Il ne savait pas trop depuis combien de temps il se trouvait dans ce lit. Il entendait et sentait régulièrement madame Pomfresh venir l’ausculter. Mais il n’y avait rien à faire, il n’arrivait pas à ouvrir les yeux, ni faire un geste, ni ouvrir la bouche pour parler. Il avait été examiné un nombre incalculable de fois et il paraîtrait qu’il n’avait aucune séquelle grave mais qu’il était dans un coma magique qu’il avait déclanché lui-même.

Cependant, il avait entendu madame Pomfresh dire à madame Weasley que son corps avait utilisé trop de puissance magique et qu’il devait se régénérer pour sortir de coma. Le combat l’avait épuisé mais ce fut la perte des pouvoirs de Dumbledore qui le firent s’évanouir. Elle avait aussi dit qu’il se réveillerait par lui-même et qu’ils ne pouvaient rien faire pour l’aider mais lui savait que c’était faux. La plupart du temps, il était conscient de se qu’il pouvait bien se passer autour de lui et le reste du temps, il tombait dans un trou noir dont il était à peine conscient. Par contre, il aurait juré faire tout son possible pour essayer de ce sortir de cet état.

Il n’avait pas eu beaucoup de visites juste celle de madame Pomfresh et de madame Weasley. Dans les moment où il les entendait parler, il avait réussit à comprendre qu’il était resté caché au QG de l’Ordre, le temps que tous les mangemorts soient arrêtés et jugés pour raison de sécurité. Madame Weasley lui parlait souvent comme une mère l’aurait fait à son petit. Il lui était même arrivé de lui chanter une berceuse. Au début, il avait trouvé ça étonnant mais ensuite, il s’était très vite décontracté et il s’était sentit en sécurité avec cette femme à la fois forte et fragile. Cette femme qui était pour lui, le seul exemple maternel qu’il avait. Cette femme qu’il s’imaginait parfois comme étant sa propre mère.

Aucun de ses amis n’étaient encore venu le voir et ça lui faisait vraiment peur. Il avait vu Ginny courir vers lui et donc il supposait qu’elle était en vie. De même que pour Hermione et Blaise. Par contre, il se rappelait très bien avoir vu Ron allongé par terre entouré d’une marre de sang. Drago aussi était étendu à terre au moment où il s’était évanouit.

Au bout de plusieurs jour, il se douta qu’il y avait eu du changement dans son état car après une énième visite de madame Weasley qui lui parlait de tout et de rien tout en le lavant, il entendit un grand cris et ensuite plus rien. Il se demandait bien se qu’il avait bien pu se passer car il avait beau essayer d’ouvrir les yeux, toujours rien ne se passait. La seule chose qu’il cru comprendre de la bouche de Molly était qu’elle allait prévenir les autres. Il était totalement perdu dans ses pensées quand il entendit une personne entrer. Il comprit très vite que ce n’était pas l’infirmière car celle-ci ne se déplaçait pas de cette façon. Et ce n’était pas non plus madame Weasley.

« Bonjour Harry. » Ca y est il l’avait reconnu. C’était Hermione.

« Je ne sais pas si le coma magique est le même que celui chez les moldus mais je me dis que si il y a une infime chance que tu m’entendes, je préférais te parler à voix haute. Nous viendront tous te voir mais pas avant d’être tous soignés. Madame Weasley vient de nous dire que tu avais bougé les mains. Il parait que c’est le premier pas avant ton réveil. »

Alors s’étaient pour cela les cris. Se dit Harry. Il l’entendit pousser un long soupir avant de reprendre.

« J’ai vraiment eu peur de te perdre. J’ai vraiment eu peur de tous vous perdre. » La vois de la jeune fille se braisa à la fin de sa phrase.

Elle ne dit rien pendant un long moment et Harry cru même qu’elle était repartit. Au bout d’un moment, il l’entendit renifler signe qu’elle était toujours là mais également qu’elle pleurait.

« Drago aussi est toujours inconscient. Madame Pomfresh dit qu’il était presque mort lorsqu’elle l’a soigné. Mais maintenant, il faut encore attendre. Si il ne se réveille pas avant demain matin, il ne se réveillera jamais. » Les larmes de la jeune fille se firent encore plus présentent. « J’ai tellement peur tu sais ! Je ne veux pas le perdre ! Pas maintenant que tout est finit. Que grâce à toi, la paix est enfin revenue ! Que nous pouvons enfin arrêter de nous cacher. Et surtout, pas maintenant alors qu’il a enfin dit qu’il m’aimait ! »

Harry ne pouvait pas voir Hermione mais il était sur qu’elle avait sourit.

« Et oui, il a enfin dit qu’il m’aimait ! Il ne me l’a pas dit à moi mais je l’ai entendu le dire à son père avant qu’ils ne se battent. Au début, j’ai eu peur qu’il ait dit ça juste pour le provoquer mais après j’ai vu la lueur dans ses yeux. La même lueur qu’il y a dans tes yeux lorsque tu regardes Ginny. Tu sais, elle attend ton réveil avec impatiente. Comme nous tous. » Il sentit son amie lui embrasser le front. « Reviens nous vite. Tu nous manques. »

Ensuite, il l’entendit sortir de la pièce en le laissant à ses réflexions. Il était heureux d’apprendre que Ginny et Hermione étaient en vie et avaient l’air d’aller bien. Par contre, savoir que Drago risquait de mourir le perturbait assez. Il avait réussit à apprécier le serpentard depuis que celui-ci était du côté de l’Ordre du Phénix et savoir qu’il risquait de ne plus le revoir lui faisait mal. Hermione ne s’en remettrait sûrement pas. Mais il était aussi angoissé car la préfète en chef n’avait pas parlé de Ron ou des autres membres.

Quelques heures plus tard, il reçut la visite des jumeaux Weasley qui lui apprirent la mort du professeur McGonagall, d’Alastor Maugrey, de leur frère Bill et de sa petite amie Fleur Delacour. Les pauvres n’avaient pas pu se marier l’été d’avant à cause des évènements qui avaient eu lieu. Ils avaient décidé de repousser le mariage le temps que Bill s'accoutume à sa nouvelle condition.

Il apprit également que monsieur Weasley était désormais en fauteuil roulant car il avait perdu toute sensation dans ses jambes. Il su aussi que Charlie avait perdu la vue et donc ne pourrait plus enseigner les soins aux créatures magiques. Par contre, toujours aucune nouvelle de Ron. Il avait l’impression qu’ils évitaient tous le sujet pour le protéger mais ce qu’ils ne savaient pas s’était que de ne rien savoir le faisait encore plus stresser.

« Bonjour Harry. » Le dit Harry fut brusquement sortit de ses sombres pensées concernant la famille Weasley par cette douce voix. « Tu as l’air si paisible ainsi. » Remus était là près de lui et lui parlait. La seule chose que Harry pouvait se répéter était qu’il était encore en vie et il en était vraiment très heureux. Il aurait eu du mal à supporter de perdre le dernier des maraudeurs. « Vivement que tu te réveilles. J’ai tellement de chose à te raconter. » Il poussa un long soupir.

« Ça y est j’ai enfin réussis à venger tes parents et Sirius ! Ça n’a pas été facile car Quedvert avait prit de l’assurance et avait du suivre un entraînement avec Voldemort. Mais j’y suis arrivé. Il a été coriace mais j’avais trop de haine envers lui pour pouvoir le laisser vivre. » Cette phrase avait été dites comme une menace. Harry se dit que Quedvert avait du pas mal souffrir si Remus parlait comme ça. Mais il n’en était absolument pas touché, c’était tout ce qu’il méritait.

Il entendit Remus pousser un autre soupir mais cette fois-ci, il sentit que c’était un soupir plus désespéré qu’autre chose.

« Dora va bien mais elle ne pourra jamais avoir d’enfant. Comment peux ton être aussi cruel ? Je ne connaissais même pas ce sort. Les médicomages l’ont longtemps examiné pour savoir ce que ce salop de Macnair avait bien pu lui faire. D’après Dora il a lancé une sorte d’incantation qui l’a fit de tordre de douleur au niveau du bas ventre. Heureusement que Charlie est arrivé pour la secourir car sinon elle ne serait plus là. Malheureusement, Luna a subi le même sort que Dora. Je ne sais pas quoi faire pour la réconforter. Je sens qu’elle est vraiment triste. »

Le silence qui suivit parut une éternité pour Harry. Peut-être était-ce du au fait qu’il ne pouvait pas prévenir qu’il comprenait tout ce que venait de lui raconter Remus mais en tout cas cela le pesait de ne pas pouvoir réconforter l’homme qu’il considérait comme son oncle.

« Je vais te laisser Harry. Beaucoup d’autres personnes aimeraient te voir. En particulier une jolie rousse qui trépigne d’impatiente et qui résultat ne veut pas se faire soigner. Décidemment tu as les mêmes goûts que ton père. Ginny ressemble beaucoup à Lily aussi bien physiquement que caractériellement. Reviens-nous vite Harry. Tu as une vie à vivre ! »

Et il sortit de la pièce. Plus tard, Thonks lui rendit aussi visite. Elle était égale à elle-même. Très joyeuse en le félicitant car il avait enfin écrasé cette face de serpent. Par contre, elle ne lui parla pas du fait qu’elle ne pourrait plus avoir d’enfant. Harry se sentait révolté de savoir qu’elle avaient subit ça elle et Luna. Il fallait vraiment être tordu pour employer se genre d’incantations sur une femme. Il n’était pas une femme mais il pouvait bien imaginer ce que pouvait ressentir les deux jeunes femmes.

Justement, Luna fut la personne qui vient lui parler après le départ de Thonks. A sa grande surprise, elle lui parla de ce que Macnair lui avait fait subir. Si il avait été réveillé, il aurait sourit à la façon dont la jeune fille interprétait les choses. Elle lui expliqua que de tout façon, elle préférait les filles et donc avoir un enfant avec une fille s’avérait assez difficile. Puis ensuite, elle rajouta que les orphelinats étaient remplis d’enfants qui n’attendaient qu’un foyer pour être heureux. Il fut content de constater que la jeune fille ne se laissait pas abattre et même qu’elle envisageait toujours à l’avenir d’élever des enfants.

Etant donné qu’il n’avait aucune notion du temps, il ne savait pas si il était le matin, l’après-midi ou même le soir. Il se demandait si il recevrait encore des visites quand il entendit quelqu’un entrer.

« Salut vieux ! » Le soulagement que Harry ressentit quand il entendit cette voix l’aurait sûrement fait pleureur de bonheur si il avait été réveillé.

« Tu sais que je ne suis pas quelqu’un de très doué pour les grands discours. Ni pour exprimer ce qu’il ressent. En fait, je suis quelqu’un d’assez maladroit pour toute relation humaine. » Il entendit Ron rire doucement.

« Il parait que j’ai fait peur à tout le monde mais je suis très résistant. Ils ne m’auront pas comme ça ! Je comprends que de me retrouver allongé dans une marre de sang dois faire peur. C’est qu’ils m’ont bien amoché le bras ces salops ! Il parait que je ne pourrais pas récupérer la faculté de mon bras entièrement mais qu’il n’y aurait aucun problème pour vivre avec ce petit handicap. Le seul gros inconvénients est que je pourrait jamais faire de Quidditch en au niveau. »

Harry fut attristé d’apprendre cette nouvelle. Il savait que son ami voulait en faire son métier.

« Mais le principal est que je vais bien comme le dit Blaise. Et puis que lui aussi aille bien. Que vous alliez tous bien. Enfin sauf Drago qui est encore inconscient et que si il ne se réveille pas ce soir, ne se réveillera jamais. J’essai de consoler au mieux Hermione et Blaise mais ce n’est pas évident. Je ne vois pas quoi leur dire. Toi, tu saurais probablement ce qui pourrait les réconforter. Mais tu ne nous reviens pas non plus. Je sais que madame Pomfresh a dit que tu étais sur de te réveiller et que ton organisme attendait juste d’être prêt pour le faire mais je ne peux pas m’empêcher de me mettre à la place de Blaise et de me dire que je serais anéanti de te perdre. De perdre mon meilleur ami, mon frère. »

Ron poussa un soupir et Harry se dit que décidément venir le voir donnait l’envie à tout le monde de soupirer.

« Tu as intérêt de te réveiller vite car nous devons fêter ta victoire et je peux te dire que les jumeaux ont déjà prévu une caisse entière de whisky pur feu. Ca m’étonnerait que tu puisses y réchapper ! »

Harry sentit comme une main qui passe dans ses cheveux avant d’entendre son meilleur ami s’éloigner.

Blaise aussi lui rendit visite. Contrairement aux autres, il ne lui raconta pas grand-chose sur la bataille. Il lui dit juste qu’il était heureux que Ron soit en vie et aille bien. Il ne resta pas longtemps mais juste avant de partir, il le remercia d’avoir tué Voldemort et lui dit qu’il ferait tout pour rendre heureux son meilleur ami. Harry aurait aimé lui dire que c’était tout ce qu’il demandait.

Plus tard, ce fut au tour de Neville. Harry fut également heureux de le voir en vie. Il devait avouer que Neville était la personne pour qui il avait le plus peur car le jeune homme était certes très courageux mais aussi très maladroit. Il ne lui parla pas beaucoup en raison de sa timidité mais sa voix douce et son tempérament qui fait de Neville une personne assurément maladroite mais tellement adorable, apaisa Harry. Le survivant réussit juste à savoir que Bellatrix Lestrange était morte de ses mains et celles d’Hermione. Harry se dit que Neville devait vraiment être fier d’avoir vengé ses parents. Lui-même était heureux qu’il ait vengé Sirius.

Une fois Neville partit, il se demanda si il recevrait une autre visite. Le plus curieux était que Ginny n’était pas encore venue. Il aurait pourtant cru qu’elle serait la première à venir. Et si il s’était trompé ? Si ce n’était pas Ginny qu’il avait vu courir vers lui ? Maintenant il ne s’en souvenait plus. Tout devenait de plus en plus flou. Une angoisse le prit soudain au ventre. Et si Ginny avait des blessures plus grave qu’il avait cru ? Après tout Remus lui avait dit qu’elle devait encore se faire soigner !

« Oh Harry. » Il était entièrement perdu dans ses angoisses qu’il n’avait pas entendu qu’une autre personne venait d’entrer. Et pas n’importe qu’elle personne ! La personne qui justement le faisait angoisser.

« Je suis tellement désolé Harry ! Je voulais venir plus tôt mais les médicomages ont refusé que je sorte avant d’avoir fait tous les examens nécessaires. Ils avaient peur que je sois touché par le même sort que Luna et Thonks. Mais non, j’ai juste eu un gros choc à la tête. Il paraît que quand je suis arrivé à tes côtés, je me suis également effondré. Je t’avoue que je m’en souviens plus. La seule chose dont je me rappelle c’est de courir vers toi. Je ne suis pas resté inconsciente longtemps mais lorsque je me suis réveillé, j’étais comme qui dirais totalement hors circuit. » Il l’entendit rire de sa dernière phrase mais il sentit bien que s’était un rire nerveux. « Il paraîtrait que je disais des chose totalement incohérentes et que mon seul but était d’être près de toi. Ils m’ont dit avoir eu du fil à retordre avec moi ! Tu sais comme je peux être coriace quand je veux quelque chose ! » Oh ça oui il le savait et s’était même ce qu’il aimait le plus chez elle.

Il sentit qu’elle venait de s’asseoir sur le bord de son lit. Cependant, en même temps qu’elle se mit à lui caresser le visage, il se sentit plongé dans les trous noirs qu’il avait l’habitude d’expérimenter depuis qu’il était dans son coma magique. Il eu juste le temps d’entendre Ginny lui dire qu’elle l’aimait avant de sombrer totalement.

Mais au lieu de plonger dans le trou noir, il se retrouva dans une barque en face d’une magnifique jeune femme qui devait avoir environ trente ans. Elle avait de longs cheveux noirs bouclés et soyeux qui cascadaient dans son dos. Ses yeux d’un noir profond avaient l’air de vous scruter au plus profond de votre âme. Sa bouche rosé et pulpeuse était un appel aux baisés. Sa silhouette à la fois fine et avantageuse ainsi que son teint métissé la rendait presque irréelle tellement elle était parfaite.

« Bonjour cœur pur. » Avec cette phrase Harry comprit tout de suite à qui il avait à faire. De plus, il n’oublierait jamais cette voix qu’il avait entendu lors de son combat contre Voldemort.

« Vous êtes Kaïla ? »

« En personne ! Et toi ton prénom est Harry, c’est bien ça ? »

« Oui madame. »

« Oh appelle moi Kaïla, cela suffira. » Lui dit-elle avec un sourire resplendissant qui hypnotisa Harry. « Tu dois te demander ce que je te veux. » Harry acquiesça. « Et bien je suis venue pour te parler des pouvoirs de l’amulette. Comme tu dois déjà le savoir, j’ai été la première propriétaire de cette amulette et son pouvoir est très grand. »

« Oui je m’en suis aperçu. »

« Il était trop grand pour moi et donc à prit le dessus sur ma personne. J’ai perdue la tête pour ce bijou. Mais ne t’inquiètes pas. Tout ça est bien finit. Maintenant, j’en suis la gardienne. Je suis là pour aider la personne à contrôler son pouvoir si celle-ci est une personne bonne. »

« Cela veut dire que si Voldemort avait gagné, vous n’auriez pas pu l’aider ? »

« Oui et non. Si il avait gagné, je lui aurait appartenu et donc j’aurais oeuvré pour le mal. » Harry écarquilla les yeux devant cette révélation.

« Mais je ne comprends pas ? Comment je pourrais vous faire confiance après ce que vous venez de me dire ? Vous n’aviez pas de préférence quand au gagnant ? »

« C’est exact. Bien que je te trouve beaucoup plus agréable à regarder que ce Voldemort, je reste neutre. » Harry rougit comme une fille sous cette remarque. Kaïla possédait une aura vraiment déstabilisante. Mais il se reprit, il avait des questions à lui poser.

« Mais comment pouvez-vous… »

« Comment je peux ne pas prendre partie d’une personne plus que d’une autre ? Et comment je peux être la fois du côté du bien et du côté du mal ? »

« Oui. »

« Et bien c’est simple, je suis la gardienne de cette amulette et donc je ne peux pas émettre d’avis. J’appartiens au propriétaire de l’amulette. Je suis juste là pour aider celui qui la possède à ne pas sombrer dans la même folie que moi. »

« Pourtant, beaucoup de gens sont devenu fou quand même. Il y a eu même des morts ! »

« Et bien comme je te l’ai dit les personnes qui veulent l’amulette pour faire du mal sont beaucoup plus dur à maîtriser que des personnes bonnes comme toi. Je sais très bien que tu feras beaucoup de bien avec son pouvoir. » Harry acquiesça, il pensait avoir cerné le point de vue de Kaïla. Même si il ne pouvait pas approuver totalement, il comprenait. « Maintenant parlons de son pouvoir. Cette amulette est en fait, une amulette de protection. Grâce à elle tu pourras apposer toutes sortes de protection sur n’importe quel établissement, voir même sur des personnes. De même que tu peux briser n’importe qu’elle barrière de protection grâce à elle. »

« Vous voulez dire que sa protection est infaillible ? »

« Et bien, c’est la plus forte qu’il puisse exister. » En entendant ces mots, Harry ne pu s’empêcher de sourire.

« C’est merveilleux mais heureusement que Voldemort n’a pas réussit à l’avoir car j’imagine les dégâts qu’il aurait pu faire avec un tel pouvoir. »

« Oui c’est sur ! Maintenant, tu es le gardien terrestre de cette amulette. Si tu veux l’utiliser et bien il te suffira de poser une main sur ton amulette et l’autre main sur ton tatouage qui doit à présent se trouver sur le côté gauche de ta hanche, juste au dessus de ton aine. Ensuite tu devras m’appeler pour que je t’aide. »

Harry tellement surprit par cette révélation, ne répondit pas aux paroles de Kaïla et alla directement voir le tatouage qu’il avait en soulevant son tee-shirt et en baissant un peu son pantalon. Il fut à la fois surprit et éblouit d’y voir un pentagramme de la même taille que celui du médaillon, dessiné sur sa peau. Il était vraiment beau. Il passa le doigt dessus comme pour s’assurer que tout ça était vrai.

« A présent, il est temps d’affronter la vie Harry. »

Le jeune homme ne pu lui répondre car il se réveilla dès aussitôt dans la chambre aménagé par madame Pomfresh. A peine eu-t-il le temps de se rendre compte de ce qu’il venait de se passer qu’un tornade rousse fonça droit sur lui.

« Oh Harry ! Tu es réveillé ! C’est merveilleux ! »