Salut le monde :D

J'vous "présente" PREFETS-EN-CHEF, c'est la toute première, alors elle a forcément des défauts et je compte sur vous pour m'aider à clarifier lesquels! Et pour les bonnes impressions, n'hésitez pas ça me ferait super plaisir!

Merci à l'avance pour me soutenir, j'attends vos reviews avec impatience! (a) Pleaaase! :D

Bah pour finir, je vais tout poster mtn (ce site a pas l'air de fonctionner comme les autres :p)

Bonne lecture!!

Mackk.

Ps: Ah oui et, je suis désolée c'est une fic comme tant d'autres, je ne savais pas quand je l'ai commencée qu'il n'y en avait que des comme ça... Apparemment tout le monde pense à la même chose! Mais j'en ai déjà une autre à vous servir pour compenser cette pauvre première fic pas très originale. :) Ce n'est pas pour autant qu'elle n'est pas agréable ! (? L'auteur serait-elle modeste? En fait, elle essaye juste que les gens ne partent pas en courant... xD). Voilà!

Résumé de la fic : Hermione et Drago se retrouvent obligés en tant que Préfets-en-chef de faire des rondes nocturnes quotidiennes. Comment vont-ils gérer ça? L'apparition de Lucius n'aidera pas en tout cas...

Chapitre 1

Hermione, Harry et Ron se trouvaient au cours de potions. Comme d’habitude, Rogue n’avait pas pitié d’eux une seule seconde.

- GRANGER ! Arrêtez d’aider vos deux camarades incompétents ! Dix points en moins pour Griffondor !, hurla-t-il.

- Quoi ? Mais non ! Je leur demandais de me passer une racine de…

- N’essayez pas de me mentir, miss Granger. Vous aggraveriez sérieusement votre cas.

- Je ne mens pas !

- Un autre ton, Granger !, Dix autres points enlevés à Griffondor.

Hermione se tut, révoltée, et se replongea sur sa potion « bonus esse » en se jurant l’essayer un jour sur Rogue. (La potion consistait à rendre une personne gentille. Quel effet ferait-elle sur le serpent présent ?)

Les Serpentards, à leur habitude, riaient, et nos trois amis ruminaient. Ces sales reptiles, un jour il faudrait leur clouer le bec ! Mais comment procéder en cours de potion ? Rogue n’enlevait jamais de points à Serpentard, il faisait juste des remarques. Il ne se gênait pourtant pas pour enlever à une quelconque raison injustement des points à Gryffondor.

A la fin du cours, comme à la fin de chaque cours, d’ailleurs, Rogue procéda à une vérification. Il passa devant le chaudron d'Hermione sans mot dire (il ne trouva rien à reprocher), puis s’arrêta à celui de Harry.

- M. Potter… Comptez-vous vraiment rendre une personne mauvaise bonne, ou comptez-vous simplement la tuer pour simplifier votre existence à longue durée ?

Les Serpentards s’extasièrent, et Hermione vit Ron serrer le poing tellement fort sous la table qu’il devenait tout blanc. Elle eut une envie folle d’aller clouer le bec à ces salauds, surtout Malefoy. Il leur faisait des signes moqueurs pour le plus grand plaisir de sa maison, alors qu’elle était certaine que sa potion ne valait pas mieux que celle d’Harry. Rogue en arriva à Ron, dont le chaudron laissait échapper une fumée bleutée aux senteurs bizarres.

- Et vous, M. Weasley ? Vous avez préféré nous concocter une quelconque boisson bon marché plutôt qu’une potion un chouïa complexe ?

Ron serra la mâchoire. Hermione lui posa la main sur son bras, pour l’intimer de se calmer. Il se retint, et Rogue constatant qu’il n’aurait pas de réponse continua sa ronde.

- Cet abominable cinglé de mes deux pour qui se croit-il avec ses grands airs supérieurs !, cracha Ron une fois le cours terminé.

Ils se trouvaient dans le couloir en direction du cours de métamorphose.

- Ron, il faut te calmer. Et s’il t’entend ? Après tout, à chaque fois qu’on sort d’un cours de potion nous avons la même conversation, dit Hermione en tentant elle-même de se calmer.

- Tu rigoles ? Un peu plus et il nous demande de l’appeler Potion Man !

Harry éclata de rire, Hermione hocha la tête, exaspérée.

- Alors Weasley, tu essayais de te rappeler de la boisson qu’avait concocté ta mère l’an dernier avec vos trois fois rien ?, fit une voix suffisante et glaciale derrière eux.

Malefoy.

- Tu as un problème, Malefoy ?, demanda Harry en se retournant brusquement, la veine tapante.

- Oh Potter, excuses-moi, j’oubliais que tu as surement aimé ce breuvage douteux toi aussi.

Harry et Ron firent tous les deux un pas mais Hermione les retins chacun par un bras, se tenant au milieu.

- Ne perdons pas notre temps, dit-elle jetant un regard de dégoût à Malefoy.

- Granger a raison. Vous me faites perdre mon temps !

Il éclata de rire et partit, suivit de Crabbe et Goyle gloussant, et une Pansy Parkinson riant hystériquement et essayant de courir pour être à sa hauteur. Pitoyable.

- Lui…, dit Harry, tout sang froid disparu.

- Je vais le…, commença Ron.

- Potter, Weasley et Granger ! Hors de ma vue, vous empoisonnez mon entourage !, cria Rogue cinglant en sortant de sa classe.

Ils s’éloignèrent sombrement en direction du cours de métamorphose. Lorsqu’ils arrivèrent, McGonagall avait déjà entamé sa leçon, ils s’excusèrent et s’installèrent au dernier banc, à leur habitude. Ce jour là, ils voyaient comment transformer du sucre en farine. Rien de très passionnant. Hermione cependant prit des notes de tout ce que le professeur disait, à son habitude. Pendant ce temps, Harry et Ron déversèrent leur haine à propos de Malefoy et de Rogue.

- Cette vermine…, disait Ron.

- Il est exécrable !, renchérissait Harry.

- Il faut qu’on trouve quelque chose pour le faire payer, continuait Ron.

- Oui mais quoi ?

- Une potion pour lui faire pousser ses poils pubiens ?, suggéra-t-il.

- Roh non, dégueu !

- C’est pas mal, dit Hermione se joignant à la conversation.

- Tu ne notais pas toi ?

- Si, se renfrogna-t-elle. Je suis une fille, je peux aisément faire les deux !

- N’importe quoi, fit Ron.

- Que dites vous d’une potion de calvitie ?, proposa-t-elle sans tenir compte de sa remarque.

- Génial !, s’écria Harry, sincèrement épaté.

- Et l’autre alors ?, se renfrogna Ron, fier de sa propre proposition.

- On peut la garder pour un autre moment plus crucial, comme en été où il ne pourra pas le cacher, mais Malefoy ne tient à rien plus précieusement qu’à ses cheveux.

- Hermione a raison Ron, en plus les cheveux c’est bien quelque chose qu’il ne peut pas cacher aussi facilement.

- Il a forcément un bonnet Poudlard, et justement on est en hiver !

- Mais en classe, le règlement oblige à le retirer, fit Hermione d’un ton plein de malice.

- Hermione, tu es géniale !

- Tu ne l’avais toujours pas remarqué ?, s’exaspéra-t-elle, bien que moqueuse

Le lendemain, ils mettaient leur plan à exécution. La potion de calvitie était une des plus simples à fabriquer, ils n’avaient besoin d’aucun élément interdit à chercher dans l’armoire privée de Rogue. Le plus dur en fait, avait été de trouver le moyen de faire boire la potion à Malefoy. Ils avaient passé une bonne partie de la nuit à préparer la potion et à élaborer les aspects techniques. Ils s’étaient néanmoins décidés à parler haut et fort près de Pansy d’un filtre d’amour longue durée, et de le laisser malencontreusement à un endroit facile à attraper. Ils étaient surs qu’elle le volerait pour le tester sur Malefoy. Ca marcherait.

Ils se dirigèrent vers le cours de potions, épuisés mais excités. Ils avaient tellement hâte. Surtout que ca tombe ce jour en particulier. Ils avaient deux heures de potions ! La première dans la matinée, Pansy verserait logiquement la potion prévue dans le verre de Malfoy à midi, et ils pourraient se moquer de lui à loisir pendant la deuxième heure qui était celle d’après le dîner. Parfait !

Ils s’installèrent, le plus près de Pansy possible.

- Tu as vu ce que j’ai trouvé Harry ?, dit Ron, feignant l’enthousiasme.

- Quoi ?, dit Harry, innocemment surpris.

- Un filtre d’amour longue durée ! C’est pas génial ?!

- Longue durée ? T’entends quoi par là ?

- Eh ben, ça dure plus longtemps qu’une journée, contrairement aux autres ! Tu verses le liquide dans la boisson de quelqu’un, et la personne peut t’aimer sur une durée presque longue de six mois ! Le temps de se défaire du filtre d’amour et elle sera déjà attachée à toi ! C’est pas trop top cool génialissime ça ?!

Il jouait vraiment bien la comédie, pensa Hermione. Il paraissait sérieusement fasciné par sa trouvaille, et totalement confiant. Harry bien sur se débrouillait comme un chef aussi. Ca allait bientôt être à son tour d’intervenir.

- Et tu comptes le donner à qui ?, s’intéressa Harry.

- Je n’en sais fichtrement rien. Mais bon, dès que quelqu’un me plaira, j’aurais cette bénédiction !

- Les garçons, vous voulez bien vous concentrer ! Il va encore nous enlever des points inutilement. Vous parlerez de ce… filtre d’amour douteux après le cours. Et si quelqu’un vous entendait ?

- Il serait très envieux !

- Et te le volerait, non pas que je serais peinée pour toi, c’est minable un filtre d’amour.

- Minable ? Minable ? Pas pour quelqu’un qui aime une personne dont il n’est pas aimé ! C’est un don de Merlin, Hermione ! Sois clémente avec les gens qui ont des problèmes en amour ! Peut-être que ça ne t’intéresse pas toi, mais quand ça t’arrivera, tu verras l’utilité de cette fiole.

- Très bien, Docteur Love, en attendant pose-la dans un coin et concentre-toi, tu en vanteras les mérites au dîner.

- Pfff, fit Ron en la déposant dans la poche extérieure de son sac déposé par terre, le bout de la fiole ressortant toujours largement, la poche ouverte.

Le reste du cours se passa comme prévu, mais Hermione était sure que Pansy avait mordu à l’hameçon. Elle avait vu son regard montrant qu’elle écoutait sérieusement leur conversation, et l’envie qu’il en émanait était évidente.

Lorsque la fin du cours sonna, Ron, Hermione et Harry se levèrent subitement à leur habitude pour quitter le cours, mais tous trois remarquèrent avec une certaine fierté que la fiole avait disparue. Ils n’en montrèrent rien cependant, Ron fit semblant de ne pas s’en apercevoir et ils quittèrent la classe, se retenant de hurler d’excitation à la vue de Malefoy sans ses exécrables cheveux blonds. La fouine a découvert !

Le cours de botanique, suivit du cours d’Histoire de la Magie, se passèrent d’une lenteur incroyable. Lorsque le temps de midi arriva enfin (deux rouleaux de parchemins de devoir sur la Mandragore adulte et trois rouleaux à propos de la hiérarchie gnômienne plus tard) le trio se précipita dans la Grande Salle, prenant bien soin de s’installer face à la table des Serpentards, pour voir tout ce qui se passerait dans les moindres détails.

Ils parlaient avec impatience lorsqu’ils virent Malefoy, escorté de Crabbe et Goyle, s’avancer d’un air supérieur vers la table des Serpentards. Décidément, ils le détestaient. Hermione se mit à imaginer quel bien lui ferait de lui cirer le crâne avec de la boue devant tous les élèves, une fois sa calvitie précoce installée. Evidemment, et malheureusement, il serait sur pied en deux temps trois mouvements grâce à Mme Pomfresh. Mais ça leur vaudrait une bonne rigolade !

Ils scrutaient minutieusement Pansy qui s’était assise à côté de Malefoy. Lorsqu’il se retourna pour parler secrètement à Crabbe et Goyle, ne laissant personne attentif à quoi que ce soit, ils la virent verser la fiole. Yes ! Elle était tombée dans le panneau. Quelle pigeon cette fille tout de même… Enfin soit. Le plan était en route. Ils eurent un petit cri de réjouissement et se calmèrent lorsque certains Griffondors commencèrent à se retourner pour voir ce qui leur arrivait.

Ils continuèrent de guetter le moment où Malefoy viderait son verre. Il s’était à présent installé et discourait à toute la table, tout le monde prêtant attention à tout ce qui l’entourait, donc. Pansy avait eu de la chance d’avoir osé verser la fiole quelques instants auparavant ! Où plutôt, le trio avait eu de la chance que Pansy ait ce moment d’illumination déconcertante...!

Ils commencèrent à manger, et Malefoy ne touchait toujours pas à son verre. Harry commençait à perdre patience, et Ron ruminait dans son coin, jurant sur tout ce qui l’entourait, tandis qu’Hermione fixait sans retenue Malefoy, frustrée. Allait-il boire ce foutu verre à la fin ?! Elle voulait le voir de ses propres yeux. Elle le devait. Elle n’en serait pas tranquille autrement. Leur plan tomberait-il à l’eau finalement ?

A la fin du dîner, lorsque les trois conspirateurs étaient au bord de la panique et Pansy au bord des larmes, Malefoy but son verre d’une traite, puis se leva de table (suivit évidemment et inlassablement par ces gros imbéciles de Crabbe et Goyle) et quitta la Grande Salle.

Lorsqu’Hermione sortit en hâte pour aller vérifier une note à la bibliothèque avant son interrogation de runes qui suivait le cours de potions, elle fut interrompue par Malefoy qui était posé nonchalamment contre une statue.

- Tu pourrais m’admirer avec un peu plus de retenue la prochaine fois, Granger.

- Pardon ?

- Ne fais pas l’innocente. Tu m’as fixé pendant tout le dîner. Je sais que je suis tout simplement parfait mais le regard d’une sang-de-bourbe ne peut que me gêner !, s’exclaffa-t-il, accompagné du gloussement des deux molosses.

Hermione fulminait.

- Non sérieusement ? Malefoy, je savais que tu n’avais pas de cervelle, mais j’aurais tout de même cru que tu aurais su distinguer le fait que je te regarde ou que j’essaye de deviner de quel siècle était le sublime tableau qui se trouvait derrière toi. Evidemment, j’aurais du me douter que ta si présente modestie te rendait totalement crétin. Autant pour moi !, s’écria-t-elle en le contournant, un sourire au coin des lèvres.

Il semblait hors de lui.

- C’est ça Granger, le tableau était surement tagué sur mon visage !, dit-il d’un ton méprisant.

- Non, il était juste derrière, en fait. S’il était tagué sur ton visage, il aurait forcément été insignifiant !

Et elle partit, le laissant en rage derrière elle. Elle était fière de sa répartie ! Elle n’avait en effet pas songé à cacher son observation fixe de Malefoy. De là à qu’il croit qu’elle craquait pour lui ! Ridicule ! Répugnant, même. Pouah ! Elle se dirigea vers la bibliothèque pour accomplir son but premier, tandis qu’elle entendait les pas de Malefoy claquant sur le sol de marbre, s’éloigner avec colère. « Attends voir comment il sera dans cinq minutes ! » se réjouit-elle.

Elle arriva pile au bon moment pour le cours de potion. Tous les Serpentards étaient déjà installés à table. Elle vit Malefoy lui jeter un regard de mépris, et elle lui sourit malicieusement. Il avait un bonnet sur la tête, depuis le début du dîner. Lorsque Rogue demanderait de les enlever, tous ses cheveux partiraient avec ! Quelle impatience !

Rogue arriva, sa cape noir voletant de façon menaçante derrière lui.

- Asseyez-vous et retirez vos bonnets immédiatement !

Tout le monde s’exécuta. Harry, Ron et Hermione fixaient Malefoy, le regard avide, déjà un sourire aux lèvres. Lorsque ce dernier retira son bonnet, tous ses cheveux tombèrent au sol.

- AAAAAH !, cria-t-il.

- AHAHAHAHAHA !, répondirent tous les élèves en cœur, pliés en deux.

- M. Malefoy !, dit Rogue d’un air outré.

- Un petit problème pelliculaire, Malefoy ?, lança Harry.

- C’est surement le trop plein de gel !, renchérit Ron, à terre.

- Ou le miroir qui les a désintégrés à force de s’y regarder !, renchérit Hermione.

Tous les Griffondors se tenaient les côtes tellement ils étaient secoués d’un fou rire, et même certains Serpentards avaient beaucoup de mal à se retenir ! Malefoy fulminait. Il fixait les trois concernés, et cracha simplement « Vous… ! » dans ses dents, empli d’une colère froide. Il se leva et s’approcha d’eux, la baguette brandie. Rogue se précipita.

- M. Malefoy, retournez à votre banc !

- C’est de leur faute, Monsieur ! J’en suis certain ! EUX…, dit-il dans une bouffée de colère tout en se retournant vers les trois, le regard brillant.

Hermione avait du mal à se retenir de pleurer tellement elle trouvait ça drôle. Sans ses cheveux, il perdait tout son prétendu « charme » et toutes les filles étaient mortes de rire ce qui lui faisait grandement plaisir. « Au moins, elles auront ouvert les yeux une fois dans leurs vies ! », pensa-t-elle.

- A votre place, Malefoy, dit Rogue à contre cœur.

Il n’avait aucune preuve qu’Harry, Ron et Hermione étaient derrière tout ça. Malefoy se rassit en enfonçant son bonnet sur sa tête.

- M. Malefoy, dois-je vous rappeler le règlement ?, suggéra Rogue.

Il était clair qu’il n’aimait pas fustiger Malefoy, mais il aurait tout fait pour respecter le règlement. Merveilleux !

- Quoi ? Non mais vous voulez rire ?!, s’indigna Malefoy. Vous avez vu ce qu’ils m’ont fait ? Et vous voulez que je laisse ça comme ça ? Hors de question !

- Retirez votre bonnet, M. Malefoy. Vous irez voir Mme Pomfresh dès que le cours sera finit, et elle vous fera repousser ça en coup de baguette.

Malefoy se renfrogna, jetant des éclairs aux trois amusés, et se ratatina sur sa chaise. On perçait à présent, en plus de la colère, de l’horreur. Une grande horreur ! Tout le monde allait le voir ainsi. Le ténébreux Malefoy sans cheveux ! Hah ! Allelujah !

- Trop bon !, s’exulta Harry.

- Hermione, t’es une winner !, s’extasia Ron.

Hermione se contenta d’éclater de rire encore une fois. Rogue continua à retirer des points à Gryffondor, à son habitude, mais ça ne perturba même pas le trio ! Ils étaient dans un état de réjouissement total. Un jour de bonheur… ! Lorsqu’ils sortirent du cours, ils furent évidemment confrontés à Malefoy et à sa bande de Serpentards.

- VOUS !, cracha-t-il.

- Qu’est-ce que tu as à présent, Malefoy ?, demanda un Harry posé et moqueur. Ou plutôt… qu’est-ce que tu n’as pas ?, ajouta-t-il, hilare.

Ron et Hermione éclatèrent de rire. Malefoy devint cramoisi de colère, on le voyait serrer des dents.

- Vous allez me le payer !

- Ah oui ?

Il dégaina sa baguette en même temps qu’Harry, mais ils furent tous deux interrompus par McGonagall.

- Rangez-moi ça tous les deux !, gronda-t-elle, l’air mauvais. OH… M. Malefoy !, hurla-t-elle déconcertée.

- C’est eux !, s’énerva-t-il.

- Mais arrête de mentir la fouine ! En plus d’être chauve tu veux que ton nez prenne dix centimètres ?!, railla Ron.

Ils éclatèrent tous trois de rire, et Malefoy fit un pas menaçant avec sa baguette brandie.

- Bon ça suffit !, s’énerva le professeur.

Elle jeta un sort silencieux qui fit repousser les cheveux de Malefoy au plus grand regret du trio.

- Miss Granger, M. Malefoy, suivez-moi.

- Quoi ?, s’étonna Hermione.

- Pas de questions !, siffla-t-elle en tournant les talons.

Hermione jeta un regard surpris à Harry et Ron et vit par la même occasion leur tête éberluée. Ils la fixèrent, elle haussa les épaules et partit derrière McGonagall, suivie par la fouine.

- Tu me paieras ça, Granger !, siffla-t-il à son oreille.

- M. Malefoy, évitez les bavardages, menaça le professeur.

Il se recula, toujours haineux, et Hermione fit comme si elle n’avait rien entendu. Lorsqu’ils furent dans le bureau de McGonagall, ils s’installèrent.

- Très bien, commença le professeur. Vous avez été tous deux nommés Préfets-en-chef. Vous devrez donc vous occuper de tout un tas de choses, et vous partagerez une salle commune réservée aux préfets en chefs. Votre première tâche, est de faire les rondes de nuit pour vérifier que les premières ne trainent pas dans les couloirs. Rusard étant absent ce mois-ci, vous le remplacerez, votre devoir l’oblige, ensuite viendront des tâches plus importantes. Votre première ronde commence ce soir. Suivez-moi, je vais vous montrer votre salle commune.

Elle se leva, et sans avoir prononcé un mot, ni pendant, ni après, les deux élèves se levèrent et la suivirent en silence. Préfète-en-chef ! Avec une salle commune et tout et tout ! Pleins de responsabilités ! Hermione était aux anges. Elle allait pouvoir faire ses preuves, encore. Le seul détail c’est qu’elle devrait supporter Malefoy, tout le temps, et qu’il venait de leur proclamer sentence de mort. Que faire ? Elle devrait l’affronter. Elle avait assez de répartie pour s’en sortir, la force lui manquait, mais les tours étaient son fort. Il suffirait d’espérer que Malefoy ne se lance pas dans un combat moldu, ce qui l’étonnerait trop de sa part, on raye donc cette possibilité de la liste. En gros, aucun souci ! Elle suivit le professeur McGonagall, le visage rayonnant.

- Alors Granger, je vais devoir te supporter encore plus que ce que je ne fais déjà ? Il faudra que tu me ménages, histoire que je ne m’emporte pas, dit-il d’un ton sournois.

- Range tes crocs, Malefoy. Je suis plus forte que toi en sortilège, et tu le sais très bien. A quoi bon faire le malin pour te faire ridiculiser par la suite ? Autant garder le silence, moi je te le dis !, dit-elle d’un ton détaché, avant d’accélérer le pas pour rattraper McGonagall.

Malefoy souffla et la suivit.

- N’espère pas que je vais te croire ! Personne ne m’égale, je te bats en duel quand tu veux !, provoqua-t-il.

- Je n’ai pas besoin de défis gamins alors que l’on vient de me nommer Préfète-en-chef. Peut-être toi dans ta supposée grandeur tu n’en ferais rien, moi je tiens à la reconnaissance. Tu peux faire un duel avec la statue, si tu veux, je te la fais revivre pour toi.

- Ecoute-moi bien Granger !, s’énerva-t-il.

Avant qu’il ait pu poursuivre sa phrase, ils se cognèrent tous les deux à quelque chose devant eux qui les propulsa quelques pas en arrière. Ils regardèrent devant eux et virent une McGonagall plus qu’hors de ses gonds.

- VOUS N’AVEZ PAS FINI DE BAVASSER VOUS DEUX ? C’est insupportable ! Lancer des menaces à tout va ! Non mais concentrez-vous plutôt à la concurrence Quidditch, plutôt qu’à détruire votre avenir !, s’énerva-t-elle.

- C’est que Miss Granger n’est pas assez douée que pour entrer dans l’équipe de Quidditch, professeur. Je ne peux donc pas lui montrer ma désapprobation en match, vous m’en voyez bien désappointé cependant. Ma famille aime faire dans le traditionnel.

- Arrêtez de me sermonner Malefoy, vous pensez que je ne vous connais pas ? Et vous, Miss Granger, j’aurais attendu mieux de votre part. Vous rabaisser à répondre à de futiles menaces enfantines, j’ai vu mieux !, s’exaspéra-t-elle tout en tournant les talons et continuant la marche. Et maintenant, taisez-vous !

Hermione riait silencieusement, et Malefoy lui lança un regard noir. McGonagall avait ouvertement rabaissé Malefoy ! C’était décidément un des jours les plus beaux de sa vie.