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au 31 Mai 21 :
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Black Wizard, aka Impact
Par Clae94 , Alt248
Harry Potter  -  Action/Aventure  -  fr
6 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     0 Review    
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Lépidus

Rating : K

Disclaimer : Harry Potter appartient à JKR. X-Men appartient à Stan Lee et Jack Kirby.

Auteur : Clae94 : Ce chapitre a été écrit en quasi totalité par Alt248 :)

Note : Alt248 : Ce chapitre est plus long que les autres. J'espère que ce nouveau format (4700 mots) vous conviendra plus !

Clae94 & Alt248 : Vous verrez dans ce chapitre des guillemets '' ''. Cela sous-entend qu'un personnage pense ou rêve. Dans les prochains chapitres, lorsqu'un personnage utilisera le fourchelang nous le signalerons par des §§.

Sur ce, bonne lecture !

Chapitre III – Lépidus

          C'était le matin, dans la rue de Privet Drive, le soleil n'était pas encore levé. Toutes les maisons étaient endormies. Enfin, non, pas toutes. Au numéro 4, un petit enfant de six ans se réveilla en sursaut après avoir eu un rêve étrange où il était question de femmes aux cheveux roux, de bébés, de lumière verte, de lézard, de chien et de loup. Ce rêve ressemblait plus à un souvenir, mais il passa en second plan lorsque l'enfant vit l'heure sur sa vieille montre, héritée de son énorme cousin : il était en retard ! Harry se précipita dans la cuisine, alluma les plaques, mît les poêles dessus, y jeta le bacon et les œufs, prépara le café de son oncle et le thé de sa tante tout en surveillant que la nourriture ne brûlait pas, positionna les couverts pour trois personnes, sortit tout ce qui était mangeable des placards – de peur d'oublier quelque chose, et enfin servi tout consciencieusement dans chaque assiette.

          C'était sa routine depuis son 4ème anniversaire. En effet ce jour-là sa tante Pétunia le lui avait souhaité pour la première – et dernière, fois. Cependant, ce n'était évidemment pas sans arrière-pensée, comme à chaque fois avec elle. Durant toute la semaine qui suivit, elle lui apprit à balayer, nettoyer, faire les lits, repasser, plier les affaires et les ranger, faire la cuisine, jardiner – cela voulait dire prendre soin du potager dont Pétunia avait toujours voulu, mais dont elle n'avait jamais trouvé le temps de s'en occuper, balayer les feuilles mortes, arracher les mauvaises herbes, s'occupé des massifs de fleurs et plus tard quand il serait devenu plus fort, tondre l'herbe. Depuis deux ans pile donc, pour le petit-déjeuner, Harry se lève aux alentours de 7h00 – lorsque ses rêves ne s'éternisent pas, et doit tout préparer avant que sa « famille » ne descende pour le petit-déjeuner.

          Il entendit des pas lourds à l'étage. Il était temps pour lui de retourner dans sa « chambre ». Il devait faire attention à ne pas croiser son oncle Vernon. Ce dernier rabâchait sans cesse à Harry que le voir le matin lui donnait la nausée pour toute la journée. Si cela devait arriver, Harry n'aurait à manger pour la journée qu'un Paris-Brest digne de The Rock (Dwayne Johnson). C'est la raison pour laquelle il courut le plus vite possible se réfugier sous l'escalier dans son placard.

          Dix minutes plus tard, le petit garçon entendit des grognements, signe que quelque chose n'allait pas. Effectivement, la porte de son placard s'ouvrit, un étau se referma sur sa cheville droite et le tira de sa chambre. Soudain il sentit une vive douleur lui parcourir la moitié gauche de son visage. Un goût de fer inonda sa bouche, il saignait mais ne savait pas d'où. Enfin il entendit des mots et su pourquoi on l'avait giflé :

       -  Combien de fois devrai-je te dire que c'est des œufs brouillés que je veux et non des œufs au plat, sale bon à rien ! Et où sont mes donuts ?! Ah tu as pensé à me foutre des asperges sur la table et des carottes, mais pas mes putains de DONUTS !

       -  Je suis… Harry fut interrompu pas une baffe magistrale qui fit voler ses lunette à travers le couloir de l'entrée.

       -  Je ne veux pas t'entendre ! Je ne veux pas t'entendre dire ce que tu es, je sais ce que tu es : une sale merde bonne à rien qui fait mal son travail ! La seule chance pour toi qu'il ne t'arrive rien de plus aujourd'hui c'est que je ne revois pas ta sale tronche de monstre et que tu te donnes à 300% pour aider ta tante. Nettoies moi tout ça et hors de ma vue ! Harry reçu la savate taille 45 de son oncle dans son arrière train, ce qui lui remit les fesses en place et mit un terme à la discussion – il eut de la chance car d'habitude Vernon y met plutôt un poing final.

          Le petit garçon lava le couloir, retrouva ses lunettes – par chance elles n'avaient pas été cassées, puis lorsqu'il eut enfin l'autorisation, alla se nettoyer le visage. En y allant son cousin lui servit son coup d'épaule quotidien, mais lorsqu'il vit qu'Harry n'était pas tombé, il se retourna lui attrapa les épaules et le poussa contre une commode qui faisait au moins six fois son poids. Il s'écrasa dessus alors qu'elle n'avait pas bougé. D'où sa surprise à la vue du vase, qui était posé dessus, se brisant à quelques centimètres de sa tête. Des pas rapides accoururent dans sa direction, et s'en suivirent d'un cri strident.

       -  Le vase de grand-mère ! Espèce d'empoté tu ne sais pas marcher droit ?! Ou alors tu te venges de ce que Vernon t'as fait ? Ce n'était rien en comparaison avec ce que va t'arriver pour ça !

          Harry ne s'éternisa pas à se remémorer la menace de son énorme oncle ou à imaginer ce que sa tante lui aurait fait, il prit ses jambes à son cou. Il contourna Pétunia par la cuisine, bouscula le tabouret de son cousin, qui était revenu se mettre à table, le fit tomber et Dudley se retrouva par terre, les œufs sur sa tête et son bacon étalé sur le sol.

       -  Sale fou ! Qu'es t'as fait à mon bacon, il est tout sale maintenant !

          Cela n'empêcha pas le petit gros de s'en goinfrer. Harry, enfin arrivé dans l'entrée, se demanda si la porte était ouverte et se dépêcha d'essayer de l'ouvrir entendant les talons de Pétunia se rapprocher. Il y arriva comme il put et la referma dès qu'il fut sorti. Il entendit un craquement « Tante Pétunia c'est peut-être cassé le nez ! » priait-il, mais il n'ouvrirait pas la porte pour s'en assurer. Il continua donc sa route vers le parc.

 

oo

oo     oo

 

          ''Je ne suis qu'un bon à rien… Je ne sers à personne… Si, j'ai servi à quelqu'un… A deux je crois… Je crois… Je n'en suis plus sûr… Je ne sers à rien… Même pas à moi-même… Je n'ai pas pu les protéger. En même temps qu'aurais-je pu faire face à Lui ? Rien… Si ! J'aurais pu grogner, ça l'aurait peut-être fait fuir… Mais non, quel imbécile. Il vit avec des créatures qui me feraient perdre mes écailles d'un seul regard. Je l'aurais surtout fait rire, et Il aurait pris le temps de m'achever pour avoir osé le défier. Non j'ai bien fait de ne rien faire… Quel lâche, je tremblais alors que le petit, mon petit maître lui n'a pas bougé. Il l'a regardé comme s'il lui disait « Qui t'es ? Qui t'es pour rentrer dans notre chambre ? Qu'est-ce que tu veux nous faire ? Qu'est-ce que tu « crois » pouvoir nous faire ? Me faire ? ». Puis il a brillé quand l'Autre a levé sa baguette. Je crois avoir vu du vert… ou du blanc... Je crois… Peut-être les deux… Je ne sais plus… Je ne suis qu'un bon à rien, comme cette nuit-là… Je me rappelle d'autre chose ! Je me rappelle ces gens après l'explosion, ils… ils… Ce sont mes maîtres, les parents du jeune maître. Ils discutent. Ils discutent des enfants, de ce qui leur est arrivé. Ils pensent qu'Hugo a sauvé son frère. Mais… Mais c'est faux, dis-le-leurs ! Dis-leurs que c'est Harry et non son bon à rien de frère… bon à rien… Oui comme moi, ils me traiteraient de bon à rien et ne me croiraient pas. Ils auraient peut-être raison… Suis-je sûr de ce que j'ai vu ? Vraiment sûr ? Oui je crois… Non j'en suis sûr, ça s'est passé comme ça ! Et ils l'ont abandonné. Pourquoi lui et pas cette larve ? Pourquoi, Lily, ne fais-tu rien pour Harry ? Et toi Rémus ? Il est ton neveu.

       -  De plus je suis d'accord avec Sirius un sale cracmol n'a rien à faire avec moi. Abandonnez le dans un orphelinat ce sera parfait.

       -  Non ! Pourquoi ? Pas un orphelinat, c'est horrible ! vous allez en faire un psychopathe !

       -  Il en est hors de question ! Je ne veux pas avoir un second Tom sur les bras, même moins puissant, un seul me suffit amplement.

       -  Oui ! Merci professeur Dumbledore, merci !

       -  Je pense sincèrement que Pétunia est sa meilleure alternative.

       -  Non ! Non ! Et non ! Tout le monde sait qu'elle a horreur des sorciers, principalement sa sœur. Elle le maltraitera et l'abandonnera dans un orphelinat au final ! Il faut que j'intervienne… Il faut que je… bouge… Je ne peux pas bouger, ni parler. Pourquoi ne puis-je rien faire ?! ''

          Un craquement se fit entendre et le réveilla en sursaut. Un rêve, ce rêve, qu'il faisait toutes les nuits. Lépidus ne savait plus quoi faire. Il avait réussi à trouver un endroit sûr, où se reposé en sécurité, à l'abri du vent et de la pluie Anglaise, mais rien ne l'empêchait de faire et refaire continuellement ce rêve effroyable, synonyme de son impuissance. Ce qui le dérangeait le plus ce n'était pas le cauchemar en lui-même, mais le fait qu'il pouvait « vivre » son cauchemar. Habituellement, on « fait » un rêve, on en est spectateur, sauf que lui peut agir, bouger, regarder la scène sous un autre angle. C'est ça qui le frustre, c'est qu'il pourrait faire quelque chose, mais non. Il ne fait rien, il reste figé là, glacé d'effroi, à regarder et subir son cauchemar.

          Le gardien des jumeaux, Lépidus, émergea difficilement, mais revint à la réalité une fois sortit de dessous son rocher. C'était un beau parc où il avait atterri. Un de ces endroit qui quand un rayon de soleil arrive à percé cette couche perpétuelle de nuage devient un petit coin de paradis. Son rocher surplombait une grande étendue d'herbe et derrière lui une petite forêt, où il pouvait trouver tout ce dont il avait besoin pour se sustenter. Ce ne fut pas simple pour lui de trouver un endroit adéquate pour vivre. Étant un gros mangeur, il devait avoir un garde-manger conséquent à portée de griffes. Notre gardien appartenait à la race des Timon Lepidus, d'où son nom. Il mesurait près de quarante centimètres sans sa queue. Avec elle il atteignait le mètre. Ses écailles étaient d'un vert … mortel. Ses dents pas très blanches, étaient aussi efficaces qu'un rasoir Gillette (Wilkinson, Bic, eh oui on ne fait pas de pub gratuite ici !). Lépidus était âgé de sept ans. Il se sentait mal en point. Sa race n'étant pas réputant pour sa longévité phénoménale, six ou sept ans à l'état sauvage, il voulait faire autre chose de sa vie que sa routine qu'il avait trouvée ici dans ce parc, à savoir : se nourrir, bronzé au « soleil », puis dormir. D'ailleurs en parlant de se nourrir il devait se dépêcher, le soleil allait se lever… enfin blanchir les nuages.

          Sa journée commençait bien : un hibou, trois rats et une bonne vingtaine d'insectes variés. Il pourrait tenir toute la journée. Les premières blancheurs dans le ciel allaient arriver. Lépidus se hissa en haut de son rocher pour capter un maximum de chaleur. Notre gardien c'était accommodé de cette vie, mais elle ne lui suffisait plus. Il avait besoin de côtoyer la magie, cela lui manquait.

          Ne plus bouger, ne rien faire, était propice à la réflexion et son esprit s'évadait petit à petit. Repensant à son cauchemar, le lézard médita :

          ''Si seulement j'avais pu faire quelque chose, si seulement... Je me demande bien comment le petit maître s'en sort. Heureusement que j'ai suivi le professeur Dumbledore pour voir où il allait déposer Harry. Évidemment il était resté sur son premier choix, quel fourbe, mentir comme ça à ses parents. Pourquoi l'a-t-il déposé chez ce monstre de Pétunia ? Il avait peut-être ses raisons… Non. Personne de sensé ne l'aurait fait. Où est-ce qu'elle habite celle-là déjà ? Dans le Privet Drive je crois. Si je me rappelle le plan du parc et des alentours ce n'est pas si loin que ça. Pourquoi je n'y suis pas aller plus tôt pour m'assurer qu'il allait bien ? Je suis son gardien après tout… Ah ! Si. Je me souviens pourquoi. Je ne voulais pas que l'autre aspirateur à bouffe décide de me faire griller sur son nouveau barbecue s'il me mettait la main dessus. Comment cette peur aussi idiote a-t-elle pu me retenir aussi longtemps éloigné d'Harry ?... Ok ! C'est décidé ce soir je vais le voir, m'assurer qu'il va bien, m'assurer qu'il…''

          Interrompu par l'assombrissement anormal du ciel, Lépidus sursauta lorsqu'il entendit le cri le plus puissant et le plus effrayant qu'il ait pu entendre de sa vie. Soudain un deuxième cri. Celui-ci fut accompagné d'une série d'éclairs. Impressionnant ! Son sang, habituellement froid, fut glacé d'effroi. Cette foudre n'était évidemment pas naturelle. Il sentait vibrer la magie à travers son corps du haut de son rocher, alors que la source devait se trouver à plusieurs centaines de mètres. Il ne voulait pas aller voir qui se trouvait là-bas, mais ses pattes le firent sauter de son promontoire. Elles le faisaient courir. Il ne le voulait pas, mais son corps lui était attirer par cette puissance. C'est les yeux grands ouverts que le lézard arriva devant lui. Son petit maître.

 

oo

oo      oo

 

          Harry ne sentait plus ses jambes, sa tête lui faisait mal comme si elle était coincée dans un étau, mais là où le petit garçon avait le plus mal était au cœur. Ce que son oncle Vernon et son cousin Dudley lui avaient fait était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Ce qui lui faisait mal ce n'était pas qu'ils ne l'avaient jamais aimé ou qu'ils l'avaient maltraité durant ces cinq années. C'est qu'il avait toujours été injustement puni. Le vase que Dudley avait cassé ce matin en était l'exemple parfait. En y repensant Harry voulu crier une troisième fois, mais sa bouche n'émit aucun son. Il était vidé, épuisé. Il s'effondra, et perdit connaissance.

          A son réveil il faisait sombre. Le petit garçon se trouvait dans une forêt. Harry sentit soudain qu'on lui touchait sa cheville droite endolorie et crut revivre la scène de ce matin. Il leva instinctivement ses mains à son visage pour se protéger, mais la pression sur sa cheville disparue et la douleur également. Quand Harry osa regarder qui était à ses côtés, il ne vit personne. Il essaya de se lever mais quelque chose le plaqua au sol et tout devint moins flou. On lui avait mis ses lunettes. Le petit garçon ne trouva près de lui qu'un énorme lézard, ce qui le figea. Le petit garçon aurait voulu voir un humain, il commençait à paniquer, mais il crut le reconnaitre. Puis il l'entendit. Harry entendit cet animal lui parler sans même bouger sa… gueule ? museau ? bouche ?

       -  Est-ce que vous allez bien ?... Jeune maître Harry Potter ?… Vous allez bien ?...

       -  C-Comment vous connaissez mon n-nom ? Et vous parlez ? Comment ?

       -  Je ne vous parle pas. Je pense et vous entendez ce que je pense.

       -  Comment c'est possible, demanda Harry incrédule. Où est-ce qu'on est ? Et comment vous connaissez mon nom ?!

       -  Calmez-vous mon petit maître, vous êtes en sécurité. Calmez-vous, je vais tout vous expliquer. Asseyez-vous d'abord.

          Harry se redressa avec beaucoup de difficulté, ses forces lui manquaient.

       -  Voilà… Que savez-vous de vos parents ? Que vous ont dit les Dursley.

       -  Rien, je ne connais que ma tante, mon oncle et mon cousin. Ils sont horribles !

          Le tonnerre grondait à nouveau.

       -  Oui, tremblait Lépidus, je sais qu'ils sont plutôt remontés contre les sorciers.

       -  Remontés ?! Ils me battent sans raison depuis aussi longtemps que je m'en souvienne ! Vous m'entendez ?! Ce sont des monstres !

       -  Oui, mon petit maître, oui je vous entends, mais par pitié calmez-vous. Vous utilisez trop de magie, vous allez encore vous évanouir.

       -  Magie ?

       -  Vous ne savez pas ? ''ça va être plus dur que je le pensais''. Je vais tous vous expliquer mais détendez vous.

       -  Je vais essayer. Mais ne me parlez plus de ses gens-là… Vous avez dit magie ?

       -  Oui vous êtes un sorcier ''et pas des plus incompétents''. Vos parents aussi.

       -  Parlez-moi plus de mes parents s'il vous plait, mais pas de mes oncle et tante.

       -  Entendu, pas des Dursley, mais j'ai peur que cela vous énerve d'avantage de parler de vos parents...

       -  Alors je ne veux pas savoir.

       -  Vous le devez. Même si cela fait mal vous devez savoir.

       -  Non, je ne veux pas si cela me fera plus mal.

       -  Écoutez-moi jeune maître et retenez ce proverbe, il vous sera utile tout au long de votre longue, très longue vie je l'espère : le savoir est le pouvoir.

       -  Hein ?

       -  Vous êtes trop jeune pour comprendre maintenant …

       -  J'ai six ans !

       -  Oui Mr Harry Potter, je ne voulais pas vous manquer de respect. Je voulais dire que si vous ne compreniez pas maintenant, vous comprendriez plus tard.

       -  D'accord je préfère dit comme ça, un grand sourire illumina sa face. Pour la première fois il avait pu hausser le ton sans se prendre cinq baffes d'affilé.

       -  Je préfère vous voir sourire. Cela fait plaisir. Le ton du lézard lui se fit plus sévère. Maintenant je dois vous parler de vos parents.

       -  Non !

       -  Mais…

       -  Vous m'avez appelez petit maître tout à l'heure

       -  Oui

       -  Alors c'est un ordre. Ne me parlez pas de mes parents. Je ne veux pas savoir.

       -  Ne faites pas l'enfant mon petit maître.

       -  La discussion est finie. Mit un terme Harry.

          Le lézard ne savait plus quoi faire pour raisonner le petit enfant, qui découvrait ce que cela faisait d'avoir enfin du pouvoir sur quelqu'un. Mais il devait l'en informer, il devait lui dire ce qu'avaient fait ses parents. Il devait surtout lui dire qu'Il le cherchait certainement toujours et que son petit maître devait s'entrainer en conséquence. Lépidus demanda à Harry de ne pas bouger et de se reposer, et en profita pour méditer quelques minutes en haut de son rocher :

          ''Ok ! le gosse devient arrogant, ce n'est surtout pas ce qu'il doit devenir. Il faut le recadrer tout de suite. Mais comment ? Il croit déjà avoir tout pouvoir sur moi. Bon ! Arrêtes de réfléchir dix secondes… dix secondes… dix… secondes. Lépidus sombra, épuisé de ces quelques heures.''

          ''Le lézard se réveilla, mais pas sur son rocher. Il était à nouveau dans ce berceau. Il ne voulait pas, pas maintenant. Il devait s'occuper d'Harry, et non refaire ce cauchemar. Il revécu la scène, une énième fois, mais quelque chose avait changé. Lépidus ne fut plus éblouit par la brillance de son petit maître ni par l'éclaire vert qui jaillit de sa baguette à Lui. La scène se déroulait au ralentit devant ses yeux. C'était comme si un énorme spectre… ou plutôt une sorte de bouclier de spectre avait entouré le berceau. Son sort rebondit dessus mais une partie réussi à le traverser. Puis ce fut l'explosion, qui réduisit la chambre en ruine. Sauf que pour la première fois Lépidus vit ce qui se déroula lors de cette déferlante de puissance. Le bouclier qu'avait créé Harry se dispersa en plusieurs morceaux dans toute la pièce. Les spectres qui représentaient ce bouclier bougeaient comme s'ils étaient vivants. Le plus gros s'approcha d'Hugo et plongea entièrement à l'intérieur de son petit corps. On aurait cru qu'il voulait le traverser, mais rien ne ressorti. Le deuxième, moins gros, tournait autour du gardien, et comme pour Hugo, plongea à l'intérieur de son corps s'en en ressortir. L'image devint floue mais Lépidus vit que le troisième et dernier spectre, le plus petit, exécuta le même plongeon que les autres mais dans le corps d'Harry. Ce Spectre était ridicule en comparaison des deux autres. L'image se noircit, et le lézard ne put s'empêcher de fermer les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il entendit la théorie de Dumbledore au sujet des deux enfants :

       -  Mes amis… Hugo est l'Élu.

       -  … Comment pouvez-vous l'affirmer ? Lépidus reconnu la voix de Rémus.

       -  Eh bien, Hugo à une blessure… le trident est le symbole de Poséidon... Hugo doit être un mage élémentaire d'eau… voilà… permet d'affirmer qu'Hugo… enfant de la prophétie… vu le niveau de magie d'Harry… Harry est presque un cracmol.

          Lépidus compris. Il avait compris ce qui c'était passé, mais ne savait pas comment cela c'était produit. Harry avait partagé sa magie avec les personnes les plus proches de lui, et se sauvetage lui avait valu d'être placé en maison de torture. Il sentit obliger de lui restituer ce qu'on lui avait donner, mais comment. Comment le lui rendre ? Lépidus arrêta de se poser des questions. Il s'aperçut que son rêve n'était pas fini.''

          ''C'était à un autre moment, plein d'autres moments en fait. Il se revoyait feuilleter les livres de sorts et de légendes de la bibliothèque des Potter. Pour la première fois, Lépidus apprécia de pouvoir vivre ses rêves et non en être qu'un spectateur. Heureusement qu'il avait pris le temps d'apprendre à lire et surtout à lire tous ces livres. Un seul attira son attention : Le transfert de Magie, mythe ou Réalité''

          A son réveil, Lépidus savait quoi faire. Presque rien selon le livre… et seulement si son souvenir était fiable. La partie la plus difficile était de se séparer de sa magie et de la donner. La rendre était plutôt simple, mais apparemment très risqué. Il lui suffisait de deux choses. La première il l'avait, la seconde : un énorme influx d'énergie brutal. Par chance, ce matin il en possédait plus qu'il n'en fallait, mais comment les utiliser. C'était le hic. Notre gardien eu une idée et revint voir son petit maître. Il espéra qu'il avait au moins respecté sa demander de rester calme et de se reposer. Harry était bien là, serein, endormi. Le lézard le réveilla doucement, alors que l'enfant eut un mouvement de recul en réalisant que cela n'avait pas été un rêve : un lézard prétendant être son serviteur ? lui parlait, dans sa tête.

       -  J'étais votre gardien, voulu le rassuré Lépidus. Depuis votre naissance je dois veiller sur vous…

          Lépidus s'arrêta remarquant qu'Harry commençait à inspirer pour parler. Mais l'enfant se retint.

       -  Vous vouliez dire jeune maître ?

       -  Non, non, rien, continuez, je ne voulais pas vous interrompre une fois de plus.

       -  Donc, je devais veiller sur vous, mais un soir nous avons été attaqués par une personne extrêmement malfaisante. Cependant, vous nous avez sauvez. Vous n'étiez âgé que de quinze mois et vous nous avez sauvez tous les trois.

       -  Qui ça nous trois?

       -  Vous, votre frère et moi-même, jeune maître.

       -  J'ai un frère ?

       -  Oui, Hugo votre jumeau. Vous ne l'avez jamais vu car vos parents…

       -  Vous allez me parler de mes parents ?

       -  Il le faut. C'est pour votre bien.

       -  Mais ça va me rendre triste, ça va me faire mal !

       -  Oui certainement, mais votre bien va nécessairement passer par des périodes douloureuses. Celle-là en faisant partie.

       -  Mmh… D'accord, mais je veux pas rester là. Il fait noir ça me rappelle mon placard.

       -  Tout ce que vous voudrez jeune maître. Allons marcher dans ce cas.

          Lépidus avait réussi à faire sortir Harry sans le lui demander. Il avait redouté ce passage dans le scénario qu'il s'était fait en revenant auprès de son petit maître.

          La discussion s'éternisa sur l'histoire des parents Potter. Comment ils étaient. Leur puissance. Harry voulu beaucoup de détails. Cela impressionnait Lépidus que ce si jeune garçon ait l'air si mature, tant dans sa façon de parler que dans son comportement, qui soit dit en passant, n'avait plus rien avoir avec celui qu'il avait eu quelque minutes auparavant. La discussion vint se centré sur Hugo. Mais pour dire quoi ?... Rien, à part que ces parents le prenaient pour un dieu à la place de son frère. Alors ils parlèrent de cette personne malfaisante. Le gardien en parla peu, mais insista sur deux points : ne jamais prononcer son nom, et ne pas chercher à s'en approcher. Puis arriva le sujet délicat : pourquoi ses parents l'avaient-ils abandonné ? Lépidus ne sut pas quoi répondre à part donner l'explication que le professeur Dumbledore avait donnée à James et Lily. Notre gardien vit sur le visage d'Harry que cela le révulsait. C'était le but. Le lézard avait besoin qu'Harry s'énerve pour lui rendre une partie de sa magie. Les éclairs reprirent de plus belle. Lépidus ne pensait pas que cette révélation aurait autant énervé son jeune maître, alors il continua. Notre gardien lui avoua que Dumbledore savait que les Dursley haïssaient les sorciers et que cela le vouait à une existence pénible. Cela mit Harry hors de lui. Un éclair frappa un arbre qui se situait à une cinquantaine de mètres d'eux. Puis un deuxième frappa un buisson qui se trouvait à moins de trente mètres. Arrivé proche d'un lampadaire Lépidus pria, déglutit et se tourna vers Harry :

       -  Je suis désolé petit maître, mais je dois le faire. Vous rendre ce qui vous appartient.

       -  Quoi ?...

          Le jeune garçon vit son gardien lui sauter au visage. Il leva ses mains pour se protéger, l'animal mordit à pleines dents sa main droite et Harry sentit quelque chose le traverser, comme un fluide. Mais celui-ci se libéra sous forme de gaz au travers de ses pores. Ils étaient maintenant entourés par cette brume épaisse. Il ne comprenait pas ce qui se passait, en revanche ce qu'il savait, c'est qu'on l'avait encore une fois trahi. Sa rage rejaillit comme plus tôt ce matin et un énorme éclair frappa le lampadaire situé à quelques centimètres d'eux. A l'impact, l'éclair rebondit et s'éclata sur cet épais nuage blanchâtre, mais la puissance était telle qu'il le traversa et toucha les deux êtres cachés à l'intérieur. Harry fermait les yeux, le bruit était assourdissant et sa main le faisait souffrir. Il sentit une puissante décharge qui le fit crier, puis une deuxième. A chaque décharge la suivante perdait en intensité. Harry rouvrit les yeux lorsqu'il ne sentait plus les décharges. De Lépidus se libérait la même fumée, qui se mélangea à la sienne. Une dernière décharge fit lâcher prise le lézard, ce qui le fit tomber par terre à quelques centimètres de son maître. Après avoir repris connaissance, il reconnut cette fumée, il reconnut les spectres. Il les vit se mélanger jusqu'à n'en former plus qu'un et Harry se mit à genou, certainement épuisé. Puis cet être lumineux regagna le corps du jeune garçon. Ce dernier s'effondra pour une deuxième fois depuis le début de la journée, tandis que Lépidus sentait sa vue se voiler, ses forces le perdre et sa vie le quitter. Il savait depuis le début quel était le prix pour que son maître retrouve entièrement sa part de magie. Il aurait aimé rester à ses côtés pour l'aider à surmonté cette épreuve des Dursley, mais il ne pourrait pas. La vie était cruelle. Lépidus avait retrouvé son petit maître et il devait déjà le quitter. Il pria Merlin pour que la vie de son jeune maître s'améliore. Soudain il se sentit s'élever et se rapprocher d'Harry. La dernière image qu'il vit avant de sombrer dans l'obscurité fut son corps sans vie aux pieds de son jeune maître.

 

          Lorsqu'Harry émergea, il voyait flou, sa tête allait exploser et sa main le lançait. Le petit garçon allait encore perdre connaissance mais il aperçut des gens autour de lui, trois personnes. Celui le plus proche se tenait accroupi de façon extrêmement étrange. C'était ce gars qui l'empêchait de sombrer, à cause de son odeur nauséabonde. ''On aurait dit l'odeur des toilettes après que Dudley les ait utilisées''. L'autre parlait beaucoup trop vite pour comprendre ce qu'il baragouinait, et la dernière entièrement habiller en rouge paraissait calme et semblait dire des choses reposantes. Si Harry avait pu mieux regarder, il l'aurait sans doute prise pour un ange.

 

 
 
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