Annonce, réconfort et frustration




« Mais qui est mort Harry ? Qui ? » S’inquiéta Remus.

Harry ne répondit pas dès aussitôt tellement il était plongé dans sa douleur. Cependant quand, il prononça le nom d’Albus Dumbledore Remus ne comprit pas. N’était-il pas sensé être mort il y a presque un an ?


Il ramena directement Harry à la cabane hurlante au lieu du château. Il lui fallait des explications et surtout, il ne fallait pas que les autres élèves puissent le voir dans cet état. Il le coucha sur un des canapés après lui avoir donné une potion de sommeil. Elle n’était pas très forte, juste le temps qu’il se repose pendant une heure. En attendant, il demanda à plusieurs membres de l’Ordre de se réunir au QG.

Lorsque Harry se réveilla, il aperçu dès aussitôt Ron, Hermione, Luna, Drago, Blaise et Neville dans un coin du salon. Lupin, Thonks, McGonagall, Arthur, Charlie et Alastor assis autour d’une table. Mais lorsqu’il tourna la tête vers l’ombre au dessus de lui, il vit sa Ginny lui caressant les cheveux avec les yeux dans le vague. Elle semblait soucieuse et n’avait pas remarqué qu’il s'était réveillé. Il tendit la main vers son visage et lui effleura les lèvres.

« Oh Harry ! » Dit-elle en sursautant. « Je suis contente que tu sois rentré ! »

« Moi aussi Ginny ! » Répondit-il avant de la prendre dans ses bras.

Il était heureux de la retrouver. Rien que sa présence semblait apaiser sa douleur. Sans plus attendre et sans se préoccuper des autres autour, il lui captura les lèvres pour un baiser passionné. Ginny pu ressentir toute la détresse qu’il éprouvait dans ce baiser. Elle aurait bien aimé lui demander dès aussitôt ce qu’il s’était passé pour qu’il soit dans cet état mais ne dit rien et répondit également au baiser avec la même intensité. Elle sentait qu’il en avait besoin et c’était tout ce qui lui importait à ce moment précis. Il la lâcha au bout de peu de temps, elle allait lui demander ce qui le mettait dans une telle tristesse mais fut coupé par Thonks qui venait de remarquer que Harry s’était réveillé.

« Oh Harry tu es réveillé ! Tu vas bien ? »

« Oui ça va mieux. » Dit-il en se relevant du fauteuil.

« Vient prendre un peu de chocolat, tu te sentiras mieux après ! » Lui dit-elle en lui tendant une chocogrenouille. Il l’accepta volontiers et s’assit à table en même temps que ses amis. Un silence pesant venait de s’installer et personne n’osait parler. Si il n’avait pas été si triste, Harry aurait bien rigolé en apercevant leur tête. Finalement ce fut lui qui brisa ce moment de silence.

« Dites-moi ce que vous voulez savoir au lieu de me regarder comme ça ! » Dit-il plus las qu’il ne l’aurait voulut.

« Où étiez-vous ? » Commença Minerva.

« En France. » Ils poussèrent tous une exclamation de surprise suite à cette révélation.

« Que faisiez-vous en France ? »

« Je rendais visite à des amis. »

« Quoi ? » Ils étaient plusieurs à avoir poussé ce cri.

« Ecoute Harry, je ne veux pas t’embêter mais tu as dis quelque chose de vraiment bizarre à Remus tout à l’heure. Tu t’en souviens ? » Lui dit gentiment Charlie afin de ne pas trop le brusquer.

« Je sais très bien ce que j’ai dis. » Dit-il le visage soudain fermé. Il resta quelques instants muet et tout le monde cru qu’il n’allait rien rajouter jusqu’à ce qu’il aperçoivent tous un larme couler le long de sa joue.

« Que ce passe-t-il Harry ? Pourquoi as-tu dis à que le professeur Dumbledore était mort ? » Demanda Hermione.

« Parce que c’est la vérité ! »

« Mais Harry, nous le savons tout cela très bien. Il est mort l’année dernière. » Continua le jeune fille.

« Non ! Il est mort aujourd’hui ! Et ne vous inquiétez pas je sais très bien quel jour nous sommes ! »

« Nous ne comprenons pas Harry. Il faut que tu nous expliques. » Demanda Ron.

« D’accord, je vais tout vous raconter mais je ne veux pas que vous me coupiez avant que j’ai totalement finis mon récit. » Ils acquiescèrent tous et il commença à raconter.

Il révéla tout depuis le début. La découverte de Hagrid parlant à un inconnu plutôt louche au Pré-au-Lard et le fait que cet inconnu s’était avéré être Severus Rogue. Sont entêtement à vouloir savoir ce que pouvait bien faire Hagrid avec celui qui était selon lui le pire traite qu’il connaisse après Petitgrew. L’explication assez évasive du demi géant de faire confiance à l’ancien mangemort. Le fait qu’il avait tout de même fait confiance à Hagrid qui était selon lui, loin d’être un traite et qui serait toujours un fidèle de Dumbledore. Il expliqua également que Hagrid se cachait avec Severus en France et que c’était chez eux qu’il était allé. Il arrêta quelques secondes sont récit attendant des réactions mais rien ne vint ils étaient trop abasourdit pour dire quoi que se soit.

Bien entendu Hermione, Ron, Drago, Blaise et Ginny connaissaient déjà cette partie de l’histoire et donc furent beaucoup moins surpris. En fait, ils attendaient la suite du récit avec impatiente pour mieux comprendre ce qui avait bien pu se passer.

Une grande inspiration et la main de Ginny posé sur la sienne lui permirent d’obtenir le courage nécessaire pour continuer. Alors il continua. Il raconta son arrivé en France et son énervement du au fait de ce retrouver en face de Severus Rogue. Mais personne ne s’attendait à ce qu’il allait dire ensuite. Lorsqu’il leur dit qu’il s’était retrouvé en face du professeur Dumbledore, Alastor ne pu tenir sa promesse de ne rien dire jusqu’au bout !

« Comment osez-vous raconter de telles sornettes Potter ! » dit-il en se levant.

« Je vous ai demandé de ne pas m’interrompre et j’aimerais que vous asseyez et que vous ne m’interrompiez plus ! » Ce ne fut pas les paroles d’Harry qui firent s’asseoir l’ancien professeur mais plutôt les étincelles magiques qui crépitaient autour de lui. Il s’assit donc et écouta ce que le survivant avait à leur dire.

Donc Harry continua. Il expliqua la façon dont Albus et Severus avaient organisé la mort du directeur. La maladie incurable du au poison. Il parla aussi du plan qui lui permit d’obtenir ses pouvoirs, du fait que Albus semblait heureux lorsque Severus prononça le sortilège de mort. Il leur dit également les raisons de cette décision et le fait qu’il avait très vite comprit que sa décision était prise et que personne n’aurait pu le faire changer d’avis. A la fin de son récit, ses joues étaient trempées de larmes du aux souvenir trop récents qu’il venait de revivre. Quand il se mit à observer tout le monde, il remarqua que Hermione, Thonks, Ginny et Neville pleuraient aussi, que Ron et Charlie reniflaient bruyamment et tout le reste ne pleurait pas mais semblait perdu et triste.

« Comment pouvons nous être sur que ce que vous nous dites est la vérité ? » Demanda Alastor quoi était toujours un peu septique.

« Et bien il y plusieurs façons de le savoir. Il y a la pensine qui pourrait vous montrer de ce à quoi j’ai pu assister. Dumbledore m’a également donné une lettre pour chacun de vous. En fait il en a donné une pour tous le membres de l’Ordre d’après ce que j’ai pu voir. Et à mon avis, il aura sûrement mit quelque chose dans chaque lettre que lui seul pouvait savoir car il se doutait bien que vous ne me croiriez pas aussi facilement de même que Rogue et Hagrid ! Pour la dernière façon de le savoir est de me tester moi. »

« Que voulez-vous dire par là ? » Demanda McGonagall.

« Et bien c’est simple, je porte en moi le pouvoir de Albus Dumbledore et même si je ne le maîtrise pas encore assez bien, je pense qu’il vous sera aisé de voir que ma puissance magique a augmenté ! »

Personne ne pu objecter après ces explications. Et lorsqu’ils lurent la lettre, ils purent également constater que tout ceci était vrai. Harry avait eu raison en disant que Albus mettrait quelque chose que seul lui pouvait savoir car s’était ce qui venait de se passer. Il y eu aussi les tests sur Harry et ils furent tous soufflés de la puissance qui irradiait du jeune homme. Harry était devenu sans aucun doute, le sorcier le plus puissant qu’il n’y est jamais eu !

…

Un mois était passé depuis la véritable mort de Albus Dumbledore. Tous les membres de l’Ordre avaient été mis au courant. Certains avaient eu du mal à croire que tout ceci était vrai mais ils avaient finit par tous accepter. Au final, ils avaient tout juré sous serment inviolable de ne pas révéler la vraie mort de Dumbledore que jusqu’à ce que Voldemort soit tué. Après la guerre, ils pouvaient bien faire ce qu’ils voulaient mais tant que Voldemort ne serait pas mort, ils ne pourraient pas se permettre qu’il apprenne la vérité.

Harry partait tous les samedis à dix heures pour rejoindre Rogue. Et contrairement à ce qu’il avait pensé, tout se passait à merveille. Severus était plutôt patient avec lui et ne le dénigrait pas trop. Le fait d’avoir tous les trois partagé, la mort de Dumbledore les avait rapprochés. Bien sur Severus restait le même personnage froid et distant qui par moment mettait des sueurs froides à Harry mais une sorte de complicité s’était formé entre eux et également un sorte de respect mutuel. Bien sur, ils s’envoyaient sans cesse des remarques cinglantes mais on pouvait sentir que le ton était plutôt à la taquinerie qu’à l’envie de faire mal. Severus lui avait aussi expliqué qu’il n’avait pas eu toute la magie de Dumbledore mais juste une grande partie. Prendre la magie complète était impossible.

Harry arrivait, à présent, très bien à contrôler sa magie. Ce la n’avait pas été chose facile car elle s’était extériorisée parfois de façon bizarre mais il avait au final réussit à prendre le dessus. Cependant, quelque chose le tracassait depuis quelques jours. En fait cela le tracassait depuis qu’il arrivait à contrôler sa magie. Il était dans la salle sur demande en train de réviser pour les ASPICS qui étaient dans une semaine et Ginny finissait son devoir de métamorphose.

« Ginny. » celle-ci releva la tête de son parchemin.

« Oui Harry ? »

« Tu crois que je pourrais devenir comme Voldemort ? »

« Bien sur que non Harry ! Pourquoi me demandes-tu ça ? » S’inquiéta la jeune fille.

« Je ne sais pas. J’ai juste hâte que tout ça ce termine et que tout redevienne comme avant. Tu sais même si je me sens plus puissant, j’ai peur de ne pas résister. »

« Résister à quoi Harry ? »

« Résister à la magie qui m’appelle. Elle très puissante tu sais. J’ai peur de ne pas vouloir la laisser partir de moi. »

« Oh Harry…. Je sais que ça ne doit pas être facile pour toi. C’est vrai que je me suis renseigné sur tout ça. Enfin je devrais dire Hermione s’est renseigné sur tout ça mais ça revient au même. » Harry sourit face à ce que venait de lui dire Ginny. Il aurait du s’en douter qu’Hermione ferait des recherches sur le sujet. Elle était du genre à vouloir tout savoir sur tout et ne supportait pas ignorer quelque chose. « Ce que tu ressens est normal Harry. Tu étais déjà un des sorciers les plus puissant qui pouvait exister et maintenant tu te retrouves avec les pouvoirs du sorcier le plus puissant qu’il y a eu depuis de nombreuses années. Cette magie t’appelles et te demandes de la garder avec toi et ton esprit à du mal à résister à cet appel. »

« C’est exactement ce que je ressens. »

« Tu sais Dumbledore savait ce qu’il faisait en te léguant ses pouvoirs. S’il te faisait confiance, ce n’était pas pour rien. Tu es quelqu’un de trop bon pour penser à ne pas tuer Voldemort pour garder cette magie. De plus ta haine contre Voldemort est trop forte pour que tu renonces à aller jusqu’au bout. Il t’a trop fait de mal pour ça ! Il a tué trop de tes proches pour le laisser gagner ! »

« Oui je veux en finir ! Et le plus vite possible ! » Dit-il déterminé.

« Si un jour tu as un doute, pense à tout ça. Au mal qu’il t’a fait. Ta force a toujours été dirigée par tes émotions. Comme avec ta tante que tu as gonflée comme un ballon car elle avait dit du mal de tes parents. Pour Voldemort s’est pareil, sers-toi de ta haine envers lui pour savoir ce que tu as à faire. » Harry était ému face à ce que venait de lui dire Ginny. Il savait qu’ils s’aimaient tous les deux mais il était toujours surpris de la façon dont ils arrivaient à se comprendre.

« Merci Ginny. Merci de toujours être là avec moi et de toujours trouver les mots pour me réconforter. »

« C’est normal Harry. Je t’aime et je ferais tout pour toi. »

« Moi aussi je t’aime Ginny ! Ma jolie fée ! »

Sans plus attendre, ils s’embrassèrent dans un baiser à couper le souffle. Ils firent apparaître un lit et firent l’amour délicatement en se répétant continuellement des mots d’amour.

…

Un peu plus loin, dans la salle commune des préfets en chef, Hermione avait réussit à réunir Ron, Drago et Blaise autour de la table pour réviser leurs ASPICS. Il était plus de onze heures du soir et les trois garçons en avaient marre. Cela faisait trois heures qu’ils étaient plongés dans leurs révisions. Et pour arranger le tout, Hermione était d’une humeur massacrante depuis plus de deux semaines.

« Bon moi j’arrête ! » déclara Ron.

« Moi aussi j’en ai marre ! « S’exclama Blaise. Drago ne dit rien mais referma aussi son livre.

« Non mais ça ne va pas ! Vous vous rendez compte que les ASPICS sont dans deux jours ! »

« Oh écoutes Hermione ! Ça fait trois heures que nous sommes dessus et puis de tout façon il est trop tard, plus rien ne rentre. » Déclara Blaise.

« Oh fait vous savez où sont Harry et Ginny ? » Demanda Ron.

« Il sont dans la salle sur demande ! » Dit Hermione.

« J’en connais qui vont bien s’amuser cette nuit ! » dit Drago avec un air rêveur.

« Ce n’est pas raisonnable avec les ASPICS ! »

« Bah voyons ! » Drago leva les yeux au ciel. « Eux au moins ils s’amusent ! »

« Qu’est ce que tu insinues ? » Dit Hermione en fronçant les sourcils.

« Je ne suis pas sur que se soit raisonnable de le dire devant eux ! » Dit-il en regardant Ron et Blaise.

« Tu as quelque chose à cacher ? »

« Heu je crois qu’on va vous laisser ! » Dit doucement Ron.

« Non c’est bon restez ! Alors Drago qu’est ce qu’il y a ? »

« Il est juste frustré ! » Déclara Blaise.

« QUOI ! » C’était Hermione et Ron qui avaient crié en même temps.

« C’est simple Hermione ! Drago est d’une humeur massacrante depuis plus d’une semaine et toi aussi. Nous savons tous pourquoi toi tu es de cette humeur là. C’est bien sur à cause des ASPICS. Par contre notre cher Drago, n’a pas de raisons particulières d’être dans cet état. C’est un très bon élève, voir même le meilleur après toi et je le connais assez pour savoir que ce n’est pas son genre de stresser pour les examens car il sait qu’il va y arriver. Par contre, il n’y qu’une chose qui peut frustrer à ce point notre petit Dragon ! »

« La ferme Blaise ! »

« Oh non, je vais continuer ! Depuis combien de temps n’avez-vous pas fait l’amour ? » Demanda-t-il avec son air malicieux.

« Quoi mais ça ne te regarde pas Blaise ! Drago et moi on fait ce qu’on veut ! »

« Non je rectifie, on fait ce que TU veux ! » Ce permit tout de même de dire son petit ami.

« Mais Drago…. Tu sais bien les… »

« ASPICS, oui je sais ! La nuit on ne fait pas que réviser et puis il faut savoir aussi se détendre et décompresser. Et moi je te dis que quand je vois ces deux là, il a des jours où je me dis que je ferait mieux d’être gay car eux au moins ils n’arrêtent pas de s’accoupler à chaque coin du château ! »

« Hey ! » Protestèrent les deux garçons.

Pendant un moment, Drago cru qu’il était allé trop loin car Hermione ne disait rien et surtout ne semblait pas réagir. Cependant, elle se leva très vite de son siège afin de se diriger vers la chambre de Drago où elle avait élu domicile depuis un moment déjà.

« Et merde ! » Fut tout ce que pu dire Drago en croyant qu’Hermione lui faisait la tête.

« Drago ! » Il se retourna prestement pour voir ce qu’Hermione lui voulait. « Et bien qu’est ce que tu attends ? Tu parles, tu parles mais moi j’aimerais bien un peu plus d’action ! » Dit-elle avec un grand sourire provoquant.

Il comprit très vite le message et se leva prestement pour la rejoindre.

« Hey on peut prendre la chambre d’Hermione. » Demanda Ron. Blaise et lui avaient l’habitude de le faire depuis un moment car Harry et Ginny prenaient souvent la salle sur demande. Les serpentards ne disaient rien croyant que Blaise allait juste tirer un coup. Ce qui en l’occurrence n’était pas totalement faux ! Tandis que les camarades de chambres de Ron savait qu’il voyait quelqu’un mais ne savaient pas qui.

« Oui, oui et n’oubliez pas les sort d’insonorisation cette fois-ci ! »

« Vous non plus ! »

Sur ces dernières paroles Drago se jeta sur Hermione afin de l’embrasser à en perdre haleine lui disant ensuite qu’il espérait qu’elle n’était pas fatiguée car il avait presque deux semaines de frustration à combler.

Du côté de Blaise et Ron s’était tout aussi passionné. Ca l’était toujours entre eux et depuis le début. Ils étaient devenu accro l’un à l’autre. Blaise tira sur la manche de Ron pour l’emmener dans la chambre d’Hermione.

« Viens, je peux te dire que je n’ai que….. » Il regarda sa montre. « Cinq heures de frustration mais tu ne vas pas beaucoup dormir pour autant ! »

« Dans ces cas là, tu es toujours frustré ! » Souligna Ron avant d’entrer à son tour dans la chambre. Blaise avait déjà enlevé sa chemise et il bavait déjà devant se torse imberbe qui l’excitait tant. « Mais d’un autre côté, je m’en réjouis d’avance ! » Dit-il avant de fermer la porte.


………………………………………………………..

Voilà !
J’espère que ce chapitre vous aura plu et que la fin vous aura fait un peu rire après tous ces moments dur.