Parle plus bas (Dalida – 1972) BO du film Le parrain (N. Rota)
Parle plus bas Car on pourrait bien nous entendre Le monde n'est pas prêt pour tes paroles tendres Le monde n'est pas prêt pour nous Il dirait tout simplement que nous sommes fous
Parle plus bas mais parle encore De l'amour fou de l'amour fort
Parle plus bas Car on pourrait bien nous surprendre Tu sais très bien Qu'il ne voudrait jamais comprendre Que dans nos cœurs moi, j'ai trouvé Ce que le monde refusait de nous donner
[Instrumental]
Parle plus bas mais parle encore De l'amour fou de l'amour fort Parle plus bas Car on pourrait bien nous entendre Tu sais très bien que nous ne pouvons rien attendre De ceux qui ont fait des chansons Sans un "je t'aime" où l'amour rime avec raison
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Chapitre 2
Il ne fallut pas longtemps à Ginny et Drago pour retrouver leurs anciennes habitudes, à la différence près que cette fois ci, ils s’aimaient et que cet amour les avaient fait entrer dans une nouvelle dimension. Personne, à part Harry, n’était au courant et devoir sans arrêt se cacher commençait sérieusement à leur peser. Mentir à leurs amis, à leurs parents sans pouvoir se confier, devenait lourd à porter pour 2 adolescents. Mais pouvaient-ils sincèrement croire que leurs maisons ou familles respectives comprendraient leurs sentiments, alors qu’elles étaient engagées dans 2 camps opposés ? S’afficher ensemble aurait été beaucoup trop dangereux, aussi bien pour l’un que pour l’autre.
La demande qu’Harry avait faite à son ex-petite amie quand ils s’étaient séparés, préoccupait la jeune fille. Plus le temps passait, et plus elle pensait qu’il serait effectivement préférable que son amoureux se range de leurs côtés, mais elle n’osait pas aborder le sujet avec lui sans avoir l’impression de le trahir. Elle-même avait rejoint l’AD ressuscité et s’entrainait quand ils n’étaient pas ensemble. Pourtant, il faudrait qu’elle trouve le courage de le faire avant que les choses ne dégénèrent. Drago était déjà un Mangemort, mais il n’avait jamais tué. Le Mage noir ne l’avait pas rappelé depuis l’épisode Dumbledore, mais cela ne durerait pas éternellement, elle le savait et ça l’effrayait.
Cela la minait de ne pouvoir en parler à personne d’autre que son ex, qui n’était pas vraiment impartial sur le sujet. Elle aurait tout donné pour avoir l’avis éclairé d’Hermione, son amie lui manquait et elle détestait avoir à lui cacher une chose aussi importante, d’autant qu’avec sa perspicacité légendaire, elle finirait par découvrir le pot-aux-roses. Aussi, un jour, n’y tenant plus, elle alla la voir.
- Hermione !
- Oui Ginny ?
La rousse jeta un rapide coup d’œil autour d’elles.
- J’ai besoin de te parler, mais dans un endroit plus discret, c’est très important.
- Bien… si nous allions dans le parc ? C’est à découvert et le temps maussade n’invite pas à la promenade…
- Excellente idée, prenons nos capes et allons y.
Elles descendirent silencieusement les escaliers les menant vers la sortie, une fois suffisamment éloignées, la rousse parla.
- J’ai une chose à t’avouer, mais pour que tu comprennes bien, je vais tout te raconter depuis le début.
Elle entama son récit, sans rien omettre et sans oser regarder son amie. Quand elle eu terminé, il y eu quelques minutes de silence.
- Alors comme ça tu es avec Malefoy… et Harry est au courant… et il veut que tu le rallies à notre cause.
- Euh, globalement, oui.
- Et ça te pose un problème apparemment.
- Ce qui est génial avec toi, c’est que tu comprends vite…
La brune laissa échapper un petit rire.
- Je me doutais de quelque chose, car j’ai remarqué tes absences. N’oublies pas que je suis préfète, je subodorais une histoire de garçon, mais là, tu m’en bouches un coin ! Heureusement que ton frère ne s’est aperçu de rien…
- M’en parle pas, c’est ma hantise !
- Il est clair que je ne donne pas cher de la peau de Malefoy s’il l’apprenait.
- Pourtant je l’aime et lui aussi, il ne me fera jamais de mal intentionnellement.
- Je n’en doute pas Ginny, tu es une Weasley et pour qu’il soit avec toi, il faut vraiment qu’il t’aime ! Mais Ron prend son rôle de grand frère défenseur de la vertu de sa petite sœur très au sérieux…
La plus jeune rougit sous le regard entendu de son amie.
- Bon, pour en revenir à nos moutons, tu as envie de lui faire changer de camp, mais tu ne sais pas comment t’y prendre pour le convaincre sans le braquer.
- Exactement.
- Je ne le connais pas aussi bien que toi, mais Malefoy est fier et c’est un mec. Donc, il faut que tu arrives à lui faire croire que c’est son idée à lui.
- Je veux bien, mais comment ?
- Je suis sûre qu’il est possessif et protecteur. Tu devrais jouer là dessus.
- T’es certaine de ne pas être sortie avec ?
Elles éclatèrent de rire.
- Tu es une fille forte Ginny, mais il n’y a pas de mal à paraître faible parfois, surtout en présence d’un homme qui n’attend qu’une chose : te protéger… avoue lui tes craintes, il est intelligent et saura prendre la bonne décision.
- Herm’ ?
- Oui ?
- Pourquoi ne suis-tu pas tes propres conseils ?
L’interpellée regarda la rouquine avec un air d’incompréhension.
- Ben oui, avec mon frère… tu parais si solide, si forte, qu’il doit avoir du mal à penser que tu peux avoir besoin d’être protégée et en particulier par lui…
Hermione piqua un fard monumental mais ne su pas quoi répliquer. Les 2 filles regagnèrent le château perdues dans leurs pensées, méditant sur ce qui venait d’être dit. Elles se séparèrent dans le hall, Ginny avait cours une demi-heure plus tard. En entrant dans la salle commune des Gryffondor, Hermione avisa Harry qui parlait avec Dean.
- Dit Harry, tu aurais 2 minutes pour moi, j’ai un truc à te dire…
- Euh, oui, j’arrive. A plus Dean !
Elle l’entraina un peu à l’écart des autres qui étaient peu nombreux.
- J’ai eu une discussion fort instructive avec Ginny tout à l’heure. Fit-elle en baissant la voix tout en jetant discrètement un silencio.
- Je vois…
- Pourquoi ne m’as-tu rien dit avant ? Ginny est mon amie et elle a du mal à gérer cette situation toute seule !
- Bon, c’est réparé maintenant ! Tu vas pas en faire toute une histoire.
- Ne prends pas les choses aussi à la légère Harry ! Elle l’aime et elle morte d’inquiétude, elle est plus fragile que tu ne le penses.
- Excuse moi, t’as raison. Je suis crevé avec mes entrainements supplémentaires et ça me met un peu sur les nerfs. Je suis content qu’elle soit venu vers toi, mais je ne te cache pas que j’aimerais qu’elle réussisse à mettre Malefoy de notre côté, il a de l’influence sur les autres, ça pourrait nous être utile le temps venu…
- Je suis d’accord avec toi, mais tu as mis trop de pression sur Ginny, elle le veut elle aussi, tu sais ? Elle a peur pour lui.
- J’m’y prends toujours comme un manche on dirait ! Bon, maintenant que tu es sur le coup, tu t’en charges et me tiens au courant, ok ? Par contre pas un mot à Ron tant que Malefoy n’a pas retourné sa veste.
- Bien sûr !
- Je dois y aller, j’ai rendez-vous avec McGo’…
- A tout à l’heure. N’en fait pas trop Harry, tu dois aussi te reposer.
- Je sais… soupira le brun avec lassitude avant de partir.
Hermione le regarda sortir avec un pli soucieux sur le front. Il avait vraiment l’air fatigué, on lui en demandait trop, même s’il leur restait encore 2 horcruxes à trouver et détruire. D’après ce qu’ils avaient appris, un des 2 pourrait être Nagini, mais rien n’était moins sûr. Elle devrait encore faire des recherches et compiler tout ce que l’Ordre du Phénix pouvait grappiller à droite à gauche pour dénicher des indices. Elle repensa à sa conversation avec Ginny et sourit en pensant qu’elle se reposerait volontiers sur l’épaule de Ron en ce moment, tant elle se sentait lasse…
°oOo°
Le lendemain matin, durant le petit-déjeuner, les abonnés reçurent la Gazette du Sorcier. La Une était consacrée à une nouvelle et meurtrière attaque de Mangemorts dans le nord de l’Angleterre, une petite bourgade Moldus avait était entièrement rasée et ne comptait pas de survivant… Cette nouvelle provoqua beaucoup d’émois parmi les élèves et professeurs. Elle renforça encore, si besoin était, la haine des autres maisons envers les Serpentard qui se faisaient discrets. Drago en particulier était mal à l’aise, il sentait les regards belliqueux des autres et surtout celui de Ginny emplit de tristesse. Il devait la voir, la rassurer, effacer l’inquiétude de son joli visage… Il lui fit un signe banal qui était un code entre eux pour se voir et se parler dans un endroit secret.
Assis dans un débarras au fond d’un couloir très peu fréquenté, le blond n’attendit pas longtemps avant qu’un coup suivi de 2 rapides se fassent entendre. Il ouvrit sur une Ginny qui se jeta dans ses bras.
- Merlin Drago, c’est horrible !
- Je sais, calme toi maintenant, je suis là.
- Je ne peux pas… imagine qu’il t’ait appelé pour tuer tous ces gens !
Elle frissonna rien que d’y penser.
- Il ne l’a pas fait.
- Mais… Drago, j’ai peur, tellement peur, il le fera un jour ou l’autre, tu le sais aussi bien que moi… et que feras tu à ce moment là ?
Il ne savait pas quoi lui répondre car elle avait raison, mais il ne voulait pas y penser, reportant toujours au lendemain une réflexion qui l’obligerait à faire un choix.
- S’il te force à tuer, obéiras-tu ? Dis-moi, commettrais-tu un meurtre pour lui ? Car si tu deviens un assassin, je ne sais pas si je pourrais rester avec toi…
- Tu sais que j’en suis incapable…
- Alors c’est toi qu’il tuera ! Il n’acceptera pas un deuxième échec… je ne veux pas te perdre.
- Ginny, ne pense pas à des trucs pareils !
- C’est plus fort que moi, je t’aime tant.
Il soupira et la serra un peu plus fort contre lui, puis caressa doucement ses longs cheveux. Il sentait les larmes silencieuses mouiller son cou. Il détestait la voir ainsi, surtout par sa faute, lui aussi avait peur, peur d’avoir à faire une chose qui l’éloignerait de lui. Pourquoi la vie était-elle si compliquée, devait-il tout renier pour elle et rejoindre l’Ordre du Phénix de feu Dumbledore ? A présent qu’il connaissait un peu mieux Potter, il hésitait de plus en plus, il se sentait étranger à ce conflit, mais les atrocités commises par les « siens » l’horrifiaient, ainsi que leurs représailles impitoyables en cas de faux pas. Drago avait toujours été lâche et se laissait porter par les évènements mais il était peut-être temps de changer ça. Quand elle était blottie dans ses bras, il se sentait fort, tout lui paraissait possible, mais quand il se retrouvait avec les autres Serpentard, il faiblissait lamentablement.
- Je t’aime aussi Ginny, et je vais réfléchir à tout ça, d’accord ?
Elle se recula et le fixa de son regard bleu humide et plein d’espoir. Il fut envahit d’une vague de chaleur et couvrit son visage de petits baisers aériens, léchant ses larmes avant de prendre ses lèvres au goût doux amer de marmelade. Oui, c’était décidé, il irait parler à Potter…
La sortie du week-end à Pré au Lard ayant été annulée, les élèves restèrent à Poudlard à se morfondre alors que pour la première fois depuis des semaines, il faisait beau. Faisant contre mauvaise fortune, bon cœur, certains investirent le parc par petits groupes.
Harry et sa bande s’installèrent au soleil après avoir joué un long moment à l’équivalent sorcier de la balle au prisonnier. Le brun s’endormi sous l’œil attendrit d’Hermione, il avait l’air si jeune ainsi. Elle ne pouvait pas s’empêcher de s’en faire pour lui, son côté maternel surement, mais elle sentait que quelque chose n’allait pas chez son ami et que ce n’était pas forcément en rapport avec leur quête. Il était de plus en plus difficile de lui parler, surtout de choses personnelles, il se refermait comme une huitre à chaque fois qu’elle essayait et Ron n’avait pas plus de succès. N’aimait-il réellement plus Ginny ainsi qu’il l’avait dit, ou l’avait il quitté uniquement car elle aimait Drago. Il n’avait pourtant pas l’air plus triste en sa présence… Si seulement il pouvait se confier à eux. Elle soupira. Ses camarades se reposaient souvent sur elle, elle recevait beaucoup de leurs confidences, car tous lui faisait une entière confiance. Cependant, malgré le fait qu’elle soit très touchée d’être aussi utile aux autres, Hermione était parfois fatiguée de devoir être forte, elle aurait aimé, au moins quelques heures, pouvoir être une adolescente comme les autres.
La journée passa finalement assez rapidement et tous furent heureux de retrouver leur dortoir alors qu’il faisait déjà nuit noire.
Tandis qu’il faisait sa ronde habituelle, Drago s’entendit héler.
- Psssiiiit, Malefoy !
- Qui est là ?
- Par ici, c’est moi.
S’approchant de la voix, il reconnut Harry caché en partie par une colonne de pierre.
- Qu’est ce que tu veux Potter ?
- Ginny m’a dit que tu voulais me parler.
- Oui, mais pas ici… la salle sur demande ?
- Je te suis.
Le Gryffondor passa sa cape d’invisibilité et disparut sous le regard amusé du blond. Ils arrivèrent sans encombre au 7ème étage et sous l’impulsion d’Harry, se retrouvèrent dans la même salle que la fois précédente. Pensant avoir fait une gaffe, il posa un regard inquiet sur le Serpentard qui le rassura.
- Ne t’en fait pas, ce ne sont pas de si mauvais souvenirs après tout, c’est grâce à cela que je suis avec celle que j’aime.
- Merci. Soupira le brun soulagé. Hermione me dit souvent que je manque de tact…
- Elle est intelligente cette fille !
- Ouais, bon. De quoi tu voulais me parler ?
- Toujours aussi direct… asseyions nous d’abord.
Ils prirent place confortablement et se servirent du thé.
- Alors ?
- J’y viens ! Voilà, après ce qui c’est passé vendredi, et avoir un peu discuté avec Ginny, j’ai pensé que, peut-être, il serait plus judicieux pour elle, comme pour moi, que je révise mes allégeances.
- Et en clair, ça donne quoi ? Taquina Harry.
- Bordel Potter, tu fais chier ! Tu crois que c’est facile pour moi, merde, fait un effort !
- Tu jures comme un charretier Malefoy ! Si je ne peux même plus m’amuser… rigola Harry.
Drago soupira et bu une gorgée de thé.
- Ok, mais je suis stressé, je risque gros. Je te propose de me joindre à vous, pas une partie de cartes. Tu te doutais bien que ça risquait d’arriver un jour, non ?
- Depuis que je sais que tu aimes Ginny, oui, et je ne te cacherais pas que j’espérais que tu prennes cette décision.
- Pourquoi ? Pour Ginny ?
- En partie. Ne minimise pas ton importance au sein des serpents Malefoy, je sais que vous n’avez pas tous eu le choix, d’autres pourraient vouloir faire comme toi. Et puis, tu es intelligent, on n’a jamais trop de grosses têtes dans une équipe !
Drago souleva un sourcil.
- En gros, tu me demandes de convaincre les indécis et de faire le rabatteur pour toi ?
- On peut dire ça comme ça oui. D’ailleurs connais-tu tous les Mangemorts présents à Poudlard ?
- En partie. Tous les Serptentard de 7ème en sont sauf Zabini, sa mère l’a, miraculeusement, emmenée avec elle durant les vacances de Noël et il y a échappé.
- Vraiment tous, même les filles ?
- Et oui, mais je ne pense pas qu’elles auront un rôle très actif, mise à part Bella, je ne connais pas de Mangemort femme qui compte pour le maitre.
Harry grimaça tant à l’évocation de Bellatrix que du terme employé pour désigner Voldemort.
- Et les autres ?
- C’est beaucoup plus difficile à savoir, quand il y a des réunions de « masse », nous sommes la plupart du temps masqués. Je crois qu’il y a 3 ou 4 Serdaigle, peut-être 1 Poufsouffle et 1 Gryffondor, mais tous de 7ème année.
- Quoi ! 1 Gryffondor, tu es sûr ?
- Pas du tout, ce sont des rumeurs, mais je peux essayer d’en savoir plus.
- Ca serait bien, oui, si tu pouvais. Et pour Zabini, tu en penses quoi ?
- Pas grand-chose en fait, je le connais assez mal, il est presque plus arrogant que moi, c’est dire…
Harry esquissa un sourire, Malefoy pouvait donc faire preuve d’autodérision ?
- Vous partagez le même dortoir pourtant.
- Partagions, tu oublies que je suis préfet. D’après ce que j’ai pu constater, il est assez peu expansif, mais pas timide, très orgueilleux, très fier de son physique, plutôt intello et doté d’un humour à froid percutant.
- On dirait toi… fit Harry avec un sourire ingénu.
- Très drôle Potter. Répondit Drago en s’adossant plus confortablement.
- Tu penses pouvoir faire quelque chose avec lui ?
- Bof, à mon avis sa chère maman le retirera de Poudlard quand ça chauffera trop. Par contre un dont tu dois te méfier, c’est Nott, celui-là c’est le Mangemort pur-jus avec l’intelligence en plus, il analyse vite et bien et est très observateur.
- Il fait froid dans le dos…
- Je me suis toujours méfié de lui, son père est à moitié marteau depuis que sa mère est morte. Crabbe et Goyle pourraient me suivre sans trop discuter, surtout Gregory, car contrairement à ce que tu dois penser, c’est mon ami et il est loyal. Vince est un peu balourd, mais si Greg accepte, il suivra. Pansy ne devrait pas être un problème et elle convaincra Millicent sans trop de mal je pense. Quant à Daphnée et Astoria, je ne sais pas, il faut que je vois avec Pansy, pareil pour Tracey. Je crois que c’est tout.
- C’est déjà pas mal… ce que je te propose est de rester aussi longtemps que tu le peux avec tes « amis », les influencer autant que possible, récolter le maximum d’infos qui pourraient nous être utiles et si ça tourne au vinaigre, tu te replieras chez moi à Square Grimmaurd.
- Où ? Cette adresse ne m’est pas inconnue.
- C’est la maison que Sirius Black m’a légué, ta mère est une Black elle aussi, non ?
- Ah, voilà ! Je n’y suis jamais allé, mais j’en ai entendu parler. C’est étrange la vie, toi, un Potter, possède la maison d’une des plus anciennes et farouche famille défenseuse de sang-pur de tout le Royaume Uni !
- Je m’en serais passé, crois moi.
Les 2 garçons discutèrent encore des modalités de leur entente et de la façon de faire parvenir les informations recueillies à l’Ordre avant de rejoindre leur chambre.
Harry était content que Malefoy soit passé de son côté, ça les aiderait, tranquilliserait Ginny et lui ferait un souci en moins. Par contre, il allait devoir avertir l’Ordre et surtout Ron… |