Titre / thèmes : tirés de Marie Laforêt — V’la l’bon vent : http://www.youtube.com/watch?v=YDYvECYxoHA
BO de conception : Kavinsky — Nightcall et Desire — Under your spell
Note : Femmequixotic (LJ et AO3) m’a coupé l’herbe sous le pied ! J’ai été incapable d’écrire le Drarry qu’il aurait fallu parce qu’elle l’a fait (une version plus trash que ce que j’aurais pu poster, cela dit). Je vous renvoie au lien déjà donné à la fin du chapitre 4.
C’est un chapitre un peu bizarre. Ça m’a pris un temps fou pour arriver à peu près à ce que je voulais raconter - désolée pour l'attente. Le suivant est terminé et arrivera plus vite.
AVERTISSEMENT : Contenu 18+ pour les citations de début et de fin (tirées et traduites de la fic de Femmequixotic) ; 16+ pour le reste.
________
« "A genoux, mon ange", murmure Potter contre ma bouche et je n’hésite pas une seconde. Le sol de la ruelle est mouillé et irrégulier sous mes genoux, visqueux contre ma peau ; une odeur fétide de rats et d’urine m’emplit le nez. La main de Potter est sur sa queue et il se branle vite et fort. Je veux le sentir dans ma bouche, je veux le sucer mais, quand j’avance la tête, il m’attrape par l’épaule et me repousse. "Non." »
Manchester & Liverpool
________
6a
« Il ne s’est rien passé. »
________
Septembre. Fin septembre, bientôt octobre, puis novembre et déjà il se demandait comment il allait faire pour tenir. Rien ne s’arrangeait, et si les choses devaient s’arranger il ne voyait pas du tout dans quelle direction. Il supportait de moins en moins les dortoirs de nuit, et les tensions semblaient ne cesser de s’exacerber dans les couloirs entre les cours. Le soir, après le couvre-feu, cela devenait difficile de trouver des coins qui ne seraient pas passés au crible par les préfets ; ceux-ci semblaient exécuter leurs tâches avec plus de zèle encore qu’avant la guerre, sans doute parce qu’il n’y avait, enfin, vraiment plus rien à craindre – c’était difficile à croire. Mais ils ne repassaient jamais deux fois au même endroit ; il suffisait de les observer, savoir qu’après onze heures ils ne revenaient plus dans l’aile où il y avait la fuite d’eau et les statues pétrifiantes qui, goutte à goutte, s’y sculptaient…
Il s’efforçait de se concentrer sur le décor du parc de l’autre côté de la vitre, de se convaincre de sa tranquillité réelle, quand un léger clapotis le fit sursauter. Il n’y avait rien, mais l’eau d’une des flaques s’était ridée. Il soupira. Il était sûr à présent qu’il y avait quelqu’un. Il leva les yeux au ciel et retourna à sa contemplation de l’extérieur. Quand il tourna de nouveau la tête vers le couloir, Potter repliait sa foutue cape et la rangeait dans sa poche.
Il allait en plus venir lui parler.
« C’est à se demander comment tu as survécu.
- Oh, ta gueule. »
Draco ne répondit pas.
Potter n’avait pas l’intention de lui parler finalement ; il s’était planté au pied de sa fenêtre et regardait dehors lui aussi, Dieu sait ce qu’il voyait.
Cela ne dura pas longtemps. Déjà il ouvrait la bouche pour dire quelque chose :
« Je voudrais sortir, tu veux venir ? »
Draco le jaugea avec suspicion :
« Sortir où ? »
Il vit Potter sourire :
« Où on peut. »
Il l’avait suivi. Il s’était glissé sous la cape d’invisibilité pour reparcourir les couloirs en sens inverse et franchir le hall d’entrée. Traverser le parc à pas précautionneux jusqu’au Saule, puis la barrière à l’extérieur de la Cabane Hurlante. Puis il avait laissé Potter lui prendre le bras, parce que lui ne pouvait pas faire de magie sans rameuter les Aurors, et ils avaient transplané, d’abord au milieu de nulle part, puis après que Potter avait lâché un juron et dit attends… ils s’étaient retrouvés près d’une petite ville. Où Potter lui avait dit d’enlever sa robe de sorcier :
« Ça va pas, la tête… !
- Mais non, mais c’est que tu vas trop attirer l’attention.
- Où est-ce qu’on est ?
- Je ne sais pas. Dans une ville moldue si je ne me suis pas planté. »
Draco regarda autour de lui. Il y avait bien des choses qui n’avaient pas l’air sorcières. Ne serait-ce que la lumière des lampes et les fils noirs qui en partaient, l’absence d’un certain fourmillement magique qu’il n’avait jamais consciemment perçu avant, mais dont le manque, ici, était flagrant. Il sursauta de nouveau en sentant la magie de Potter métamorphoser sa robe extérieure en quelque chose de plus court et plus épais, l’air appliqué mais peu convaincu de son œuvre. A y regarder de plus près, ça n’avait l’air d’être qu’une illusion.
« Cache l’écusson. »
Sa cravate était déjà dénouée. Il imita Potter et la rangea dans sa poche, puis il lui emboîta le pas, plus par crainte de se retrouver seul ici que par entière confiance. Il agrippa sa baguette d’école, machinalement, avant de la juger inutile. Un autre sursaut quand une lumière vrombissante leur passa à côté.
Potter continuait son chemin sans y prêter attention. Les passants se faisaient relativement plus nombreux à mesure qu’ils s’approchaient de rues plus animées, même s’ils n’étaient manifestement pas dans une très grande ville. Il regarda autour de lui, puis traversa la rue en lui faisant signe de le suivre. L’air de savoir ce qu’ils faisaient, ils entrèrent dans un pub.
C’était la même impression que lui faisait la ville dehors : tout était étranger, même si tout, en surface, ressemblait à n’importe quel pub dans n’importe quelle ville sorcière. Potter n’avait pas l’air déboussolé, plutôt indifférent : il balayait la salle du regard avec juste ce qu’il fallait d’attention pour repérer ce qu’il y avait autour, mais l’air concentré sur quelque chose qui lui échappait ; or, tel qu’il le connaissait, ce n’était pas quelqu’un d’indéchiffrable. Draco s’assit à une table et regarda le brun sortir d’une poche ce qui était sans doute de la monnaie, un petit fatras de papiers, en se dirigeant vers le comptoir. Le barman lui lança un regard inquisiteur à travers la pièce puis Draco relâcha son souffle – c’était idiot – quand Harry obtint deux verres.
« On doit faire vieux », dit-il en revenant. « Il n’a pas trop insisté pour vérifier nos âges… »
Il posa les bières avant de s’asseoir et le regard de Draco se posa sur le billet et les pièces moldues coincées entre sa main droite et la paroi du verre.
D’où est-ce que tu sors ça ?
Il les rangea dans sa poche. « J’ai pris le plus simple. J’espère que ce sera bon. »
Pour la première fois de la soirée, leurs regards se croisèrent ; la couleur maudite des yeux de Potter occupa tout l’espace.
Draco se concentra sur sa respiration. Il ne savait plus du tout quelle attitude adopter – faire comme si de rien n’était ? Parler ? Boire ? Se laisser porter ? Se dire quoi ?
« Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? » lui avait-il demandé quand le balafré s’était porté garant pour sa liberté conditionnelle.
Réponse : « C’était insupportable. »
« Tu m’emmènes où tu veux maintenant ?
Il n’y avait aucune raison. Potter sourit autour de son verre, comme s’il ne pouvait plus s’en empêcher.
- C’est toi qui me suis, répondit-il.
- Tu es insupportable, tu le sais ?
Il contracta la mâchoire, haussa les épaules comme en un geste involontaire. —Lui enlever ses lunettes.
Draco s’intéressa à son verre. Ce n’était rien d’extraordinaire, le goût était faible, mais ça n’allait pas trop mal à sa bouche qui ne pouvait plus rien tolérer. Il jeta un autre bref coup d’œil à Potter puis il ferma les yeux, et Potter disparut ; il n’était plus qu’une vague présence à cinquante et quelques centimètres de lui, indiscutable, mais en la laissant être là il allait s’y habituer. Peut-être l’associer à la paix. Il n’y avait que leur table dans tout l’établissement et le reste était un fond indistinct. Il y avait le cercle du verre contre sa lèvre et le goût de la bière. Le bruit qu’il n’arrivait à entendre que s’il faisait des efforts… Il y avait de la musique.
Il rouvrit les yeux et jeta un coup d’œil circulaire, retardant la conversation d’encore quelques petites secondes. L’on faisait si peu attention à eux que c’était invraisemblable ; ils n’avaient pourtant rien à voir. Potter haussa cette fois franchement les épaules et retourna attacher son regard à un petit carré lumineux en hauteur dans un coin de la pièce. C’était difficile à croire qu’ils aient pu sortir comme ça, sans qu’il ne se passe rien ; c’était beaucoup trop facile.
- Liverpool… ?
- Ou Manchester, ou n’importe quelle grande ville où il y a du monde et du foot pour s’occuper.
Draco haussa un sourcil interrogateur. Potter fit un signe de tête en direction du carré. Ce n’était pas très clair d’aussi loin, mais c’était comme une photographie couleur en beaucoup plus lumineux. Et qui durait beaucoup plus longtemps.
- un sport moldu. Ça ne te plairait pas du tout.
- Sans doute pas…, répondit Draco en fronçant les sourcils.
Potter eut à peine un tic au coin des lèvres :
- Mais c’est addictif.
S’aidant d’une longue gorgée de bière, Draco le scruta sans détours. Potter lui opposait un regard aussi opaque qu’une barrière d’Occlumancien : grand ouvert, mais vidé de toute pensée ou arrière-pensée. C’est à ce moment-là qu’il aurait dû réagir.
Leur sortie n’était pas passée inaperçue. McGonagall ne l’avait pas mentionnée lorsqu’elle l’avait convoqué dans son bureau quelques jours plus tard – avait-elle vu Potter avant ? – mais la terreur l’avait poussé à se jeter lui-même dans la gueule du loup et à faire valoir sa moindre infraction au règlement, toutes ses incapacités à suivre le programme de septième année pour retourner chez lui, dans la maison-prison, voire purger n’importe quelle peine à Azkaban mais cesser d’attendre la fin de l’année pour de toute façon se retrouver sans avenir, à la merci de Yaxley ou de proches de victimes qui voudraient se venger.
C’était le transplanage qui l’avait trahi. La première tentative de Harry en sortant du pub lui avait flanqué une telle trouille qu’il avait préféré lui-même le prendre par le bras et les ramener sur la route de Pré-au-Lard, espérant très fort que tout cela n’était qu’un rêve et que personne ne s’apercevrait de rien. Quand il était allé au devant de l’expulsion, McGonagall lui avait dit de se reprendre et de travailler ses cours, qu’il n’avait pas à baisser les bras quand on lui donnait une chance, mais ce n’était pas un hasard si les Aurors étaient venus le chercher si vite. Et les lettres qu’il recevait de Harry – mots d’excuses réguliers, pas systématiquement signés, comme de petites éruptions de remords –, le mettaient hors de lui. Il était là à chaque remise de leur cas sur le tapis. Il avait fait un esclandre quand on les avait transférés temporairement lui et sa mère à Azkaban – « par sécurité ». Il était encore là le jour de la condamnation définitive de son père, et dans les quelques minutes de conversation privée auxquelles ils eurent droit, il n’avait trouvé moyen que de l’engueuler sous son Assurdiato, lui dire d’arrêter, qu’ils allaient partir de toute façon, qu’il n’avait pas à s’occuper d’eux.
Et Potter n’avait plus écrit. Narcissa commençait à ne plus supporter le Manoir. Draco rechignait à partir pour le continent. Alors qu’il commençait à songer à retourner finalement à Poudlard, il avait reçu ce hibou, sans mot, juste son ancienne baguette.
Il n’y avait même pas eu de hibou, juste la baguette laissée, vite empaquetée, sur sa fenêtre.
…
Pas de réponse. Le Nouvel An passe. Il essaie de se convaincre que c’est par sécurité, raison, refus d’abdiquer qu’il pense retourner en Écosse – un discours qu’il n’a même pas le cœur de tenir à sa mère. Ils ont plus de chance de s’en sortir séparés qu’ensemble. Elle va s’enfuir dès que les Aurors viendront le chercher pour l’escorter jusqu’à l’École. Ils ont déjà droit à des baguettes par facilité. La surveillance du Manoir n’est plus qu’une théorie.
Ses malles sont prêtes. L’Auror est là. Il doit étendre les bras, tourner la tête pour qu’on lui défasse les sorts de pistage et les alarmes qui se déclencheraient à l’approche des grilles, celui qui contrecarre les effets de la poudre de Cheminette qu’ils vont utiliser au Ministère. La baguette est sur la commode, et il n’a qu’un mince Accio à faire pour qu’elle vienne à lui et se glisse à l’intérieur de sa manche, comme il s’est entraîné à le faire en attendant… C’est en sentant le fin bois tiède contre son avant-bras qu’il sait qu’il n’atteindra pas Poudlard, qu’il n’y a rien qui l’attend là-bas ; que Potter risque d’y être et risque – pire – de ne pas y être ; qu’il ne veut pas y retourner, qu’il ne lui a pas répondu ; qu’il ne peut pas y remettre les pieds. « Allez, bouge, on y va. »
Dehors les jardins sont désespérément déserts. Il ne cherche pas à se retourner. Passées les grilles, l’Auror se plante à quelques mètres des barrières anti-transplanage ; il jauge Draco sans intérêt puis sort une montre qu’il examine d’un air impatient. Draco le voit marmonner des nombres de minutes, chique au coin de la joue, puis il met la baguette confisquée dans sa main gauche le temps d’attraper le Portoloin, abaissant ainsi le bras qui était tendu vers l’ex-Mangemort.
Il a une pensée éclair pour McGonagall, qui avait fait ce qu'elle pouvait – son regard plus désolé que dur lorsque Potter et lui s’étaient fait prendre hors des murs et qu’elle n’en avait averti personne.
Puis il désarme l’imbécile, récupère sa baguette officielle et disparaît.
__________________________________
6b
« il lui dit qu’il vivait ici, que si elle voulait, elle pouvait le trouver là »
________
L’adresse était celle d’une rue à l’écart du centre-ville, et ce fut presque trop facile de trouver le numéro. Le souvenir du Square Grimmaurd en tête, elle s’attendait à ce qu’il y ait une discontinuité dans les numéros pairs, un manque impossible, un accès qui lui serait refusé ; mais la maison était là, identique à toutes les autres de la rue avec ses murs de brique vive sous la lumière des lampadaires et ses marches de béton, sa rambarde noire.
De la musique battait sourdement dans l’étroite cage d’escalier, provenant d’une des portes d’appartement. Elle s’approcha de la source, au niveau du deuxième étage, mais l’appartement qu’elle cherchait se trouvait au dernier. Elle gravit les marches les unes après les autres.
La chambre était vide, impersonnelle, comme un dortoir en tout début ou toute fin d’année scolaire ; quelqu’un y vivait, c’était sûr, mais rien ne permettait de savoir – qui était là, ce qu’elle faisait là, ce qu’elle pourrait y trouver…
Draco se dirigea vers la salle de bain. « Tu as fini ? » Il laissa échapper un soupir excédé. Pas de réponse. Il entra dans la petite pièce et s’empara de ce qu’il était venu y chercher : « Je m’en vais. » Un vague mot d’assentiment. Draco reparut dans la chambre, la mâchoire contractée, le poing serré autour d’un trousseau de clés, un vêtement pressé dans l’autre. Il se retourna.
Potter le tuait.
Ginny atteignit le dernier étage et se planta devant la porte. Malfoy avait dit qu’il habitait ici. Elle posa les doigts contre le faux bois le cœur battant. Elle s’apprêtait à pousser la porte, lorsqu’un claquement suivi d’un éclat de rire retentit à l’un des étages inférieurs.
Elle se pencha discrètement à la rambarde : c’était un couple, visiblement, un garçon et une fille si soudés l’un à l’autre, qu’ils s’accrochaient à la rambarde d’une seule main, repoussaient le mur d’une autre pour s’aider à grimper dans leur élan laborieux. Instinctivement, elle se recula. Se soutenant de tout le bras au mur, elle descendit la dernière volée de marches jusqu’au palier d’où la musique provenait. Elle poussa la porte. Le couple s’évanouit dans son dos.
L’immense séjour avait été transformé en bar. Une lumière blanche solitaire plongeait la cuisine américaine dans le noir quand tout le reste de la pièce était rouge, orange-jaune, intermittent. Elle ne connaissait personne et personne ne la reconnaissait. Elle quitta machinalement son manteau et s’enfonça davantage dans la pièce sans trop s’approcher du centre. Dans un groupe de jeunes à l’écart, elle repéra sa bouée de sauvetage.
« Il est là ? »
Il fit un signe de tête, mi-acquiescement mi-geste dans la direction du bar. Ginny l’atteignit et s’accrocha à son épaule avant de tourner la tête.
Il n’y a rien à voir. Harry n’est pas là. Elle veut quitter la pièce mais c’est au tour de Draco de s’agripper à elle :
« Fais-le partir d’ici, je n’en peux plus. »
« Si il te voit ça le fera peut-être réagir. »
Elle plante les doigts dans son épaule ; il y a ses doigts et sa paume autour de son coude. Pour un peu ils pourraient danser. Mais une présence menaçante se forme derrière les murs. Il y a Amycus Carrow quelque part, qui viole et fait céder des os dans la chambre d’à côté, il y a Théodore Nott senior qui rôde encore ; il y a un pan du Château qui s’effondre et tue quelqu’un sans qu’on n’entende rien ; il y a Dean qui retient Harry à lui dans la pénombre du bar et, l’embrassant presque, lui fait ingérer une substance néfaste.
Ginny se débat. La lumière s’intensifie. Elle ne parvient pas à se dépêtrer de Draco qui la repousse ; il n’y a que la solution de se laisser plaquer contre le mur et hurler. Jusqu’à ce que tout s’efface.
—
« La Belette, à côté de lui, dit quelque chose qui le fait rire, puis Potter tire sur sa cigarette en tournant la tête, à peine, juste assez pour que nos regards se croisent. Il expire lentement sans me quitter des yeux, le regard sombre, et la fumée s’enroule autour de la capuche noire de sa veste moldue avant de se dissiper dans les ombres au-dessus de sa tête.
J’adore le regarder fumer. Ses mains, habituellement si rêches, gauches et grossières, acquièrent une grâce inouïe dès lors qu’une clope se niche entre deux de ses doigts. Sa femme déteste cette manie, me dit-il en grimaçant et levant les yeux au ciel, ce qui veut dire que je l’encourage, que ça m’obsède même. Tout pour creuser le gouffre qui les sépare. »
Fumer tue, de Femmequixotic |