P.O.V Lily Evans

Je suis perdue, plus rien ne se ressemble ici. Je ne distingue plus rien. Tout est froid et noir alors que les flash jaillissent de toutes parts et éclaire la petite clairière. J’ai beau crier, seul le silence me répond alors que, partout le murmures des voix, des cris et des pleurs s’élèvent. Je ne fais que tourner sur moi-même, cherchant désespérément – et en vain- Et puis soudain, j’aperçois Sirius à quelques mètres de moi. Je le rejoint au plus vite. Et puis, le temps s’escompte, comme si on avait appuyé sur le bouton ralenti d’une vidéo. Plus je m’approche, plus ce que je voie me semble impossible, irréelle.

***

Dans la nuit noir et fraîche, allongé dans l’herbe, Marlène s’endort peu à peu. A ses cotés, Sirius. Il est à genoux aux côtes de sa bien aimée, et du bout de ses mains, il tient délicatement le visage de Marlène. Sa vois, déformé, s’élève :

-         Marlène, reste avec moi. Reste avec moi.

-         Sirius …

Des larmes coulent le long du jeune homme épris d’amour pour sa dulcinée.

-         Ne me laisse pas, d’accord.

-         Sir..ius,…. je ..t ’.. aime.

-         Ne fais pas ça.  Tu m’entends ? Bats-toi. Fais-le pour moi.

-         J’ai si .. mal.. Sir’

-         Marlène, ne me laisse pas Dit Sirius la voix désemparée. Ne me laisses pas. Tu m’as promi, tu te souviens. Marlène, tu t’en souviens ?

-         Me.. s’vient..

-         Bats-toi. Tu me l’a promi, tu m’a promi de ne jamais me quitter, tu te souviens, Marlène, Ne me quitte pas, pas comme ça, Marlène.

-         Sir’ … laisses-moi partir …

-         Non, Marlène, Non. Reste avec moi. Pour toujours, tu me l’a promis, tu m’a promis de passer ta vie a mes cotés, tu m’a promi de devenir ma femme, Marlène, ne me laisses pas …

-         Sirius … je .. pas’ rai …. l’.. éternité .. à tes .. cotés…

-         Marlène , sanglote Sirius.

-         Je suis … heur… euse avec ..toi , je ..t’ ..aime.

-         Je t’aime.

-         Ti .. ens ..

Marlène soulève sa main avec toute la volonté du monde. Doucement, elle retire de son doigt, une fine bague qui étais apparu quelques heure auparavant. Elle prit la main de Sirius et lui passe la bague.

-         Je suis .. avec toi .. pour toujours… je t’ .. acceptes comme .. époux.

-         Et je t’accepte comme femme, répondit Sirius, les sanglots dans la voix.

-         Je .. pro’ met de .. t’aimer .. et de te .. chérir pour .. l’eterni’ té, malgré .. tou’ les … obstacles

-         Et je promet de te chérir et de t’aimer pour l’éternité.

Et dans un dernier effort, elle entrelaça ses doigt dans ceux de Sirius, le regarda, doucement. Il s’approcha d’elle, déposa un baiser sur ces lèvres. Il la regarda, se refusant de pleurer devant Elle. Comme Elle paraissait paisible à cet instant ; Encore vêtu de la robe blanche qu’elle avait revêtu il y a à peine quelques heures. Il sembla qu’il se soit passé des siècles entre le moment où Sirius lui avait demandé de l’épouser, ce neuvième jour de juillet 1978 et ce moment où, dans le crépuscule de ce même jour , elle ne ressemblais plus à un ange mais où Elle s’apprêtais à les rejoindre.

-         N’oublie pas .. d’être heureux … je .. t’ .. aime. Lui murmura-elle à l’oreille.

Puis son corps soudain se fit lourd.

Son souffle se figea.

Ses yeux se firent vides.

Son visage se figea sur un léger sourire.

Ses doigt toujours entrelacé dans ceux de Sirius, Elle ne bougea plus.

* c’est l’inconnu qui nous fait peur quand nous contemplons la mort, rien d’autre *

L’Amour nous offre l’ÉternitéAu delà de la Mort

Unis.

A Jamais . . .