Je poste cette fiction ici car elle est, de celles que j'ai écrite, la plus lue et aimée, alors je me suis dit que peut-être, si vous ne l'avez pas encore lue, vous l'aimerez aussi ! Bonne lecture ! Disclaimer : Tous les personnages issus du roman Harry Potter ainsi que l’univers (Ste Mangouste entre autres lieux) appartiennent à l’auteur JK Rowling. Les autres personnages, l'histoire etc... m'appartiennent à moi, et je ne suis pas payée pour ça... ____________________________________________________________________________________ « Harry ça suffit… »
Hermione ferma délicatement son énorme bouquin et planta ses yeux dans ceux, mi-clos, de son meilleur ami. Le Département de la Recherche du Bureau Britannique des Aurors (BBA) était vide en cette heure matinale, à l’exception d’eux deux, confortablement installés dans de moelleux fauteuils de velours rouge. Presque six ans qu’ils avaient quitté Poudlard, six années d’amitié intense, et sur les six, cela en faisait déjà deux qu’elle tentait de convaincre le vainqueur de Lord Voldemort. « Je t’en prie sois raisonnable… reprit-t-elle. Je t’accompagnerai mais… Harry ? Harry tu m’écoutes… ? » L’ex-gryffondor semblait lutter contre le sommeil, et cela se voyait à ses paupières, lourdes, qui dissimulaient à demi les deux océans anciennement émeraudes qui lui servaient d’yeux, et qui avaient virés au gris vert, presque translucides. Sa peau elle-même semblait transparente, et quelques veines de son cou étaient devenues si apparentes qu’Hermione pouvait compter les secondes entre chaque battement de son cœur. Et il y’en avait trop, de secondes. Pourtant, il eut l’air de réagir, et il déplaça légèrement sa main sur la table de lecture en chêne massif. Elle la prit dans la sienne et sursauta au contact : glacé. « Je veux que tu ailles consulter, Harry, et cette fois, je ne te demande pas ton avis… » Les lèvres pâles du brun esquissèrent un murmure qu’elle ne comprit pas. « Pardon… ? Je n’ai pas entendu ce que tu as dit… » « J’ai dit : oui, maman… » Mais la jeune fille se força cette fois encore pour saisir : la voix du Sauveur n’était plus qu’un souffle. °+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+° Dans la voiture d’Hermione, Harry appuya son front contre la vitre, du côté passager. Au dehors, il faisait froid, chose normale pour un début de Décembre, et le contact avec la paroi gelée lui fit du bien. Son corps fut encore une fois secoué par une toux violente, et il retomba mollement sur son siège. A sa droite, sa meilleure amie avait les deux mains serrées sur le volant, à tel point que les jointures de ses doigts étaient blanches, plus blanches que la neige qui couvraient le toit des autres voitures, arrêtées comme eux dans un bouchon stupide. Elle aussi, elle appréhendait. L’année précédente, Ron et elle s’étaient mariés, et à présent, la jeune femme était enceinte de 7 mois. Avoir un premier enfant à 23 ans, Harry trouvait cela digne du courage gryffondorien. Ceci dit le salaire exorbitant de Ron pouvait leur permettre d’en élever une dizaine. Ron Weasley était devenu journaliste pour la Gazette du Sorcier. Dans un premier temps, son prestige lui était venu du fait de son rôle important, aux premières loges, dans l’ultime bataille. Lorsque Harry avait triomphé du Lord noir, le roux, qui venait lui aussi de terminer sa septième année à Poudlard, avait recueilli ses premiers témoignages dans un carnet noir dont il ne se séparait plus depuis. Simple instinct de conservation, avait-il expliqué. Mais lorsqu’il avait, un an auparavant, terminé sa scolarité au sein d’une des plus grandes écoles de journalisme de Grande Bretagne, Harry l’avait autorisé à publier comme premier article officiel, ses toutes premières impressions, qui n’avaient jamais été dévoilées. Depuis un an, Ron était le journaliste le plus célèbre du monde sorcier, accordant dans ses colonnes autant d’importance à l’actualité du Quidditch qu’aux guerres sanguinaires qui détruisaient le monde moldu. Et quand on était le héros sorcier le plus connu au monde, cela présentait à la fois des avantages et des inconvénients d’avoir un journaliste haut placé pour meilleur ami. Le mauvais côté : lorsque Ron était en reportage (comme actuellement), il confiait sans vergogne sa petite femme au brun. Le bon : en un an, aucun article sur son état de santé n’avait été publié. Son cœur se mit à battre très rapidement, comme souvent, et ses mains devinrent moites alors qu’une boule se forma dans sa gorge. Jamais il n’avait accepté d’aller consulter un médicomage, jusqu’à ce jour, mais dernièrement, certaines missions qu’il avait dû accomplir en tant qu’auror avait failli être compromises par sa condition physique. En deux ans, Harry qui mesurait 1m83, était passé de 73 à 57 kg . La voiture s’arrêta au centre de Londres, devant un magasin miteux qu’il connaissait bien. Le mannequin déglingué, à la robe verte passée, le regarda avec le même regard vide que lors de sa dernière visite, juste après la mort de Voldemort. Hermione l’avait emmené à Ste Mangouste. °+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+° Hermione frottait nerveusement ses mains l’une contre l’autre, serrant les dents. Elle étouffa un bâillement et de petites larmes perlèrent au coin de ses yeux. Il lui fallait un café. Peinant à se lever vu la proéminence de son ventre, elle s’appuya difficilement sur le dossier de sa chaise de bois bleu, inconfortable mais s’accordant subtilement au reste de la salle d’attente : le parfait décor hospitalier. Lorsque la secrétaire des renseignements, après un quart d’heure de queue, avait reconnu Harry, elle avait poussé un cri d’horreur, le même qu’Hermione se refusait à laisser échapper chaque matin en voyant son ami arriver au bureau. Plus transparent que pâle, les joues creusées, de larges cernes autour des yeux, si maigre qu’il lui était difficile de tenir debout, le Survivant était méconnaissable, si ce n’est à l’aide de sa cicatrice, qui par contraste, semblait plus rouge que jamais. Ils avaient été directement redirigés vers le deuxième étage, « Virus et Microbes Magiques », bien que la jeune fille ait de sérieux doutes quant à l’aspect « magique » de la maladie qui rongeait Harry. Car elle en était sûre, il s’agissait d’une maladie, et certainement pas d’une simple dépression. De fait, elle avait passé de nombreux jours à faire des recherches dans ses précieux amis les grimoires, et rien, strictement rien ne s’apparentait au mal du brun. Rien si ce n’était une maladie moldue : la tuberculose pulmonaire. C’est pour cette raison que, au moment où une charmante guérisseuse était venue les chercher dans la froide salle d’attente, Hermione avait profité du sommeil léger qui avait emporté Harry, avachi sur son épaule, pour la prévenir de son inquiétude. « Bien. Cela serait ma foi fort étonnant, mais si cela peut vous rassurer, je lui ferai passer un scanner moldu. Nous n’en avons qu’un et ne l’utilisons que peu, aussi l’attente sera courte. N’hésitez pas à demander de l’assistance si le bébé devient un peu trop actif pendant ce temps là… » avait-elle répondu avec un clin d’œil. Puis elle avait doucement réveillé l’auror, et dans un regain de fierté, il s’était levé seul et avait marché à sa suite en refusant son aide. D’un seul regard, il avait intimé à Hermione de ne surtout pas les suivre. Et sans le savoir, il l’avait laissée seule avec sa préoccupation. D’une traite, elle avala la dernière gorgée du liquide noir et brûlant qu’une baguette automatique avait fait apparaître pour elle dans une tasse de plastique stérile blanc et rouge. Ses yeux se posèrent avec tendresse sur son ventre plus que rebondi, et elle passa délicatement sa main gauche sur sa peau, au niveau de son nombril, en murmurant : « Ne t’inquiète pas, Leo, ton parrain va se remettre, c’est promis… » °+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+° Un son désagréable, comme un gémissement strident, résonnait dans le crâne d’Harry tandis que la médicomage passait sa baguette à l’horizontale tout le long de son corps, des orteils au sommet du crâne. La salle dans laquelle ils se trouvait était particulièrement obscure. A sa gauche, un immense cylindre blanc qui contenait une couchette aux draps de papier turquoise, était uniquement éclairée à l’intérieur par de longs néons bleus. A sa droite se tenait une console, posée sur un pupitre gris, dont les nombreux boutons lumineux lui firent penser à une série moldue qu’il regardait quand les Dursley le laissait seul, et qui se déroulait dans un vaisseau spatial. La sorcière aux boucles blondes cessa son activité et le pria de se déshabiller. « Ne gardez que vos sous-vêtements s’il vous plaît. » Harry savait pertinemment que c’était un ordre, qui plus est pour son bien, mais c’est avec beaucoup de réticence et de difficulté qu’il quitta un à un ses vêtements, laissant à voir son corps amaigri, ses côtes apparentes et son ventre creusé, ainsi que ses longues jambes un peu trop osseuses. Il nota avec soulagement que la jeune femme s’était détournée et fixait avec détachement l’écran qui surmontait la console. « Vous avez besoin d’aide ? » demanda-t-elle toujours sans le regarder, tact que le Survivant appréciait grandement. « Non, je vous remercie. » se força-t-il à répondre de façon intelligible. « Bien. Lorsque vous aurez terminé, veuillez vous enduire le torse de la crème qui se trouve dans le pot gris à votre droite. L’effet de froid est normal, ne vous inquiétez pas. Une fois que vous serez prêt, asseyez vous sur la couchette et prévenez-moi, d’accord ? » « Oui. » La voix de la jeune femme était très douce et rassurante, et si Harry n’avait pas été dans un tel état, il se serait sûrement attardé à observer ses beaux yeux clairs et son teint de pêche, son sourire éclatant accentué par la blancheur immaculée de sa blouse. Alors qu’il saisissait le pot, laissant derrière lui un tas de vêtements, il vit la couchette coulisser dans un bruit métallique et sortir lentement du cylindre, comme pour l’accueillir. Il enduisit sa poitrine de la substance glaciale, frissonnant au contact de ses propres doigts fins avec ce corps qu’il ne voulait plus ni toucher, ni regarder tant il le répugnait. Puis il prit place. « Voilà. » « Parfait, sourit la médicomage, allongez vous confortablement s’il vous plaît. » Il s’exécuta, et elle pressa un bouton clignotant qui provoqua un sursaut de la couchette. Harry ne put empêcher une nouvelle quinte de toux tandis qu’il pénétrait dans le tube lumineux. « Je vous conseille de fermer les yeux… » lui dit elle encore avant que son support ne cesse de bouger, totalement encastré dans la machine. Ce qu’il fit automatiquement, aveuglé par les néons à la violente lumière. A ses pieds, le tube se referma. Harry eut quelques instants l’impression d’avoir changé de dimension tant le silence était parfait. Jusqu’au moment où un léger grésillement se fit entendre, et que la voix de la jeune femme retentit, déformée par un micro. « J’ai besoin de vos noms et prénoms pour l’enregistrement. Enoncez les clairement lorsque vous entendrez un bip sonore. » BIP. « Harry James Potter. » Derrière son pupitre, la guérisseuse fronça les sourcils. Ce cadavre ambulant était le célèbre Harry Potter ? Vainqueur de Voldemort et auror réputé… ? « Bien. » entendit grésiller Harry au bout de quelques minutes. « Je suis le docteur Seaphyr Talmasci. Je me dois de vous informer que vous êtes dans un scanner moldu. Vous allez subir deux flashs successifs, surtout n’ouvrez pas les yeux. Chaque flash sera précédé et suivi d’un bip sonore. Entre les deux, je vous prie de ne pas bouger. Cela ira ? » « Oui. » murmura Harry. Un scanner moldu, en voilà une idée. Alors que le premier bip retentit, il dut une fois de plus retenir une toux violente, priant pour que les spasmes qui agitaient son corps n’intercèdent en rien avec l’opération. °+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+° Si Hermione n’avait pas été enceinte jusqu’aux yeux, elle se serait levée d’un bond en voyant la médicomage ressortir seule, l’air impassible. Le devinant, celle-ci marcha un peu plus vite, et d’une main sur son épaule, l’empêcha de se lever. « Ne faites pas d’efforts brusques, vous allez vous faire mal… » intima-t-elle de sa voix douce. « Où est Harry… ? » « Mes collègues s’en occupent, mademoiselle, ne vous en faites pas. Docteur Talmasci, je vais vous faire le compte rendu ici, je ne veux pas vous épuiser en vous emmenant à mon bureau. » Elle serra la main d’Hermione et, avec la plus grande simplicité, s’assit près d’elle sur une chaise branlante. « Monsieur Potter nécessite une hospitalisation, pour une durée indéterminée. Nous devons le garder dans un service spécialisé. » dit-elle d’une seule traite, comme pour se débarrasser d’un secret trop lourd. « Pourquoi… ? » souffla Hermione, son cœur semblant sur le point de cesser de battre, et ses mains se posant d’instinct sur son ventre. « Nous n’avons rien trouvé. Nous pensons que cela peut-être plus grave que ce que vous l’imaginiez. » « Le ‘scanner’ n’a rien donné… ? » « Rien. » « Mais il tousse et… » « Et il souffre d’une forme évolue d’asthénie, oui. Il est extrêmement maigre. Mais… nous pensons qu’il se laisse simplement mourir. Le voyez-vous manger… ? » Hermione baissa la tête et observa ses doigts qui caressaient nerveusement son nombril. Le bébé se mit à bouger. « Non, finit-elle par murmurer. Le matin, il arrive toujours aux alentours de 10 heures au Bureau. Le midi, il dit qu’il va manger au restaurant ou chez lui. Et il a toujours refusé mes invitations à dîner ou à déjeuner… » Les larmes se mirent à couler le long de ses joues. Comment avait-elle pu être aussi stupidement aveugle ? Harry ne mangeait plus, tout simplement… « Ca n’est sûrement pas votre faute, la rassura la médicomage qui avait vu la lueur de culpabilité dans ses yeux, ne vous reprochez rien. Nous allons prendre soin de lui, et je vais vous faire chercher un fauteuil roulant. Vous pourrez vous déplacer sans efforts dans l’hôpital, de cette façon. Combien de temps encore avant l’accouchement… ? » « Un mois et demi… » « En effet, ce sera plus raisonnable… » Au moment ou Hermione leva les yeux pour la remercier, elle vit sortir par la porte de la salle de consultation du docteur Talmasci quatre autres médicomages, tout de blanc vêtus, dont un poussait une couchette à roulettes sur laquelle se trouvait Harry. Son cœur rata un battement lorsqu’elle croisa le regard brillant de reproche du brun. Elle entendit à peine le docteur lui dire : « Tout va bien, il est seulement transféré dans le service de soins intensifs, c’est le service d’un docteur très réputé, le docteur… » La suite resta suspendue dans les airs tandis qu’Hermione éclatait en sanglots. °+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+°'°+° Tout était blanc derrière ses paupières. Il n’y avait aucun bruit, pas même un chuchotement, rien. Strictement rien. Et c’était parfait. Seule la douleur venait troubler l’étendue blanche et cotonneuse dans laquelle Harry se trouvait, plongé dans la torpeur la plus totale. Sa bouche était sèche, sa langue rapeuse, et son estomac se tordait violemment. La tête se mit à lui tourner, et il crut voir quelques étoiles, ce qui le décida à vite ouvrir les yeux. Bizarrement, tout était toujours blanc. D’un blanc si immaculé qu’il se demanda si cela était dur de le garder aussi… blanc. La plafond, les murs, les draps… Les draps… ? Revenant doucement à lui même, Harry réalisa qu’il était allongé dans un lit, fort moelleux et fort agréable au demeurant, et qu’il portait une sorte de robe blanche très large. Et seulement ça. Il rougit furieusement. Ses grand yeux émeraudes reprirent un peu de leur éclat lorsqu’ils se posèrent sur la porte… pour voir Hermione sortir, doucement, en fauteuil roulant. Le brun n’eut ni la force de crier, ni celle de sursauter, et il se mordit brutalement la lèvre, rongé par l’inquiétude. Que faisait Hermione dans un fauteuil roulant… ? Et lui que faisait-il là, seul dans un lit d’hôpital… ? Il se rappela brièvement son examen, les paroles de la douce médicomage, il se souvint qu’il lui fallait être hospitalisé pour… Oh mon Dieu, je vais passer deux mois ici… ? Son cœur se serra et il se mit à tousser. Il sentit le goût de la bile dans sa bouche tandis que son ventre hurlait famine… mais il se maîtrisa, respirant calmement, et se décida à observer méthodiquement l’endroit. Il fallait bien s’occuper. A droite de son lit, une large tablette sur laquelle étaient disposés un verre d’eau, un assortiment de fioles de toutes les couleurs, une petite clochette magique qui avait les mêmes ailes blanches qu’un vif d’or, et enfin un bol de plastique dans lequel il vit qu’Hermione avait pris soin de déposer tous ses bijoux. Il y avait une très belle gourmette d’argent à la maille épaisse, que lui avait offert Pétunia Dursley lorsque Vernon était mort ; et une chevalière et un anneau simple d’or blanc, qui se trouvaient être l’alliance de sa mère et la chevalière de son père… Dumbledore les lui avait confié avant la bataille finale. Il y vit aussi son bijou le plus beau et le plus étrange, une très fine chaîne d’argent à laquelle était accroché un pendentif en forme de serpent, et dont les deux yeux étaient faits d’émeraudes. Celui-là, c’est lui qui se l’était offert après sa septième année. Afin de manifester son désir, au cas où il retournerait à Poudlard dans une autre vie, de dire au choixpeau qu’il aurait bien été à Serpentard, finalement. Ses yeux se détournèrent de l’amas argenté et revinrent se poser sur la porte. Elle était close et ne comportait qu’une petite vitre grillagée. Bien évidemment, elle était blanche. Harry se demanda s’il y avait quelque chose d’une autre couleur dans cette pièce, et c’est là qu’il la vit. Au dessus de l’encadrure, entre porte et plafond, une grosse plaque de marbre gris était gravée de lettres d’or : « Salle de soins intensifs. Responsable : Docteur en Potions et Remèdes Magiques diplômé de Murneau, Suisse Docteur en Etude des Maladies Comportementales Docteur en Soins aux Prématurés Dr, Monsieur …. » Docteur Monsieur QUOI ! Harry déglutit difficilement en relisant une centaine de fois l’inscription, jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur un médicomage à la blouse blanche siglée d’une baguette et d’un os croisés qui ne fit que confirmer ses craintes. « Docteur Malfoy, Draco Malfoy, je serai votre médecin pour les mois à venir. » La voix glaça Harry des pieds à la tête.
« L’hôpital pour les maladies et blessures magiques Ste Mangouste, Londres, souhaite déclarer qu’il n’est en rien responsable des évènements décrits ci dessus, et qu’il ne prendra strictement aucun ni aucune moldue souffrant de bavite aiguë devant le Dr Malfoy. Ce même hôpital s’engage à prendre en soins intensifs l’auteur sus-désignée KuroiMamba au cas où vous voudriez la fusiller, torturer, mordre pour les souffrances infligées à Monsieur Potter, Harry de son prénom. Merci. » Tout commentaire est le bienvenu, comme l'a dit quelqu'un que vous avez lu récemment, vos reviews sont manyfics ^^! |