Bonsoir !
Comme promis, le troisième chapitre :) Vous allez enfin commencer à rentrer "réellement" dans l'histoire... ^^ Sinon, en relisant le dernier chapitre, j'ai remarqué que finalement, la fin n'est pas terrible terrible XD donc bon, j'ai essayé de faire mieux pour cette fois-ci... ^^ Voilà, sinon, quoi d'autre? ah oui, merci encore pour vos petits commentaires ^^, ça me fait toujours très plaisir ! Sinon, demain et vendredi, programme de mia : travail (T_T) donc, heu, pas de chapitre avant samedi... Et, une dernière chose, au niveau de la , heu.. "présentation", est-ce que vous trouvez que c'est pas assez "aéré' et qu'on a du mal à lire, ou pas? Non, parceque, ça peut être important pour certain :O ^^
Voilàà, je vous laisse en paix maintenant ^^ Lisez bien :D mia __________ « Quoi ?! Qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça, pimbêche ?! T’as jamais vu un garçon de ta vie ?! » Éthane soupira. Vraiment, qu’est-ce qu’il ne faut pas faire, par amour maternel… Sa conscience osa un « hum, hum ». « Bon, d’accord, se résigna-t-il. L’amour maternel est passé après. On va dire que c’était la crainte qui m’a poussé, d’accord ? La crainte et la définition juridique… Ouais, c’est ça.» Trois jours. Trois jours qu’il était là, dans cette école de riches, à ne rien faire, si ce n’est gribouiller sur son trieur. C’était l’ennui profond, total, complet, absolu. Jamais il aurait pensé que c’était possible de se lasser autant. En vérité, le seul moyen de passer le temps était d’envoyer balader les jeunes demoiselles qui le dévoraient des yeux. « Mais attention, les envoyer balader sans dire un mot… » s’ajouta-t-il à lui-même, un sourire au coin des lèvres. Le tout était de leur faire comprendre ses pensées uniquement avec un regard à glacer le sang, et pourquoi pas, un petit mouvement de menton. « Ca leur fait peur » ricana Éthane. Un point si elle détourne les yeux, deux si elle persiste plus de 5 secondes. Son record personnel étant de 41 en une journée. « De toute façon, elles ont beau porter les quelques jupes que leur autorise l’uniforme, elles n’ont rien d’exceptionnel, pensa-t-il, histoire de se faire bonne conscience. Même pas la petite brunette, là bas… » Éthane souffla. Vraiment, il va avoir beaucoup de mal à s’adapter… * Aurélien rattrapa la jeune blonde qui était sortie la première de la salle, souhaitant apparemment profiter pleinement de ces quelques minutes d’intercours. - Au fait Léo, t’es contente ? l’interrogea-t-il, avec un sourire moqueur. - Hein ? De quoi tu parles ? répondit celle-ci, l’air faussement surpris. - Allez, tu sais très bien que tu ne sais pas mentir… Ton nouveau, là, il est assez mignon pour toi ou il te faut Mister Monde ? - Ton humour est irréprochable, Aurélien, rétorqua la jeune fille, sans le regarder. Bien sûr que oui, il est assez beau pour moi ! - Et alors ? Léo s’arrêta net, visiblement irritée : - Alors quoi ? - C’est quoi ton plan d’attaque ?! demanda le brun, exaspéré. - Aurélien, tu te fous de moi ou quoi ?! Je n’ai aucune envie d’aller le voir, et encore moins de sortir avec ! - Ah bon… Mais, euh… Rappelle-moi… Qu’est-ce que tu disais il y a une semaine ? Ah oui… C’était pas un truc du genre : « J’espère qu’il sera beau ! J’espère qu’il sera beau ! » ? demanda-t-il en prenant une voix abominablement aigüe et en frappant des mains. Vexée, Léo lui décocha un regard noir, avant de disparaître dans la foule. - Ah ! Les femmes ! soupira le brun, se grattant l’arrière de la tête. Chlo, qui avait assisté à la scène, pas très loin derrière, eut un sourire. - Avoue que tu n’as pas été très tendre non plus… dit-il avec un petit sifflotement, l’air de rien. - Mais ! C’est elle ! se justifia Aurélien. Elle change d’avis sans arrêts ! Chlo ne répondit pas, son sourire toujours accroché aux lèvres. Soudain, le nouveau passa près de lui, se dirigeant vers l’escalier principal. Plutôt grand - 1 mètre 73, peut-être - il avait la taille en V mais pas n’était pas trop large d’épaules non plus. Des cheveux noirs mi-longs cachaient quelques peu ses yeux gris, tandis que sa cravate inexistante et son pantalon noir légèrement froissé lui donnaient un air volage. Oui, Léo avait le droit de le trouver beau. Il y avait du monde dans l’escalier, et lorsque Aurélien lui indiqua qu’ils étaient déjà censés être en cours, Chlo tenta d’accélérer le pas, et frôla le dénommé Éthane. Une chaleur torride envahit alors soudainement tout son corps. - Euh, c’est moi, ou il fait chaud, là, tout d’un coup ? demanda-t-il. - C’est toi, annonça son meilleur ami. Je veux bien croire que nous sommes à la fin de l’été, mais de là à dire qu’il fait chaud… Chlo ne répondit pas. Non, ça ne pouvait pas être lui… Il faisait chaud, là… Très chaud, même ! Devant lui, Éthane déboutonnait le haut de sa chemise. Il avait l’air de suffoquer. « Ah ! Si c’est pas un signe de chaleur, ça ! » se défendit intérieurement Chlo. « Non, mais je ne suis pas fou, non plus ! Je savais bien qu'il faisait chaud...». Puis, lentement, cette sensation ardente se dissipa, laissant place à un courant d’air frais. Chlo chercha son conjoint par chaleur des yeux, voulant s’assurer que lui aussi s’était refroidi. Malheureusement, Éthane était invisible.
* Il haletait. « J’ai de la fièvre, je crois… Au moins trente-neuf…». Après avoir monté un étage, Éthane se dirigea vers les laboratoires de physique : des travaux pratiques l’attendaient. « Et bien, ils vont patienter un petit instant… parce que, là… je crois bien que je vais - vomir… ». Et il se précipita jusqu’aux toilettes. * Impossible. Perché au dessus de la cuvette, il n’y arrivait pas. D’ailleurs, il n’avait plus chaud non plus. « Même les vraies maladies me lâchent, maintenant… », soupira-t-il, en se relevant. Après bien avoir pris le temps de se laver les mains, Éthane se dirigea vers la salle de TP et frappa à la porte. -Entrez ! Il pénétra dans la pièce et découvrit avec surprise que la classe était divisée en petits groupes de quatre. « Oh mon Dieu, si je me retrouve dans un groupe de ces… » - Bonjour, Mr… ? le sollicita le professeur. Éthane se retourna brusquement, sortant de ses rêveries. - Oh, euh… Casali. Éthane Casali. Le prof le toisa des pieds à la tête, semblant réfléchir. « Qu’est-ce que je fais ?! paniqua Éthane. Peut-être qu’il veut que je lui serre la main, ce foutu prof… Non, quand même pas… Si ? » Mais celui-ci ne semblait pas en demander tant : - Très bien, dit-il au bout d’un court instant. Installez vous dans un groupe, je vous pr… LASSARY ! Le silence se fit dans la classe, tandis que Chlo ne bougeait plus, espérant avoir mal entendu. - Mr Lassary, reprit calmement l’enseignant, en s'avançant pas à pas vers lui, menaçant. Combien de fois vous ai-je dis… DE NE PAS JOUER AVEC LES BECHERS ?! - Mais monsieur, je ne joue pas avec des béchers, ce sont des erlenmeyers ! répondit Chlo, en toute honnêteté, avec un large sourire. Je ne vais tout de même pas vous apprendre votre métier, voy… - PEUT M’IMPORTE ! siffla le professeur, hors de lui. On ne s’amuse pas dans mon cours ! Éthane eut un sourire. « Si celui-là ne part pas en dépression dans quelques mois, je veux bien me faire épiler les jambes, tiens…» - Tazali ! Venez donc vous asseoir dans le groupe de votre cher camarade… Comme ça, vous pourrez même le surveiller… Le sourire d’Éthane disparu. « Non, mais s’il croit que je vais lui faire un rapport de comment se sont déroulées les deux heures, il rêve ! Je suis pas une nounou, moi ! En plus, c’est Casali…avec un C.». Sans dire un mot, mais le regard froid, il s’avança vers la petite clique et balança son sac sur la paillasse. Ils étaient trois. Deux garçons, une fille. «Tiens, je ne l'avais jamais vu, celle là...» se dit-il, surpris. Mais il préféra s'intérésser aux deux autres. L'un était grand, avec des cheveux bruns qui lui encadraient le visage, un sourire enjôleur. L'autre, Lassary, était déja plus curieux : ses cheveux verts bouclaient discrètement en pointe et s'accordaient parfaitement avec les quelques tâches de rousseur qui ornaient son nez et ses pommettes. Ses yeux, verts également, manifestaient - surement malgré lui - une tendresse infinie. Enfin, sa cravate était mal mise, et il avait retourné les manches de sa chemise, laissant appercevoir une peau légèrement hâlée. « Il a tout l'air d'un ange, malgré son côté... verdoyant » songea-t-il. Le prof repris : - Bien. Étant donné les circonstances, le cours d’aujourd’hui se fera en SILENCE. Les instructions sont au tableau, vous pouvez commencer. Il y eut quelques soupirs, mais les ordres se firent respecter, et la classe plongea dans une quiétude totale. Une bonne demi-heure plus tard, les quatre condisciples avaient terminé leur tâche. - Mmh… Non, ça ne me convient pas, dit le prof, qui passait dans les rangs. Lassary, vous avez les mains tâchées de bleu, j’en conclue que vous n’avez pas bien manipulé la pipette… La solution risque d’être barbouillée de vos microbes… Non, ça ne va pas. Recommencez, ajouta-t-il avec un sourire. Chlo serra les dents, cherchant ce que qui pouvait bien le retenir de sauter au cou de son enseignant. - Gnagnagna, grommela Aurélien, lorsque celui-ci fut parti. Bon les gars, ça peut plus durer, là. Moi, je fais sauter le bahut. Passez moi donc l’acide oxalique, là bas… Éthane et Chlo, qui étaient face à face, eurent un sourire, amusés, et tendirent chacun un bras pour attrapper la petite bouteille ornée d’une tête de mort. - AÏE ! hurlèrent-ils d’une même voix. Chlo passa son doigt dans sa bouche, les sourcils froncés, tandis qu’Éthane serrait le sien avec son autre main, fermant les yeux. - Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! Vous vous êtes brûlés ? demanda Léo, à l’autre bout de la table. - Hem, il devait y avoir de l’acide sur le bouchon du flacon… supposa Aurélien en se grattant le crâne. - Non, c’est… murmura Chlo, tout en fixant son index. On s’est touché, je crois… En voulant prendre la bouteille… Mais ses deux amis ne semblaient pas l’avoir entendu. Éthane, lui, regardait son doigt endolori : une grosse cloque blanche s’était formée au niveau de la pulpe. « Quest-ce que... ». Il leva un regard interrogeateur vers Chlo. Celui-ci lui montra son index, en guise de réponse. Même cloque, même endroit. - Aurélien a raison, assura Éthane. On a du toucher de l'acide, c'est tout... Chlo ne répondit pas, et, afin d'atténuer la douleur, il suça une dernière fois son doigt meurti. |