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au 31 Mai 21 :
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Le meurtre de Nymphadora Tonks
Par Lord Savernake
Harry Potter  -  Mystère/Suspense  -  fr
5 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     4 Reviews    
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Détails à régler
Harry avait demandé à Remus de partir, lui faisant promettre de ne rien dévoiler à propos de sa découverte.
Il feuilleta le manuel, à la recherche d’un éventuel indice sur celui qui l’avait gardé chez lui, sans l’approbation de sa propriétaire.
Dans tous les cas, il n’y avait que deux possibilités : soit le livre avait été déposé dans la pièce au cours de la soirée ; soit quelqu’un était entré pendant la nuit, bien que cela eût représenté un grand danger, de part la transformation de Remus.

Harry saisit le carnet presque rempli, et le parcourut avec attention.
Il étudia la première possibilité ; ceux qui s’étaient rendus dans la salle de bain avaient pu se rendre discrètement dans la Pièce . Autrement dit, tous les Weasley… mais il n’y avait pas qu’eux. Harry garda l’idée qui avait jailli dans son esprit de côté.
Seulement voilà ; pourquoi ? Tonks avait demandé gentiment à table si personne n’avait le manuel chez lui, et tout le monde a répondu que non. Etait-ce si honteux, d’avoir gardé un livre qui ne vous appartient pas ?
Et pourquoi ce soir-là ? Personne n’était au courant que le lendemain, Tonks passerait le Test de Vérification d’Aptitude, à part tous les Aurors, parmi lesquels Kingsley. Harry ne voyait pas pourquoi ce dernier aurait particulièrement honte d’avoir eu ce manuel en main, surtout qu’il devait le connaître !

Donc la deuxième solution était peut-être plus plausible… Que quelqu’un ait transplané dans la maison pendant la nuit, c’était tout à fait possible. Mais la personne aurait donc ouvert la porte de la pièce insonorisée, jeter le livre par terre, au hasard ; cela avant de retransplaner immédiatement en la laissant involontairement ouverte ? Ainsi, Remus transformé serait sorti de la Pièce et aurait sauvagement assassiné sa belle ? Tout ça pour un livre ?
Mais comment expliquer cette histoire de potions inversées ? C’était forcément volontaire… L’esprit de Harry était embrouillé comme jamais.

Cependant, la première chose à faire, était de s’assurer de l’alibi de chacun des invités, pendant la nuit. Déjà, Kingsley et Hestia disaient s’être tout de suite couchés, mais n’avait aucune preuve. Arthur disait avoir réparé la voiture volante, mais aucun témoin ne pouvait le confirmer. De plus, le problème du capteur de regards moldus n’avait pas été réglé – s’il y en avait un – donc aucune preuve ne pouvait appuyer les dires du père Weasley. Dans le cas de Charlie, il disait avoir étudié ses histoires de dragons ; cela avec sa sœur, Ginny, qui pourrait sûrement témoigner. Quant à Molly Weasley, il était certain que son handicap l’empêchait de se déplacer, sa puissance magique ayant tellement diminué qu’elle ne pouvait transplané.

L’Auror relut attentivement les notes du carnet. Et sans plus attendre, il se rendit en transplanant dans les lieux qui l’intéressaient.

Le quartier général des Aurors fut sa première destination. Dans les boxes, les sorciers chargés de capturer les mages noirs s’affairaient au travail. Harry croisa furtivement Alastor Maugrey, et il l’apostropha. C’était la personne qui lui fallait ; il était au courant de tout.

- Bonjour Alastor, salua aimablement Harry.

Celui-ci étira un large sourire édenté, et demanda avec intérêt :

- L’enquête sur Tonks avance ? Encore un maudit fanatique des pratiques de Voldemort… non ?

Le Ministère de la Magie tout entier devait avoir pris connaissance du meurtre de Nymphadora Tonks, Harry en était convaincu.

- Non, c’est quelqu’un de proche d’elle. Mais je ne t’en dis pas plus, je n’ai pas encore une idée claire, expliqua Harry. Seulement, tu pourrais m’aider à m’éclaircir certains points.
- Vas-y, je t’écoute, encouragea Alastor.
- Qui s’occupe de l’affaire de Marcus le fourbe ? demanda-t-il.

Alastor répondit immédiatement, sans réflexion :

- Kingsley Shacklebolt et moi-même. Enfin, aujourd’hui et demain, je vais l’abandonner un peu…
- Pourquoi donc ? fit Harry.
- Les nouveaux Aurors, je dois les informer, les présenter, etc. D’ailleurs, il y a la cousine de Hestia Jones ! Je l’ai vu l’autre jour, elles se ressemblent énormément. Au niveau physique, bien sûr… Parce que le caractère, ce n’est pas du tout le même. Hestia est sensible et réservée alors que sa cousine, c’est l’extravagance à l’état pur….
- Je vois. Merci beaucoup pour tes informations ! Bon courage, souhaita Harry.


Il prit pour deuxième destination le Terrier. Lorsqu’il arriva devant la porte d’entrée, il entendit une voix familière l’appeler.

- Harry ! Je suis là, viens !

Ginny nourrissait les cochons. Vêtue d’un vieux tablier de sa mère, elle leur offrait les plus moches pommes de terre et carottes du jardin, et les petits porcs s’agglutinaient autour d’elle, visiblement affamés.

- C’est horrible, ce qui lui est arrivé… dit-t-elle gravement, j’ai du mal à réaliser. Ton enquête avance ?

Harry haussa les épaules. Moins il en dirait, mieux c’était.

- Je voulais te poser quelques questions à propos des activités de Charlie et de tes parents. Je dois m’attendre à toutes les éventualités, ajouta-t-il avant qu’elle ne proteste.
- D’accord… accepta Ginny, mais allons dans la maison, le cadre sera un peu plus agréable pour discuter.

Elle jeta ce qui restait dans son panier, à savoir un vieux chou fleur et du pain rassis, et l’accompagna jusqu’au Terrier.

- Mon père réparait la 2CV ensorcelée… Un problème de capteur ou je-ne-sais-quoi, expliquait Ginny en lui servant un thé.
- Tu l’as vu ?
- Non. C’est ce qu’il a dit à tout le monde… On était dans la cuisine, et il est parti dans la cour, répondit-elle.
- Et tu ne l’as pas revu avant ce matin ? Personne ne l’a vu avant ce matin ?

Ginny hocha négativement la tête.

- Non, ni Charlie, ni moi, en tous les cas. Et ma mère dormait déjà à peine couchée, alors elle n’a pas dû s’en rendre compte quand il s’est installé à côté d’elle.

Harry lui fit signe qu’il avait compris avant de poursuivre ses questions :

- D’après Charlie, vous travailliez sur la nouvelle espèce de dragon du Brésil…
- Oui, c’est passionnant ! Il m’en a montré un œuf, la semaine dernière ! Bon il était dans sa capsule réfrigérant pour pas qu’il grandisse bien sûr, car c’est l’œuf lui-même qui…
- Ginny, arrête un peu, l’interrompit Harry. Je sais très bien que tu te fiches pas mal du travail du ton frère.

Les pommettes de la jeune femme s’empourprèrent, puis elle éclata de rire.

- En effet, je n’en ai rien à faire. Mais Charlie est tellement fier qu’il veut le partager avec tout le monde. Je ne voulais pas le vexer, alors j’ai feint de m’intéresser… Mais plus je l’aide, plus ça me fascine.
- Je m’en doutais, reconnut Harry. Donc, tu as passé toute ta soirée avec lui ?
- Une grande partie de la nuit, corrigea Ginny. Nous nous sommes couchés vers cinq heures du matin. Je dors dans sa chambre… J’ai eu du mal à dormir avec ses ronflements.
- Tu es donc sûre qu’il n’a pas pu sortir pendant la nuit ?
- Oh que oui ! Absolument certaine ! s’exclama la jeune femme avec conviction.
- Je voulais également te demander… depuis quand Charlie n’a-t-il pas eu de petite amie ?
- Depuis ses années à Poudlard, je dirais. Il est trop absorbé par son boulot pour ça…

Harry marqua une pause, but son thé d’un trait.

- Arthur s’est-il déjà disputé avec Tonks ?
- Euh… ça lui ait arrivé, pour des broutilles… rien de bien grave, bégaya Ginny, décontenancée.
- Rien à propos de Molly ? insista Harry.
- Oh… ils ne se sont pas disputés ! Tonks a juste fait la remarque, une fois ; pour elle, le seul moyen pour que maman puisse sortir de sa folie est de lui donner plus de liberté, d’être moins sur son dos… Tu comprends que ça n’a pas plus à papa !

Harry la remercia infiniment, avant de se rendre à sa troisième destination, c'est-à-dire chez lui, dans son petit appartement au cœur de Londres.
Il s’installa confortablement dans son fauteuil favori, celui près de la cheminée. Pour la énième fois, il relut les pages remplies de son carnet.
Il réfléchissait sans arrêt, malgré des débuts de maux de tête.

Qui avait pu inverser les potions ? Les trois Weasley. Mais d’autres personnes auraient eu la possibilité. Remus lui-même… qui d’autre ? Mais est-ce que vraiment… Pourquoi ? … Mais comment ?
Harry se leva brusquement, en souriant.
Hedwige l’observait d’un œil hagard, alors qu’il se mettait à fouiller dans son buffet avec empressement. Il en dénicha rapidement un parchemin de taille moyenne, sur lequel il mit quelques minutes à écrire.
Il relut la missive, avant de se tourner vers sa chouette.

- Rapporte ça le plus vite possible au Ministère ! s’exclama-t-il avec excitation.

Suite à quoi il ouvrit la fenêtre, et vit l’oiseau au plumage blanc disparaître dans les airs, loin au dessus des habitations et des londoniens.
Il savait ! Il savait ! Malgré quelques détails qui pourraient se révéler importants, et contredire sa théorie… il savait !

C’est dans l’espoir de régler ces détails qu’il retourna dans la demeure de Tonks et Remus, où étaient restés les suspects.
Le lycanthrope paraissait à bout, le visage décomposé. Molly Weasley s’était endormie sur son fauteuil, et ronflait bruyamment. A côté, Arthur paraissait soucieux, sourcils froncés et lèvres pincées. En face, Charlie bâillait ; résultat du peu de temps qu’il avait dormi. Dans ses pensées, Hestia ne remarquait rien à ce qui se passait alors que Kingsley semblait s’impatienter, l’air sombre.

- J’aurais quelques petites questions en plus à vous poser, si vous le permettez, annonça Harry.

Les suspects sursautèrent, n’ayant pas tout de suite remarqué la présence de l’Auror. Ils acquiescèrent en chœur, dans le silence total.
Il allait les tester… Questions anodines, questions mesquines ; le but était de voir si ça correspondait avec sa théorie.

- Molly Weasley, qu’avez-vous fait aux toilettes ?

L’intéressée éclata de rire.

- Dois-je vraiment répondre à cette stupide question ?
- Oui, répondit Harry, j’attends une réponse.
- Ce que chacun fait quand il va aux toilettes, fit-elle, en levant les yeux au ciel.

Puis l’Auror s’adressa à Charlie :

- Peux-tu me montrer le nouveau dragon ?
- Le nouveau dragon ? répéta le fils Weasley. En vrai ?

Harry acquiesça.

- Non, malheureusement non. J’ai renvoyé l’œuf que j’ai étudié la semaine dernière en Roumanie ; comme il est classé dans les créatures dangereuses, je n’avais pas le droit de le garder, expliqua Charlie.

Il aurait voulu continuer à parler de la découverte, d’après son visage rayonnant, mais Harry passa à la question pour Arthur :

- Avez-vous quitté votre voiture et le Terrier, pendant la nuit, Mr Weasley ?

Arthur eut un mouvement de choc, son visage devint écarlate.

- Bien sûr que non… Je te l’ai déjà dit ! J’ai réparé le cap…
- D’accord, fit Harry alors qu’il se tournait déjà vers Hestia.

Cette dernière l’encouragea à poser sa question d’un signe de la tête.

- Votre cousine est-elle contente d’avoir réussi son examen ?

Le visage de Hestia changea d’expression. C’est troublée, qu’elle répondit :

- Evidemment. Elle était aux anges, même ! Cela faisait quatre ou cinq fois qu’elle le ratait !

- Pouvez-vous m’expliquer la raison pour laquelle vous vous êtes disputé avec Tonks, dans la cuisine, hier soir ? lança-t-il sèchement à Kingsley.
- Comme je te l’ai dit, des soucis au boulot à cause de l’affaire de Marcus le fourbe…
- Je reviens du Ministère. Maugrey m’a dit que Tonks n’était absolument pas chargée de l’affaire, je vous signale.

Kingsley haussa les épaules.

- Tonks a critiqué ma façon de travailler, et j’ai riposté, voilà tout. Ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas partie de cette mission qu’elle ne connaît pas l’affaire. La preuve, toi-même tu la connais.

Harry s’énervait à l’intérieur. Il semblait dire vrai !
Il interrogea pour la dernière fois Remus, qui le regardait avec un air chétif :

- Est-ce que Tonks et toi vous êtes endormis, juste avant que tu te transformes ?
- Moi oui, j’ai dormi à poings fermés pendant une petite heure. Et je pense que Tonks aussi, dormait ; la soirée l’avait fatiguée.

Puis l’Auror quitta le salon pour se rendre dans la chambre de la défunte. Il l’observa minutieusement.
La personne qui avait commis ce meurtre n’y avait pas été de main morte. Remus était le coupable idéal, en effet. Tout l’accusait… Quel monstre avait pu commettre cet horrible crime ?

Une voix timide vint sortir Harry de ses pensées. Il se retourna, et se retrouva face à Arthur, les mains grelottantes, le teint pâle. Il humidifia ses lèvres sèches, avant de parler comme un petit garçon avouant sa bêtise :

- Je voulais te dire, Harry… Je t’ai menti, à l’interrogatoire… euh… à propos de la raison de mon étrange comportement en revenant des toilettes… Ce n’est pas à cause de ce que je t’ai dit… tu sais, ce n’est pas parce que je me suis rendu compte de la folie de Molly…

Le rythme cardiaque de Harry s’accéléra.

-… j’ai entendu… je veux dire… j’ai entendu la dispute de Tonks et Kingsley. Il a menti, Harry… il la menaçait ! Il voulait qu’elle dise à Remus… euh…. Mais Tonks a répondu « non » ! Elle lui a dit « tu verras pourquoi en fin de soirée »….

L’Auror l’encouragea en lui tapotant gentiment l’épaule.

- Qu’est-ce que voulait Kingsley, Mr Weasley ?
- Harry… Il voulait qu’elle dise à Remus qu’ils ont eu une relation amoureuse ensemble il y a quelques mois… sans quoi, il le lui dirait lui-même !

La main de Harry glissa de l'épaule du père Weasley, et son propriétaire étouffa une exclamation de surprise.
 
 
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