Rating : K
Disclaimer : Harry Potter appartient à JKR. X-Men appartient à Stan Lee et Jack Kirby.
Note : Dans les choix de crossover il n'y a pas de Harry/X-Men donc on a prit la liberté de classer cette fic dans la catégorie Harry Potter.
Chapitre I – La nuit d’Émeraude
Les quinze premiers mois d’existence d’Harry n’était que bonheur avec sa mère, Lily Potter née Evans, son père, James Potter et son frère jumeau, Hugo Potter. Si ce dernier était joyeux et recherchait toujours l’attention de tout le monde, Harry, lui, était timide et curieux. Il regardait tout avec ses magnifiques yeux.
Harry ressemblait déjà beaucoup à son père avec sa chevelure noire corbeau indomptable. Lily aurait pu en pleurer si son autre fils n’avait pas hérité de ses cheveux roux à elle. Hugo était donc le parfait mélange de ses parents avec les yeux marron de son père. Les parents Potter était fiers de leurs bambins. Ils étaient robustes, vifs et joueurs. Ils les aimaient d’un amour égal, un parfait partage. Ils vivaient dans leur manoir à Godric’s Hollow. Régulièrement les parrains d’Harry et Hugo, respectivement Rémus Lupin et Sirius Black, leur rendaient visite pour charrier James de devenir un papa gâteau devant deux limaces baveuses, flétries et bruyantes. Cependant leur idylle fût interrompue par l’arrivée du Professeur Dumbledore directeur de la fameuse école de sorcellerie Poudlard, Commandeur du Grand-Ordre de Merlin, Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou Suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers.
- Professeur ! Que nous vaut votre visite ?
- Bonjour James, ton enthousiasme me fait chaud au cœur. Puis-je te parler un instant en privé.
- Bien sûr, suivez-moi.
Dumbledore ne put réprimer un sourire à la vue de Sirius qui fessait l’avion à l’un de jumeaux sous le regard vigilent Lily. Cette famille avait vraiment l’air épanouit. James le guida à travers le parcours du combattant que constituait le monticule de jouets, vers la véranda. Ils s’assirent sur les fauteuils et se mirent à l’aise. Mais le repos ne dura pas.
- James. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je suis porteur d’une bien triste nouvelle. Ce matin, je devais faire un entretien d’embauche pour le poste de divination. La candidate m’a fait une prédiction. J’ai bien peur qu’elle ne concerne l’un de vos enfants.
Le père de famille était dubitatif :
- Une prédiction ? Mais professeur, les voyants pouvant faire de vraies prophéties sont rares, et que celles-ci se réalisent l’est encore.
- Ecoutez-moi !
- Désolé professeur ...
- La femme qui a dit cette prophétie est la petite fille de l’une des voyantes les plus reconnues, et ses prophéties se sont toujours réalisées. Alors soyez attentif. Vous devrez sans doute en parler à votre femme.
- Dites-la-moi et je jugerais de la gravité de la situation.
- Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal, mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre survit... celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois ...
Il fallut un instant au jeune père pour assimiler le fait que l’un de ses enfants serait capable de battre l’un des plus dangereux et puissant mage noir de l’histoire de la Magie. Il était fier mais aussi craintif pour la vie de ses petits angelots.
- Que peut-on faire professeur ? Une telle prophétie ne peut être cachée très longtemps de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Nous savons qu’il y a un traître parmi l’Ordre.
- Vous pouvez dissimuler la maison grâce au sort de Fidélitas. La famille Longdubat a déjà prévue de faire de moi leur Gardien du secret.
- Je demanderais à Sirius d’être notre Gardien alors. Etait-ce tout professeur ?
- Oui, je vais vous laisser en famille maintenant et surtout, soyez prudents.
Après que Dumbledore soit partit, James retourna auprès de ses enfants. Une fois ceux-ci couchés, le jeune père annonça aux autres la discussion qui avait eu lieu.
Il fut convenu que Peter Pettigrow serait leur gardien, après tout qui penserait au Maraudeur ? Il était la personne parfaite, à un détail près : s’était un Mangemort, mais ça, ils ne le savaient pas. C’est pourquoi pendant la soirée d’Halloween, quand Lord Voldemort décida de se débarrasser des deux enfants, il ne vit avec eux que la nourrice. En effet les parents étaient partis à une quelconque fête. Il explosa la porte et vit la femme, portant les deux enfants, courir dans l’escalier et monter à l’étage. Il emprunta le même chemin et vit à temps la porte de la chambre des enfants se fermer et se verrouiller. Un rire aigu lui échappa. Cette idiote pensait vraiment qu’une simple porte suffirait à l’arrêter ! Il la fit exploser de la même façon que celle d’avant. Il entra dans la chambre pour voir que la nounou avait été soufflée par l’explosion et s’était fait encastrée dans le mur. Il inspecta la chambre. Deux berceaux occupés par deux bébés et le gardien de la famille, un gros lézard. Ce dernier reconnaissant la puissance de l’assaillant se figea de peur. L’un des deux enfants hurlait à s’en arraché les poumons. Alors que le deuxième le regardait tranquillement de ses intrigants yeux verts. Ils étaient de la même couleur que le sort de mort. Il émanait de lui un sentiment de contrôle et de sérénité. Plus tard cet enfant sera puissant. Il n’y avait aucun doute que c’était lui son rival annoncé par cette foutue prophétie.
Mu par une rage soudaine envers Harry, il prononça les deux mots qui lieraient son destin au sien. Le sort vert se dirigea vers le petit homme. Mais il ne l’atteignit jamais. Un bouclier se forma entre eux et fit rebondir le sort le renvoyant sur son heureux propriétaire. C’est ainsi que disparu le plus grand mage noir de ce siècle dans un hurlement de rage et de douleur. Cependant une partie du sort traversa quand même le bouclier blessant Harry et le marquant d’une cicatrice en forme d’éclair. Une fissure se créa sur le bouclier provoquant son explosion ainsi que celle d’une bonne partie du manoir. Les débris projetés touchèrent Hugo, lui gravant une profonde cicatrice en forme de trident sur la joue droite. La vague de magie provoqué par l’explosion infiltrat les seuls autres corps vivants dans la maison : le Lézard et Hugo. Harry, vidé par cet acte de haute magie, s’endormis.
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