Deuxième chapitre de L'oeil de Rê .
Bonne lecture!
--
« POTTER ! DANS MON BUREAU ! IMMEDIATEMENT! »
Le hurlement était indubitablement celui de Charles Perkins, directeur de l'Agence Privée d'Investigation Sorcière. Et Harry Potter fut dévisagé avec pitié par ses collègues. Le réputation de l'homme était connue dans tout le monde sorcier, et ses employés savaient qu'elle n'était pas exagérée. Même le Ministre de la Magie craignait les mythiques crises de rage de Charles Perkins.
Harry se composa une expression détachée et traversa le couloir de l'agence. La porte s'ouvrit à toute volée devant lui et il lutta pour ne pas sursauter. Perkins était assis à son bureau, les dents serrées autour de sa pipe. Ses sourcils trop fournis étaient froncés à l'extrême et Harry déglutit :
« Vous m'avez demandé, monsieur ? »
« Un peu, que je vous ai demandé Potter. Ceci -il secoua violemment un rouleau de parchemin- est votre rapport, n'est-ce pas ? »
« Oui, monsieur. »
« Très bien. Pouvez-vous m'expliquer POURQUOI votre rapport indique que vous avez accepté de donner à notre informateur la somme ASTRONOMIQUE de trois mille gallions, Monsieur Potter ? »
Harry s'agita sur place, nerveux :
« Oui, monsieur. L'informateur que j'ai rencontré hier m'a fait comprendre qu'il pouvait faire avancer l'enquête sur le meurtre de la famille Harris. Il a aussi sous-entendu que cette mission était risquée pour lui et a réclamé cette somme en dédommagement. »
« Potter, cet homme est un criminel. Nous ne payons pas de primes de risques aux criminels. Nous payons les informateurs cinq cent gallions pour toute informations intéressante, quelques soient les risques qu'ils prennent. Pouvez-vous m'expliquer en quoi cet informateur est différent des autres ? »
« Monsieur, l'affaire Harris a mis le ministère en ébullition. Voilà un mois qu'elle nous a été confiée et nous n'avons pas l'ombre d'une piste. Je sais de source sûre que le ministre Shacklebolt s'impatiente et qu'il a déjà émis l'idée de nous la retirer pour la mettre aux mains de ses Aurors. J'ai pensé qu'un pas en avant était nécessaire. »
Il y eut un silence et Harry comprit qu'il avait gagné la partie. L'aversion que Charles Perkins nourrissait pour le bureau des Aurors était de notoriété publique. Celui-ci grogna:
« Je suppose que vous avez raison. Cependant, la prochaine fois que vous aurez envie de couvrir d'or un criminel, demandez au moins mon avis avant, Potter. »
« Oui, monsieur. »
« Vous pouvez disposer. »
Harry ne se le fit pas répéter deux fois. Il sortit précipitamment du bureau, étonné d'avoir encore tous ses attributs à la bonne place.
Un hibou l'attendait dans son bureau. Harry saisit distraitement le message. Le contenu était concis.
Potter,
Ce soir, même heure, même lieu.
Merci de détruire ce message après en avoir pris connaissance.
D.
Harry tira sa baguette et murmura incendio. En quelques secondes, le parchemin ne fut plus qu'un tas de cendre. Malfoy était indéniablement efficace. Douze heures à peine s'étaient écoulées depuis leur précédente rencontre. Dont quelques unes probablement passées à s'amuser avec le jeune musicien. Harry sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale.
Mauvaise idée.
Le crétin était devenu dangereux, se répétait Harry. Ce faisant, il ne pouvait s'empêcher de se rappeler le sourire carnassier de Malfoy alors qu'il le détaillait de haut en bas. Ce n'était qu'une manière de tenter de le déstabiliser. Et il n'allait pas lui faire le plaisir de lui céder ne serait-ce qu'une seconde de vulnérabilité. Harry savait parfaitement que la moindre hésitation pourrait lui coûter très cher.
Malfoy était intouchable. En douze ans, il était passé du statut d'ancien Mangemort haï de tous à celui petit trafiquant minable, puis progressivement à celui d'autoproclamé « homme d'affaire ». Trafiquant de drogues, escroc d'envergure, il aurait dû depuis longtemps se retrouver à Azkaban. Seulement, toutes les enquêtes sur Draco Malfoy avaient miraculeusement été avortées avant terme. L'homme avait des « amis » hauts placés. Le gouvernement était corrompu, ce n'était pas une surprise pour toute personne qui naviguait dans les eaux troubles de la politique. Shacklebolt était un homme intègre, mais les huiles du gouvernement n'étaient pas toutes aussi vertueuses.
L'existence de l'agence trouvait en grande partie sa source dans ce problème. Shacklebolt était parfaitement au fait de la déliquescence de son gouvernement. Le bureau des Aurors, comme tant d'autres, était vérolé jusqu'à la moelle. Il avait fait créer L’Agence Privée d'Investigation Sorcière, choisissant judicieusement Charles Perkins pour diriger la cellule indépendante. Charles Perkins l'incorruptible, qui choisissait et cadrait ses détectives avec une sévérité proche de la tyrannie.
L'Agence, comme elle était plus communément appelée, était gratifiée des cas « sensibles » , impliquant des sommités du monde sorcier. Le gouvernement n'était pas seul client de l'Agence, et Harry s'était vu confier nombre de filatures d'époux volages et d'assommantes enquêtes financières avant de se voir confier des affaires plus palpitantes. Merde, il n'avait vraiment pas intérêt à faire foirer celle là s'il ne voulait pas se retrouver à la case départ.
Harry jeta un coup d’œil à sa montre. Dix-neuf heures. Il avait le temps de passer voir Ron avant qu'il ne ferme le magasin. Saisissant une poignée de Poudre de Cheminette, il articula :
« Farces Pour Sorciers Facétieux, Chemin de Traverse »
Ron ne leva pas la tête lorsqu'Harry déboula dans son bureau. Lunettes sur le nez et sourcils froncés, il semblait plongé dans la lecture d'un dossier.
« Deux minutes, Harry. J'ai presque fini ça. Georges est dans l'arrière boutique, si tu veux. »
« Non, je vais attendre ici. »
Quelques minutes plus tard, Ron soupira et retira ses lunettes. Il sourit à Harry :
« Notre comptable a envoyé le compte-rendu financier. Merlin, je n'y comprends rien. »
Harry éclata de rire :
« Je t'en prie, Ron, pourquoi tu t'acharnes à essayer de faire ça tout seul tous les ans ? De toute manière, c'est toujours Hermione qui s'en occupe à la fin. »
Ron prit un air faussement indigné :
« Merci pour ton soutien. T'es un vrai pote. » il dévisagea Harry d'un œil critique « Merlin, Harry, est-ce que tu dors la nuit ? Tu as une tête à faire peur.»
Harry soupira :
« L'affaire Harris empêche toute l'Agence de dormir. Perkins en devient fou. S'il le pouvait, il nous séquestrerait jusqu'à ce qu'elle soit résolue. »
Ron fronça les sourcils :
« Toujours rien de nouveau ? »
Harry résuma brièvement à Ron sa rencontre avec l 'informateur, sans mentionner l'identité de celui-ci. Il n'était pas supposé parler des affaires en cours autour de lui, mais Ron et Hermione étaient ses meilleurs amis, et plus d'une fois ils l'avaient aidé à résoudre des affaires complexes, Hermione par ses connaissances inépuisables et Ron par son esprit critique et son aisance à se mouvoir dans le milieu mondain.
« Eh bien, » dit Ron une fois qu'Harry eût terminé, « Il n'y a plus qu'à espérer que ton indic ne t'escroque pas. »
Harry hocha la tête, un peu mal à l'aise, songeant que Malfoy serait tout à fait capable de l'escroquer. Certes, il avait servi d'informateur sur beaucoup d'affaires, mais c'était la première fois qu'Harry était en contact avec lui, et Malfoy lui inspirait tout sauf de la confiance. Ron brisa le cours de ses pensées :
« Tu viens manger à la maison ? Hugo et Rose sont pressés de te revoir. »
Harry secoua la tête :
« Pas ce soir, mon vieux. Je dois revoir Mal...mon indic »
Ron lui tapa sur l'épaule :
« Je compatis. Pas étonnant que tu vive seul, tu es littéralement marié à ton travail. Aucun type sain d'esprit n'accepterait ça. »
Harry ricana :
« Comme si c'était mon truc, les types sain d'esprit. »
« Pas faux. Bon, je file, Hermione est toute seule avec les monstres. Évite de te mettre dans de sales draps. Si c'est seulement possible. »
Harry grogna une insulte et entendit Ron éclater de rire avant de disparaître dans une nuée de flammes vertes.
Harry consulta sa montre. Minuit et demie. Malfoy était en retard. Nerveux, il alluma une cigarette. Le club était presque désert, et il ne se sentait pas à l'aise dans cette ambiance suave, qui appelait à l'insouciance et à la torpeur. Il ferma les yeux et inspira profondément. Ne panique pas , se réprimanda-t-il, c'est exactement ce qu'il cherche.
« Potter. »
Harry leva les yeux pour s’apercevoir que Malfoy était planté devant la table, son habituel sourire moqueur sur les lèvres. Harry hocha la tête :
« Tu es en retard. »
Malfoy ne répondit pas. Il se contenta de jeter un regard hautain à Harry, un regard qui semblait vouloir dire « Je suis un Malfoy. Un Malfoy n'est pas en retard. C'est les autres qui sont en avance. »
Harry soupira :
« Des nouvelles ? »
« Potter, ton sens des civilités n'a rien à envier à celui d'un troll. »
« Tu ne m'inspire pas exactement de la courtoisie, Malfoy. »
Malfoy ricana :
« Pas étonnant que tu sois resté un détective pouilleux pendant toutes ces années. Tu n'as toujours pas compris comment te comporter en public. »
Harry prit une profonde inspiration et réprima l'envie d'écraser son poing sur le visage de l'homme qui était à présent assis en face de lui. Malfoy sembla s'en apercevoir, et son sourire s'élargit. Il fit signe au garçon et commanda un verre de vin français au nom imprononçable. Lorsqu'il fut servit, il leva le verre au niveau de ses yeux et fit jouer la lumière dans le liquide sombre, avant de le humer. Toujours aussi snob, songea Harry.
« Que connais-tu de la mythologie égyptienne, Potter ? »
La question prit Harry au dépourvu. Il fronça les sourcils :
« Pas grand chose, j'en ai peur. »
« Curieusement, ça ne m'étonne pas. »
Harry secoua la tête, excédé. Sans lui laisser le temps de répliquer, Malfoy reprit :
« Je vais te raconter une histoire, Potter. »
« Je ne suis pas là pour que tu me raconte une histoire, Malfoy. Je suis là pour que tu me dise la vérité. »
« Crois-moi, cette histoire va t'intéresser. »
Quelque chose dans le ton de Malfoy fit taire Harry, qui se contenta de hausser les épaules et d'attendre.
« Bien. L'histoire que je vais te raconter est le mythe de l’œil de Rê, » Malfoy s'arrêta et fixa Harry, comme pour le défier de l'interrompre. « Ce mythe conte des temps anciens ou hommes et Dieux cohabitaient sur terre, sous la puissance de Rê, dieu de l'astre solaire. Un jour, les hommes, lassés d'être gouvernés par Rê, montèrent un complot pour le détrôner. Averti du danger par les autres dieux, Rê décida alors de punir les hommes. Il envoya son œil, oudjat , sous la forme de Sekhmet, déesse-lionne vengeresse, après les rebelles. Sekhmet massacra une bonne partie des insoumis, mais sa soif de sang était sans limite, et Rê prit pitié les hommes en pitié. Pour sauver l'humanité d'une fin certaine, Rê enivra Sekhmet et lui fit boire une potion qui la transforma en Hathor, déesse de la joie et de la danse. Ainsi, l'humanité fut sauvée de l’œil de Rê. »
Harry se demandait ou Malfoy voulait en venir. Celui-ci but une gorgée de vin avant de reprendre :
« Bien entendu, cette histoire n'est qu'un mythe. Cependant, ce mythe eut des conséquences qui dépassent l'entendement. Dans l'Antiquité vivait un sorcier nommé Hamosis. Il était prêtre dans le temple de Rê dans la ville d'Onou, plus connue sous son nom grec :Héliopolis, La Cité du Soleil. L'homme était assoiffé de pouvoir et était prêt à tout pour accéder à la charge de Grand Prêtre du temple de Rê. S'inspirant du mythe de l’œil vengeur, il fit façonner une bague représentant l’œil de Rê tel qu'il était symbolisé dans les écrits mythologiques. L'objet était terriblement puissant. La magie la plus noire fut utilisée pour le créer. Toute personne portant la bague possédait un pouvoir sur toute personne l'approchant : la bague brisait les barrières mentales, et son possesseur pouvait agir d'autrui comme de pantins, leur ordonner d'agir selon son intérêt ou même de mourir sur le champ. Hamosis grimpa rapidement les échelons du pouvoir. Trop rapidement. Cela attira l'attention de la communauté sorcière égyptienne, qui découvrirent vite les propriétés redoutables de la bague. Hamosis fut assassiné dans son sommeil. Les sorciers tentèrent de détruire l'ornement, mais rien n'y fit. Alors il fut enfermé dans un coffret, protégé par tous les charmes possible, et caché dans un lieu tenu secret. »
Malfoy s'interrompit et haussa un sourcil narquois en direction de Harry, qui l'écoutait raconter, subjugué :
« Alors, Potter, toujours impatient ? »
« La ferme, Malfoy. »
Malfoy laissa échapper un petit rire et termina son verre :
« Comme tu dois t'en douter, l'histoire ne s'arrête pas là. Une centaine d'année plus tard, alors que le secret de l’œil de Rê n'était connu que de quelques sorciers, Héliopolis subit de violentes attaques Perses. La ville fut saccagée et pillée, et le coffret fut volé avec d'innombrables autres trésors. Fort heureusement, les charmes protégeant le coffret ne furent jamais brisé, et l’œil de Rê traversa les siècles, intouché. Plus d'une personne fut assassinée, plus d'un crime commis pour cet objet au fil du temps. Jamais ses propriétaires, sorciers ou moldus, ne parvinrent à ouvrir le coffre. Au début du vingtième siècle, son possesseur était Grigori Raspoutine, un sorcier proche du tsar qui fut assassiné à Saint-Pétersbourg en mille neuf-cent seize. Après cela, la trace du coffret fut perdue. »
Malfoy se tut à nouveau et fit un signe au serveur. Il réclama un deuxième verre. Il ne semblait pas vouloir continuer de lui-même. Harry, irrité, lança :
« Quel rapport avec l'affaire ? »
« Merlin, Potter, tu es si...empressé. »
Harry feignit de ne pas remarquer le ton aguicheur de Malfoy et lui lança un regard noir. Finalement, Malfoy reprit :
« Le rapport, Potter, c'est qu'il y a quelques mois, la trace du coffret contenant l’œil de Rê a été retrouvée. En Angleterre. Il avait été acquis par James Harris, époux de Georgia Harris. »
Harry écarquilla les yeux, abasourdi. Il jeta un regard suspicieux à Malfoy, mais celui ci semblait sincère.
Harry avala d'un trait son verre, laissant la douce brûlure du bourbon voyager à travers son corps. Il regretta immédiatement son geste. L'alcool lui monta à la tête aussi rapidement qu'il l'avait ingéré, et il sentit le sang lui monter aux joues. Merveilleux.
« Tu es sûr de ça ? Comment le sais-tu ? »
Harry fut soulagé . Sa voix était restée égale. Malfoy leva un sourcil en sa direction :
« Tu penses vraiment que je vais te révéler mes sources, Potter ? Je tiens à ma vie, et je la risque déjà suffisamment en te rencontrant ce soir. »
Ce fut au tour d'Harry de hausser un sourcil :
« Le paiement en retour est suffisamment conséquent pour te faire oublier ce détail, n'est-ce pas, Malfoy ? »
Un petit rire fut sa seule réponse. Malfoy se leva et chercha de l'argent dans ses poches. Harry s'autorisa à le regarder un peu plus attentivement. L'homme était -que Merlin le pardonne- séduisant. Séduisant comme un de ces serpents qu'on trouve d'autant plus beau qu'ils sont mortellement venimeux. Il avait toujours ces traits pointus qui le caractérisaient déjà à Poudlard, mais ses pommettes étaient moins osseuses et ses yeux semblaient plus glacés que jamais. Il portait un costume noir avec élégance, sans paraître le moins du monde gêné dans ses mouvements.
Une main pâle déposa quelques Gallions sur la table. Harry remarqua qu'il portait une chevalière. Vert Serpentard. Typique.
Lorsqu'il sentit le regard narquois de Malfoy sur lui, Harry détourna la tête. Il mit son manteau et, après un bref hochement de tête en direction du serveur, sortit.
Le froid de la ruelle le cueillit instantanément, apaisant la chaleur que l'alcool faisait circuler dans son sang. Il sourit. L'affaire avançait, finalement. Perkins allait probablement être moins remonté contre lui lorsqu'il lui transmettrait son rapport...
« Ivan Berlinski. »
Harry sursauta. Il n'avait pas entendu Malfoy sortir à sa suite. La voix venait de derrière lui. Très proche.
« Pardon ? »
« Ivan Berlinski, » répéta Malfoy « tu devrais chercher dans cette direction. Ce type est un collectionneur. Officiellement. Il aime particulièrement les objets créés par la magie noire. »
La voix de Malfoy s'était dangereusement rapprochée. Harry tenta de se concentrer sur autre chose que sur le souffle qui frôlait son cou, mais son sang semblait oublier de passer par son cerveau pour migrer au sud de son corps.
« Tu penses que c'est lui qui a tué les Harris ? »
« Ne sois pas stupide, Potter. Tu peux mieux faire que ça. Ce type ne se salirait jamais les mains. En revanche, il est fort capable d'avoir engagé des gens pour récupérer le coffret. »
Harry se figea, le souffle coupé. Une langue venait de parcourir la peau fine de sa nuque. Il resta là, trop ébahi pour bouger. Son esprit était devenu vierge , incapable de se concentrer sur autre chose que la respiration régulière qui caressait la trame humide laissée par la langue de Malfoy.
Puis il entendit un ricanement. Un ricanement victorieux. Son cerveau se remit miraculeusement à fonctionner. Il se retourna et repoussa Malfoy sans ménagement. L'homme heurta violemment le mur et le fixa, son masque hautain laissant place à l'ahurissement, puis à la rage.
Trop furieux pour prononcer un mot, Harry transplana.
---
Note de fin de chapitre: Le mythe de l'oeil de Rê existe vraiment! J'ai fait pas mal de recherche pour être certaine de ne pas écrire de bêtises.
La bague, en revanche, je l'ai inventée. Hamosis aussi sort tout droit de mon cerveau, mais Héliopolis a réellement existé, ainsi que son célèbre temple de Rê. Elle était située dans le delta du Nil. Elle a aussi réellement été pillée par les Perses à de maintes reprises.
Grigori Raspoutine a aussi existé (qui a vu Anastasia?Hum.) Il a eu une vie assez mystérieuse, remplie de faits inexpliqués (dont j'ignore s'ils se sont vraiment produits ou pas, je n'ai pas suffisamment fait de recherches sur le bonhomme), a survécu a plusieurs tentatives d'assassinats avant de se faire tuer de plusieurs balles dans la tête pendant la révolution Russe en décembre 1916.
N'oubliez pas les reviews! |