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au 31 Mai 21 :
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Par mia
Originales  -  Romance/Surnaturel  -  fr
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    Chapitre 3     Les chapitres     10 Reviews    
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Chapitre Deux

 Salut, salut :)

Bon alors, je suis désolée pour le retard, hein, j'ai mal géré mon temps ^^ (<-- petite gêne visible au niveau des pomettes).
Sinon, je vous remercie pour les reviews, ça m'a fait très plaisir!
Pour répondre à tes question, Hailie, non, cette anomalie n'existe pas (le pauvre sinon, :O) et montrer que c'était Éthane qui en avait hérité n'était pas un effet voulu de ma part, non plus. En fait, j'ai été surprise de ta réaction... C'est vrai que l'on pourrait y penser... ^^
Sinon, ce chapitre ne fait pas trop trop avancer l'histoire, mais c'était simplement pour illustrer le fait que Chlo était "anormal"... Bref, je me comprends ^^
J'espère que ça vous plaira quand même... (?)

Prochain chapitre pour demain, au mieux :)
(Laissez moi des reviews, ça m'aide !!! ^^)

Bonne lecture!  

____________________ 

Mme Casali renifla.
Oh, non. Oh, non, non, non, non, non. Elle ne pouvait pas se mettre à pleurer. Non, c’était trop facile.
Éthane s’assit à son tour à la table, et jouait avec un sucre émietté tombé de sa boîte, n’osant pas relever les yeux vers sa mère, qui cherchait tant bien que mal à se justifier :
  - Excuse-moi… Je… Je repense à…Tu as raison, dans le fond… On va finir sous les ponts…Un jour ou l’autre…
Éthane ne répondit pas. 
  - C’est dur pour moi, depuis le départ de ton père, tu sais ? Le travail, tout ça… Et puis les factures, les courses, mon médecin…
Ah. Son médecin… Ca faisait longtemps, tiens…
  - Maman, tu sais très bien qu’il te fait plus de mal que de bien, celui là… répondit son fils, d’une voix glacée.
Les larmes roulèrent de plus belle sur le visage de Mme Casali.
  - Mais pas du tout ! Il-il… Il est très bien ! réussit-elle à articuler entre deux sanglots.
  - Ah bon… Mais, dis-moi… T’étais comment avant d’être droguée aux antibiotiques ?
La gifle siffla dans l’air. Éthane ferma les yeux. C’était sa manière à lui de calmer sa colère : la situation étant déjà assez critique comme ça, pas la peine d’en rajouter.
D’un revers de main, Mme Casali essuya les larmes sur son visage rougit. Puis, elle se leva et se mis à faire la vaisselle, comme si rien ne s’était passé.
  - Lundi, dit-elle, sans regarder son fils. Tu commences lundi.
  - Pardon ?
  - Tu as très bien compris. On est jeudi, tu as jusqu’à dimanche soir pour te faire une raison.
  - Tiens donc! Et il se passe quoi, si je refuse d’y aller ? demanda Éthane, l’air de rien, se scrutant les ongles, adossé à l’encadrement de la porte. 
  - J’appelle l’assistante sociale, répondit sa mère.
Ce fût l’effet d’une seconde gifle.
Éthane ouvrit la bouche à plusieurs reprises, mais la refermait aussitôt, ne trouvant aucun son qui puisse y sortir.
Il se sentit obligé d’admettre que c’était fort. Très fort, même. « Appeler l’assistante sociale… Elle en a de bonnes ! De toute façon, elle n’osera jamais. » pensa-t-il. Sa conscience ne fût pas de cet avis : « Tu sais très bien qu’elle le fera… Va donc dans ce fichu lycée… Qu’est-ce que ça peut faire de plus, hein ? ».
Rien, justement. Ca ne lui ferait rien de plus. « Ouais, c’est ça... On va réfléchir, hein ? » se répondit-il à lui-même.
Et il sortit de la cuisine, laissant sa mère qui s’était mise à siffloter.

*

  - Chlo, tu fais quoi maintenant ? demanda Aurélien.
  - Euh, rien de particulier… Pourquoi ? répondit Chlo.
  - Ca te dit un ciné ? Y’a le dernier de Burton, qui vient de sortir…
On était vendredi après midi et les trois adolescents avaient fini leurs cours. Il avait beau être 16h, le soleil était encore haut dans le ciel, sans aucun nuage pour le contrarier. Chlo ferma les yeux et inspira pleinement l’air frais. Un air frais d’automne. « Dommage… » pensa-t-il.  Il aurait tellement aimé que l’été continue…
Puis, réalisant qu’on lui avait posé une seconde question, il répondit :
  - Euh… Dans le cinéma, on est, heu… totalement dans le noir ?
  - Comment ça ? Ben… oui. Enfin, non. Je veux dire, y’a l’écran qui fait de la lumière, quand même… répondit Aurélien.
Chlo hésita. Il n’était jamais allé au cinéma. Jamais. Il avait trop peur. « Mais, après tout, je peux me contrôler…, pensa-t-il. Et puis, c’est le dernier de Burton, ‘faudrait quand même pas louper ça… »
  - Mmh, oui, dit-il, après quelques seconde de réflexion. Oui, ça me tente bien.
Un sourire s’afficha alors sur le visage de son meilleur ami.

*

Chlo huma l’odeur du pop corn encore chaud. C’était bon, sucré. Assis à côté d’Aurélien, lui-même étant à côté de Léo, il prévisait une bonne fin d’après midi. Très bonne même.
Soudain, les lumières s’éteignirent un instant, laissant place à la publicité habituelle. Chlo poussa un long soupir. « Ce n’était rien qu’un petit quart de seconde. Tout petit… » se rassura-t-il.
Et le film commença. « Gore à souhait… » Du sang, du sang, toujours du sang. Des chansons, aussi. Des couteaux et des flammes. Allélujah. Chlo souriait. Ce n’était pas si terrible que ça, finalement…
Et puis, ce fut le noir. Le noir complet.
Le sang de Chlo ne fit qu’un tour, des gouttelettes de sueur perlaient déja son front. « Qu’est-ce qu’il se passe ?  Qu’est-ce qu’il se passe ?!! ».
Quelqu’un annonça une coupure de courant.
  - C’est bien notre veine… J’espère au moins qu’ils vont nous rembourser… murmura Aurélien.
Mais Chlo ne l’entendait pas. Portant ses mains à son col, cherchant à tout prix à retrouver de l’air, il paniquait. Le noir complet semblait lui bloquer sa cage thoracique. Sa gorge ne voulait plus laisser passer l’oxygène. Il s’étouffait. Seul un râle régulier et terrifiant sortait de sa bouche.
Il allait mourir. C’était certain.
On s’aggitait autour de lui. Il se retrouva par terre, sa chemise déboutonnée, alors qu’on lui appuyait sur l’abdomen.
« De l’air, il me faut de l’air ! »
De petites mains lui filèrent entre les cheveux. Au moins quelque chose d’agréable, pour cette dernière minute.
  - Allumez la lumière ! cria une voix féminine.
Les lampes s’illuminèrent une à une, et ce fut la libération.
Enfin.
Enfin, l’oxygène lui emplissait les poumons.
Chlo inspira profondément, ferma les yeux, et s’évanouit.

*

Chlo était réveillé, mais il ne voulait pas ouvrir les yeux. Pourtant, il le fallait : où était-il à cet instant ? Alors, avec un effort considérable, il souleva une paupière, puis deux.
Il avait beau voir flou, Chlo distinguait tout de même quelques objets familiers. Il était chez Aurélien, sur le canapé du salon. En face, Léo était assise dans un fauteuil, l’air particulièrement anxieux.
Chlo cligna des yeux plusieurs fois, et réussit enfin à les ouvrir. Il poussa une sorte de grognement matinal – bien qu’il était 17h30 – et avala sa salive, la langue pâteuse.
  - Ca va mieux ? demanda la voix d’Aurélien, depuis la cuisine.   
  - Oui, ça à l’air... répondit Léo.
Chlo bailla à s’en décrocher la mâchoire. Après quelques minutes de somnolence, il demanda :
  - Pourquoi est-ce que je suis ici ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
  - On était au cinéma, il y a eut une coupure de courant, et tu as fait ta crise, répondirent les deux autres, presque simultanément.
  - Ah, oui… C’est vrai…
Il se souvenait maintenant. Il avait eut peur, très peur. Ce noir… Brrr, rien que d’y repenser, il en avait des frissons.
  - C’est de ma faute, je n’aurait jamais dû te proposer d’y aller…, s’excusa Aurélien, après quelques minutes de silence.
  - Non, ne commence pas, s’il te plaît, le coupa Chlo. C’était un accident, tu ne pouvais pas prévoir… Ce n’est la faute de personne, compris ?
Les deux autres avaient chacun les yeux rivés sur le sol, ne sachant quoi répondre.
  - N’empêche, on a bien cru que tu allais y passer…commencèrent-ils d’une même voix - ou presque.
Il y eut des sourires gênants, mais Léo poursuivit, sans trop savoir quels mots employer :
  - C’est toujours ton… ta… ?
Chlo sourit. Il se souvenait de la première fois qu’il leur avait parlé de son problème. Ni l’un ni l’autre ne s’étaient moqué de lui, ou autre chose. Non. Ils s’étaient peut-être tus pendant un moment, ne sachant pas trop quoi penser, mais ils ne l’avaient jamais rejeté, et leurs relations étaient toujours les mêmes, que ce soit avant ou après la révélation. Et ça, Chlo leur en était le plus reconnaissant possible.
  - Oui, répondit-il. C’est à cause du noir. Mes cellules ont énormément de mal à fonctionner dans l’obscurité. C’est ce qui a causé un blocage de mes poumons, je crois. D’où la crise d’asthme. C’est pour ça qu’il me faut un minimum de lumière.
Aurélien eut un hochement de tête compréhensif.
  - C’est Léo qui a eut l’idée d’allumer les lampes. Moi, j’avais totalement oublié ton petit problème campagnard…, dit-il avec un sourire.
Léo eut un petit rire, et fut aussitôt cernée par le regard surpris des deux jeunes hommes.
  - Excusez-moi, c’est… c’est nerveux je crois, dit-elle en se retenant. Je… Pardon.
Et ce fut au tour de Chlo de rire.
  - Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? demanda-t-elle, un sourire toujours accroché aux lèvres, le regard passant d’un garçon à un autre.
  - Non, je crois que… C’est simplement un fou rire, répondit Aurélien, en se grattant le crâne.
En effet, Chlo était littéralement affalé sur le canapé. Léo, quant à elle, ne mit pas très longtemps à le rejoindre…
Aurélien les regardait rire aux éclats, se demandant ce qui s’était passé dans leurs têtes.
C’est vrai que les voir comme ça, tous les deux, dans son salon, en train de se taper le cul par terre… Il eut un sourire. C’était plutôt drôle à voir, en fait…
Et, sans que rien ne puisse l’en empêcher - ni même les futurs maux abdominaux - il les rejoignit dans leur crise d’hilarité.

 

 
 
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