Nous y sommes !



« Ca y est c’est sur, j’ai tout raté ! » S’exclama Hermione en sortant de la salle de cours où elle venait de passer son examen de métamorphose en compagnie de ses amis. Dernier examen qui avait clôturé la longue et épuisante semaine d’épreuves.

Ron et Harry qui se trouvaient à côté d’elle, secouèrent la tête dans un même soupir de lassitude. Cela faisait une semaine qu’ils devaient supporter les humeurs de la gryffondor et ils n’en pouvaient plus. Au début cela avait été drôle de la voir paniquer à chaque fois qu’elle sortait d’un examen mais à la fin ils avaient envie de la secouer dans tous les sens pour la faire réagir qu’elle était en train de divaguer complètement. Une semaine qu’ils tentaient de la rassurer. Une semaine qu’elle était folle selon eux et la plupart des autres élèves de l’établissement qui l’entendait se plaindre. Donc tout simplement une semaine de torture pour tous ceux qui côtoyaient de près ou de loin notre préfète en chef.

« Franchement Mione. » Tenta Ron, comme approche, sous les regards implorant de Harry qui aurait préféré qu’il se taise. « Si toi tu n’as pas tes ASPICS, aucun des élèves de septième année ne les auront également ! »

« Mais Ron je ne veux pas seulement avoir mes ASPICS, je veux être la meilleure ! » S’emporta la jeune fille.

« Mais tu es la meilleure ! » L’interrompit Harry.

« Non car je suis sur d’avoir tout loupé et Drago m’a dit que lui, il avait plutôt bien réussit. » Finit par marmonner Hermione.

Harry et Ron levèrent les yeux au ciel mais laissèrent tomber. De tout façon, ils savaient pertinemment que rien ne pourrait la faire changer d’avis. Depuis le début des examens, elle ne cessait de se comparer à son petit ami qui lui aussi était très doué pour les études. Cependant, il était impossible de savoir lequel des deux avait le mieux réussit avant les résultats. Le serpentard était quelqu’un de plutôt sur de lui donc ce n’était pas anormal de le voir arrivé fier de lui parce qu’il avait bien réussit. Hermione, quand à elle, était aussi quelqu’un qui avait foie en ses capacités mais dès qu’il s’agissait d’examens ou de contrôle pendant l’année, elle paniquait et s’angoissait. Harry avait vite comprit que sous ses airs de dur, elle avait besoin de montrer qu’une fille de moldu était autant capable, si ce n’est plus que tous les autres élèves, d’arriver à s’adapter au monde magique.


Une fois arrivé devant le tableau des jumeaux qui une fois de plus étaient en train de se disputer, Hermione prononça ‘Union’ et fit entrer ses deux meilleurs amis dans les appartements privés des préfets en chef. Il furent joyeusement accueillit par Kovu et Ron s’agenouilla devant lui afin de commencer à le caresser. Le chien fut visiblement ravi de se traitement de faveur car il lui donna sa patte en signe de remerciement.

« Kovu est vraiment plus agréable que son maître ! Tu devrais penser à dresser de la même façon ! » Rigola Ron.

« Merci du conseil Weasley mais ce n’est pas parce que tu veux transformer mon meilleur ami en toutou docile que je devrais en faire autant ! » Répondit le préfet en chef qui venait juste d’arriver avec le dit meilleur ami.

« Hey ! Mais j’ai rien demandé moi ! » S’exclama Blaise. « Et puis vous ne deviez pas arrêter vos disputes tous les deux ? » Dit-il avant d’enlacer son petit ami et de l’embrasser.

« C’est lui qui a commencé ! » S’écrièrent les deux garçons en même temps avec toute la mauvaise foie du monde.

« Mais c’est pas vrai ! Quels gamins ! » Grogna Hermione qui restait toujours énervé car elle avait soit disant loupé tous ses examens.

« Et toi tu as encore tout raté si je ne me trompe pas. » Lui dit justement Drago qui commençait à être habitué aux humeurs de sa petite amie. Il ne faut pas oublier que si Harry et Ron avaient du supporter toutes les plaintes incessantes d’Hermione, Drago n’avait pas été épargné, loin de là. Si quelques jours avant les révisions, il avait réussit à la détendre d’une manière plus qu’agréable pour eux deux, la semaine d’examens n’avait pas été la même. Pas de sexe avant la fin ! Lui avait-elle dit d’un ton ferme et définitif pour le plus grand désespoir de Drago.

Hermione ne répondit pas mais lança un regard des plus noirs à son petit ami.

« Je vois qu’il y a de l’ambiance. » S’exclama Blaise. Puis il se tourna vers Ron avec un sourire coquin. « Je te propose de fêter la fin des examens à notre façon. Qu’en dis-tu ? » Lui dit-il avec un clin d’œil suggestif.

« Humm pourquoi pas. » Répondit ce dernier, un sourire collé au visage. « Hermione ? »

« Oui c’est bon, vous pouvez prendre ma chambre. Mais n’oubliez pas le sort de d’insonorisation ! » Leur cria-t-elle alors que les deux amoureux étaient déjà entrés dans la chambre. « Mais c’est pas possible ce sont de vrai lapins ces deux là ! »

« Ce sont des garçons ! » Devant cette affirmation de Harry, Hermione éclata de rire ce qui eu pour effet de la faire un peu oublier les examens. Harry et Drago furent soulagés de ce revirement de situation.

« Bien je crois que je vais vous laisser et aller chercher Ginny à la sortie de son prochain cours car moi aussi j’aimerais bien fêter la fin des examens ! » Dit-il rêveur. « A ce soir ! » Cria-t-il et avant que quiconque n’est pu répliquer, la porte se refermait déjà.

Une fois Harry sortit, les deux préfets en chef se retrouvèrent seuls dans leur salle commune. Drago se rapprocha de la préfète et l’enlaça.

« Dis, on pourrait nous aussi fêter la fin des examens à notre façon ? » Lui susurra-t-il au creux de l’oreille.

« Oh et bien je sais pas j’aurais bien aimé voir si j’avais bien répondu aux questions de ce dernier examen. » Dit-elle avec un grand sourire qui laissait croire qu’elle voulait le faire marcher. Bien sur après une semaine d’examens et de tensions cela marcha à merveille.

« Quoi ! Non mais ce n’est pas vrai ! J’en ai marre moi ! » S’exaspéra Drago. « Je ne vois pas ce que ça changera de tout façon ! C’est trop tard pour changer tes réponses si elles sont fausses et puis tu sais très bien que tu as du répondre correctement à tout et… » Il fut coupé dans son monologue par une paire de lèvres qui venait de lui sauter dessus. « Tu me faisait marcher c’est ça ? » Rigola-t-il. Hermione acquiesça mais n’eu pas le temps de lui répondre correctement qu’il avait déjà reprit possession de sa bouche et qu’il la portait dans sa chambre pour passer à un des choses plus sérieuses.


Du coté de la chambre de la préfète en chef, Blaise et Ron étaient tous les deux couchés dans le lit, aussi nu que le premier jour de leur naissance, se caressant l’un l’autre avec tendresse. Il ne faisait aucun doute sur la nature de leur activité quelques minutes plus tôt.

« C’était génial ! »

« Hum oui je trouve aussi que nous sommes doués ! » Plaisanta Blaise.

« Non sans rire je me sens vraiment bien avec toi. J’aimerais pouvoir rester là pendant des heures. » Dit Ron soudain rêveur.

« Tu ne crois pas que ton estomac sur patte risquerait de ne pas être d’accord ? » Continua de plaisanter le serpentard.

« Comment gâcher un moment romantique en cinq secondes ! Appeler un serpentard fuyant toute démonstration d’affection ! » S’exaspéra Ron en levant les yeux aux ciel.

« Hey ! Je te signal que ma démonstration d’affection de tout à l’heure a eu l’air de te plaire ! » S’indigna le dit serpentard.

Ron haussa les épaules sans rien rajouter. Il savait très bien que ce n’était pas nécessaire, Blaise savait parfaitement ce qu’il avait voulu dire. Depuis qu’ils étaient ensemble, tout était parfait. Ils s’entendaient à merveille, rigolaient pour les même choses, avaient les même passions et niveau sexe c’était l’apothéose. Même si Ron n’avait pas de point de comparaison, il savait que Blaise était comblé car il lui avait dit n’avoir jamais autant apprécier faire l’amour à quelqu’un. Par contre, niveau sentiments, le gryffondor ne savait pas trop quoi penser. Il était sur que Blaise tenait à lui mais il ne savait pas si c’était de l’amour. Lui, il savait qu’il était profondément amoureux du serpentard mais n’osait pas lui dire. Lui, le courageux gryffondor ! Il avait peur de casser quelque chose entre eux en lui avouant ses sentiments. Après tout, on lui avait toujours dit que les serpentards n’aimaient pas. D’un autre côté, tous les préjugés qu’il avait pu avoir sur les serpentards s’étaient avérés faux depuis qu’il avait appris à connaître Blaise.

Perdu dans ses réflexions, Ron ne s’aperçu même pas que Blaise était venu se mettre à califourchon sur ses cuisses. C’est en sentant la langue du serpentard s’appliquer à lécher consciencieusement les courbes de son torse qu’il réagit. Il sentit Blaise descendre de plus en plus. Lorsqu’il arriva au nombril, il ne pu que de gémir sous les assauts de la langue taquine de Blaise qui ne cessa de descendre jusqu’à son excitation déjà bien développée.

« Hum, j’adore quand tu fais ça ! » Gémit-il tout en caressant les cheveux de du brun en oubliant totalement ce à quoi il pensait quelques secondes plus tôt.

Blaise ne répondit pas mais continua sa douce torture pendant très longtemps tout en le préparant consciencieusement. Lorsqu’il sentit que Ron était prêt, il se redressa et se plaça au dessus de lui.

« Je t’aime. » Murmura-t-il en le regardant droit dans les yeux avant de le pénétrer délicatement.

Ces trois petits mots donnèrent des étoiles dans les yeux du gryffondor. Après une multitude de gémissements et d’allé et venues sensuelles, ils atteignirent la jouissance presque simultanément. Ils restèrent un moment enlacés tout en reprenant leurs esprits. Tout d’un coup, Ron se rappela ce que Blaise lui avait dit avant d’entrer en lui. Il se redressa brusquement ne faisant pas attention aux plaintes de Blaise.

« Tu as dis quoi tout à l’heure ? »

« C’est bizarre j’avais pourtant eu l’impression que tu m’avais entendu. »

« Bah en fait. J’aimerais bien être sur d’avoir bien entendu. » Minauda Ron. Blaise sourit avant de craquer devant cet air suppliant qu’il aimait tant.

« Je t’aime. » Redit-il sérieusement.

Le sourire éclatant de Ron lui confirma qu’il avait bien fait de lui dire. Ils s’embrassèrent et le serpentard fut le plus heureux des sorciers lorsqu’il entendit Ron lui murmurer un « Je t’aime aussi » avant de s’endormir pour un repos bien mérité.


Du côté de la chambre du préfet en chef, la situation était quelque peu similaire puisqu’ils venaient aussi de faire l’amour. Hermione avait arrêté de parler des examens pour le plus grand plaisir de Drago. A vrai dire, les examens étaient la dernière de ses préoccupations tellement l’orgasme qu’elle venait d’avoir grâce à Drago avait été fulgurant ! Ils se seraient sûrement également endormis si un hibou n’était pas venu taper contre la vitre de la chambre. Drago se leva tant bien que mal tout en maugréant contre les fichus volatiles qui venaient toujours vous déranger au moment le plus agréable de la journée.

Mais lorsqu’il reconnu le hibou, son visage se décomposa. Pour lui, il n’ay avait aucun doute quand à l’expéditeur du colis. Il prit le paquet en tremblant car il savait ce que cela voulait dire de recevoir un aussi gros colis. Il le tint un moment dans ses mains ne sachant pas trop quoi en faire.

« Qu’est ce que c’est ? » Demanda doucement Hermione qui avait remarqué que quelque chose n’allait pas.

Drago ne répondit pas se contentant juste de lancer un regard implorant çà la jeune fille. Elle se rapprocha et posa sa main sur son bras pour lui donner du courage. Il lui sourit pour la remercier et se décida enfin à développer le paquet. Lorsqu’il fut ouvert, il ne fut pas surpris d’y trouver la robe traditionnelle des mangemorts. Hermione, quand à elle, ça poussa une exclamation de surprise. Elle ne s’attendait vraiment pas à ça. C’est vrai qu’elle savait parfaitement que Drago était mangemort. D’ailleurs la marque sur son bras, lui donnait encore des frissons par moment. Mais de voir la tenue traditionnelle de ces êtres infâmes lui donna la nausée. Lorsqu’elle posa les yeux sur le visage de celui qu’elle aimait, elle s’aperçu que lui aussi avait la nausée et cela lui fit plaisir. Elle le savait déjà qu’il avait renoncé à tout ça et qu’il était maintenant de leurs côtés mais de le voir réagir comme ça, c’était pour elle, la plus belle preuve.

« Il y a une lettre. » Dit-il en la coupant dans ses réflexions.

Et sans plus attendre, il l’ouvrit.


Drago,

Je sais que tu viens de passer ton dernier examen aujourd’hui. J’espère que pour une fois je pourrais être fier de toi et que tu auras enfin réussit à battre cette ‘sang de bourbe’ qui te sert de colocataire. De tout façon si ce n’est pas le cas, ta punition sera en conséquence. Tu dois bien te douter, je ne t’envoi pas ce courrier pour simplement de raconter tout ça ! Je t’ai envoyé ta robe de mangemort et par ce courrier, je t’annonce également ta dernière mission avant que tu ais l’honneur de venir te battre à nos côtés.
Dans exactement trois jours, tu devras nous amener Potter via le portoloin qui se trouve avec la tenue de mangemort. Il se déclanchera lundi à exactement quatorze heures.
Si tu échoues tu pourras te considérer comme dorénavant renié et la sentence sera terrible.

Lucius.


Drago fouilla dans le colis et y trouva un livre. Il su tout de suite que c’était le fameux portoloin qui l’emmènerait à la bataille finale. Il se retourna face à Hermione et tout en lui caressant la joue, il prononça trois petits mots anodins mais qui horrifièrent la jeune fille quand à leur signification.

« Nous y sommes ! »

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Voilà !
Je sais pas pourquoi, j’adore ce chapitre. Il est pourtant anodin et n’apporte pas grande nouvelle avant la dernière partie mais j’ai beaucoup aimé écrire le passage entre Blaise et Ron. (Ca doit être pour ça qu’il me plait tant ! lol)
Comme vous pouvez le constater nous nous approchons à grand pas de la bataille finale !
Nous rentrerons plus dans le vif du sujet au prochain chapitre donc c’est pour cela que j’ai voulu mettre un peu de tendresse dans ce chapitre car il risque d’en avoir beaucoup moins dans les prochains.