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au 31 Mai 21 :
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Le meurtre de Nymphadora Tonks
Par Lord Savernake
Harry Potter  -  Mystère/Suspense  -  fr
5 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     4 Reviews    
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Qui a tué Nymphadora Tonks ?
Harry avait congédié Arthur Weasley pour s’isoler dans la pièce insonorisé, le carnet toujours entre ses mains, qu’il ne cessait de lire et relire.
Apparemment, tous les éléments correspondaient. Oui, aucun détail ne venait contredire son analyse du meurtre. Mobile, circonstances… il avait tout en tête.
Même s’il avait encore un minuscule, un infime petit doute. Mais il avait confiance en sa théorie. Oui, il avait bien observé le regard de cette personne… derrière cette mine faussement bienveillante, se cachait la peur qu’on la démasque.
Harry hésitait encore, pourtant. Allait-il débarquer dans le salon pour accuser devant tout le monde le responsable de cette abomination ? Ou allait-il attendre un peu, histoire de réfléchir encore, et surtout, de résoudre le petit doute qui l’agaçait ?
Son regard s’attarda sur le Manuel-Guide d’Auror, traînant dans un coin du bureau improvisé. Ce détail-là était réglé. Assez facilement, d’ailleurs.

Probablement parce qu’il redoutait quelque peu son explication du crime devant tous les suspects et policiers, Harry mit une vingtaine de minutes à débarrasser la Pièce du bureau, des fauteuils et de tout ce qu’il avait ajouté pour créer l’ambiance d’une salle d’interrogatoire. Quand il la quitta, elle était redevenue la fameuse pièce insonorisée, avec le lit et le vieux matelas de Remus, la chaise, le guéridon et la bibliothèque.

Lorsque Harry se plaça debout, devant les suspects agités sur leur fauteuil et canapé, tous les policiers affluèrent à leur tour dans le salon. L’un d’eux, le dénommé Eric, tenait déjà dans sa main un long parchemin, une longue plume de paon de l’autre, prêt à écrire.
Le cœur battant, Harry s’éclaircit la gorge, avant de commencer son monologue d’une voix claire et ferme :

- J’ai enquêté minutieusement, comme vous avez pu le voir. J’ai longuement réfléchi, jusqu’à en avoir la migraine. Mais de ces efforts, j’ai tiré une conclusion.

Personne n’osait bouger, et encore moins parler. Seul la plume du policier trahissait une présence dans la pièce.

- Je suis parti du fait que Remus avait perpétré le meurtre. L’avait-il fait volontairement ? En premier lieu, j’y ai pensé… car tout l’accusait : il n’avait pas bu sa potion Tue-Loup, il n’était pas enfermé dans la pièce. Se serait-il placé en victime grâce à l’histoire des potions inversées ? Grâce à la porte subitement ouverte alors que Tonks l’avait, d’après lui, fermée ? Ç’aurait été une technique très dangereuse, et pas forcément intelligente, il pouvait être sûr d’être immédiatement suspecté. Connaissant Remus, je doute qu’il aurait choisi ce stratagème. De plus, depuis qu’il savait qu’il allait avoir un enfant, je pense qu’il n’aurait jamais pu se résoudre à l’assassiner, quoiqu’en fut la raison.

Les yeux du lycanthrope se remplirent de larmes. Reparler de l’enfant qu’il aurait pu avoir devait être une épreuve difficile.

- Ainsi, j’ai songé à autre chose. Remus n’aurait été qu’un pion, dans cette histoire ; quelqu’un se serait effectivement servi de sa transformation pour parvenir à ses fins. Par exemple, l’individu en question aurait inversé les potions : distinguer les deux médicaments jaune citron n’était pas indispensable ; il suffisait seulement de les inverser, et Remus prendrait la potion dont le gobelet se trouvait à la même place que lorsqu’il avait bu la première moitié avant l’arrivée des invités. Et cette action, tout le monde aurait pu l’exécuter.

Il y eut des mouvements de surprise de la part des suspects.

- Oui, c’est la vérité. D’abord, il y a tous ceux qui sont allés aux toilettes durant la soirée : Arthur et Molly, ainsi que Charlie. Mais Kingsley aurait tout aussi bien s’y rendre… Après tout, il est resté seul avec Tonks pendant un bon moment, et il aurait pu prétendre aller se laver les mains, par exemple. La seule personne qui aurait pu le confirmer ayant été éliminée, je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, mais c’est tout à fait plausible.
- Mais Hestia Jones ? demanda spontanément Eric.

Harry poursuivit avec assurance :

- Encore une fois, ce ne va être qu’une possibilité sans réelle preuve à l’appui. Hestia étant arrivée la dernière, alors que tout le monde papotait au salon, elle aurait pu passer discrètement et furtivement dans la salle de bain pour intervertir les potions. Je répète donc ; tous les invités ont eu la possibilité d’exécuter l’action fatale.

Le dernier mot fit frémir Arthur, Remus et Hestia, mais Harry continuait déjà ses explications.

- Alors je me suis penché davantage sur le mystère de la porte ouverte. Je croyais à ce qu’avait dit Remus, à savoir que Tonks l’avait verrouillée avant d’aller se coucher. Dans ce cas-là, l’individu était venu pendant la nuit ouvrir la porte ; et ce, juste avant la transformation de Remus. Mais le responsable aurait-il pris le risque de tomber nez à nez avec Tonks, qui aurait pu tout aussi bien ranger les couverts, ou faire la vaisselle ? Bizarre… Toujours est-il que le couple dormait avant la transformation, d’après les suppositions de Remus.

Harry fit une pause, reprenant sa respiration. Après s’être à nouveau raclé la gorge, il reprit :

- Et qui aurait eu la possibilité de transplaner dans la demeure ? Qui n’a pas d’alibi tangible ? Plusieurs personnes : Hestia et Kingsley, censés dormir, et Arthur, censé réparé le capteur de regards moldus de sa voiture. Donc j’hésitais entre ces trois personnes…

Les concernés s’agitèrent nerveusement.

- Seulement voilà. Un élément me gênait… En effet, si Hestia, Kingsley ou Arthur avait voulu assassiné Tonks, comment auraient-ils pu être si sûr de leur coup ? Compter sur l’agressivité du loup-garou restait quand même très hasardeux. C’est pour cette raison que j’ai finalement rejeté la quasi-totalité des idées que je viens de vous narrer, excepté celle des potions.

Eric esquissa une grimace, en regardant Harry d’un air contrit.

- J’ai balayé l’idée que Remus avait lui-même tué Tonks. Après tout, aucune preuve ne montrait qu’il l’avait assassiné ! Pas de sang de la victime sur lui… juste cette histoire de porte ouverte, et de la pièce insonorisée dévastée. Alors j’ai réfléchi. Et si une personne ici avait elle-même tué Tonks, et tout fait pour que Remus porte le chapeau ? Par exemple, l’individu transplane dans la demeure, au petit matin, tue violemment une Tonks endormie, saccage la chambre, et ouvre la porte de la pièce alors qu’à l’intérieur, Remus, remis de sa transformation nocturne, dort encore. Préalablement, il aurait bien sûr inversé les potions au cours du dîner comme je l’ai dit précédemment. Là encore, Hestia, Kingsley et Arthur peuvent avoir commis le crime.

L’Auror marqua une deuxième pause, humectant discrètement ses lèvres.

- Mais par Merlin, me suis-je demandé, comment quelqu’un avait pu la défigurer ainsi ? Un individu sans cœur, une vraie bête… Et je ne voyais aucun des suspects faire une telle atrocité, sauf peut-être Molly Weasley que la folie pouvait mener aux choses les plus aberrantes. Mais les personnes ne sont pas toujours celles que l’ont croit… Alors je ne savais pas ; mon esprit restait embrumé.

Le parchemin étant rempli, le policier chuchota une formule magique pour en avoir un autre.

- Et puis, ce fut la découverte du Manuel-Guide de l’Auror. Comment se faisait-il que le livre que cherchait le couple était apparu, d’un seul coup, alors qu’ils avaient retourné la maison pour le trouver ? Est-ce que quelqu’un l’avait mis dans la bibliothèque durant la soirée ? Peut-être… mais pourquoi à ce moment-ci ? Surtout que Tonks avait demandé si quelqu’un l’avait chez lui ! Drôle de coïncidence… la propriétaire le réclame, et hop ! pendant la soirée, on le lui rend. Comment se faisait-il ? Surtout qu’à part Kingsley – qui est Auror – aucun des invités ne savait que le Test de Vérification d’Aptitudes avait lieu le lendemain, avant que Tonks ne le leur disent. Un Accio, alors ? Non, ça n’était pas ça…

Harry laissa ses explications en suspens, et fit apparaître une tasse de thé dans sa main.

- … quelqu’un était revenu pendant la nuit pour remettre le manuel dans la Pièce . Mais pourquoi tant de honte ? Pourquoi cacher son identité ? Le manuel abritait des secrets, des détails significatifs sur les Aurors… mais était-ce suffisant ? Tonks ne semblait pas réellement gênée par le fait que quelqu’un puisse lire son contenu… Peut-être que la personne en question l’avait volé, et s’en était servi à des fins… non avouables ? Alors elle avait transplané dans la demeure, tôt le matin, ouvert la porte de la pièce insonorisée, et jeter le manuel à l’intérieur, avant de repartir rapidement. Et pendant ce temps, Remus dormait, sa transformation terminée depuis un moment : la pièce était alors dévastée, le livre traînant par terre n’était qu’un élément parmi tant d’autres.

L’Auror sirota son thé non sans une certaine arrogance. Il sentait bien tous les regards braqués sur lui, et s’en amusait.

- Quand j’ai rangé la Pièce , je n’ai pas remarqué le manuel, tant il était anodin. Tous livres de la bibliothèque gisaient sur le sol. Ce fut sans doute une erreur de ma part ; j’aurais dû laisser la pièce comme elle était. Mais je suis sûr de ce que j’avance, malgré l’absence de preuve concrète ; quelqu’un est venu aux premières heures du jour pour mettre le livre dans la pièce insonorisée.

Nouvelle pause, nouvelle gorgée de thé, avant de reprendre :

- Alors apparaissait dans ma tête une nouvelle question. Le meurtrier aurait tué Tonks pour une histoire en rapport avec ce manuel ? Il l’aurait donc effroyablement tué, aurait ouvert la porte pour laisser le livre dans la pièce. Ainsi, Remus serait suspecté, et le manuel aurait retrouvé sa place. Mais qui, par Merlin, possédait ce satané livre ? J’éliminai d’office Kingsley : il était Auror, possédait lui-même ce manuel, donc il n’y avait aucune raison – à ce moment-là, je n’étais pas au courant de sa liaison avec Tonks.

Remus se leva brusquement de son fauteuil.

- Quoi ? Quelle liaison ? rugit-il, alors que Kingsley paraissait gêné.
- Oui, Remus, confirma Harry. Tonks et Kingsley ont eu une petite liaison amoureuse il y a quelques mois. Ce fut d’ailleurs la raison de leur comportement en sortant de la cuisine : Kingsley tenait à ce qu’elle te le dise, histoire de tout mettre au clair, sans non-dits, sans mensonges. Mais elle a refusé, à cause du bébé ; elle avait peur de briser votre bonheur. C’est Arthur, qui est venu me l’avouer ; c’est la raison de son trouble lorsqu’il est revenu de la salle de bain… Il a entendu des bribes de la dispute.

Les sorciers rassemblés dans le salon exprimèrent leur surprise par des « aaaah » et des « oooh ». Et Harry n’arrêta pas ses explications :

- Mais cette histoire n’a pas de rapport avec le meurtre, quoiqu’on puisse en penser. J’avais déjà élucidé le mystère avant de connaître cette information, qui a, certes, éclairé ma lanterne, mais sans toucher à mon analyse du crime. Donc reprenons ; le meurtrier, s’il avait un quelconque rapport avec ce manuel, était soit Arthur, soit Hestia… Arthur ? Pourquoi aurait-il eu honte de l’avoir ? Pourquoi aurait-il tué Tonks ? Parce qu’elle était responsable de la garde de Ron, et que malgré tout il est mort ? Non, il n’y avait aucun rapport.

Harry but une autre gorgée de son thé, et patienta quelques secondes avant de reparler, avec une certaine théâtralité :

- Ne restait plus qu’Hestia… Ce qui m’a intrigué, d’ailleurs, c’est l’histoire de sa cousine. Elle ratait sans arrêt son examen, et là, dernièrement elle l’a enfin obtenu. Y avait-il un lien entre le manuel volé et cette réussite ? Probablement… Le livre renfermant de nombreux secrets, de nombreux conseils pour guider les Aurors, il aura sans doute énormément servi à cette fameuse cousine. Et ce serait d’ailleurs pour cette raison, qu’Hestia n’aurait pas voulu qu’on sache qu’elle possédait le manuel ! Peur qu’on fasse le lien…

L’intéressée avait le visage écarlate, et elle ne savait pas quoi regarder, de peur de croiser le regard de quelqu’un.

- Mais pourquoi tuer Tonks ? Pourquoi ? Elle n’avait aucune raison : sa cousine entrait chez les Aurors ; elle-même était membre du Magengamot, ça ne se situait pas du côté professionnel. Au niveau sentimental ? Jalousie par rapport au bébé, au couple ? Un mobile un peu trop léger… Non, il n’y en avait pas. Mais cette histoire de manuel, alors ?

La tasse de thé se remplit, et il but lentement.

- Hestia était forcément la personne qui avait mis le livre dans la pièce insonorisée, tôt le matin, ouvrant la porte de cette dernière. Mais était-ce forcé, qu’elle soit la meurtrière ? Ce pouvait être un fait parallèle… peut-être capital dans l’histoire du meurtre, mais parallèle tout de même. Dans ce cas-là, qui était le meurtrier ? Charlie n’aurait pas pu, étudiant ses dragons avec Ginny, que j’ai interrogé et qui est formelle. Mrs Weasley est infirme, et n’aurait jamais pu se déplacer jusqu’à la maison. Hestia et Arthur, non plus, faute de mobile convaincant. Il restait alors Kingsley, qui avait un mobile : il aimait probablement encore Tonks, et s’est vengé en assassinant elle et le bébé qu’elle portait. Mais pourquoi toute cette mise en scène ? S’il s’agissait d’un crime passionnel, il n’aurait pas tenté de faire accuser Remus ! Quand on tue par amour, on en oublie les risques et les conséquences. Et comme je l’ai dit, mon idée était faite avant la confidence d’Arthur.

Les choses s’embrouillaient dans les esprits, et Harry sourit gravement.

- Bah qui est le coupable, alors ? Vous vous le demandez… Et bien je vais vous répondre. Personne n’a tué de ses propres mains, ou de sa baguette, Nymphadora Tonks. Non ! La réponse était évidente, sous notre nez à tous. La personne responsable ne faisait qu’en parler, et c’était une façon subtile et vraiment intelligente de sa part, car en effet : plus on tente de dissimuler des choses, plus on a l’air coupable. Alors il n’a rien caché – enfin presque…

Harry but encore son thé, le cœur battant la chamade, puis ouvrit son carnet.

- Je vais vous faire part de quelques citations… « …qui finit en poussière  », « …qui grandit en quelques heures  » ? «  Il m’en a montré un œuf, la semaine dernière ! Bon il était dans sa capsule réfrigérante pour pas qu’il grandisse bien sûr, car c’est l’œuf lui-même qui… » grandit, je suppose. Vous avez compris ? Je parle du fameux nouveau dragon découvert au Brésil. Dernière citation : « J’ai renvoyé l’œuf que j’ai étudié la semaine dernière en Roumanie ; comme il est classé dans les créatures dangereuses, je n’avais pas le droit de le garder » .

Il enfouit le carnet dans la poche de sa robe et absorba une gorgée de thé.

- Je récapitule : un œuf qui grandit lui-même, se transformant en un dragon dangereux en quelques heures pour ensuite finir en poussières… le coupable idéal, non ? Le petit œuf conservé dans une capsule réfrigérante pour pas qu’il grandisse, qu’on a pu aisément caché dans sa poche ou dans un sac en bandoulière par exemple. On aurait été aux toilettes inverser les potions, fait un rapide détour dans la chambre pour glisser l’œuf – sans sa capsule, bien entendu. Puis, quand la chère Nymphadora Tonks aurait demandé si quelqu’un avait son manuel, on aurait fait le lien avec la cousine de Hestia et ses ratages d’examen… On aurait ainsi fixé du regard la récente membre du Magengamot pour lui faire comprendre qu’on l’avait démasquée. Puis, à la fin de la soirée, on l’aurait prise à part pour l’inciter à le rendre pendant la nuit, en insistant sur le fait qu’il fallait être très discret et très rapide… Ainsi, tout aurait accusé Remus. Pourquoi celle qui avait le manuel en sa possession ne m’avait rien dit ? Car elle avait peur de se faire accuser, elle avait peur que l’admission de sa cousine soit annulée…

Harry vida le contenu de la tasse d’un trait.

- Le mobile ? La belle robe de Tonks, qui a rappelé des souvenirs merveilleux… Car il sortait avec elle, en septième année, et ne s’est jamais remis de cet échec amoureux. Malgré ses efforts pour oublier, en se concentrant sur son travail, il n’a plus supporté en les voyant heureux… Et comment osait-elle mettre cette robe ? Une provocation ? Et Remus… il semblait heureux  ! Pourquoi lui ? Il fallait l’accabler, l’achever… il fallait qu’il pense avoir tuer la femme qu’il aimait !

On toqua à la fenêtre. Une chouette au plumage blanc comme neige était sur le point de briser le carreau, tant son bec frappait fort. Harry lui ouvrit, et sans attendre, il lui prit la missive attachée à ses pattes, pour la lire.
- Un œuf de dragon provenant du Brésil est entré sur le territoire anglais ce mois-ci, mais aucun n’est sorti du territoire. Ces informations sont formelles, certifiées par le Ministère de la Magie.. Donc non, l’œuf n’a pas été renvoyé en Roumanie, comme me le disait la personne en question…

C’est d’une voix assassine, qu’Harry termina :

- Car oui, Hestia s’est fait manipulé et on a tenté de manœuvrer Remus… et Charlie en est l’odieux responsable !


Merci aux lecteurs, et surtout aux reviewers ! Sachez, Bictor et Anna, que je trouve votre théorie meilleure que ma propre intrigue ! xD Merci beaucoup pour votre enthousiasme, et votre soutien.
 
 
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