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au 31 Mai 21 :
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Préfets-en-chef
Par Mackk
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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Chapitre 11
 

Chapitre 11

 

-          J’t’envie, tu danses trop bien !, disait Ginny rieuse.

-          J’ai fais des cours dans mon école moldue, que veux-tu ?, dit Hermione en haussant les épaules. Je me débrouille pas mal, oui, mais ici ça ne sert à rien !, rajouta-t-elle.

-          Tu rigoles ? C’est trop beau !

-          Oui mais ce n’est pas comme ça qu’on danse. Même la musique n’est pas la même !

-          J’avoue !, dit-elle en éclatant de rire au son de « shake your pompom ».

-          Tu veux que je te montre déjà comment on s’habille là bas pour cela ?!

Elle sortit du point de vue de Drago sans attendre la réponse de son amie, et deux minutes plus tard revint avec une super mini jupe ( ou une « jupe super mini », au choix xD), un beau tee-shirt décolleté et des baskets.

-          WOW !, s’extasia Ginny. Hermione tu es sublime !

L’intéressée roula des yeux.

-          Je suis sérieuse !, rajouta Ginny. Je ne t’avais jamais vue comme ça !

-          Tu crois vraiment que je vais me promener comme ça ici ?!, railla-t-elle.

-          Eh bien, oui. T’as une super silhouette !

-          Ginny, combien je te dois ?, demanda-t-elle en balayant son compliment d'un revers de main.

-          Roh !, dit Ginny en lui lançant un coussin à la figure.

Elles se mirent à rire.

-          Allé montre moi comment tu danses là-dessus !, dit-elle en remettant « shake your pompom ». Cette chanson me fait trop rire ! Ils ne manquent pas de culot les moldus !

Hermione rit. Elle se mit à danser du ragga tout en remuant d’une façon incroyable, magnifique. Drago en resta tout retourné. Elle se déhanchait d’une façon magnifique, on aurait dit qu’elle avait le rythme dans la peau. Elle bougeait avec une telle facilité qu’on aurait pu croire que ça l’était. Elle était gracieuse, et surtout… épanouie. Avec son amie, elle n’avait plus rien de timide. Elles riaient, Hermione la taquinait en bougeant son « boul » de façon exagérée et sous le visage de son amie, la provoquant comme imitant les clips où les femmes chauffent les mecs.

-          Hermione ! Tu ne m’avais jamais dit que tu étais une chauffeuse !, rit Ginny.

-          Oh !, fit Hermione en lui balançant son coussin à la figure également. Ca n’a rien à voir ! Je danse, c’est tout !

-          Oui eh bien, permets-moi de te faire savoir que tu danses atrocement bien.

-          Merci Gin, dit-elle en riant. Je danse quand j’ai besoin d’extérioriser… Dans le monde moldu il y a les discothèques, ici rien ! Je me défoule sur de la musique.

-          Ca te réussit ! Moi je ne sais pas faire grand-chose, rit Ginny, avec le peu de cours moldus que j’ai pris.

-          Tu en as pris ?, s’étonna Hermione.

-          Oui !, mais je ne connais pas grand-chose. Danse avec moi !

-          Un collé serré ?, dit Hermione en éclatant de rire.

-          Eh bien quoi ?, répondit Ginny, piquée à vif.

-          C’est une danse à danser avec un mec, Gin !, rit-elle. Enfin, sauf quand tu veux justement leur montrer qu’ils ne t’intéressent pas !, rajouta-t-elle.

-          Comment ça ? J’ai vu des filles danser ensemble aussi…

-          Oui, bon, des fois pour le délire c’est vrai. Sinon, tu danses, et si un garçon essaye de venir danser avec toi et que tu n’en as pas envie tu viens comme ça près de ta copine (elle lui montra, toujours aussi sensuelle qu’elle était), et tu danses avec et alors il ne peut plus danser avec toi vu que tu es prise !

-          Ah dingue, je ne savais pas !, rit Ginny.

-          Et oui. Tu danses ?, blagua-t-elle.

-          Ouais !

Elles commencèrent à danser ensemble. Leurs corps évoluaient synchros, et voir Hermione danser ne fit qu’accentuer le désir de Drago, bien qu’il se soit dit tout le long en gentilhomme « ne brûle pas les étapes, ne brûle pas les étapes, ne brûle pas les étapes ». Hermione déhanchait toujours, inlassablement, magnifiquement, elle était vraiment attirante. Habillée en plus de cette petite mini jupe et de son décolleté, que dire de plus qu’il la désirait inconditionnellement ? Le cd se finit, et elle se jeta sur son lit. Elle écoutait son ipod avec les baffles, ce qui fit que d’autres chansons se suivirent, chansons douces, cette fois.

-          Ah non !, hurla Ginny. Debout Hermione.

-          Quoi? Mais non, ça va Gin.

-          Ne te fous pas de ma gueule, dit la jeune fille en roulant des yeux.

-          J’aime bien cette chanson !

-          Oui mais là ça doit te donner des envies de suicide !, railla-t-elle.

-          Non, ça va.

-          Hermione…

-          Ecoute Gin, laisses moi purger ma peine, tu veux ? Je suis triste, laisse-moi évacuer toute ma tristesse pour pouvoir passer à autre chose. Si en ce moment ce sont les chansons douces qui me tentent, laisse-moi les écouter.

Ginny monta sur le lit et s’installa à califourchon sur Hermione, la prenant par les poignets au dessus de sa tête. Si Drago n’avait pas su qu’elles étaient amies, on aurait pu croire à une pose érotique. C’était dingue comme les filles étaient tellement à l’aise entre elles ! Voir Hermione si à l’aise ainsi…

-          Hermione Granger, dit la rouquine.

Hermione leva le regard vers elle, interrogative.

-          Tu es une battante.

Elle rit.

-          Oui, répondit-elle simplement.

-          Eh bien ?

-          Eh bien les battantes on droit à des petits écarts de temps en temps, répondit-elle. Je suis une battante lorsque je ne suis pas seule.

-          Tu n’es pas seule !

-          Gin, tu m’as comprise.

La rouquine soupira.

-          Tu penses encore à Harry et Ron ?

-          A quoi d’autre veux-tu que je pense ?

-          Je te jure que je vais te les amener par la peau du cou ces deux couillons !!

Drago commençait vraiment à bien aimer la rouquine !

-          Ginny !

-          Eh bien quoi c’est vrai ! C’est ton choix, après tout.

Hermione roula des yeux.

-          Ginny, je sais que ce n’est pas simple, ne fais pas genre !

-          Hermione, si tu dis qu’il a changé, moi je te crois. Tu ne te trompes jamais !, blagua-t-elle.

-          Tu dis ça parce que tu l’as toujours trouvé beau !, railla-t-elle.

-          Peut-être mais ce n’est pas parce que je le trouvais beau que je ne le haïssais pas, dit Ginny en haussant les épaules.

Hermione se redressa d’un coup et Ginny ne s’y attendant pas fut emportée par le mouvement, Hermione se retrouvant à présent à califourchon sur elle, ayant inversé les rôles. C’était encore pire pour Drago, elle était si belle, si libérée… Sans retenue.

-          Ginny Weasley, dit-elle en imitant sa copine.

La rouquine roula des yeux.

-          Quoi ?

-          Je t’aime !, dit Hermione tout sourire.

L’autre éclata de rire.

-          Et moi j’aime tes cuisses, bitch !

Hermione prit des poses pour se moquer de son amie, ne sachant pas qu’un homme les observait. Ce n’était pas quelque chose qu’il aurait du voir mais il ne pouvait partir. Elle le fascinait. Il était à deux doigts de se jeter dans cette chambre… Non, du contrôle !, s’exigea-t-il lui-même.

-          Pourquoi ne montres-tu jamais cette facette de toi ?, rit la rouquine.

-          Pour me faire traiter de pute ?, railla Hermione. Ca va hein ! Je préfère encore que tout le monde me croit prude !, rit-elle. Je suis ainsi parce que je suis avec toi, en plus.

-          Tu ne serais pas comme ça avec Malefoy ?, demanda innocemment la rouquine avec un sourire complice.

Hermione sourit mais ne répondit rien.

-          Alors, répond !, insista la rouquine.

-          Non !, rit Hermione.

-          Pourquoi ?

-          Ahaaa !, dit Hermione qui la taquinait à présent.

-          Salopeee !, cria la rouquine en la retournant à nouveau.

-          Je ne veux pas en parler, dit Hermione en faisant des siennes tout en jouant.

Des coups retentirent à l’entrée.

-          HERMIONE ?, cria la voix de Harry.

Drago se figea. McGonagall avait donc raison ? Il vit Hermione se figer et la rouquine s’énerver.

-          Fichez-nous le camp abrutis !, cria-t-elle.

-          Ginny !, siffla Hermione.

Elle roula des yeux.

-          Okay okay, je serai sage. Je vais ouvrir, toi reste ici, au cas où ils viennent te frapper.

Tous les muscles de Drago se tendirent de plus belles.

-          Passe moi ma robe !, gémit Hermione. Je ne veux pas qu’ils me voient ainsi !

-          Okay, miss sainte nitouche !

Hermione la dévisagea, et Ginny rit.

-          J’adore ta réaction, à chaque fois la même !, rit-elle. Ca va aller, Hermione, j’ouvre.

Drago se bougea rapidement et alla se cacher dans le couloir. Harry et Ron entrèrent. Il entendit Ginny, venimeuse.

-          Qu’est-ce que vous venez faire ici ?!, siffla-t-elle.

-          Et toi ?, s’agaça Ron.

-          Moi je console la pauvre créature que vous avez délaissée !, rétorqua-t-elle. Si vous venez pour lui faire encore du mal vous pouvez prendre la porte, je ne vous laisserai pas passer.

-          On ne vient pas pour du mal, assura Harry. Où est-elle ?

-          Dans sa chambre.

Il s’avança, et s’arrêta lorsqu’il vit Hermione sur son lit, les yeux encore bouffis même si elle s’était arrêtée de pleurer un certain temps auparavant, et le regard ébahit.

-          Hermione…, commença Harry. Je veux bien te croire, quand tu dis qu’il est… bizarre, dit-il avec une tête suspicieuse.

Hermione roula des yeux.

-          J’ai dit qu’il avait changé, le reprit-elle. Et comment ça se fait que…, commença-t-elle.

-          Il est venu nous parler, dit-il.

-          QUOI ?, s’étonna-t-elle. Alors il l’a vraiment fait ? C’est pour ça qu’il était plus là quand…, elle ne finit pas sa phrase, perdue dans ses réflexions.

-          Ouais, dit Harry toujours sceptique, et il nous a dit qu’il t’aimait, dit-il en haussant les sourcils d’incompréhension.

Hermione redressa son visage vers lui et écarquilla les yeux en soucoupes, sa bouche laissa paraître un sourire de gêne profonde comme d’incrédulité et elle prit la couleur bordeaux du drapeau Griffondor. Drago sourit intérieurement… Et même extérieurement, d’ailleurs.

-          Il a fait CA ?, s’étouffa-t-elle incrédule.

Harry éclata de rire et se jeta sur elle pour la prendre dans ses bras.

-          Hermione, pourquoi t’es gênée comme ça ?, rit-il.

-          Comment veux-tu que je sois ?! C’est gênant ! Et il a osé… j’y crois pas…, continuait-elle toujours soufflée.

-          Ce qui m’a prouvé que c’était surement vrai, ton récit. Et à en voir par ta réaction, c’est vraiment réciproque, rit-il.

-          Tais-toi !, le rabroua-t-elle encore plus rouge.

-          Bon, je ne dis pas qu’on va devenir grands potes, dit-il en faisant la moue. Mais je ne jugerai plus et je suis désolé, dit-il en souriant. On se verra pendant les cours et tu le verras après, et tout ira bien ainsi, tu n’as pas changé de toutes façons ! Et on t’aime comme tu es, Hermione, dit-il en lui souriant. Incohérente, adorable, folle et… intellectuelle ?, rit-il.

Elle le frappa au dos de la tête et le prit dans les bras ensuite.

-          Merci Harry, dit-elle souriante à présent.

Drago commençait à avoir une pointe de gentillesse envers Harry. Il était pur. Il n’agissait que par vérité, par amour, non par intérêt comme lui avant.

-          Et, Hermione…, rajouta Ron, timide. Je suis désolé de t’avoir dit que tu me dégoutais. J’étais triste, sûr, ‘fin je le suis toujours en quelques sortes, mais pas dégouté. Promis.

Elle lui sourit, il était gauche pour parler mais on voyait ainsi qu’il essayait vraiment d’exprimer ses pensées. Elle le prit dans ses bras aussi, ce qui enchanta moins Drago.

-          Merci Ron !, dit-elle.

-          Bon, et maintenant ?, demanda Harry de bonne humeur.

Ils rirent. Drago se mit à les envier. Il n’avait jamais eu des amis ainsi… Et en même temps, il n’avait rien fait pour.

-          Où est Malefoy ?, demanda Ron.

-          Je ne sais pas, réalisa Hermione. Il était partit parler à McGonagall… Il devrait être revenu. Il s’est peut-être enfermé dans sa chambre pour pas déranger, dit-elle en haussant les épaules. Il ne veut pas nous séparer…

-          Propose-lui de venir !, dit Ginny optimiste.

-          C’est peut-être un peu tôt pour ça, la calma Harry.

-          Oui, approuva Hermione. Et puis, il est déjà huit heures moins cinq ! Je commence ma ronde dans cinq minutes. On se voit demain ?, leur dit-elle en un sourire.

-          Bien sur, répondit Ron souriant aussi.

-          Super !, s’écria Ginny. Bon les amis, on va les laisser tranquilles.

Ils firent la moue sans faire exprès. Hermione sourit.

Ils partirent et elle alla voir dans la chambre de Drago (il y était vite allé pour ne pas être trouvé dans le couloir). Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle manqua l’arrêt cardiaque! Il avait fait exprès de fermer la porte mais de rester appuyé contre le rebord, ainsi lorsqu’elle ouvrirait la porte elle le trouverait à quelques centimètres.

-          Ah !, gémit-elle.

-          Bonjour, dit-il avec un sourire charmeur.

Il la prit dans ses bras et l’emmena directement sur son lit où il la coucha, et où il s’allongea à côté. Il fit ça par automatisme, surtout que son désir n’était que trop présent et déjà assez incontrôlable… « Les limites, les limites ! », se hurlait-il intérieurement. Il ne voulait pas la brusquer.

-          Tu fais quoi ?, s’enquit-elle.

-          On n’a pas de ronde, aujourd’hui !, dit-il fier.

-          Comment ça ??

-          McGonagall a bien voulu nous remplacer, expliqua-t-il en haussant les épaules.

Elle resta bouche bée.

-          D’ailleurs Miss, je suis désolé de te dire que quand tu as dit que j’étais surement dans ma chambre tu avais faux, je vous regardais depuis un bout de temps, dit-il un sourire malicieux. Je peux donc dire que je suis très content que ça se soit réparé, rajouta-t-il avec un sourire tendre cette fois-ci, lui remettant une mèche en place.

Elle se vexa et prit panique en même temps.

-          Depuis quand nous regardais-tu ?, demanda-t-elle.

Il rit.

-          Viens, dit-il en la levant.

Elle le suivit, inquiète.

-          Maintenant, enlève ta robe, lui dit-il.

-          Quoi ?, s’étouffa-t-il.

Il roula les yeux.

-          Je trouve juste que tu as un ensemble très… joli, en dessous, dit-il innocemment.

-          Tu m’as vue danser ?!, s’énerva-t-elle.

-          Oui, désolé. Mais tu es tellement belle quand tu danses…

A ce souvenir, il se mordit la lèvre. Elle le fixa.

-          Il ne faut pas qu’on brûle les étapes, récita-t-elle pour les deux en même temps, sentant qu’il l’attirait beaucoup trop était lui même désireux.

-          Bien sur que non, dit-il en faisant non de la tête avec un air solennel. Je n’ai vraiment pas le droit de revoir l’ensemble… ?, demanda-t-il innocemment. Après tout je l’ai déjà vu longtemps, dit-il en haussant les épaules.

Elle roula des yeux.

-          Très bien, je me débrouillerai tout seul alors, dit-il avec un sourire complice.

Elle le regarda en fronçant les sourcils, sceptique. Il s’abaissa, et commença à lui remonter sa robe noire, doucement, sensuellement, mettant tous ses sens en alerte, éveillant tous ses désirs. Il finit de lui enlever avec une tendresse infinie. Lorsqu’il eut finit, il la reluqua entièrement avec un sourire appréciateur.

-          Et dire que tu nous cache tout ça!, s’exaspéra-t-il.

-          Je ne me sens pas à l’aise comme ça, souffla-t-elle.

-          Tu avais l’air à l’aise avec la rouquine tantôt, dit-il en haussant un sourcil.

-          C’est une fille !

-          Et alors ?

-          Et alors avec toi, j’ai l’impression d’être une aguicheuse…, dit-elle timidement.

-          Eh bien ce n’est pas si mal que ça, dit-il en la tirant vers lui.

-          Tu n’as pas le droit de me faire çaaa !, gémit-elle.

-          Quoi ? Je n’ai rien fait, rit-il.

-          Eh bien ton corps fait tout seul !, railla-t-elle.

-          Ah oui ?, rit-il.

-          Trop, à mon goût. Je sens que si je te touche maintenant, je ne te lâcherai plus.

-          Je n’ai pas envie que tu me lâches, dit-il en haussant les épaules.

-          Et les limites ?, dit-elle sceptique.

-          Je tâcherai de m’en souvenir, après tout ça ne fera que la troisième fois, dit-il en haussant les sourcils tout en riant.

Elle se plaqua alors contre lui et l’embrassa. Il fut surprit par une telle rapidité puis s’adapta à son baiser avec plaisir.

-          Attends une minute, dit-elle en se décollant.

Il rit.

-          Une dernière requête ?, blagua-t-il.

-          Eh bien oui ! Pourquoi moi j’enlève ma robe et pas toi ?

Il la regarda avec un regard beaucoup trop charmeur, comme disant « Aha coquine ! » mais retira sa robe sans broncher. Il avait un tee-shirt moulant qui laissait paraître son beau corps musclé. Elle posa la main dessus, hypnotisée. Il regarda son geste, puis elle. Elle lui retira lentement son tee-shirt, il se laissa faire mais sa raison était à présent quasi totalement partie.

-          Tu es sure de ce que tu fais ?, demanda-t-il en essayant de calmer sa respiration.

-          Non, dit-elle en lui caressant sa peau frissonnante.

Elle se recolla à lui et l’embrassa, ses bras puissants lui entourèrent la taille, le dos, la plaquant contre lui. Etre contre sa peau nue était tellement incroyable… Ca la rendait tout simplement folle. Ils s’embrassèrent un long moment, évoluant sur leurs corps, se caressant, jusqu’au moment où le plaisir fut trop fort pour faire des mouvements cohérents. Ils ne tenaient quasi plus debout, alors elle l’entraina sur le lit, se couchant et l’entrainant sur elle, incendiaire.

-          Ce n’est pas conseillé, dit-il à bout de contrôle.

-          Je m’en fou…

-          Hermione…

Ils étaient déjà beaucoup trop loin. Ils étaient fiévreux, sauvages, intenables. Partis. Leurs gestes étaient des braises, leurs toucher les incendiait tous les deux, leurs corps étaient en symbiose et leur baiser fougueux.

-          Je ne me contrôle plus, termina-t-il à bout de souffle, ses lèvres parcourant la peau de la jeune fille avec une passion palpable.

-          Je ne veux pas que tu te contrôles, réussit-elle à articuler.

-          Quoi ?, dit-il, incompréhensif.

Elle l’agrippa, se plaquant contre lui, sa bouche à son oreille, elle susurra.

-          Je ne supporterais pas que tu te contrôles une nouvelle fois, dit-elle. Tant pis pour les limites. Je te désire trop.

Il n’en crut pas ses oreilles mais pour l’empêcher de parler, elle se lança dans une série de baiser sensuels au niveau du cou, de l’épaule, de la mâchoire, du haut du dos accessible. Il la pressa tellement contre lui qu’elle en aurait eu mal si elle ne l’aurait pas désiré autant également. Elle le retourna, se retrouvant à califourchon sur lui, comme il l’avait vue avec Ginny… Elle fit glisser ses baisers le long de son torse, descendit encore jusqu’à son abdomen, qui se contracta. Il poussa un petit gémissement.

-          Hermione !

Elle remonta pour l’embrasser, il était incontrôlable à présent. Ses mains étaient insatiables. Il avait l’air tout de même inquiet par moments, comme là, comme si elle allait le regretter après parce qu’elle lui avait demandé de tenir les limites. Elle remonta vers son oreille.

-          Ne t’inquiètes pas, je ne regretterai pas…, lui chuchota-t-elle à l’oreille. Je t’aime, c’est tout.

A ces paroles ça en fut trop, il la retourna et la cala fermement, l’embrassant sans retenue. Il fit glisser son tee-shirt, avec tactique tout de même, mais il était en feu. Elle lui caressa tout le torse, y déposant des baisers de temps et temps. Il commença lui aussi avec les baiser papillons, descendant sur sa poitrine puis sur son abdomen, qui se contracta à l’instar du sien. Elle ne pouvait plus se retenir, c’était un besoin à présent. Elle laissa échapper un petit gémissement qui ne fit que rendre encore plus fou Drago qui lui détacha sa jupe en jeans tout en continuant à lui embrasser l’abdomen. Il remonta pour l’embrasser à nouveau, et elle profita pour lui détacher le jeans… Il se figea un peu tout en continuant ses mouvements passionnés, mais il lui murmura ;

- Je t’aime… Je ne veux pas que tu en doutes, lui dit-il.

Il avait peur qu’elle pense du mal de lui après ? Il était tellement gentleman, ça la fit sourire. Elle interrompit le baiser à son tour.

-          Je n’en doute pas, ne t’inquiètes pas…, lui dit-elle tendrement. Et je ne pense en aucun cas que ceci est un profit, c’est moi qui l’ai voulu. Et je le veux encore, je te veux toi, et je veux que tu en profites, d’accord ?

-          Tu blagues là ?, rit-il (les corps ne s’arrêtant pas d’être en continuel mouvement). Comment veux-tu que je n’en profite pas ?! Tu me rends fou !, gémit-il.

Elle rit.

-          Et toi, tu n’as même pas idée, lui dit-elle en l’embrassant avec amour.

Ils replongèrent dans leur transe, elle finit de lui enlever son pantalon. Le sentir dur était encore pire ! Ils firent l’amour, sans retenue, sans honte, tout simplement du bonheur et du plaisir. Hermione pensa que c’était surement le moment le plus magnifique qu’elle ait le pouvoir de se souvenir (même plus que le match inter sorciers auquel elle avait participé en été!).

Lorsqu’ils s’écroulèrent, essoufflés, il l’embrassa à nouveau, tendrement. Ils s’endormirent ainsi, collés l’un à l’autre, heureux. Tout c’était finalement bien terminé.

 ...

Lorsque le réveil sonna, ils n’en furent même pas énervés.

-          Gnnnn…, firent tous les deux.

Drago appuya sur le bouton pour ouvrir les volets et arrêter son réveil. Lorsqu’il recolla son corps contre Hermione, celle-ci sourit.

-          Alors la belle endormie ?, lui dit-il tendrement. Ca va ?

-          Bien sur, dit-elle en se retournant sur elle-même pour se retrouver face à lui. Et toi ?, rajouta-t-elle en se blottissant contre lui.

-          Ce n’est pas une question qu’on pose, dit-il en riant, la serrant contre lui lorsqu’elle s’y était blottie.

-          Alors pourquoi tu as le droit de la poser toi ?, railla-t-elle.

-          Parce que j’étais sensé garder le contrôle, dit-il avec un sourire en la regardant.

-          Et je t’ai dit que je n’en avais pas envie, lui rappela-t-elle avec un sourire charmeur. Le pire c’est que je me suis douté que tu allais penser ça, c’est pour ça que je t’ai précisé que je ne le regretterais pas !

-          Je sais, je voulais être sur, blagua-t-il.

-          Et maintenant, tu es sur ?, demanda-t-elle en avançant son visage vers le sien.

-          Oui, dit-il en s’approchant à son tour, faisant que leurs lèvres se frôlent.

-          Tant mieux, parce que je me serai vexée, dit-elle. Embrasse-moi pour t’excuser…

Il rit.

-          Oh non pas ça !, blagua-t-il.

Elle lui fit une frappe amicale derrière la tête et il l’embrassa.

-          On ne frappe pas l’homme qui se trouve dans votre lit, madame !

-          Et pourquoi cela?

-          Parce qu’il ne le mérite pas !, rit-il.

-          Non c’est vrai.

-          Un baiser pour t’excuser, exigea-t-il comme elle.

Ils rirent et elle l’embrasse à nouveau. Il la plaqua contre lui. Etant encore nus, ça faisait bizarre, mais il n’y avait rien de plus beau.

-          Bon, on va se laver ?, proposa-t-il. Sinon on risque d’arriver en retard, et on a Rogue aujourd’hui, rappela-t-il.

-          Roh c’est vrai…, se plaignit-elle.

-          Mais si on prend notre bain ensemble, ça devrait aller niveau chrono, dit-il innocemment en haussant les épaules.

-          Mmmh, tentant…., dit-elle tout en faisant courir un doigt faisant des ronds sur son torse.

-          Bien madame, alors permettez-moi, dit-il en la prenant.

-          Non, ne me portes pas !, gémit-elle.

-          Si, ça fait encore plus film !, rit-il.

-          Depuis quand tu regardes des films romantiques ?, s’étonna-t-elle.

-          Oh, j’en ai vu. Je trouvais ça proprement écœurant, mais aujourd’hui je crois bien que j’ai changé d’avis, lui dit-il avec un sourire charmeur.

Ils allaient traverser la porte de la chambre lorsqu’elle s’ouvrit à la volée…

-          Pas si vite, dit une voix glaciale.

-          P… Professeur Rogue ?, balbutia Drago (Hermione toujours dans ses bras, heureusement ils étaient tous les deux couverts avec le couvre lit !).

Hermione était tout simplement incapable de prononcer mot. Elle avait les yeux apeurés et la bouche légèrement ouverte, du choc. Elle sentit Drago resserrer l’étreinte, comme pour la protéger.

-          Expliquez-vous immédiatement, M. Malefoy.

-          Je… je…

-          Vous ?, s’agaça le professeur.

-          Euhm…

-          M. MALEFOY !, hurla-t-il. Que faites vous avec cette… Miss Granger dans votre chambre, et plus précisément enveloppés dans le drap de votre lit ?!

-          Eh bien, nous…

-          Oui en effet, ma question est exagérément idiote !, cracha Rogue. Quel autre chose avez-vous pu avoir fait ?

Les deux étaient figés, ne sachant pas quoi dire, n’arrivant même pas à parler. Même Drago avait du mal… Rogue était un ami de son père !...

-          M. Malefoy, vous savez pertinemment bien que je n’ai que très peu de patience, et il me semble vous avoir demandé des explications. 

-          Professeur, je ne vois pas ce que vous voulez que je…

Réussit à prononcer Drago, avait que je professeur ne le coupe à nouveau.

-          Vous ne voyez pas, vraiment ? Si je mentionne… Votre père ? Ca vous parait plus clair ?

-          Je ne vois pas ce qu’il vient faire dans…

-          ET VOUS, OU EST PASSE TOUT VOTRE HONNEUR ?!, hurla Rogue ne sachant plus se contenir. UNE BASSE FILLE DE MOLDUS ! COMMENT POUVEZ-VOUS FAIRE CA A VOTRE PERE ?! ET A VOUS-MEME !

Drago se tendit.

-          Un autre ton !, siffla-t-il perdant toute sa gêne.

-          Pardon ?, fit Rogue acide.

-          Je vous dis de parler sur un autre ton ! De quel droit vous mêlez-vous de ma vie ?

-          Du droit que votre père m’a confié, M. Malefoy.

Il se retourna vers Hermione.

-          Et vous, Miss… je ne sais même plus comment j’arrive à vous appeler Miss ! Répugnant, tout ce que vous vouliez était de faire encore la maligne, pas vrai ?!

-          Je ne vous permets pas !, cracha Drago avant qu’Hermione ait pu dire quoi que ce soit.

-          Je ne vous ai pas adressé la parole ! Nous allons avoir une conversation privée, face à face, M. Malefoy !

-          Très bien ! Laissez-nous au moins nous rhabiller !, cracha-t-il sur un ton de défi, comme pour lui rappeler qu’ils étaient nus, tous les deux.

Rogue fit la grimace, puis sourit.

-          Hors de question, M. Malefoy. Vous allez me suivre ainsi, avec votre drap. Vous l’aurez atrocement mérité !

-          Mais de quoi vous mêlez-vous ?!, hurla Hermione sortant de sa torpeur.

-          Tiens, miss je-sais-tout se réveille.

-          Ce que nous faisons ne vous regarde en rien !

-          Et qu’en savez-vous ?! LUCIUS !

Le père de Drago sortit de derrière le portrait. Les deux jeunes se figèrent de plus belles, et Hermione resserra son étreinte autour du cou du garçon. Malefoy (père) fit une moue de dégout profond et vint frapper son fils de toutes ses forces à la tête avec sa canne. Hermione cria, tandis qu’ils tombaient tous les deux à terre, lui sur elle.

-          Hermione, ça va ?, lui demanda-t-il le regard inquiet.

-          C’EST LE COMBLE, hurla son père. DEBOUT !, lui ordonna-t-il.

Avant qu’Hermione ait pu répondre quoi que ce soit, il avait tiré Drago par le bras, laissant une autre marque au passage. Il se retrouvait nu devant ses deux visiteurs, et Hermione horrifiée.

-          Mon fils ! Comment ose-t-il ! Une sang-de-bourbe !

Tous ses muscles se tendirent, comme lorsqu’il avait entendu McGonagall parler de lui.

-          COUVRE-TOI !, lui ordonna-t-il.

Drago se déplaça pour aller chercher son pantalon de pyjama qu’il enfila, tout en rétorquant ; 

-          Je vous signale que c’est VOUS qui m’avez découvert !

Lucius continua à le regard avec mépris, et dès qu’il fut à proximité lui envoya un autre coup de canne dans la mâchoire.

-          NON !, cria Hermione en se jetant sur Drago, à terre à nouveau.

Elle continuait à avoir le drap, mais lorsque Lucius vit sa réaction, il poussa un terrible cri de fureur. Hermione était en train de lui prendre le visage, lorsqu’il lui cria :

-          Ne le touche pas, sang-de-bourbe ! Comment tu oses ? Mon fils ! Tu l’as embobiné ! Vipère !

Il donna un coup de canne sur la tête d’Hermione qui s’effondra au sol. C’en était trop pour Drago. Qu’il le frappe lui, il y était habitué, mais elle qu’il ne la touche pas ! Il trouva les forces de se lever d’un bond et se jeta sur son père avec un « aaargh ! » furieux.

-          NE LA TOUCHEZ PAS !, lui hurla-t-il tout en écrasant son père contre le mur.

Hermione reprenait tout doucement contenance. Elle voyait flou, mais arrivait à bouger… Sa vision se fit plus nette, et lorsqu’elle vit la scène, elle eut un cri de douleur. Drago se retourna vivement vers elle pour voir ce qui lui arrivait, et son père en profita pour lui attribuer un énième coup de canne qui le propulsa au sol, à côté d’elle.

-          Drago !, souffla-t-elle.

Elle le souleva comme elle put, appuyant son dos contre elle, lui prenant le visage entre ses mains.

-          Hmpf…, fit-il de douleur.

Le père Malefoy s’apprêtait à les frapper à nouveau lorsque McGonagall surgit de derrière le tableau également.

-          EXPELLIARMUS !, cria-t-elle.

Lucius Malefoy alla s’écraser contre le mur de la chambre, Rogue se figea. McGonagall courut se placer devant les deux jeunes meurtris.

-          DES EXPLICATIONS !, hurla-t-elle.

-          Ecoutez-moi vieille pie, fit Malefoy (père), ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde pas !

-          Tout ce qui se passe dans l’enceinte de ce château me regard, M. Malefoy !, dit-elle haineuse.

-          Voyez-vous ça, lança-t-il méprisant.

Il dégaina sa baguette, elle l’avait déjà en main.

-          Comment avez-vous pu infliger ça à ces jeunes gens !

-          Comment pouvez-vous les laisser faire ?, hurla Malefoy (père). Mon fils ! Avec une sang-de-bourbe ! On aura tout vu ! Je suis sure que vous lui avez travaillé le cerveau !

-          DU RESPECT M. MALEFOY !

-          Je n’ai pas la moindre envie de vous respecter !

-          Et bien alors, PARTEZ.

-          Hors de question. Je ne partirai pas sans mon fils.

-          Quoi ????, s’étonna McGonagall, prise de court.

-          Vous m’avez très bien comprit. Je prends mon fils chez nous. Il n’a pas besoin de l’éducation d’un vieux fou, de toutes manières !

Drago était toujours appuyé sur Hermione, qui le serra plus fort contre elle tandis qu’il se redressait pour se coller à elle encore plus également.

-          Je ne bougerai pas d’ici, dit-il fermement.

-          Je ne t’ai pas laissé le choix !, cracha Lucius.

-          CA SUFFIT !, hurla McGonagall, jetant un sort de « stop temps ».

Personne ne pouvait bouger ni parler mais tout le monde l’entendait, et elle appela le professeur Dumbledore. Il apparut en quelques instants, le pas vif, les yeux perçants. Il était en colère.

 

 
 
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