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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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Canards en Plastiques
Par Hyppojaune
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
13 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 12     Les chapitres     44 Reviews    
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Ma mère m'a dit Anis tu d'viens un peu encombrant...

TITRE : Canard En Plastique

RATING : M

GENRE : Romance, Humour (on essaye), Univers Alternatif

AVERTISSEMENT : Ben y a deux hommes y vont tomber amoureux et peut être même y vont s'embrasser tout ça, alors fais gaffe.

REMERCIEMENT : Moi même, avec tout mon amour.

Note : Voilà les vacances sont terminées, finit de se coucher à quatre heures du mat', de glander 15 heures par jour sur l'ordi, finit les plages de Bretagne qui donnent l'impression de se trouver en plein mois de Novembre tellement qu'il pleut et qu'on voit jamais le soleil. Bonjour les pavés de Voltaire et Paul Claudel, les cours d'ancien français et de latin, les maux de ventre avant d'aller en cours, et mes camarades bovins de Lettre. Bonjour tous les trucs les plus chiants et les plus inutiles du monde. Qu'est-ce qu'on peut se faire chier pour rien dans la vie. Te voilà bien déprimé lecteur ? Parfait ! Tu es prêt pour la lecture de ce nouveau chapitre...

 

Chapitre 12 : « Ma mère m'a dit Anis tu deviens un peu encombrant, je lui ai dis okay je m'tire mais j'me rase la boule avant, tu m'as dis que la vie valait l'coup alors j'y crois maintenant… »

Le téléphone portable de Lucius, qui ne prenait que les appels personnels, sonna dans son sac et ce dernier sut immédiatement qui l'appelait. Parce qu'à part sa femme et son fils, sa vie se réduisait à son monde professionnel. Hors, sa femme était dans le salon juste à côté et il doutait qu'elle l'appelle pour lui passer un message (bien que ce soit déjà arrivé quand elle n'avait pas envie de lui parler face à face).

-Allo mon fils ? » fit-il aussitôt, ignorant le fait qu'ils ne s'étaient pas parlé depuis des mois.

-…Est-ce que tu as mis mon petit ami sur écoute, papa ?

Oups, boulette.

-Mon… chéri… tu… tu sais bien que je n'aurais jamais fait une chose pareille ! S'exclama Lucius de la manière la plus convaincante possible.

-Est-ce que tu as ordonné qu'on le fasse ? Insista très froidement son rejeton.

Lucius déglutit.

-Hum… écoute mon chéri… il se peut que pour ta propre sécurité, j'ai effectivement…

-Je le crois pas putain ! Même à dix milles kilomètres de toi faut encore que t'arrives à me pourrir la vie ! Non tu es doué, très doué, y a pas de doute là-dessus !

-Pourrait-on avoir une conversation civilisée ? S'agaça Lucius. Je te rappelle que nous n'avons pas parlé tous les deux depuis septembre dernier… et toi tu m'appelles pour me faire des reproches…

Okay, il avait mit son bouffon de petit copain sur écoute et alors ? Personne n'allait en crever à ce qu'il en savait.

-Quand maman va savoir ça, répondit juste sadiquement Draco, voyant que son père était trop entêté pour avouer ses fautes.

-Narcissia n'a pas vraiment besoin d'être au courant, répondit très vite Lucius qui voyait le danger venir.

-Je ne vois pas pourquoi, je suis sûr que ça l'intéresserait beaucoup de savoir à quoi tu t'amuses pour passer le temps. Tu peux me la passer d'ailleurs ? J'aimerais lui parler…

-Okay, très bien, qu'est-ce que tu veux que je te dise, que je suis désolé ? Ragea Lucius.

-Que tu es désolé, que tu regrettes profondément cet acte, que tu n'avais pas mesuré la gravité de ton geste. Je veux aussi que tu écrives une lettre d'excuse aux Potter et que tu les dédommages en conséquence.

-Attend deux secondes, comment est-ce qu'ils ont trouvé les micros d'abord ? Ils ont tout enlevé dans leur baraque, un vrai travail de professionnel…

-J'en ai rien à faire, 50 000 dollars le dédommagement, s'il n'a pas été versé avant la fin de la semaine, je me ferais un plaisir d'appeler maman. Bonne soirée.

Draco raccrocha, laissant son père s'étouffer dans sa fureur. Il rejoignit le salon où Harry Potter comatait depuis deux heures devant la télévision. Il était assez impressionnant dans le genre.

-Faim, l'entendit-il vaguement grommeler quand il passa près de lui.

Draco le regarda, essayant de deviner s'il était vraiment sérieux, mais toute l'attention de Potter était fixée sur une émission télé stupide où on suivait trois flics dans leur quotidien, c'est-à-dire en mission nocturne chez les chtarbés du bulbe. Son attention fut détournée de la télé en sentant le regard de Potter fixé sur lui le brun le regardait à présent les yeux écarquillés comme ceux d'un hibou ou plutôt ceux d'un poisson rouge si on voulait être tout à fait exact.

-Pardon ? Demanda Draco qui avait du mal à en revenir.

-Faim, chouina Harry encore une fois.

-…Très intéressant, se contenta de répondre Draco avant de sortir de la pièce, ignorant la cuisine.

Son petit ami était un cas tout de même…

...

Le soir même, quand Harry rentra chez lui, leur père les prit tous ensemble pour faire une annonce :

-Ce week-end…tadaam…. on part à la mer…tadadadam ! S'enthousiasma-t-il en voyant toutes ses chères petites têtes blondes le regarder.

A côté de lui, Lily tenait Rambo sur ses genoux et lui avait fourré un biberon au jus de carotte dans la bouche.

-Mais où ça ? Demanda Hector qui ne partait plus en vacances avec ses parents depuis des années à présent.

James eut un petit sourire encore plus fier de lui et prit son temps avant de répondre :

-Et bien les enfants, cette année nous avons décidé de nous rendre sur une plage, les informa-t-il, un bras sur les épaules de sa femme qui regardait son fils chéri téter le biberon avec avidité, comme s'il buvait un nectar unique et délicieux. Une plage naturiste.

-Ça veut dire quoi naturiste ? Demanda Roméo, paumé. C'est une plage avec de la nature ?

-C'est une bonne question ça Roméo, c'est vrai que les plages, en général, ça se trouve pas du tout dans la nature.

Jimmy tout rouge, ricanait déjà depuis quelques temps :

-Naturiste ça veut dire qu'on va voir le kiki des autres ? Demanda-t-il surexcité.

Personne ne prit la peine de lui répondre.

-Et j'peux savoir pourquoi j'aurais envie d'aller me foutre à poil sur une plage ? Demanda Hector qui ne semblait pas baigner dans le bonheur à l'idée de passer un week-end avec sa famille.

-Le retour aux sources tu connais ? L'interrompit Kathaline. Sérieusement, c'est bon quoi ! C'est une super idée, de renouer avec nos racines, de laisser le vent et la nature glisser sur nos…

-Beurk arrête, l'interrompit Jimmy, traumatisé à l'idée d'imaginer sa sœur courant nue sur la plage.

Kathaline releva fièrement la tête, insensible à la critique de son frère.

-De toute façon nous avons déjà réservé le camping, les prévint Lily. Et vous avez intérêt à tous venir.

Comme ça au moins, la conversation était close.

...

Le camping où ils migrèrent tous le week-end suivant avait des allures de camp de concentration perdu en rase campagne qu'on aurait essayé de faire fleurir. En fait, à part aller à la piscine ou à la mer, qui était collée au camping, il n'y avait absolument rien à faire. Surtout qu'en mai, à part les vieux à la retraite, c'était désert.

On distribua des rôles à chacun pour que leur camp ressemble à quelque chose et que les tentes soient dressées avant qu'ils ne doivent repartir.

-Et Georges on va l'attacher avec une laisse ? Demanda Jimmy essayant de remettre des piquets tordus droits.

-Ben pourquoi, où est-ce que tu veux qu'il aille de toute façon ? Y a pas une ville à des kilomètres et on est bordé par la mer… fit remarquer James comme si son fils était bêbête.

Jimmy fronça les sourcils, il ne se rappelait pas que Georges sache nager…

James tenta de monter la tente familiale avec Roméo qui essayait de comprendre les ordres un peu farfelus de son père : « Dresse l'arceau et attache le truc dans le machin pour, pas celui-là enfin ! Le rond qui traverse la sorte de machine là…. ». Lily, elle, avait décidé que c'était un travail d'homme et avait juste gonflé son matelas pour s'allonger dans l'allée en monokini. Kathaline était partie faire le tour du camping et pourquoi pas, croiser par inadvertance le jeune gérant. Eliott, ruisselant à cause du soleil, s'était barbouillé de crème solaire, avait placé une serviette sur sa tête et s'était terré sous le parasol arborant un air morose. Il avait décidé de fondre en larmes à chaque fois qu'on lui adresserait la parole et du coup personne ne lui parlait. Harry et Hector faisait mine de faire les branchements aux secteurs électriques pour ne pas être accusé de ne rien faire et Georges faisait bouffer des vers de terre à Rambo.

Soudain, il y eut un drôle de bruit, comme des grésillements et Harry, les yeux écarquillés, s'éloigna du secteur électrique, électrocuté au troisième degré. Personne ne sembla y faire attention et Hector se contenta de lâcher les fils, un peu refroidit.

-Jimmy, tu veux pas t'occuper de ça, ça a pas l'air très dangereux, fit-il pour appâter la bête et Jimmy s'approcha du secteur tout fier de pouvoir aider.

Hector lui adressa un large sourire avant de s'en aller à reculons, un sourire rassurant plaqué sur les lèvres.

-Je crois que t'as un truc à faire avec l'adaptateur, une sorte de branchement, voilà, voilà bonne chance.

Une heure plus tard, il n'y avait plus que James qui s'activait comme un petit pion sur le camp, essayant de tout régler, de faire les branchements des lampes, de gonfler les matelas, de monter la table. Tous les autres comataient en attendant qu'il termine. Jimmy, Rambo et Georges s'étaient collés contre leur maman chérie et les plus grands se partageaient les deux autres matelas gonflés, essayant de se pousser. Harry finit d'ailleurs par abandonner, s'endormant le pif dans l'herbe.

Ils furent tous réveillé par un James produisant des petits sifflements de contentement.

-Tout le monde à la plage ! Hurla-t-il en retirant ses fringues et en partant à la vitesse de l'éclair jusqu'à la mer.

Il fallut un peu plus de temps aux autres pour se réveiller, mais une fois qu'ils eurent bien tous repris leurs esprits, ils se mirent aussi à courir vers la plage en enlevant leur fringues et en criant comme des indiens poursuivit par des cow-boys. Même Rambo semblait avoir compris qu'il se passait un truc cool, car il n'arrêtait pas d'avoir des petits rires et tapait dans ses mains en glougloutant.

Kathaline malgré ses belles paroles, garda pudiquement le bas de son maillot avant de rejoindre ses frères dans l'eau, hurlant de plaisir à chaque fois qu'une vague lui rétamait la gueule. Magnanime, elle garda la main de Georges dans la sienne pour éviter que le courant du large ne l'emporte et qu'ils ne le revoient plus jamais.

-Et si on allait à la piscine maintenant ? Proposa Roméo.

Immédiatement ce fut un branle bas de combat dans l'autre sens, pour essayer de trouver un maillot et courir jusqu'à la piscine. Harry regarda ses frères et ses sœurs quitter la plage, à côté de la plaque. Oui après tout, c'était tellement logique d'aller à la piscine quand on était à la mer… Il persévéra un peu, jouant tout seul pendant un moment mais rendit définitivement les armes quand une vieille méduse passa près de lui et sortit rapidement de l'eau (restant viril malgré tout) pour rejoindre sa famille dans l'eau chlorée de la pistoche.

Autant à la mer, il n'y avait pas grand-chose que ses frères aient pu faire pour se faire remarquer, autant à la piscine, se fut une autre histoire. Quand il arriva devant le petit portique, il retrouva Eliott profondément absorbé par l'écriteau de toutes les choses interdites à faire :

-La crème solaire barrée, ça veut dire qu'on a pas le droit de s'en mettre ? Demanda-t-il à Harry, visiblement très perturbé.

Harry trouva la question très légitime étant donné que le tube de crème solaire était devenu le nouveau meilleur ami d'Eliott.

-Ben… j'sais pas… peut être que c'est pour pas polluer l'eau avec des produits chimiques...

Il vit les poings d'Eliot se fermer convulsivement.

-Ça veut dire qu'ils préfèrent que leur eau soit propre et que j'fasse une insolation ? Demanda-t-il à deux doigts de la crise de nerf.

Harry sembla réfléchir une seconde avant de répondre :

-Ben ouais. Mais tu t'en fous t'en mets quand même et si on te dit que t'as pas le droit tu dis que c'est ton père qui t'a demandé d'en mettre et ce sera papa qui se fera engueulé…

-Mais…mais je veux pas qu'on gronde papa, répondit Eliott, traumatisé. »

Harry regarda son frère, très sceptique avant de lui proposer une autre solution.

-Et bien tu dis que c'est Dieu qui t'a demandé alors. Ils croiront que tu fais partie d'une secte et il te foutront la paix.

Sur ce, il abandonna Eliott à son dilemme et pénétra dans la piscine. A part sa famille, deux vieux sur des transat' et un couple de trentenaire avec leur gosse, il n'y avait personne.

Roméo passa devant lui en riant, courant pour rejoindre le toboggan et Harry médita sur le fait qu'il avait rentré son maillot entre ses fesses…

-C'pour aller plus vite sur le toboggan lui apprit Roméo en criant. Je vais pas le remettre bien à chaque fois !

Oui c'est vrai ça… pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? Après tout c'était si agréable de contempler ses fesses poilues moulé dans un maillot fluo transformé en string pour l'occasion. Il aperçut Georges à qui on avait mis des bouées et qui avait la tête plongée dans l'eau. Son frère était si créatif… réussir à se noyer avec une bouée c'était impressionnant. Il le repêcha, magnanime, avant de se faire interpeller par un autre de ses frères.

-Harry, Harry, tu crois que j'peux bloquer l'arrivée d'eau du haut du toboggan et la faire couler sur le côté pour faire une fontaine ? Lui demanda Jimmy.

-Ben oui, répondit son frère comme si c'était évident.

Il regarda son frère courir vers le toboggan sur le carrelage mouillé et nagea vers le centre de la piscine pour faire la planche. Y avait quand même certain trucs immuables.

...

-Allo Draco, comment tu vas, nous tout va bien, même que Roméo...ben…ben… j'sais pas…. Mais de quoi ?

La voix de Draco s'évanouit brusquement, quelqu'un d'autre lui arrachant le combiné.

-Mais qui êtes-vous ? Mais Draco n'a rien fait ! Mais vous êtes tarés, je vous dirais pas où on est ! Mais, mais, mais…

Harry raccrocha brusquement avant de se tourner vers sa famille qui bouffait des pâtes sur la petite table de camping. Tous le regardaient, l'air très intéressé.

-Faut qu'on rentre, les informa-t-il.

Il vit Hector et Kathaline se lancer un regard, et comprit qu'on ne le prenait absolument pas au sérieux.

- Le FBI qui a arrêté Draco et puis aussi ils nous cherchent… ils veulent absolument qu'on rentre.

Roméo regarda son assiette de pâte qui refroidissait et plongea discrètement sa fourchette pour les manger. Il savait que le contexte n'était pas favorable et que lui aussi aurait du s'inquiéter pour Harry, mais des pâtes froides c'étaient franchement dégueu.

Lily jeta un regard furieux à son mari avant de se lever pour aller enlacer Harry.

-Tu as vu dans quel état tu mets mon petit poussin ? Demanda-t-elle à James. On avait dit que le boulot ne devait pas empiéter sur la famille !

James grommela un truc avant d'essayer de se défendre comme il pouvait :

-Ça m'a un peu dépassé, pas d'ma faute, j'savais pas comment te l'dire, 'sont tous cons…

-James Potter ! Cingla la voix suraiguë de sa mère, je prends les enfants et je retourne chez ma mère !

Harry se détacha de sa mère, déjà pas mal refroidi par le « petit poussin ».

-Heu, maman, on va pas aller habiter dans la maison de retraite de Mamie-qui-a-perdu-la-boule quand même…

Tous ses frères hochèrent vigoureusement la tête et Lily sembla reconsidérer la question, se rendant compte qu'elle non plus n'avait pas particulièrement envie d'aller vivre entourée de presque centenaires.

-En plus ils bouffent que de la soupe là-bas, fit judicieusement remarquer Jimmy.

Harry soupira exagérément fort :

-Je vous rappelle que mon petit ami a été embarqué par le FBI au cas où ça intéresserait quelqu'un… !

Le sort de Draco ne sembla passionner personne mais Lily fit un effort et sourit à son fils, faisant mine de s'inquiéter. C'était son rôle de mère après tout.

-On parle de qui là ? Demanda Roméo. Du blond psychorigide ? Mais qui s'en fout de lui en fait ?

Tout le monde leva lentement la main sauf Harry et Lily.

Harry les regarda chacun à leur tour dans les yeux, leur promettant milles morts affreuses avant qu'il ne s'empare du téléphone qui sonnait depuis dix minutes. Il décrocha et prononça lentement le nom de l'endroit où ils se trouvaient tous avant de raccrocher. Un sourire victorieux fleurit sur ses lèvres. Personne n'avait eu le temps de le voir venir celui-là.

-Y vont envoyer des hélicos ? Demanda Jimmy enjoué.

-Tu peux te les mettre dans le cul les hélicos, répondit très intelligemment Hector avant de se faire engueuler par sa mère.

James repartit dans un délire :

-Ce qui compte à présent les enfants, c'est que nous soyons tous unis dans l'adversité, vous comprenez ? Il faut rester solidaire, nous serons plus fort ensemble. Imaginez que chacun de vous à un pouvoir et qu'en touchant quelqu'un d'autre vous augmentiez ce pouvoir… imaginez maintenant que nous faisons une ronde et que nous nous touchons tous ensemble… est-ce que vous imaginez la force que nous aurions ?...

-Y a plus de crème solaire, le coupa Eliott qui appuyait comme un forcené sur le tube depuis cinq minutes.

Tout le monde se tourna vers lui, le regardant s'acharner dessus puis les regards convergèrent vers Lily qui balbutia :

- J'ai pris qu'un tube… je… je pensais que ce serait suffisant…

Les regards se concentrèrent à nouveau sur Eliot pile au moment où le petit blond ouvrait la bouche pour se mettre à hurler, devenait tout rouge et se roulait sur le sol. Harry déglutit devant la scène et leva les yeux vers le ciel, finalement des hélicos pour le sortir de cet enfer, ce ne serait pas de refus.

...

-Bon aller les enfants, je vous invite au restaurant pour l'occasion, commença James pour essayer de contrôler la situation et rendre le sourire à Lily qui regardait Eliott couiner comme un porcinet, les lèvres pincées.

-L'occasion ? Demanda lentement Lily, comme si elle essayait de ne pas hurler et de lui rappeler qu'ils venaient tous de manger. Quelle occasion ?

-Mais, enfin, j'ai dit ça comme ça, sans réfléchir...

-Même que le FBI il va venir en hélico et il va tous nous tuer ? Demanda Jimmy qui était décidément à fond. Mais le FBI il tue que les grandes personnes non ? Il va vous écrabouiller la tête et il va me laisser en vie ?

-Oui, c'est ça Jimmy et tu toucheras une assurance vie et tu pourras vivre sans travailler jusqu'à la fin de ta vie, le conforta Harry.

Jimmy médita quelques secondes là-dessus avant de décider que c'était une très bonne chose.

-Le restaurant où tu veux aller c'est la baraque à fric près de la piscine ? Demanda Roméo très intéressé par la proposition. On aura le droit à quoi ? Un plat, une boisson et un dessert ou il faut choisir entre la boisson et le dessert ?

-Je suis sûr que la nourriture qu'ils proposent est saturée en graisse…, fit remarquer Kathaline, vu les prix qu'ils affichent, à mon avis ils doivent pas être réglementaires.

-J'ai repéré un champ de tournesol près de la plage, intervint Roméo, va t'faire péter le bide là-bas, j'suis sûr que c'est gratuit et en plus tu pourras côtoyer tes amis les petits lapins.

-Si Kathaline elle va manger des tournesols on aura le droit de prendre une boisson et un dessert ? Demanda Jimmy très sérieusement.

-Putain mais vous êtes trop cons, cracha Kathaline dégoutée par la puérilité et le manque de maturité de ses frères et prête à pleurer, je vous déteste !

-Et si on prend pas de plat ni de boisson, on a le droit de prendre trois desserts ? Continua Jimmy sans se préoccuper de sa sœur.

-Bon écoutez les enfants, intervint James qui s'en foutait complètement et qui voulait se débarrasser d'eux, prenez ce que vous voulez…

Il sortit de l'argent de sa poche et le tendit à Roméo avant de se raviser et de le confier à Hector avec un sourire crispé.

-Moi j'ai pas faim, hoqueta Eliot qui s'étouffait avec ses glaires avant d'être bâillonné par Roméo et Hector et entraîné loin de James et Lily.

Mieux valait qu'ils restent seuls ces deux là. Rambo fut confié à Kathaline parce que c'était une fille et que c'était son rôle et ils allèrent tous s'installer sur une table près de la baraque à frite.

- Papa et maman il vont divorcer ? Demanda Jimmy un peu inquiet.

Georges eut un rire tonitruant à ce moment là, montrant du doigt un bungalow. Tout le monde regarda dans cette direction, sans comprendre ce qui avait pu déclencher l'hilarité de leur frère étant donné que le bungalow était tout ce qu'il y a de plus normal.

-A mon avis ils vont divorcer, répondit Harry à son frère. Et il va falloir qu'on choisisse avec qui on veut aller…

-Mais pourquoi tu lui racontes des trucs pareils ? S'insurgea Kathaline. Tu sais très bien que c'est pas vrai, tu veux lui faire peur ou quoi ?

-Je suis d'accord avec Harry, intervint Roméo, j'pense qu'on va devoir choisir…

Roméo adressa un large sourire à son frère avant de lui faire un clin d'œil. Si c'était pour faire chier sa sœur il était prêt à être d'accord avec n'importe qui.

-Moi je choisirais papa, fit Harry.

-C'est dégueulasse de dire ça, lâcha Kathaline.

-Moi je choisirais maman, répondit Hector entrant dans leur jeu.

-Et moi maman aussi, glissa Roméo.

Harry eut un ricanement, pauvre petit Roméo qui n'était rien sans sa môman.

-Moi je choisirais pas et j'irais habiter tout seul et je deviendrais le plus intelligent du monde et je vous reverrais jamais, répondit Eliot de la morve lui coulant toujours du nez.

-Ça sera pas une grosse perte, répondit Roméo en se marrant tout seul.

-Et toi Jimmy, tu choisirais qui ? Demanda Harry se tournant vers la chose rousse à côté de lui.

Ce dernier semblait être plongé dans une réflexion intense et finit par répondre, d'une voix pas très assurée.

-Je choisirais papa, fit-il en relevant les yeux vers son frère, comme ça je serais avec Harry.

Il y eut un court moment de silence, Jimmy venant de profondément choquer tout le monde avant qu'Harry n'ébouriffe les cheveux de son frère avec un large sourire :

« Je suis son idole » expliqua-t-il aux autres.

...

Le FBI n'arriva pas en hélicoptère mais dans des voitures blindées noires aux vitres fumées. Déçu, Jimmy touilla une de ses frites dans du ketchup jusqu'à en faire de la purée. Les voitures s'arrêtèrent devant eux avant que des hommes, eux aussi habillés en noir, n'en descendent. Ils étaient parfaits.

-Hey les gosses, on recherche James Potter, il est où ?

Aucun d'eux ne lui répondit.

-Vous allez tous nous tuer ou que les grandes personnes ? Demanda Jimmy à la place qui s'inquiétait quand même sur son sort.

-Personne ne va tuer personne, répondit durement l'homme avec professionnalisme. La situation est entièrement sous contrôle.

James Potter arriva avec Lily à ce moment là. Ils se tenaient la main et Harry se dit que pour le divorce il faudrait repasser.

Les hommes en noir se précipitèrent vers lui, s'assurant qu'il allait bien, que rien ne lui était arrivé et tout ça. C'était un peu vexant pour les autres mais bon.

-Nous avons trouvé qui vous avait mis sur écoute, les informa ensuite le chef du commando, installé avec eux à la table de la baraque à fric, un coca entre les mains. C'était la mafia française, on ne comprend pas encore exactement ce qui les a poussé à vous espionner et surtout comment ils on été mis au courants des recherches de Monsieur Potter, mais on a découvert que leur fils était entré en contact avec un membre de votre famille, sans doute sur l'ordre de son père et nous l'avons immédiatement arrêté pour s'en servir contre Lucius Malfoy, énonça-t-il d'un trait.

Harry pinça un peu les lèvres avant de demander d'une voix qu'il espérait nonchalante :

-Et donc son fils, il est où maintenant ?

-Sous nos verrous, vous n'avez pas d'inquiétude à avoir sur le sujet…

-Il a été torturé ? Demanda Jimmy avec intérêt avant de se prendre une claque sur la tête.

-Négatif, répondit l'homme et Harry ne put s'empêcher d'être soulagé.

Draco allait bien et sa famille n'allait pas se faire exterminer par le FBI. Booon… et bien maintenant il suffisait simplement de faire évader Draco de taule. Bien sur comme ça, ça semblait insurmontable mais après tout s'il était vraiment aussi intelligent que ce que tout le monde disait (enfin presque tout le monde), ça devait être à sa portée.

Bien sûr, il aurait aussi pu avouer que Draco n'avait rien à voir là-dedans et que la mafia française se foutait complètement des inventions tordues de son père, mais ça aurait été franchement moins drôle.

...

Un petit chapitre (donc pas très long ^^). Et la suite arrive... bientôt (on espère !) Des bisous!

 
 
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