C'est dingue ça !
On est au chapitre 9, et le titre a toujours aucun lien avec la fic.
A moins que... ?
En fait si.
Qui qui c'est qu'a vu le rapport :D ?

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        J'errais dans les ruelles de Kennington Lane. Ou plus précisément, je m'y perdais. Les multiples embranchements se ressemblant tous, j'avais depuis longtemps abandonné l'idée de me repérer grâce à un élément distinct dans le décor gris et triste de cette banlieue.

Depuis deux heures qu'Holmes et moi avions été séparés, j'avais bien du marcher sur trois kilomètres, vérifiant à chaque coin de rue que personne ne soit entrain de me suivre. Il me fallait trouver un endroit où me cacher, ayant suffisamment peu de lien avec moi pour que nos agresseurs ne me trouvent pas avant Holmes. Cependant il fallait que je retrouve celui-ci au plus vite, ou plutôt qu'il me retrouve au plus vite.
Je réfléchissais aux différents endroits où nous avions l'habitude d'aller, me rendant cependant rapidement compte que tous étaient par trop évident. Où alors ? Le lieu de la résolution d'une des anciennes enquêtes d'Holmes ? Certes, je connaissais les adresses, mais j'aurais été bien en peine de trouver mon chemin jusque là-bas. Et je ne pouvais pas faire confiance aux cochers des fiacres.

Une fine bruine commença à tomber. Bien vite, elle se transforma en un véritable déluge, et je n'eu d'autre choix que de trouver où m'abriter. Je décidais donc d'une taverne d'où émanait une faible lueur. Je fus accueillit par une dame au début de sa quarantaine, gentiment potelée et souriante. Alors qu'elle m'amenait à une table près de la cheminée pour que mes vêtements puissent séchés, je me détendais un peu. Finalement, le quartier n'abritait pas que des assassins et des gens mal intentionnés.

        J'en étais à mon cinquième verre et troisième journal lorsque la pluie sembla enfin cesser. Je laissais sur la table de quoi payer largement l'addition, et tâtais mon manteau pour voir si mon manteau avait séché. Il était encore légèrement humide, et risquait donc de me donner plus froid que chaud lorsque je serais sorti, exposé au vent qui semblait circuler sans cesse dans les rues de Kennington Lane. Mon chapeau lui, était totalement sec, et je pus le mettre sur ma tête avant de sortir avec quelques mots de remerciement pour la serveuse et son mari.

Il avait du s'écouler un peu plus d'une heure, pendant laquelle j'avais pu réfléchir. De mémoire, le lieu le plus proche qu'Holmes et moi avions en commun devait être le cabinet du docteur Trevelyan. De plus, comme l'affaire qui s'y était déroulée n'avait pas été ébruitée, il y avait assez peu de chances pour que nos poursuivants aient idée d'aller nous chercher là-bas. J'avais demandé, en même temps que m'était amené le troisième journal, comment je pouvais me rendre à Brook Street. Le tenancier avait pris une feuille et la plume qui traînaient sur le comptoir, et m'avait fait un plan quelque peu grossier mais cependant pratique. Vérifiant une fois de plus que je n'étais pas suivi, je partais donc en direction du nord.

        Le voyage fut plus long que ce à quoi je m'étais attendu. Il me fallut bien une heure trente pour arriver à Brook Street, et j'arrivais frissonant au bas du cabinet : Il faisait froid, et mon manteau n'était toujours pas sec. Me restait maintenant à espérer qu'Holmes devinerait assez vite où je me trouvais, avant que je n'épuise mes ressources. Il me restait quelques shillings que j'avais la bonne idée de toujours emporter avec moi, de quoi tenir environ deux jours. Passé ce délai, il me faudrait soit trouver un petit travail le temps qu'Holmes me trouve, soit partir à sa recherche. Aucune des idées ne me plaisait, et j'espérais donc de tout coeur qu'il viendrait vite. La nuit arrivant, je trouvais une auberge non loin de là et décidais d'y passer la nuit.

        La matinée du lendemain fut d'une monotonie sans nom. Je me levais tard, comme à mon habitude, et prenais mon petit-déjeuner en lisant le journal. Celui-ci ne contenait bien sûr aucune nouvelle sur notre affaire. Cependant, une colonne page 12 parlait d'une agression ayant eu lieu à Kennington Lane. Je parcourais l'article avec une certaine anxiété, mais celui-ci me rassurait : le nom de Sherlock Holmes n'était pas cité, mais il était dit que deux des quatre agresseurs avaient été envoyés à l'hôpital pour différentes blessures. Une fois le journal lu, je ne voyais rien à faire et décidais de rester dans ma chambre à attendre. Certes cela était on ne peut plus contre-productif, mais les évènements de la veille m'avaient laissé épuisé. D'abord somnolent, je finissais rapidement par m'endormir pour me retrouver assaillit de rêves où Holmes et moi ne parvenions pas à nous retrouver. Pire, l'un d'eux me montrait Gary Helver au dessus du corps sans vie de mon ami.
Je me réveillais en sueur, ne sachant plus trop où j'étais. Quelques secondes me furent nécessaires pour reprendre me esprits, et je décidais de sortir pour m'aérer un peu.

Le soleil faisait une percée timide, ne réchauffant que très peu l'atmosphère de Brook Street. Londres elle-même semblait tourner au ralentit sous les assauts répétés des vents d'Octobre. J'errais sans but, jusqu'à me retrouver à Hanover Square. Celui-ci, bien que n'ayant pas la prestance du Regent's Park, me rappela Holmes et les après-midi qu'il nous arrivait de passer dans l'herbe ou, pour les journées les plus chaudes, à l'ombre de quelque arbre qui acceptait de nous abriter le temps d'une lecture des journaux que nous avions acheter.

Une ombre fugitive passa derrière moi. Je ne la vis qu'un instant, et pourtant je la reconnus. Ce regard... C'était celui que j'avais ressenti la avant-hier, dans ma chambre. Ces deux yeux que j'avais pris pour ceux d'animaux... Je faillis être pris de panique, mais me contenais. J'avais vu ces yeux autre part. Où ? Un parc... Oui, un bâtiment... La South Villa ! Cette ombre, cette personne se trouvait à l'intérieur de la South Villa quelques jours auparavant. Qui était-elle ?
Toutes ces pensées avaient filé à travers mon esprit, le temps que je me retourne. Mais déjà, l'ombre avait filé, je ne voyais plus rien, plus personne. L'angoisse me prit finalement, et je décidais de rentrer au plus vite jusqu'à l'auberge. Sans me retourner une seconde fois, je prenais la direction de l'Ouest.

        Enfin de retour dans ma chambre, je prenais le temps de respirer et de me calmer. Cette personne ne semblait pas en vouloir directement à ma vie. Sinon, elle aurait eu l'occasion de s'occuper de moi tout à l'heure, au Square. Cependant, elle semblait me surveiller de près. Il y avait fort à penser qu'elle n'était pas au service de Gary. Pour une raison que j'ignorais, j'étais cependant persuadé qu'elle était liée à l'affaire que nous tentions actuellement de résoudre.

Un troisième ennemi.

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Dééésolé du retard.
Y'a de très bonnes raisons.
Tout d'abord, j'avais mes examens blancs.
A eux seuls, ils justifient tout le retard du monde.
Ensuite, je travaille sur quelques autres projets...
Que vous ne verrez vraisemblablement pas avant assez longtemps.
Mais ils avancent, et sortiront quand ils le devront...
Aussi, quand j'aurais fini cette fiction
(moins de deux mois, peut-être pour noël ?)
je pense prendre un break.
Pour pouvoir travailler sur ces projets, donc.
J'essaierai tout de même de pas être totalement inactif...