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Jusqu'à ce que la mort nous sépare de nouveau
Par crystalofshadow
Harry Potter  -  Général  -  fr
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Arrivée intempestive et énervement au bout du compte

Chapitre 20 Arrivée intempestive et énervement au bout du compte


La nuit était tombée depuis longtemps et le dîner passé depuis un bon moment lorsque les deux amis rentrèrent dans leurs appartements. Sachant que le couve-feu était passé, ils se firent le plus discret possible. Après qu'ils aient enlacé leurs mains, ils n'avaient ni l'un ni l'autre oser aller plus loin, parfaitement conscients que ce jour-là ils avaient fait un grand pas et qu'il était hors de question de tout gâcher par trop de précipitation. Ils étaient rentrés au château, le sourire aux lèvres. Mais ils le perdirent assez vite lorsqu'ils remarquèrent un attroupement devant le tableau cachant les appartements.

-Mais qu'est-ce que vous faites ici ? s'écria Draco

Tous se retournèrent d'un bloc. Il y avait là Hermione, Daphnée, Théo, Blaise et Neville.

-Salut les gars, fit Neville.

-Je croyais avoir bien dit qu'on ne voulait voir personne aujourd'hui, fronça des sourcils Harry.

-On sait, tempéra Hermione. Mais on doit vous parler tout de suite. C'est très important.

Les deux jeunes hommes les observèrent quelques instants avant de murmurer le mot de passe et d'inviter leurs amis à entrer. Tous s'installèrent et un silence emplit la pièce. Hermione se décida à crever l'abcès.

-Blaise pense que vous devez être au courant, commença Hermione. Quand on a reçu vos mots ce matin, Ginny est sortie de la salle furieuse. J'ai suivi Ron et je suis allée voir pourquoi. En résumé, Ginny est obsédée par toi, Harry, et elle fera tout pour t'avoir, y compris éliminer Draco que Ron et Ginny estiment trop proche de toi.

-Tu n'exagères pas un peu ? fit Harry

-Crois-nous sur parole, quand les Weasley ont une idée qui leur tienne à cœur, ils feront tout pour la réaliser, soupira Neville.

-Ils ont raison, acquiesça Théo. Tu ne les connais pas encore très bien mais on peut t'assurer qu'ils sont comme ça.

-Je voulais vous mettre en garde, enfin surtout toi Harry, avoua Hermione. Je ne crois pas que tu ais remarqué comment elle te tournait autour. J'ai comme un mauvais pressentiment. J'ai peur qu'elle ne se mette entre vous.

-Comment ça, entre nous ? releva Draco

-Aux dernières nouvelles, on n'est pas con et on a bien remarqué que vous étiez attirés l'un par l'autre et plus encore, sourit Daphnée.

Les deux concernés écarquillèrent des yeux.

-CE N'EST ABSOLUMENT PAS VRAI ! s'écrièrent-t-ils

-Mais oui, c'est ça, pouffa Blaise.

-Une dernière volonté, peut-être, avant que je ne vous extermine tous ? gronda Draco

-Tu ne vas pas faire ça ! s'écria Harry, horrifié

-Et pourquoi donc ? leva un sourcil Draco

-Les tâches de sang sont vraiment très difficiles à enlever, surtout sur les tapis et les sols en marbre, expliqua Harry. Et puis, comment tu vas cacher les corps, hein ?

-Tu as raison, songea Draco. Vaut mieux faire passer ça pour un accident. Je me demande si Snape n'a pas quelque chose ...

-Vous plaisantez, les gars, j'espère ? fit Neville, complètement terrifié

Les autres aussi avaient brusquement pâli en les entendant parler aussi sérieusement de leurs morts prochaines. Les deux jeunes hommes patientèrent quelques minutes avant d'exploser de rire.

-Bien sûr que oui, sourit Draco. Mais je ne vois pas vraiment pourquoi vous êtes là.

-Tu te souviens ce que tu m'as dis l'autre jour ? fit Blaise à Harry

-Oui, répondit Harry, intrigué. Pourquoi ?

-Je crois que tu devrais leur dire, hésita Blaise.

Le brun pesa le pour et le contre. D'un côté, ça rassurerait ses amis mais d'un autre, ils n'auraient peut-être pas les réactions escomptées.

-Qu'est-ce que tu lui as dit ? fit Draco

-Rien qui te concerne, petit Dragon, répondit Harry.

-'Ry !

-Laisse-moi réfléchir, beau blond. L'idée de Blaise n'est pas mauvaise.

-Mais ...

-Mon beau Dragon, tu te tais sinon je leur livre quelques petits secrets honteux que tes très belles, très gentilles et très délicieuses mère et tante m'ont confié.

-Tu continues à draguer ma mère et ma tante !

-Chut ! Je réfléchis !

-Tu me le paieras, 'Ry !

-Blaisou chéri, susurra Harry, quand on te confie quelque chose, tu fais en sorte de fermer ta grande gueule devant les autres. Puis-je exaucer ton dernier souhait avant que je ne te massacre de mes propres mains ?

-Euh ... bégaya Blaise, mourir de vieillesse ?

-Pfff, on peut vraiment plus s'amuser, grogna Harry. Bon, pour faire court, Draco et moi savons que Ginny me court après. J'ai monté un plan pour m'en débarrasser au plus vite. Ma légère transformation en faisait partie.

-Légère ? s'étouffa Théo. Tu es devenu une bombe sexuelle, oui ! Toute l'école te bave dessus !

-J'ai aussi remarqué, grinça Draco. Maintenant que vous savez que nous sommes sur le coup, je vous conseille de rejoindre vos lits. C'est sûr que je ne vous enlèverais pas de points mais qui sait pour les professeurs ...

-Tu as raison, acquiesça Daphnée.

Chacun souhaita une bonne nuit à tout le monde puis ils allèrent se coucher.


Ce jour-là, comme tous les autres, le petit-déjeuner se passa dans la joie et la bonne humeur. Le courrier arriva comme toujours et Draco se mit à lire la Gazette du Sorcier. Soudain, une hirondelle voleta jusqu'à Harry, lui tendant la patte pour qu'il lui prenne sa lettre. Après une caresse, le jeune homme la libéra et commença à lire la missive. Mais le contenu le fit pâlir radicalement. Voyant son état, Draco s'inquiéta.

-Harry ?

-On est mort, Draco, murmura Harry, on est mort ...

-Pourquoi ?

-IL EN EST HORS DE QUESTION, ALBUS ! hurla Sirius soudainement

-Voyons, Sirius ... tenta Albus

-JE REFUSE ! JE NE VEUX PAS LES VOIR ICI !

Sur ces mots, le professeur de Duel quitta les lieux. Surpris par cet éclat, Severus se tourna vers Remus qui jeta un coup d'œil entendu avec Harry.

-Remus ?

-Son pire cauchemar arrive ce soir, soupira Remus.


Le cours de Duel fut particulièrement tendu. Aussitôt que les septièmes années furent entrés dans la salle, Sirius avait refermé la porte avec fureur. Comprenant que l'homme n'était pas à prendre avec des pincettes, surtout après que ses cris aient été rapportés à tous les élèves, la classe préféra se tenir tranquille. Voyant que s'ils ne prenaient pas le cours en main, il y aurait des blessés, Harry et Draco lui suggérèrent de petits duels pour voir où en était leur niveau, duels qu'ils se proposèrent d'arbitrer, comme il en était coutume à Genesys. L'héritier Black accepta aussitôt, les remerciant dans un souffle. Pendant que le blond surveillait un duel, le brun laissa vagabonder son regard sur son parrain. Tout en lui, jusqu'à son aura magique, lui faisait comprendre que ce dernier était plus que tendu. Dans ces conditions, ses prochains cours seraient extrêmement dangereux pour les élèves. Il n'avait pas le choix.

-Lucius ?

-Harry ?! Tu n'es pas en cours ?

-Si mais j'ai un problème. Est-ce qu'il te serait possible de reprendre au pied levé les cours de Duel ?

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Sirius a reçu une très mauvaise nouvelle ce matin et il ne serait pas du tout sage de lui confier des élèves dans son état.

-Quelle nouvelle ?

-Tout le monde le saura bien assez tôt. Peux-tu prendre sa place ?

-Les cours de Duel ne sont pas exactement comme ceux de Potions.

-Je sais mais ni Draco ni moi ne pouvons prendre sa place. À la rigueur, fais faire aux élèves des duels comme nous pour voir leur niveau exact.

-D'accord. J'arrive tout de suite.

-Attends-nous dans ses appartements. Nous l'y conduirons dès que le cours finit.

-Compris.

Harry s'approcha de Draco alors qu'il signalait la fin de l'affrontement.

-Ton père va prendre la place de Sirius, annonça-t-il très bas.

-Entendu, fit Draco.

Le cours se finit au grand soulagement de tous et les élèves s'empressèrent de vider les lieux au plus vite. Immédiatement, les deux benjamins conduisirent leur aîné dans ses appartements où ils retrouvèrent Lucius mais aussi Narcissa et Cassiopée. D'une main, Harry fit venir à lui une potion de Sommeil et la fit boire à son parrain. Aussitôt, celui-ci s'endormit et il fut transporté dans son lit.

-Il va falloir le surveiller, expliqua Harry. Lucius, tu prendras sa place en cours. Fais des duels, ça devrait suffire pour aujourd'hui.

-Dumbledore ne risque pas de venir, vu la scène de ce matin ? demanda Draco

-Et merde tu as raison ! s'exclama Harry. Lucius, il faudra que tu me préviennes tout de suite si c'est le cas.

-Que vas-tu faire ? interrogea Narcissa

-Je devrais parler à sa place, avoua Harry.

-On va y aller, annonça Draco. On vous laisse !

Les deux garçons embrassèrent tout le monde avant de filer en cours.

Le soir, Harry sembla vouloir rentrer à reculons dans la Grande Salle. Draco dut presque le tirer jusqu'au hall. Mais voyant le comportement plus que réticent de son ami, il l'emmena hors de la vue des autres élèves et lui prit tendrement les mains.

-'Ry ?

-D'un côté, je suis content mais d'un autre, je n'ai pas envie d'y aller, souffla Harry en regardant Draco dans les yeux.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Tu le sauras bien assez tôt. Merci, Dray. Je pense qu'on peut y aller.

-Tu es sûr ?

-On n'a pas le choix, de toute façon, n'est-ce pas ?

-Je crois.

Après une caresse furtive de sa main sur la sienne, Draco traina Harry vers la Grande Salle et l'assit de force à ses côtés. Ne voulant pas inquiéter plus que de raison ses amis, Harry adressa un sourire chaleureux à toute la table et commença en même temps que les autres à manger. Quand le repas se termina, Albus se leva et réclama l'attention de tous.

-Chers élèves, dit-il, à partir d'aujourd'hui et pendant quelques temps, nous aurons la visite de Miss Cassidy Allan qui veillera à la restauration des protections de l'école, ainsi que de ses trois apprentis. Je vous prierais de ne pas les déranger dans leur travail. Miss Allan.

Une superbe femme aux cheveux d'un roux sombre et au regard incandescent s'avança alors, suivie par trois jeunes hommes, un blond, un brun et un roux, d'une beauté époustouflante. Les regards des trois hommes s'illuminèrent lorsqu'ils virent Sirius et ils lui firent chacun un sourire enjôleur sous le visage fermé de Severus. Sirius, quant à lui, les foudroyait du regard, ne cachant absolument pas son antipathie à leur égard.

Tous les élèves les dévorèrent des yeux mais devant le regard plus que persistant du directeur, ils commencèrent à quitter la salle. Cassidy discutait avec le directeur et ses apprentis bavaient littéralement sur Sirius. Pressentant le danger, Remus tira ce dernier hors de la salle et Harry se dépêcha de les suivre à distance, prétextant une question à poser à ses professeurs. Ils se retrouvèrent tous les quatre dans le bureau du professeur de Duel et Remus servit à son meilleur ami un verre d'alcool fort. Il prévint aussi les Malfoy restants de ne pas venir les rejoindre puis ils se mirent à attendre.

Une dizaine de minutes plus tard, quelqu'un frappa à la porte. Sur un signe de Remus, Draco alla ouvrir et il découvrit sur le pas de la porte les personnes que Dumbledore avait présenté un peu plus tôt. Sans un mot, il les fit entrer et barricada soigneusement les lieux après eux.

-Idy ! s'écria Harry en s'élançant dans les bras de la femme

-Raven ! sourit Cassidy en le réceptionnant. Tu as grandi, dis donc !

-Je ne suis plus un gosse !

-Pour moi tu seras toujours mon petit Raven. Remus, Sirius, est-ce que ça va depuis la dernière fois ?

-Très bien, fit Remus. Il s'est passé beaucoup de choses depuis notre arrivée ici.

-Je m'en doute. Qui est ce beau jeune homme ?

-C'est Draco Malfoy, mon ami, sourit Harry. Draco, je te présente Cassidy, qui est comme une grande sœur pour moi et ses trois apprentis Octave, Clive et Quentin.

-Cassidy, ton amie tueuse à gages ? s'étonna Draco

-C'est exact, sourit Harry.

-Enchanté, Miss, fit Draco en lui faisant un baise-main. Je suis heureux de rencontrer une personne chère à Harry.

-Il est mignon, gloussa Cassidy. Si je n'avais pas Nathan, crois-moi, tu serais ma proie, même si tu as l'âge de Raven.

-Raven ?

-Sa couleur de cheveux est aussi noire que le plumage d'un corbeau, je l'ai remarqué la première fois que je l'ai vu. Sirius, mon chéri, tu ne dis rien ?

-Tu vires tes toutous de là et on verra, soupira Sirius.

-Voyons, Sirius, ne leur en veut pas, sourit Cassidy.

-Je ne plaisante pas, gronda Sirius.

-Alors ce sera pour une autre fois, haussa des épaules Cassidy.

-Tu as des nouvelles ? demanda Harry

-Vos mises à prix sont tout simplement hallucinantes, avoua Cassidy. Quand j'ai vu le montant, je me suis dit que ceux qui obtiendront ces contrats assureront à la fois leur réputation et leur subsistances jusqu'à la fin de leur vie.

-Tu as le commanditaire ? demanda Remus

-Pas encore, répondit Cassidy. Mais ça ne saurait tarder, Mindy est la meilleure pour dénicher ce type d'information.

Elle observa attentivement Draco pendant quelques instants.

-Il faudra que j'en apprenne un peu plus, fit finalement Cassidy. Bon, je vous laisse. Les garçons, on y va.

La femme et les apprentis quittèrent les lieux. Le blond haussa un sourcil.

-Pourquoi elle m'a regardé comme ça ? demanda Draco

-Elle doit se dire qu'il y a quelque chose qui cloche, fronça des sourcils Remus.

-Elle a raison, dit sombrement Harry. J'ai remarqué moi aussi que Draco était la seule personne qui n'avait de raison directe pour que Voldemort veuille sa mort. Cela cache quelque chose et je suis sûr que les Malfoy savent de quoi il s'agit.

-Ils me l'auraient dit ! s'insurgea Draco

-En es-tu aussi sûr ? fit Sirius. Je connais Narcissa et je sais que quand des personnes qu'elle aime sont en danger, elle ferait tout pour les protéger.

Draco se souvint avec douleur comment sa mère s'était jetée devant lui quand le premier Doloris avait fusé lorsqu'ils avaient été découverts l'été précédent.

-C'est vrai, soupira Draco. Que fait-on ?

-Laissons quelques jours passer, conseilla Remus, le temps que Cassidy prenne ses marques. Ensuite, nous nous réunirons. Sirius ?

-Quoi ?

-Il va falloir que tu prépares Severus à ce qu'il va affronter, ordonna durement Remus. Je vos connais tous les deux et je sais que si aucun de vous ne se retient, il y aura un bain de sang en très peu de temps. Compris ?

-Ouais, soupira Sirius. Je tiens quand même à Sev !

-Filez les garçons, fit doucement Remus. Il serait temps d'aller vous reposer.

Après un bref salut, les deux garçons obéirent et regagnèrent leurs lits.


Le lendemain matin, les trois apprentis de Cassidy n'étaient pas là contrairement à leur maître qui discutait avec le professeur McGonagall. Blaise remarqua que Harry arborait un air plutôt sombre.

-Eh, Harry, ça va ? demanda-t-il

-Nuit blanche, bailla Harry. Mais après un bon café, ça ira mieux.

-Si tu le dis.

Pendant qu'il sirotait sa boisson, Harry laissa son regard vagabonder dans la salle. Plusieurs jours après sa métamorphose, les élèves continuaient à l'observer à la dérobée. Ginny était encore moins subtile que d'habitude et ça l'agaçait vraiment. Il était temps pour lui de susciter sa jalousie. Et il savait exactement comment.

-Je vais faire un petit tour du côté de la table des Ravenclow, petit Dragon, prévint Harry.

-Pourquoi ? demanda Draco

-Il faut que j'avance rapidement dans mon plan pour me débarrasser de Ginny, rappela Harry.

-Tu vas voir Luna ?

-Pas tout à fait mais c'est tout comme.

-Je dois m'inquiéter ?

-Sincèrement ? Non.

-Alors je vais quand même te surveiller.

-Je suis pas un gosse !

-Je sais, beau brun, mais avec toi les catastrophes arrivent vite.

-Vive la confiance !

-C'est en les autres que je n'ai pas confiance, nuance.

Harry lui sourit avant de se lever.

-Tu vas où ? demanda Daphnée

-Voir une amie, fit Harry. Je vous rejoins plus tard.

-OK.

Harry se dirigea vers la table des Ravenclow et s'assit d'un mouvement souple aux côtés de Émilie Glow. Celle-ci sursauta.

-Bonjour Émilie ! dit Harry en l'embrassant sur la joue. Je ne t'ai pas effrayée ?

-Un peu, avoua Émilie. Que viens-tu faire du côté de l'intelligence incarnée ?

-Parce que tu es une Ravenclow ? Mais que penses-tu donc des Slytherin ?

-Trop tordus pour moi.

-Que suis-je pour vous, alors, jeune demoiselle ?

-Un idiot.

-Ô, malheur ! Je suis touché en plein cœur !

-Qu'est-ce que je disais !

-Pour la peine, je te cause plus ! Na !

Et il lui tira puérilement la langue. Émilie explosa alors de rire.

-Personne ne m'aime, Luna ! pleurnicha Harry

-Mais non, sourit Luna. Tu es notre mascotte, ne l'oublie pas.

-Pas sûr que ça me réjouisse.

Discutant agréablement avec les deux Ravenclow, il ne vit pas le temps passer et fut vraiment surpris quand il entendit la cloche.

-Mesdemoiselles, je suis au regret de vous laisser, s'inclina Harry. Au plaisir de vous revoir.

-Salut Harry !

Le Slytherin se dépêcha d'aller rejoindre ses camarades puis il alla en cours.

Harry attendit le cours d'Histoire de la Magie pour interroger Draco.

-Tu t'es pas trop ennuyé sans moi ? taquina Harry

-Daphnée, Blaise et Théo m'ont bien diverti, sourit Draco.

-Comment a été prise ma petite virée chez les Ravenclow ?

-Très mal pour toutes les filles, mis à part Émilie et Luna. Ainsi que pour quelques garçons.

-Mais encore ? Ne m'oblige pas à te tirer les vers du nez.

-Eh ! C'est ma spécialité !

-Crache le morceau, petit Dragon.

-Je t'ai dit de ne pas m'appeler comme ça !

-Si tu continues à ne rien dire, moi aussi je continuerais.

-T'as gagné. Weaslette n'était pas très contente.

-C'est tout ?

-C'est bon, elle était folle de rage. On voyait bien qu'elle se retenait de faire un massacre. Je pense qu'elle va faire une mise au point avec Émilie.

-Elle n'a pas peur d'elle et je crois que Luna garde un œil sur elle.

-Je pense aussi. Ça arrange tes plans ?

-Plutôt, oui. Je sens que je vais continuer dans cette voix. En plus, je ferais une pierre deux coups. J'adore discuter avec Émilie.

-N'en oublie pas tes autres amis.

-Jaloux, petit Dragon ?

-Dans tes rêves !

-Allez, avoue !

-Pfff, d'accord. Je suis un peu jaloux.

-Tu vois quand tu veux. Quand on ne sera que tous les deux, je te ferais un méga câlin !

-Quoi ?!

-Tu verras, ça te plaira.

-Harry James Potter !

Harry ricana doucement avant de retourner son attention sur le cours, laissant Draco fulminer dans son coin.

Le soir venu, après le dîner, Harry prétexta des affaires oubliées dans les appartements de Draco pour aller s'incruster.

-Draco ? Tu es là ?

-Harry ?!

Draco lui ouvrit et Harry s'empressa de s'engouffrer à l'intérieur.

-Mais que fais-tu ici ? demanda le blond

-Je crois t'avoir promis quelque chose tout à l'heure, sourit malicieusement Harry.

-Pardon ?!

-Tu sais, en Histoire de la Magie ...

-Je suis pas sûr de te suivre.

-Je t'ai promis un méga câlin, je crois ...

-Un ...

Mais il ne put aller plus loin. Déjà Harry l'enlaçait tendrement. Draco se figea de longs instants, le cerveau sur pause.

Harry me fait un câlin, Harry me fait un câlin,Harry me fait un câlin,Harry me fait un câlin, se répéta en boucle Draco.

J'espère que je n'en fais pas trop d'un coup, s'inquiéta Harry. Hum, qu'il sent bon !

À regret, le brun recula mais le blond, dans un sursaut de lucidité, resserra son étreinte encore une minute avant de se séparer. Ils se sourirent tendrement.

-Je vais y aller, fit doucement Harry. À demain.

-A demain, sourit Draco.

Draco passa un doigt sur la joue du brun, n'osant aller plus loin puis referma la porte. Harry toucha rêveusement sa joue, ne sachant pas si ce qui s'était passé avait bien eu lieu ou non, puis partit d'un pas joyeux vers les dortoirs de Slytherin. En même temps, le blond s'était écroulé derrière la porte, le visage entre ses mains, totalement perdu.

J'espère que je ne suis pas allé trop loin, soupira Draco.


-Sev ?

-Qui sont ces trois guignols ? grogna Severus une fois revenus dans les cachots

-Octave, Clive et Quentin, les apprentis de Cassidy, tu sais l'amie tueuse à gages de Harry, soupira Sirius. Ça fait dix ans qu'ils sont avec elle. La première fois que je les ai rencontré, Harry avait neuf ans et eux quinze. Ils sont tous les trois tombés amoureux de moi à ce moment-là. Au début ça m'amusait mais ensuite ils sont devenus de plus en plus collants et ils en sont venus à me harceler. Je leur ai fait plusieurs fois fait comprendre que je n'étais pas intéressés par eux mais ils ne m'ont pas lâché, même quand je sortais avec d'autres sous leur nez. Ils me veulent et feront tout pour y arriver.

-Tu ne les as pas encouragé, par hasard ?

-Tu me prends pour qui, Sev ? Quand quelqu'un ne me plait pas, je lui dis. Eux, je le leur ai dit plus d'une fois et ils ne me laissent pas tranquille. Demande à Remus et Harry, même à Cassidy, ils te le diront.

-Ils n'ont pas intérêt à s'approcher de toi sinon je leur montre qu'il ne faut pas énerver un ancien Death Eater.

-N'oublie pas qu'ils apprennent à devenir tueurs à gages.

-Sirius, je SUIS un tueur, spécialiste dans la torture, je te rappelle.

-Je sais. Mais fais attention, je t'en prie. S'ils arrivent à te faire perdre le contrôle, qui sait ce qui se passerait, surtout avec Dumby qui cherche notre faille. Déjà qu'il sait pour notre couple, je ne sais comment ...

Soudain, Sirius lança le verre qu'il avait en main et il se brisa contre le mur. Severus sursauta violemment sur le coup et regarda attentivement son amant. Il semblait vraiment sur le point de craquer.

-Ça va pas ? s'inquiéta Severus en se rapprochant de Sirius

-Ils vont me rendre dingue, Severus, soupira lourdement Sirius. Je sens qu'ils vont mettre à mal notre couple. J'ai peur de ce qui pourrait arriver ...

-Je suis là. Et il est hors de question qu'ils se mettent en travers de notre chemin ! D'accord ?

-Oui.

-Allez, viens maintenant ...

Doucement, Severus tira Sirius vers la chambre où il s'efforça à lui montrer tout son amour.


Draco se faufila ce matin-là dans le dortoir des Slytherin sans un bruit. Il était encore très tôt et il ne fallait pas qu'il se fasse prendre. Il descendit jusqu'au dortoir des 7ème année et entrouvrit doucement la porte. Tout le monde semblait dormir et le blond soupira silencieusement de soulagement. Il entra et alla vers le lit de Harry. Le brun était serein dans son sommeil. La tentation était grande de lui toucher délicatement le visage mais le blond ne céda pas, sachant parfaitement que son ami pouvait très bien réagir violemment aux vues de l'entrainement qu'il avait reçu. Il l'admira quelques instants puis déposa son paquet sur la table de nuit. Après un dernier regard, il s'en alla, un sourire aux lèvres.

Lorsqu'il se réveilla, Harry sentit que son environnement immédiat avait changé. Avec précaution, il souleva une paupière puis l'autre avant de s'étirer tel un félin. Il se redressa et voulut attraper distraitement sa baguette sur sa table de nuit mais il rencontra un obstacle. Surpris, il regarda et vit une petite boîte. Sans bruit, il s'empara de son item magique et se mit à lancer une volée de sorts. Quand il fut sûr que le paquet ne pouvait lui exploser à la figure, il le prit et l'ouvrit. Il eut le souffle coupé et voyant le contenu.

À l'intérieur, il y avait un splendide lys de cristal qui capturait les premières lueurs du matin. Subjugué, il sortit délicatement le présent de la boîte et l'admira. C'était une véritable œuvre d'art et il ne pouvait que louer le travail. Après quelques minutes de stupéfaction, il voulut connaître l'expéditeur. Avec douceur, il déposa la fleur sur son lit et examina la boîte. Il y trouva une carte qu'il s'empressa de lire.


Hommage à ta mère que tu n'as jamais connu. Je sais que sa beauté surpassera toujours celle de ce modeste présent.

D.


Amoureusement, il replaça l'objet dans sa boîte qu'il rangea dans sa table de nuit. Ensuite, il se laissa tomber sur son lit, carte sur le cœur.

Merci Draco, sourit Harry.

Ce fut avec un sourire de plusieurs mètres que Harry se rendit dans la Grande Salle pour prendre le premier repas de la journée. Ses amis essayèrent tant bien que mal de lui arracher la raison de sa merveilleuse humeur mais celui-ci leur répondait avec un sourire mystérieux qui acheva de convaincre tous les membres de son fan-club qu'il était l'homme le plus magnifique sur terre. Quand Draco arriva dans la salle, le brun lui fit un discret clin d'œil auquel le blond répondit par un signe de tête avant de s'asseoir et de commencer à manger. Ils s'engagèrent dans une discussion à bâtons rompus avec tous leurs amis Slytherin, le blond placé auprès du brun. Du coin de l'œil, Draco remarqua que Ginny Weasley les fixait intensément et la lueur qu'elle avait au fond des yeux ne présageait rien de bon. Il l'ignora et se tourna vers la table des professeurs. Il nota que les visages de Sirius et de Severus étaient fermés et que Remus se tenait sur ses gardes. Cassidy Allan parlait avec le directeur et Octave, Clive et Quentin tentaient par tous les moyens d'attirer l'attention de Sirius. Mais à un moment, son regard croisa celui du roux -s'il avait bien retenu, Clive- et celui-ci se mit à le détailler. Il donna des coups à ses amis et leur parla tout en leur indiquant l'aristocrate. Ce dernier eut un mauvais pressentiment en les voyant le dévorer du regard et il soupira de soulagement lorsque ses amis se levèrent de table pour aller en cours.

Il n'osait pas le dire mais les trois hommes le mettaient particulièrement mal à l'aise.


-Tu es Draco Malfoy, n'est-ce pas ? fit une voix

Le jeune homme se retourna, surpris. Il se trouvait dans un couloir conduisant à la bibliothèque pour chercher un livre que Harry et lui avaient besoin pour un devoir et le coure-feu était très proche. Bien évidemment, sur l'insistance de son ami, il s'était muni de la Carte des Maraudeurs pour éviter les mauvaises rencontres. La personne qui l'avait interpellé était bien plus âgée que les élèves.

- Et vous êtes ? fit hautainement Draco

-Quentin Malen, se présenta l'inconnu.

-Vous êtes l'assistant de Cassidy Allan, je me trompe ?

-Pas du tout.

-Que puis-je pour vous ?

-Je voudrais discuter avec vous.

-Je n'ai que peu de temps à vous accorder. Veuillez m'excuser, je suis assez pressé.

Mais le brun lui bloqua le chemin en le maintenant contre un mur. Son souffle était près de son visage.

-Doucement, nous avons le temps ...

-Je vous ai dit que moi je n'en avais pas. Laissez-moi passer.

-Pas tout de suite.

Il lui caressa la joue en le regardant tendrement et le blond se crispa.

-Cessez immédiatement votre manège, gronda doucement Draco. Sinon, je vous le ferais regretter amèrement.

-Le petit chaton se rebelle ? ricana Quentin. Clive avait raison, tu m'as l'air bien intéressant. Viens avec moi, je pourrais t'apprendre des choses fascinantes ...

-Non.

Malgré son air sûr de lui, Draco était mort de trouille. Il tentait désespérément d'attraper sa baguette. L'homme qui était face à lui était tout de même en apprentissage pour devenir tueur à gages !

-Tu ne le regretteras pas, pourtant.

-Il en est hors de question. Pour la dernière fois, laissez-moi partir.

-Je n'en ai pas envie.

Avec deux doigts, il lui releva le menton pour qu'ils puissent se regarder droit dans les yeux. Son visage se rapprocha dangereusement du sien, lui qui était totalement paralysé par la peur.

-Je vous conseille de vous éloigner de mon fils avant que je ne m'énerve, claqua une voix froide dans le vide.

Quentin se redressa, surpris et irrité d'avoir été interrompu, et allait cracher son mécontentement lorsqu'une baguette entre les deux yeux le figea sur place. Il fixa l'objet avant de le remonter pour découvrir un homme dans la force de l'âge ressemblant terriblement à celui qu'il avait coincé.

-Qui êtes-vous ? bégaya Quentin

-Lucius Malfoy, père de ce jeune homme et particulièrement remonté contre vous, siffla Lucius. Approchez-vous encore une fois de lui et vous le paierez de votre vie. Suis-je assez clair ?

-Oui, monsieur.

-Partez, maintenant, avant que je ne changes d'avis.

Quentin ne se le fit pas dire deux fois et fila sans demander son reste. Quand il eut disparu, Lucius se retourna vers Draco. Celui-ci s'était écroulé contre le mur et serrait convulsivement ses jambes contre lui. Le père s'en inquiéta aussitôt.

-Draco ? Est-ce que ça va ?

Incapable de parler, le plus jeune se contenta de hocher négativement de la tête. Cela renforça l'inquiétude de Lucius.

-Peux-tu te lever, au moins ?

Il essaya mais ne dut qu'à la rapidité de son père pour ne pas rejoindre immédiatement le sol. Sans un mot, l'aîné le prit dans ses bras et le ramena dans ses appartements. En chemin, il contacta Severus.

-Sev ?

-Lucius ? Un problème ?

-C'est Draco. Il me faudrait des potions calmantes.

-Qu'est-ce qu'il a ?

-Il a failli se faire agresser par l'un des apprentis de Allan.

-QUOI ?!

-Ne cries pas, ça me donne mal à la tête. Viens avec toutes les potions dont il aurait besoin. Et évite de prévenir Sirius ou Harry. Nous réglerons ça nous-même.

-Très bien. J'arrive tout de suite.

Moins de cinq minutes plus tard, Severus débarqua dans les appartements et se jeta au chevet de son filleul sous les yeux paniqués de Cassiopée, Narcissa et Lucius. Il l'examina puis lui donna une potion qui le plongea dans le sommeil. Il plaça une alarme puis indiqua silencieusement à ses amis de le suivre dans le salon.

-Il était en état de choc, soupira Severus. Je l'ai fait dormir, il devrait aller mieux demain. Mais que s'est-il passé, Lucius ?

-Je ...

Mais il ne put continuer car quelqu'un frappait à la porte. Narcissa s'empressa d'ouvrir et Harry entra.

-Je suis désolé de vous déranger mais est-ce que vous savez où est Draco ? demanda Harry. Il devait aller chercher un livre et il n'est toujours pas revenu. En plus, c'est lui qui a la carte ...

-Il est ici, rassura Lucius. Il était fatigué et il a décidé de dormir ici. Tu peux partir tranquille.

-Il va bien ?

-Un peu de fatigue, c'est tout. Tu devrais y aller avant l'heure du couvre-feu.

-Tu as raison. Bonne nuit à tous.

-Bonne nuit.

Le jeune homme quitta les lieux. Aussitôt, le patriarche leur raconta comment, alors qu'il remontait à leurs appartements, il était tombé sur l'apprenti sur le point d'embrasser son fils. La colère gronda dans les cœurs de tous les membres de la famille.

-Déjà qu'ils tournent autour de Sirius, grogna Severus en faisant les cents pas. Hors de question qu'ils s'en prennent à Draco !

-Je serais d'avis à ce qu'on en parle avec Allan, proposa Cassiopée. C'est elle qui a tout pouvoir sur eux, non ?

-C'est une idée, fit Lucius. Allons-y tout de suite. Je crois savoir qu'elle a des appartements séparés de ses apprentis, non ?

-C'est ça, confirma Severus. Mais qui restera avec Draco ?

-Je reste, annonça Narcissa. Je préfère être avec mon fils. Vous me raconterez tout en revenant.

-Bien, conclut Lucius. Sev, conduis-nous jusqu'à elle.

Sans un bruit, enveloppés dans leurs capes d'invisibilité, Cassiopée, Lucius et Severus filèrent vers les appartements de Cassidy Allan.


-Pardon ?! s'étouffa Cassiopée

Elle venait d'apprendre ce qui était arrivé à Draco par les trois adultes. Elle se releva et fit des va-et-viens devant la cheminée.

-Je ne tolèrerais pas plus longtemps ce genre de comportement envers mon fils, gronda Lucius. S'il arrive encore quelque chose du même genre, nous prendrons des mesures en conséquences.

-Et soyez sûre que nous n'hésiterons pas à les tuer, ajouta Severus.

Cassidy garda le silence.

-Cela ne vous choque pas ? s'indigna Cassiopée

-Choquée ? leva un sourcil Cassidy. Pas du tout. Je suis tout simplement FURIEUSE !

Les deux blonds et le brun furent surpris de ce brusque éclat de colère.

-Bordel ! siffla Cassidy. Ils ont osé toucher un gosse ! Je sens qu'à ce rythme, c'est moi qui vais les tuer, en passant par la case torture !

-Il n'y avait que Malen, rectifia Lucius.

-Ce sont des triplés, ils sont solidaires dans toutes leurs actions, même si l'un ou deux d'entre eux ne sont pas là, expliqua Cassidy. Ils sont inconscients, ma parole ! Ils savaient qu'ils pouvaient tourner autour de Sirius parce que je sais qu'il leur donnera la correction qu'ils méritent mais ça ...

-En parlant de ça, fronça des sourcils Severus. Gardez en laisse vos trois imbéciles. Je ne suis pas sûr de supporter encore longtemps qu'ils lorgnent sur mon amant.

-Je sais, sourit Cassidy.

-Comment ça, vous savez ? sursauta Cassiopée

-Je ne suis pas aveugle, fit Cassidy. Aussitôt que je vous ai vu, j'ai compris que Sirius et Severus formaient un couple. Comme Remus et Cassiopée.

-Euh ... rougit Cassiopée. Si vous pouviez garder ça pour vous ...

-Compris, fit Cassiopée. Mais si Harry apprend ce qui s'est passé, ils sont morts, et ça ne sera sûrement pas moi qui l'empêcherait !

-Pourquoi ? demanda Severus, curieux

-Parce qu'on ne touche pas ce qui appartient à Harry ! déclara Cassidy. Je ne suis pas conne non plus, j'ai vu que ces deux-là étaient amoureux l'un de l'autre. Vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais Harry est très possessif. Il se battra toujours jusqu'au bout pour ce qui lui tient à cœur. Si ces trois-là touche à sa moitié, croyez-moi, il ne fera pas dans la dentelle pour leur faire comprendre que Draco Malfoy est une propriété rigoureusement privée ! Il reste quand même mon meilleur élève.

-Votre meilleur élève ? hoqueta Lucius

-Théoriquement parlant, Harry est effectivement un tueur à gages, confirma Cassidy. Quant à la pratique, je sens qu'il va s'exercer sur les trois idiots qui me servent d'apprentis dans très peu de temps. Enfin bref, si vous avez des problèmes avec eux, réglez ça directement avec eux, ça sera plus simple. Je vous demande juste une chose.

-Quoi ? demanda Severus, méfiant

-Les souvenirs de leurs corrections ! s'écria joyeusement Cassidy. Je le leur repasserais de temps en temps pour leur rappeler toutes les conneries qu'ils ont fait.

-Vous n'êtes pas un peu sadique sur les bords ? demanda suspicieusement Cassiopée

-Moi ? S'étonna Cassidy. Si peu ! C'est tout ?

-Euh, oui, fit Lucius. Nous allons vous laisser.

-Comme vous voulez, dit Cassidy. Ah, une dernière chose ! Envoyez-moi le jeune Draco dès qu'il se lèvera. J'aimerais lui parler avant qu'il n'aille manger.

-Pourquoi ? fit Severus.

-J'ai peut-être une idée qui pourrait lui plaire, sourit Cassidy. Rien qui ne mette sa vie en danger, bien sûr. Il vous en parlera s'il le veut.

-Nous transmettrons le message, accepta Cassiopée. Bonne nuit.

-Bonne nuit à vous tous.

Ils s'éclipsèrent dans les ténèbres.

 
 
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