faire ce soir ? -Ben on pourrait faire cette choré sur le thème de Gladiator qu’on a mise au point l’autre jour non ? Elle est nouvelle et déjà prête. -Bonne idée. On va la répéter un peu en costume ça devrait être bon, au pire on reprendra quelque chose de plus simple. Va te préparer on se retrouve dans dix minutes dans la salle de danse. » Sans que je m’en rende compte la matinée s’écoule ainsi qu’une partie de l’après-midi quand je suis interrompu dans mes préparatifs par… en fait je ne connais pas cette personne ce qui est plutôt inattendu. Le grand homme brun qui vient de m’appeler « Mr Dubois » d’une voix glaciale fait bien deux têtes de plus que moi et ses cheveux d’un noir de geai viennent parfaitement accentuer cette sévérité naturelle qui émane de son visage. « Bonjour monsieur. Que puis-je pour vous ? je demande en utilisant mon sourire commercial le plus efficace dans l’espoir de l’adoucir un tout petit peu. -Remballez donc vos mimiques de clown et ramenez votre personne en salle d’entraînement. Je n’ai pas que ça à faire. -Pardon ? J’ai peur de ne pas saisir. -Et en plus il est stupide. J’aurais du rester chez moi. Je suis Severus Snape, professeur de potion à Poudlard et, pour ma plus grande malchance, parrain de Draco Malfoy qui m’a fait un honteux chantage pour que je vienne le remplacer aujourd’hui. -Vous allez me faire cours à la place de Malfoy ? (Je me doute bien que cette question va m’amener une des remarques si plaisantes dont ce professeur semble avoir e secret, mais l’idée de passer deux heures avec lui me désespère tellement que j’ai besoin de la formuler à voix haute…dans l’espoir qu’il nie l’évidence). -Bien que j’apprécie la perspicacité dont vous venez de faire preuve Mr Dubois, je vais devoir vous demander de vous contrôler pendant le cours je ne voudrais pas réaliser tout d’un coup que payer pour tous les anniversaires de mon filleul que j’ai oublier est finalement moins désagréable que de vous faire cours. Alors pouvons nous commencer ? -Bien sûr. » Il ne me faut pas plus que quelques minutes avec le Pr Snape pour réaliser que si Malfoy était tyrannique et sévère, ce n’est rien comparé à ce cauchemar sur pied. Je vais tuer blondinet pour m’avoir fait un coup pareil ou tout du moins me venger. Je pourrais même demander de l’aide aux jumeaux, je suis sûr qu’ils sont toujours partants pour ce genre de truc. Je pourrais aussi… …recevoir (encore une fois) un coup de baguette sur la tête de la part de mon professeur remplaçant. « Dubois combien de fois vais-je devoir vous dire de rester concentré sur ce que vous faites si vous ne voulez pas que cela finisse mal ? » Comme pour illustrer son point, la citrouille que je suis chargé de transformer en carrosse (comme quoi un bon vieux classique y a que ça de vrai) m’explose à la figure. Petite satisfaction néanmoins, celle de Snape était aussi dans le champ de l’explosion et… disons qu’il a pris quelques couleurs. « Merlin, j’aurais dû rester au lit ce matin. Comment Draco peut-il trouver un quelconque intérêt dans un incapable comme vous ? -Vous n’avez qu’à aller lui demander. S’il vous est si insupportable de me faire cours, je ne vous retiens pas. (Ai-je déjà mentionné que ce type me tape sur les nerfs ?). -Oui bien sûr, je vais aller l’interrompre au milieu d’une mission pour le ministère juste pour satisfaire ma curiosité. Vous arrive-t-il de réfléchir Mr Dubois ? D’un autre côté, ce n’est probablement pas le genre de qualité que l’on requiert dans cet endroit. -Je vous demande pardon. -Il suffit de jeter un œil pour voir que sans l’appel de la chaire, cet établissement serait vide. La décoration est de mauvais goût, les représentations ne doivent pas voler bien plus haut votre « troupe » est composée de tous les hommes qui n’ont pas réussi à se rendre utiles autrement et je n’ose même pas imaginer ce que donnerai un contrôle sanitaire. -Là c’en est trop ! De quel droit vous permettez-vous de juger cet établissement ? Chacun de nous s’investit ici car c’est le seul endroit qui nous accepte tels que nous sommes. Non mais comment Malfoy a-t-il pu vous envoyer à sa place ? Et pourquoi avez-vous accepté ? Il est évident pour nous deux que tout aurait été plus agréable si vous étiez resté chez vous. Alors qu’est-ce que vous faites là ? Et… Pourquoi est-ce que je vole ? » Huhum, voilà que je m’élève dans la pièce, bien que le phénomène soit intéressant (je suis plus grand que Snape maintenant) il est tout de même un peu déroutant, je ne suis pas censé avoir ce genre de capacité. « Eh bien tout de même ! Vous l’avez enfin fait ! s’exclame Snape. -Quoi donc ? -Quelque chose digne de l’intérêt de mon filleul et peut-être même du mien. » Sur ses mots, il pointe sa baguette vers moi et lance un sort que je ne connais pas…et dont je ne suis pas sûr de vouloir connaître les effets secondaires. Cependant la lumière vert pâle qui est sortie de sa baguette n’a aucune emprise sur moi et je continue à flotter sagement. « Intéressant, murmure Snape, je commence à comprendre. -Vraiment ? Parce que moi j’avoue que j’ai du mal à vous suivre, ça a peut-être quelque chose à voir avec le fait que je plane actuellement. -Bien sûr, je pense toujours que vous êtes un idiot mais je dois avouer que vous avez quelques atouts. -Ravis de l’apprendre. Maintenant est-ce qu’il serait possible d’envisager de me faire regagner le plancher des vaches ? La gravité me manque un peu. -Je m’y emploie, figurez vous. Pour je ne sais quelle raison vous résister à mes sorts. -Génial, dites vous pensez pouvoir me faire descendre avant demain ou je dois me reconvertir dans le numéro de cirque. D’un autre côté, si l’on en suit votre vision ce serait plutôt approprié à cet endroit. -Je crois que je vous dois des excuses pour mes paroles. Ce cabaret n’est pas si mal. Si j’étais du genre à fréquenter ces endroits je viendrais sûrement ici. -On peut dire que vous n’êtes pas trop lent à changer d’avis sur une question. Vous êtes toujours comme ça ? -Ecoutez Mr Dubois, mon filleul a vaguement mentionné l’incident d’hier et il m’a demandé de voir pendant le cours si je pouvais trouver les raisons de ce qui vous arrive puisqu’à en croire Mr Nott ce n’était pas le première fois. J’ai donc essayé, avec succés, de créer chez vous une émotion assez forte pour vous mettre dans un état similaire mais bien moins intense. Si vous finissez par redescendre, je crois bien avoir trouvé l’explication de votre état. -Malfoy vous a demandé de trouver une solution pour moi ? -De tout ce que je viens de vous dire c’est cette partie là qui vous tient à cœur ? -Vous ne répondez jamais à une question de manière normale ? -Seulement si elle est digne d’intérêt. Mais puisque vous tenez à le savoir, oui c’est bien ce qui s’est passé. » Sans que je sache vraiment pourquoi, je me sens mieux et mon énervement baisse considérablement… tout comme mon altitude. Je fini par atterrir en douceur juste devant Snape qui se retrouve de ce fait à nouveau bien plus grand que moi. « Très bien voici qui confirme mon hypothèse. Votre magie inconsciente a prit beaucoup trop de pouvoir sur vous. -Magie inconsciente ? -Très peu de sorciers la développe car ils en ont rarement besoin et quand bien même ils le feraient le passage à l’école de sorcellerie les aide à la canaliser. Cette magie prend le relais quand l’esprit ne contrôle plus très bien le corps, cela peut arriver sous le coup d’émotions fortes, d’évanouissement, d’agression physique ou d’une trop grande dose d’alcool. Dans votre cas vous n’avez jamais eu d’éducation magique qui ait pu vous permettre de l’affaiblir un peu et elle est devenu une part incontrôlable de votre vie. -Comment suis-je supposé lutter contre ça ? -Je vais expliquer la situation à Mr Nott, il aura peut-être une idée lumineuse, ça lui arrive de temps en temps, mais en attendant vous devez continuez à vous entraîner et essayer de canaliser un peu vos émotions, ne pas vous laisser submerger par elles. -Facile à dire. -Bien la pause bavardage est finie. Je vais aller parler avec votre patron de ce petit problème et quand je reviendrai, j’espère bien trouver un carrosse. » Sur ces quelque mots, il tourne les talons et me laisse seul en compagnie de ma citrouille de Cendrillon. A suivre... Alors vous êtes toujours là? J'espère que si vous êtes resté c'est pas pour taper sur l'auteur pour la piétre qualité de son travail parce que vous risquez d'être déçus j'suis super bien cachée^^. Enfin bref je suis ouverte à toute critique aisni qu'à tout compliment. Merci d'avoir lu. Gros Bisous Nightsky |