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FBIK (Federal Bureau of Investigation on Klemola)
Par ninanana
Bones  -  Romance/S-F  -  fr
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Chapitre 4

Journal de bord d’Emy Booth, mercredi 21 octobre ,22h34, salle de biologie.

Une fois encore je me retrouvais seule, abandonnée de mon équipe, mais là pour une bonne raison, vous me direz qu’il y en a toujours une, surtout quand il s’agissait de partir en courant, fuyant l’un des plus gros mammifères de la planète qui se trouve à moins 5 mètres de vous –mais quand on sait que cet animal et herbivore, je ne vois plus trop l’intérêt de partir en courant. A part bien sûre, si celui si et en pleine course et qu’il ne vous voit pas –vu le positionnement de ses yeux vers les hauts de son crâne pour voir où sont situées les feuilles des arbustes- mais ce n’était pas le cas. Cette herbivore se nomme le Drémani et est inoffensif. Seul sa taille et son poids sont surprenant ;  il mesure six mètres douze et pèse plus de deux cent soixante-dix kilos. Cet animal est réputé pour être souvent une des montures des Menyane du sud, il se laisse facilement approcher, il suffit juste de mettre votre queue articuler aux niveaux de sa cage thoracique pour que la connexion entre sons système cardiaque capte et le votre, puis il ne reste qu’à gentiment lui monter sur le dos, plutôt confortable, et qui, aux niveaux de ses omoplates ressemble à une selle, et vous voilà parti pour l’une des plus grandes balades dans les alentours de la zone de recherche. Mais ne vous imaginez pas que je l’ai fait, il est bien plus facile de le lire que de développer la technique et de le mettre véritablement en application. Pour moi qui viens juste d’arriver  à la station, je ne peux pas imaginer monter sur un animal pareil, mais je sais que si la plupart de mes camarades avaient lu leur document sur la sortie d’aujourd’hui ils sauraient sûrement que nous nous trouvions dans une zone assez peuplée de Drémani. Après une courte observation je pris mes affaires et parti dans la direction de la zone d’atterrissage. Mais au moment où j’arrivais, un des militaires de la section de Nora me sauta dessus en hurlant mon nom et me fit tomber à la renverse. Attention, notez bien que je ne suis pas tombée pas suprise mais parce qu’il était bien plus fort et plus lourd que moi. Ce ne fut que par terre que je compris la situation ; un Terlopathe m’avait suivie. Cet animal est un prédateur de petite structure, il se fiche de la taille ou de la force de sa proie, il ne pense qu’aux mouvements sanguins que ses yeux vert pâle peuvent percevoir. Par chance –non en fait, pas réflexe et à force qu’entrainement-  Nora sortie son pistolet version « Lara Croft » et tira aux niveaux des pattes avants du Terlopat qui parti en courant. Le militaire se releva et me tendit la main pour m’aider. Je la pris et me retrouva debout en moins de quelque secondes, sans le moindre effort. Mon air stupéfait le fit sourire et mon regard remonta de sa bouche vers ses yeux, vert clair avec quelques losanges kaki autour de la pupille. Mon observation s’arrêta brusquement lorsqu’il tourna la tête. Nora venait de l’appeler pour lui dire de faire remarquer que la manière dont il m’avait fait tomber ne tenait plus d’un tacle au football américain plutôt qu’un sauvetage en bonne et due forme. Elle aussi avait vécut la violence de mon atterrissage sur les fesses. Mais la remarque ne manqua pas de titiller la curiosité du militaire aux yeux, qui se retourna pour me dévisager. Si mon coccyx ne me tirais pas autant, je lui aurais souris, mais là… Mon épaule droite aussi avait subit ; elle me lançait sévèrement, je devais m’être foulé le deltoïde… Qu’est-ce que j’allais prendre… !

Après le retour en hélicoptère et ma séance médicale, j’avais eu droit à un sermon du Dr. Stuart d’une demi-heure sur l’attention que je portais –pourtant importante de mon point de vue- à mon avatar. Puis il fut temps de le « ranger » et lorsque que je retrouvais mon corps humain, j’allais très bien et n’avais mal nulle part. Donc en récapitulent, ce sont nos âmes, à Nora et à moi qui sont relié, et que dans n’importe quel corps, si une de nous se blesse, l’autre le ressentira également. Après mes grandes théories et recherches mentales sur les connexions psychiques de l’âme, je me dirigeais vers le foyer biologiste, bien décidé à connaître d’autres plantes pour impressionner le Dr. Stuart et me racheter à ces yeux, quand je croisai Nora, qui marchait tranquillement avec son chéri, bras dessus bras dessous, comme s’il ne s’était pas vue depuis une éternité. Arrivée au foyer, je m’installer sur un des canapés et avançais la table basse vers moi pour y poser mon livre. Mais au bout d’un moment, le canapé me semblais tellement moelleux que je finis par m’endormir. Je fus réveillée par un bruit sourd qui venait de l’extérieur. Je me levai et allai voir par la fenêtre en plexiglasse ; c’était encore le militaire aux yeux verts, qui me regardais le regarder, le front appuyé sur la vitre. Il était  toujours sous sa forme de Menyane et c’est là que je me rendis compte de la différence qu’il y avait entre un humain et un autochtone. Au bout de quelques secondes qui me parurent une éternité, je lui fis un signe de la tête en guise de salutation, il me sourit et retourna à ses occupations. Quant à moi, je restai un long moment sur place, à me demander pourquoi il avait fait ça, tout en l’observant. Il jouait au Basket avec un autre Menyane, qui m’étais familier (il bougeait trop vite pour que je puisse dire de qui il s’agissait). Au moment où Mon-Beau-Militaire tentait un panier, je vis ses biceps et les muscles de ses cuisses se bander avant qu’il ne saute pour envoyer le ballon. Des pectoraux saillir sous son tee-shirt qui le moulait et un frisson d’excitation me parcourut. Non ce n’est pas le lieu, ni le moment, ressaisie toi Emy ! M’intimai-je. Mais comme je pensais justement à un lieu, à une certaine chose avec lui, mon ordre intérieur n’eut pas l’effet escompté. Je décidai précipitamment de partir vers ma chambre avec plusieurs pensées lubriques qui défilé sans cesse dans mon esprit. Lui et moi dans la forêt, lui et moi sur le canapé moelleux où étaient posées mes fesses, lui et moi sous une des cascades magnifiques que j’avais eu la chance d’admirer à loisir depuis l’hélicoptère, lui et moi…

STOP !  Je filai à la douche que je pris glacée.

Puis, comme tous les soirs, j’attendu  la sonnerie de vingt heures pour aller manger, en faisant mon rapport. Enfin, après manger, je m’endormie comme une souche, des images plein la tête.

 

Journal de bord de Nora Booth, mercredi 21 octobre 23h30, ordinateur personnel, chambre 201:

Je rédige mon journal sans aucune envie. J’ai été autorisée, pour une fois, à dormir dans l’aile scientifique et forcément, c’était la vérification des chambres à dix-huit heures. Donc, je due retourner de nouveau dans la mienne, avec toujours ce boulet de colocataire sur les bras. Oui, vous savez, celle qui ronfle, qui empreinte vos affaires sans demander et qui a toujours une bonne excuse pour ce défilé de la corvée nettoyage de la salle de bain commune. Ce boulet c’est Erica Fisher, une stagiaire, elle est préposée aux munitions, mais comme par hasard, elle se retrouve toujours dans MON groupe. Je peux changer de chambre ? siou plait, siou plait, siou plait ! Bref, je m’égare. Un peu après la vérification des chambres, je fus autorisée à me déplacer librement dans la station mère. J’étais au niveau du hall quand je croisais Daemon –Merci Seigneur !- qui allait me retrouver. Mais, comme PUR hasard, Erica m’avait suivie.

-         Je pensais que tu voulais me faire visiter ?

Comment le dire sans être désobligeante. Elle m’exaspère. Quoique, le mot n’est pas assez fort pour éprouver ce sentiment (pardon à Emy qui doit ressentir la même rage sans forcément détester la personne qui se trouve en face d’elle en ce moment –pardon aussi à cette personne, quelle qu’elle soit). En parlant d’elle, je crois bien que ce que nous avons éprouvé au moment du taclage de Deuce (Tyler Deuce, aussi connut sous le nom de Ty) tenait plus du plaisir que de la souffrance. Bon j’avoue, celle-ci était très présente aussi, mais c’était surtout un sentiment enfantin, le cœur se met à battre à un rythme frénétique et on ne voit plus rien d’autre que la personne élue par lui. Je crois bien qu’elle est tombée amoureuse. Un véritable coup de foudre, comme au cinéma. Je ne pensais même pas que ce pouvait être réalisable et surtout par ma sœur, qui est aussi froide que ma mère –mais mon père lui répète sans cesse qu’elle est comme l’Island, froide en extérieur mais bouillonnante à l’intérieur. Je la croisais juste à ce moment, lui sourie mais lorsque ces yeux s’accrochèrent à Daemon, elle accéléra le pas et nous dépassa en direction des foyers. Non pas qu’elle n’avait pas digéré sa petite blague pour les présentations, mais ma famille à une aversion pour les psychologues, et surtout ne me demander pas pourquoi. Moi je fais un écart car il est « Xéno-psychosociologue ». Enfin, revenons au présent immédiat (pléonasme inutile, mais je trouve que ça sonne bien). A savoir, comment je me suis débarrassé d’Erica.

-         Alors, par quoi comm…

Je la coupai du plus rapidement que me le permettait l’attraction de cette planète pour embrasser à pleine bouche Daemon, qui ne comprit pas ce qu’il lui arrivait et me repoussait pour pouvoir parler.

-         Chut ! Aides-moi.

Lui chuchotai-je en en profitant pour lui mordiller le lobe. Le plaisir éprouvé par cette dernière lubricité le coupa net dans ses protestations, ainsi que ses jambes et nous nous affalions sur un des canapés du hall, comme ceux qu’on trouve chez les médecins. J’entends Erica essayer d’en placer une, derrière moi, mais le bruit de succion que nous produisions (un peu le même son que lorsqu’on mange une pêche juteuse). Au bout de quelques autres baisers fougueux, -bon d’accord, quelques gémissements de ma part, mais c’était involontaire, je le jure !- j’entendis un « Je vais vous laisser » puis des pas qui s’éloignaient. Gagné ! Enfin, je pouvais respirer. Nous sommes sortis du hall pour nous diriger vers la salle des scanners. Daemon m’avait dit qu’il voulait jouer au basket. Je l’aidais à faire démarrer son transfert puis le retrouver, masque d’oxygène au poing, dehors, derrière le parcours d’entrainement. Là, deux paniers de basket « terrien » mais de hauteur « Menyane » trônaient aux extrémités d’un immense terrain de jeu, à échelle bien sur des habitants de cette planète. Évidemment, ils ne jouaient pas avec les pilotes d’avatar. Deuce était déjà sur le tarmac, faisant rebondir lourdement un ballon orange (taille énorme aussi). C’était le militaire aux yeux les plus verts que je n’avais jamais vu, et il allait devenir mon beau frère. Brrr, bizarrement, cette expression me faisait froid dans le dos, allez savoir pourquoi…  Je me saisis d’un sifflet et déclenchais le début du match. Un deux contre deux, je pouvais gérer, non ? Alors que j’arbitrais une faute sur deux, Daemon envoya le ballon si loin qu’il alla rebondir contre une des fenêtres d’un bâtiment. Deuce courut le chercher pendant que Daemon frimait de son impressionnante taille, qui mesurer deux moi plus un demi de ma sœur (nous mesurions très exactement un mètre soixante-cinq). Comme Deuce ne revenait pas, je jetai un coup d’œil dans sa direction. Il était penché et regardait au travers de la vitre. Il y avait quelqu’un… Emy ! Mais c’est qu’ils se parlaient… en silence, puisque je ne vus aucun mouvement de lèvres. Aussitôt, un plan –presque- machiavélique se mit en place dans ma tête. Dès qu’il revient, j’ordonnais à Deuce de faire des paniers, histoire de faire succombé encore plus ma sœur. Au bout de trois essaies, je sentais que mon plan avait fonctionné.

-         Bon, écoute Deuce, reste là, tu es observé, alors fais comme si de rien n’était, nous on te laisse… Daemon doit… il doit y aller, voilà.

Il n’eut pas le temps de parler que nous quittions déjà le terrain de basket. Daemon alla coucher son avatar dans le dortoir pendant que je gagnais la salle des scanners.

-         Ecoute, Nora…, me dit-il après avoir récupéré son corps, tout à l’heure, tu as commencé à m’embrasser et… à me donner envie…

Pile poil ce que j’attendais. Je suis un génie, c’en est presque criminel. Nous avons courus jusqu’à sa chambre et là nous avons laissé libre cours à notre passions jusqu’à maintenant, vingt-trois heures trente. Je suis exténuée, mais si je ne rédige rien ce soir, je devrais le faire à la pause déjeuné de demain ou pire, le soir… Oh ! On me rappelle à l’ordre, je raccroche.

 

 
 
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