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Chapitre 7 :
Le majordome de la maison des Fuji ouvrit la porte à trois jeune gens.
_ Bonjour ! Que puis-je pour vous ?
_ On voudrait voir notre ami Dany, Daniel Fuji. Il habite bien ici n'est ce pas ?
Paul frappait depuis cinq minutes à la porte de son jeune maître. Bizarre ! D'habitude au troisième coup, il lui ouvrait la porte et le laissait paitre sur le pas de la porte pour aller faire quelques mètres à la piscine. N'ayant pas de réponse, il entra dans la chambre afin de le réveiller de son lit. Mais quelle ne fut pas sa surprise en voyant Daniel vautrer sur le sol avec un oreiller sous la tête encore au pays de songes.
_ Monsieur ! Tenta t-il un peu gêné. Monsieur, réveillez-vous !
Il n'eu qu'un grognement en retour
_ Monsieur, il est plus de 11h du matin, il faut vous levez !
_ Fiche moi la paix et laisse-moi dormir ! Fit-il la voix encore lourde de sommeil
_ Monsieur !
Emergeant péniblement de son sommeil, Daniel se redressa sur un coude pour dévisager Paul encore inconscient où il était.
_ Hum ! Qu'est ce qu'il y a ?
_ Ce qu'il y a c'est vous vous êtes endormi très tard et…par terre
Comme si cela n'avait aucune espèce d'importance, le jeune brun retomba en masse sur son polochon blanc
_ Monsieur, il y a des personnes qui vous cherchent dans le salon
_ Hum…renvois-les et laissez moi dormir !
Tout d'un coup, une vaste lumière inonda la pièce entière qui quelques minutes auparavant baignait dans l'obscurité.
_ Putain Paul ! Hurla Daniel en enfouissant sa tête sous l'oreiller. Quel mot dans « foutez-moi la paix », vous ne comprenez pas ?
_ Relax vieux ! T'en prends pas à ce pauv' Paul ! Ricana une voix
_ C'est toi qui as ouvert ces rideaux ? Grinça le brun par terre, en se retournant vers la silhouette entourée de lumière
Il dut se cacher le visage car ses furent aveuglés immédiatement.
_ Refermes les tout de suite !
_ Quelle tête tu fais dès le matin ! S'exclama une autre voix qui venait d'entrer
_ Tu ne trouve pas que Daniel est très sexy allonger par terre comme çà, Kyoshi !
_ Fais attention que Joan ne t'entend pas Kevin, sinon il sera fâché ! Rigola ledit Kyoshi
Retrouvant peu à peu l'usage de ses yeux, il comprit vite qui venaient lui rendre visite. C'était ses trois seuls amis, enfin, presque au lycée. Après l'histoire de la promenade en voiture, ils étaient constamment collés à lui. L'invitant parfois à manger avec eux à la cantine ou aller au cinéma. Il n'avait plus de répits. Mais bizarrement, Daniel ne les avait pas rejetés. Au contraire, il se sentait entourer et compris lorsqu'il était avec eux. L'amitié que vouaient ses trois compagnons à son égard était sincère et simple. Et cela était précieux à ses yeux.
_ Oh les riches ! Fit Joan faussement vexé, se tenant sur le seuil de la porte un bol de chocolat chaud à la main. Préférer dormir par terre que dans un lit, je ne vous comprendrais jamais !
_ Quand on parle du loup !
_ Je vois qu'il y en a qui ne se gêne pas, maugréa Daniel en se mettant debout.
Etrange ! Aucun des ses muscles n'était endolori ! Et pas un signe de torticolis en vue ! Lui qui ne supportait pas dormir sur du dur s'étonnait de se réveiller en plein de forme après plus de 10 h de sommeil. Il avait même fait de beau rêve.
_ Bah quoi ? On m'a dit de faire comme chez moi, alors je fais comme chez moi ! Dit innocemment le roux
Ce dernier que Daniel croyait être le plus timide du groupe se révélait être enfaite le plus maladroit et le plus rigolo. Et en parlant de maladresse. Le voilà qui a renversé tout son chocolat sur le lit en voulant s'y sautiller.
_ Oups pardon ! Grommela Joan
_ Quel imbécile ! Murmura Kyoshi
_ Cà fait rien, déclara Daniel traversa la pièce pour prendre une douche, les bonnes de chambres vont s'en occuper.
Cette fois ci encore, ils lui avaient forcé la main, l'obligeant à les accompagner à une fête aux nouilles.
_ La fête des nouilles, c'est vraiment con ! Vociféra Daniel en errant entre la foule
_ Tu verras, c'est marrant ! S'écria le blond
En effet, ce fut plus qu'amusant. Ils avaient participé à de nombreux concours se rapportant aux nouilles. D'abord, il y eu la course aux pâtes, qui consistait à porter deux par deux, un bol remplit de soupe, évidemment à la nouille, sur 50m, les pieds et la main libre de chaque extrémité du corps attachés par une corde. Ce fut bien drôle à voir : des couples boitaient comme des canards, d'autres se tordaient les mains pour pouvoir positionner leur bol correctement, et certains trébuchaient n'atteignant pas les 10m.
Ensuite, il y eu « l'avale nouille », une compétition qui évaluait le grand mangeur de pâtes au nombre de bol vidé. Ce fut Daniel, comme par miracle qui l'emporta avec 13 bolées de soupe vidés. Mais juste après avoir eu sa récompense, un bond d'achat de 200$, Daniel commença à rejeter les pâtes dans le bac.
_ Ca va ? Demanda Joan la main sur son dos
_ Ouais ! Fit le brun en se relevant et s'essuyant la bouche avec le mouchoir que lui tendait Kevin.
_ Tu veux peut être qu'on rentre ? Proposa ce dernier
_ Pas question ! Il y a encore la grande bataille de nouille au ketchup, et je ne veux pas le rater. On y va !
Après un combat acharné à lancer des pâtes en l'air et sur n'importe qui, les quatre adolescents furent totalement épuisés, sales et recouvert de substance rouge et jaune. La propreté de la voiture, une histoire ancienne sous la saleté évidente des jeunes gens. Avant de partir de la maison, ils avaient acheté un carton entier de bière fortement alcoolisée, au cas où ils s'emmerderaient durant l'après midi. Néanmoins, ils décidèrent de boire un coup pour célébrer la réussite de leur journée.
Ils trinquèrent donc dans la voiture, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune gouttes d'alcool. Nulle doute que les quatre furent complètement ivres. Mais par rapport à Daniel, les trois étaient plus ou moins sobres.
_ Tu crois que tu pourras conduire dans cet état ? S'inquiéta Kyoshi légèrement dans les vapes
_ T'en fais pas ! Hoqueta le jeune homme, ivre mort. Je vous ai ramené sain et sauf chacun chez vous, alors je peux très bien me débrouiller seul pour rentrer. Allez au revoir !
Sur ce Daniel démarra la voiture en trombe qui roula à une vitesse folle le long de la rue. Qu'est ce que ça faisait du bien de se lâcher autant ! Pensa le conducteur du jaguar toujours totalement repu. Et ce vent frais qui vous caresse le corps. Qu'est ce que c'est bon !
_ Je crois que je vais fermer les yeux quelques seconde, chuchota Daniel
A suivre... |