Excusez moi pour le jour de retard que j'ai pris...
J'ai pas vraiment eu le temps de recopier hier. Encore désolé !

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        Arrivés vers neuf heure, il nous avait fallu plus de vingt minutes pour faire comprendre à la concierge la raison de notre venue. Elle avait alors pris la lettre de Lestrade, la parcourant plusieurs fois comme pour en vérifier l'authenticité, avant de nous faire finalement entrer. Nous la suivîmes alors jusqu'à l'appartement de Mme Castilla, quelle nous ouvra. Avant même d'être entrés, une étrange odeur nous fit présager le pire. Holmes avança alors lentement le long du couloir d'entrée, et ouvrit la première porte à droite. Celle-ci donnait sur la pièce principale, d'où l'odeur semblait émaner. J'entrais à mon tour dans la pièce, et tombais sur une scène macabre : appuyé au mur d'en face, en position assise, se tenait le cadavre d'une femme. Holmes se pencha dessus, et huma deux fois l'air

« A en juger par l'odeur, l'acide utilisé doit provenir d'un mélange à base fluorée... »

Il s'arrêta un instant, et pris la température du corps, avant de se retourner vers l'âtre de la cheminée. Les braises n'y fumaient plus.

« Elle doit être morte depuis plus de deux jours. Difficile d'être plus précis, d'autant que la pièce a été chauffée plus de quatre heures après la mort pour fausser l'heure du crime... Cependant, au vu de l'état de décomposition des points nécrosés, il est peu probable que la mort remonte à plus de quatre jours... »

L'heure n'étant plus à nos petites disputes, je prenais en note tout ce qu'il disait. Quatre jours ? Le lendemain du vol de la bijouterie... Holmes releva la tête.

« Watson, veuillez appeler au comissariat central. Lestrade ne tardera pas à arriver »

Je me ruais alors à l'extérieur de l'appartement, surprenant ainsi la concierge. Ne prenant pas le temps de m'excuser, je dévalais les escalier jusqu'à la loge de cette dernière, tirais le téléphone et composais en vitesse le numéro du comissariat.

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« Corps retrouvé le Jeudi 16 Novembre à 9h37. A la vue des bijoux portés, il a été certifié que la victime était belle et bien Mme Castilla. La mort semble être due à des brûlures à l'acide en de multiples point du corps. La face, notamment, a été totalement brûlée. »

        Comme l'avait dit Holmes, Lestrade était arrivé en quelques minutes. D'abord surpris, j'appris très vite qu'en fait, il avait été chargé de l'affaire, et s'était rapidement trouvé dans une impasse. Il avait donc jugé bon de nous espionner, dans l'espoir d'apprendre quelques informations dont il pourrait se servir pour voler la vedette à Holmes. De fait, il n'avait pas attendu l'arrivée des forces de police, et nous avait rejoint dès lors qu'il m'avait vu descendre à toute vitesse jusqu'à la loge. Nous avions ensuite dû attendre pendant près d'une demie-heure l'arrivée du médecin légiste, qui ne put apporter plus de renseignement qu'Holmes. La concierge, cependant, nous avait été d'une aide précieuse en reconnaissant le collier et les bagues de la victime.

« Il est aussi à noter que la porte était fermée à clé, et que le seul double connu était dans la poche de la victime. A moins qu'un autre exemplaire ait été fait, nous sommes donc en chambre close. »

Holmes, ayant fini son analyse du corps, s'en était allé visiter les autres pièces de la maison. Je prenais donc le rapport du médecin légiste dans son intégralité, ainsi que la déposition de la concierge, avant d'aller retrouver Holmes. Il se tenait dans la cuisine, et étudiait avec attention plusieurs couteaux. Je décidais de tenter d'engager la conversation.

« Que pensez-vous de ce meurtre ? Est-ce vraiment un meurtre en chambre close ? Personnellement, je pense que le meurtrier a pu partir par la cheminée. Après tout, il n'y a nul besoin d'avoir un fort gabarit pour projeter de l'acide sur une femme... Holmes ? »

De toute évidence, celui-ci ne m'écoutait pas. Je ne m'en offusquais pas, connaissant sa manie de se murer dans le silence lorsqu'il réfléchissait. Je m'en alla donc vers l'entrée. Là, quelque chose attira mon attention. Je revenais en vitesse dans la pièce principale, attirant sur moi tous les regards. Oui... C'était donc ça !?
Je fis demi-tour, pris une chaussure sur le derrière de porte, et entra à nouveau dans le salon. Là, je pris le pied du cadavre de ma main libre et l'emmena jusqu'à l'entrée de la chaussure. Alors que je poussais un cri triomphant, Holmes rentrait dans la pièce.

« Je vois que vous vous en êtes rendu compte, Watson... En effet, notre victime n'est pas Mme Castilla. Non seulement les chaussures ne lui vont pas, mais regardez ces couteaux...

- Allons, Holmes, c'est pure folie... Ces chaussures peuvent très bien appartenir à quelqu'un d'autre ! Et je ne vois pas de soucis avec ces couteaux... »

A l'instant où Lestrade dit cette phrase, Holmes lui tendit l'un des couverts. J'en profitais donc pour l'observer : Là où les couteaux normaux disposaient de quatre prises pour les doigts, celui-ci n'en avait que trois ! Holmes se tourna vers la concierge

« Miss... Sarlpe ? Je ne puis bien sûr pas être entièrment catégorique, mais il manquait à Mme Castilla un doigt à la main gauche, main qui était si je ne me trompe pas, sa main de prédilection n'est-ce pas ? »

La concierge étouffa un hoquet de surprise. Holmes avait, encore une fois, vu juste. Elle acquiesca en hochant la tête.

« Or, voyez Lestrade : Notre cadavre a tous ses doigts... Il nous est donc facile d'en conclure que notre femme n'est pas celle que nous croyons... C'est une simple masquarade de nos voleurs - que nous pouvons désormais appelés tueurs aussi - pour nous mener sur une fausse piste... Mme Castilla est, selon toute vraisemblance, toujours vivante et de mèche avec ceux que nous cherchons... »

Lestrade, qui arborait un semblant de sourire quelques minutes plus tôt, semblait maintenant se décomposer. Il murmura quelques mots au policier à côté de lui, avant de se tourner vers Miss Sarlpe.

« Maintenant que nous savons ceci... Pourriez vous voir avec notre dessinateur à reconstituer un portrait fidèle de Mme Castilla ? Oui ? Bien... »

Il se tourna vers Holmes, quelque peu gêné.

« Holmes... Merci, encore une fois, pour votre aide précieuse... Je pense que nous devrions pouvoir nous débrouiller, maintenant...

- Je n'en doute pas, répondut ce dernier avec un grand sourire narquois, j'aimerais cependant attendre que le portrait robot soit fini, afin d'en amener un exemplaire... Vous n'y voyez bien sûr aucun inconvénient ? »

Lestrade fronça légèrement les sourcils, signe qu'il avait espéré se débarasser d'Holmes. Cependant, nul ne se débarasse d'un brillant détective aussi facilement, et il ne lui restait donc qu'à accéder à la demande de celui-ci.

        Lorsqu'enfin, nous sortîmes, le soleil avait déjà dépassé son zénith, et mon ventre trouvait bon de protester. Holmes se tourna alors vers moi, toujours avec son grand sourire, quoi que cette fois départi de toute malice.

« Watson, que diriez-vous si je vous invitais au restaurant ? Je dois vous avouer que ces récentes découvertes m'ont quelque peu mises en appétit »

Encore sous l'emprise de ma petite victoire, je laissais de côté mes envies de domination et suivais Holmes jusqu'au fiacre après avoir acquiescer.

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Walà. Oui, il se passe approximativement rien :p !
Maiiis, c'était un passage relativement obligé quand même.
Si si, je vous l'assure...
A bientôt pour la suite ;)