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Entre l'Aimé et l'Oiseau
Par Alfgard
The Walking Dead  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
6 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     0 Review    
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Une erreur

Épidémie – 8ème Jour

Victoire était sur le toit du camping-car à monter la garde. Pendant que Daryl était parti refaire leur stock de nourriture par le pillage et la chasse, Merle réparait le moteur du camping-car qui n'avait pas supporté trop de "rencontres" avec les rôdeurs. Eugénie quant à elle préparait à manger pour le groupe.

La jeune femme regardait l'aîné des Dixon. Pourquoi fallait-il que ses attirances ne soient jamais réciproques ? En vain, avait-elle fait quelques avances à Daryl depuis trois jours. Merle avait encore une fois ricané.

"Ma pauvre frenchie, tu perds ton temps avec mon frérot !

- Pourquoi ?

- Je ne l'ai jamais vu avec une régulière ! Même moi qui prends les gonzesses à rebrousse-poil, j'ai plus souvent eu de femmes dans ma vie, et je ne te parle pas que du sexe et des putes, mais bien d'avoir une régulière, je disais donc, que j'ai eu plus souvent de femmes dans ma vie que lui. Il s'est bien tapé deux-trois putes, et deux-trois camées, c'est tout !

- Jamais il n'a eu quelqu'un ?

- Si je crois quand il avait dans les vingt ans ! Une petite de 17-18 ans mais cette garce est partie à l'université d'Athens en le larguant comme une vieille chaussette. Tiens, je me demande si ce n'est pas de sa faute.

- Mais les années ont passé, il aurait dû oublier !

- Yep, j'crois surtout qu'il a peur de faire comme notre père qui tabassait notre mère !

- Pourtant, j'ai comme l'impression que ni lui ni toi iriez jusque là, non ?

- Non, c'est vrai ! La vache, putain, quand je pense qu'y'en a qui me prennent pour une brute mais j'ai jamais tabassé mes copines !!!"

Cela avait clos la conversation. Victoire avait souri à sa réflexion en se disant que les gros durs ne sont pas les plus à craindre.

Elle le vit alors arriver au loin son arbalète sur son épaule et un gros sac de sport plein à ras bord. Elle descendit du toit et alla à sa rencontre.

Elle était tout sourire, espérant encore une fois l'amadouer. Il lui adressa un hochement de tête comme si elle était un pote. Dieu, qu'il était difficile de draguer un homme aussi stoïque.

Merle avait fini de nettoyer-réparer le moteur du camping-car. Ils allaient pouvoir quitter la grande route pour se trouver un lieu où dormir tranquillement.

Au cours du repas du soir, Victoire s'était assise auprès de Daryl. Elle laissait sa cuisse frôler régulièrement celle de redneck. Elle penchait la tête vers lui et chuchotait des blagues et des sous-entendus. En face d'elle, Merle ricanait à qui mieux mieux. Quand, à la fin du repas, Daryl la rabroua à nouveau et quitta la table pour aller faire la garde sur le toit de leur logement, cette fois l'aîné ne ricana pas et jeta à Victoire un sourire de commisération.

Épidémie – 11ème Jour

La bouche pâteuse, les yeux embués par la fatigue, Victoire émergea doucement. Elle sentir alors un bras lourd et musclé sur sa taille. Déconné, elle avait drôlement déconné.

La soirée de la veille revint en flash bruyants et lumineux dans son cerveau embrumé par les restes d'alcool.

Elle se rappelait les événements de la veille, alors qu'ils se rapprochaient d'Atlanta à "tâtons" pour gérer les événements. Elle avait continué son entreprise de séduction. D'aucuns auraient trouvé que ce n'était pas le moment de rechercher du sexe ou même un compagnon dans ces temps de crise mais la jeune femme avait un besoin irrépressible d'une épaule et de bras masculins.

Certes, sa mère était toujours là pour l'aider et la soutenir mais dans ce pays qui n'était pas le leur, dans cette crise apocalyptique, cela ne lui suffisait plus. Le groupe la rendait plus forte mais elle voulait quelqu'un qui, au creux du lit, la rassure.

Ainsi donc, alors Merle avait déniché quelques bouteilles de tequila, Victoire lui avait tiré une bouteille et avait rejoint Daryl sur le toit.

Et là, non seulement, elle avait été repoussée physiquement mais aussi verbalement : "Qu'est-ce qu'y't'prends ? Tu vois pas que je fais mon tour de garde ! Si tu as besoin d'une queue t'a qu'a aller voir Merle !

- Espèce de salaud ! Et puis merde, tu as raison, Merle au moins a envie de moi, LUI !"

Sa mère qui dormait déjà assommée par ses médicaments contre la dépression et l'anxiété ne l'avait pas entendu sangloter en rentrant dans le camping-car.

Merle s'était approché d'elle : "Allez viens boire un coup avec moi !

- Mais qu'est-ce que je lui ai fais ? Dit-elle en prenant un verre.

- Rien, frenchie ! C't'une andouille ! Secoua-t-il de la tête

- Je suis plutôt pas mal non ? Miaula-t-elle en avalant un deuxième verre

- Au contraire, frenchie, t'es super canon ! Répondit Merle avec un grand sourire de prédateur sexuel.

- C'est tout ? Renifla à nouveau la française, en s'enfilant un troisième verre

- Allez frenchie, t'es diablement sexy, t'sais bien que tu m'plais depuis que j'te connais, tu sais bien qu'j'bande sans cesse quand j'te mate, hein ! Dit-il en s'approchant d'elle dangereusement

- C'est vrai ? Reprit-elle en déglutissant et en finissant le quatrième verre que Merle s'était empressé de lui remplir comme les trois autres.

- Tout à fait, frenchie, viens là ma poulette !"

Les yeux pleins de larmes, Victoire laissa Merle la prendre par la taille. Il déposa un léger baiser sur la commissure des lèvres puis doucement remonta le long de la mâchoire pour atterrir sur la nuque sous la fine oreille. Ses doigts chatouillèrent la nuque pour remonter dans l'abondante chevelure rousse. Sa bouche revint vers celle dans la jeune femme. Tout doucement, le bout de sa langue darda doucement pour entrer entre les lèvres féminines. Commença alors un ballet de sensations auxquelles la jeune femme céda.

Elle découvrit au cours de la nuit que Merle cachait bien son jeu. Elle comprit pourquoi il avait pu avoir des "régulières". Ce qui l'étonna c'est qu'il ne se vante pas plus de cela. Il était doué ! Très doué avec le corps des femmes, il était un virtuose qui savait faire vibrer. Aucun de ses anciens amants ne lui avait donné un tel plaisir. Qui aurait cru que ce rustre était une bête de sexe qui prenait soin de ses maîtresses.

Malgré le fait qu'il ai dépassé la cinquantaine, il honora la jeune femme trois fois dans la nuit. Si elle l'avait repoussé dans son sommeil, lui s'était obstiné à la reprendre dans ses bras comme s'il avait deviné qu'elle avait besoin de ce réconfort, de cette sensation de sécurité.

Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, elle avait bien dormi. Hélas, son réveil n'était pas aussi bon. Elle s'en voulait. Elle tombait amoureuse d'un homme, lui faisait des avances et finissait dans le lit du frère.

Alors qu'elle s'asseyait au bord de la couchette, elle entendit la porte du véhicule qui s'ouvrit, dévoilant un Daryl épuisé. Elle arracha violemment le drap qui recouvrait Merle pour s'en couvrir, tout en rougissant. Elle osa alors croiser le regard empli de colère de Daryl. Pour qui se prenait-il ? Puisqu'il ne voulait pas d'elle, elle pouvait aller avec qui elle voulait. Elle entendit l'habituel ricanement de Merle et comprit enfin que la vraie cible de ce ricanement était Daryl.

Merle savait que Daryl raterait sa chance, il l'avait dit à son frère deux jours auparavant, alors qu'ils vidaient une épicerie : "Mon pauvre frérot, tu n'as jamais su profiter d'la chance, cette bombe t'fait de l’œil, elle est raide dingue de toi ! Ne la déçois pas parce que j'saurais la récupérer ! Et si j'arrive à l'avoir, j'la gard'rai pour moi !

- Mpfff, pas vrai, t'es amoureux d'elle ? Demanda Daryl

- 'Têt bien.... têt bien !" Avait alors répondu l'aîné en laissant son frère pour aller fouiller une autre allée.

Alors que le trio s'échangeait des regards, Daryl fini par sortir du véhicule en claquant la porte.

Son amant lui posa alors la main sur l'épaule : "Non, Merle ! C'était une erreur cette nuit, que seule l'alcool et le désir peuvent expliquer mais pas excuser ! C'était une erreur !"

Elle le repoussa pour aller prendre une douche et fit un coucou à sa mère que le claquement venait de réveiller. Les muscles endoloris par sa nuit débridée, elle mit à pleurer épuisée par le chagrin et la déception.

 
 
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