Hello everybody! How are you? Je me permet un petit bonjour en anglais puisque ma fac d'anglais est bloquée et qu'il faut bien que je pratique^.^ Voilà donc le premier chapitre des apparences. C'est une histoire qui se passera à partir de maintenat du point de vue du so sexy Draco Malfoy donc il va falloir patienter un peu pour savoir ce qui a bien pu arriver à notre petit Ryry tout meugnon. Aller je vous laisse avec notre blond préféré. Enjoy!!! Chapitre 1 : Redécouvrir son rival. 15h30 : Les apparences sont trompeuses. Je le sais car en ce moment si vous regardez mon visage vous y verrez un grand sourire et toute la patience du monde ; cependant, si vous aviez le moyen de voir ce qui se passe dans ma tête vous seriez surpris de voir que je ne rêve que d’une chose : étriper, décapiter, écarteler, broyer, écraser, mordre, griffer frapper de toutes mes forces sur les dizaines, que dis-je les centaines de personnes qui m’ont envoyé bouler comme un malpropre. Oui les apparences sont trompeuses car, en m’approchant de cette charmante petite vielle à l’air avenant, refoulant en moi la sensation d’être devenu un disque rayé et répétant ma petite phrase d’approche (« Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je collecte des dons pour les victimes du gang Voldemort. Seriez-vous intéressé pour faire un don ? »), je ne m’attendais certainement pas à ce qu’elle me réponde sèchement : « C’est une plaisanterie ? Jamais je ne donnerai d’argent à quelqu’un comme vous. » Et sur ce elle me plantait seul et sans répartie au milieu de la rue. Je dois lui reconnaître qu’elle est honnête par contre. Depuis ce matin, j’ai entendu tellement d’excuses plus ou moins foireuses que j’en avais presque oublié que les gens ne sont pas seulement radins mais aussi très étroits d’esprit. Ils ne voient pas plus loin que ce qu’ils veulent bien voir. Il faut quand même dire que je ne suis pas forcément la personne idéale pour l’image de la lutte contre Voldemort. Mais est-ce que j’ai demandé moi à ressembler à mon meurtrier de père ? Est-ce que c’est ma faute s’il a choisis de s’enrôler dans un gang extrême pour éradiquer les parasites de ce pays (représentés par les immigrants) ? La réponse à ces deux question est : NON ! Par contre c’est ma faute s’il est en prison. C’est ma faute si les autorités ont enfin eu une bonne raison de le mettre sous les verrous. Enfin c’est ma faute si ma vie est maintenant en danger parce que tonton Voldy n’a que moyennement apprécié de perdre un de ses meilleurs hommes de main. Mais ça les gens ont tendance à l’oublier ça ne cadre pas dans leur petit monde bien construit. Bon allez Draco ! Motivation ! Il y a des gens qui ont besoin d’aide et ce n’est pas parce que tu as essuyé quelques (nombreux) refus, que tu dois baisser les bras. Tiens regarde là-bas, tout un groupe de jeunes ils seront peut-être plus ouvert. Allez go ! 17h30 : Je sens mes envies de meurtre violent qui refont surface. Mais où est passée la générosité des gens ? Probablement en vacances au soleil avec leur ouverture d’esprit. Mais pourquoi le monde est-il si cruel avec moi ? En plus mes potes de galère m’ont lâchement abandonné sans rien me dire. Mais où est passée la motivation dans ce bas monde ? …Sûrement avec la générosité et l’ouverture d’esprit. Bon… Respire Drake. Zen. Pense positif. Inspire. Expire. Voilà c’est mieux comme ça. Aller courage tu ne vas pas rentrer bredouille. Tu imagines l’humiliation ? 18h30 : Petite danse de la victoire au milieu de la rue sous le regard médusé des passants qui doivent se demander ce que j’ai pris comme drogue. Mais bon il faut me comprendre, j’écume le quartier commerçant depuis des heures et j’ai enfin obtenu un don. Bon sang, si cette étudiante avait été un étudiant je l’aurais volontiers embrassée (j’ai comme l’impression qu’elle n’aurait pas été contre). Je me sens léger et bêtement fier. Pourtant ce ne sont que six livres par mois qu’elle donnera mais c’est déjà quelque chose et ça a le mérite de renfler ma motivation. 19h30 : Ô rage ! Ô désespoir ! Ô faciès ennemi. N’ai-je donc tant bossé que pour ces regards de mépris ? Je n’en peux plus ! La nuit commence à tomber et je n’ai rien obtenu de plus que les six livres de ma gentille étudiante. Les lampadaires sont allumés et les commerçant tirent leur grille les uns après les autres ce qui veut dire que la rue se vide de ses passants et donc de mes éventuels donneurs. Je pense que je vais rentrer. Si je n’ai pas obtenu de meilleurs résultats pendant les heures de pointe il y a peu de chance que je fasse mieux maintenant. Autant se préparer mentalement à exposer mon quasi-échec demain. « Excusez-moi, fait une voix dans mon dos, j’aimerais avoir des informations sur votre système de don. » Je me sens soudain envahi d’une bouffée d’amour et d’allégresse sans limites et alors que je me retourne, mes lèvres se fendent en un sourire sincère et joyeux…qui s’évanouit dès l’instant où mon regard se pose sur l’homme qui vient de parler. Harry Potter. Pour bien comprendre la disparition soudaine de toute bonne humeur dans mon être il faut savoir que Potter est mon rival depuis la première minute de la première heure du premier jour de cours à l’école pour surdoués qu’est Poudlard. Nous nous sommes battus dans tous les domaines : cours (même si une énervante brune du nom de Granger squatte les premières places sans répit dans toutes les matières), sport (nous somme tous les deux capitaines d’une équipe de foot) et tout ce qui pouvait être prétexte à compétition en général (je me souvient même avec écoeurement d’un concourt de mangeur de citrouille à un quelconque Halloween et je pense que les toilettes du deuxième étage porte encore les marques de notre soirée « tu seras bourré avant moi »). Et cette ambiance de rivalité était assez grisante nous poussant toujours a donner le meilleur de nous même. Peut-être vous demandez-vous pourquoi je parle de tout cela au passé. Eh bien sachez qu’il y a de cela deux ans, alors que tout le monde pensait que le temps était venu pour nous de nous affronter dans le domaine de la séduction et que les paris avaient déjà été lancés pour savoir qui serait le « Mister Love de Poudlard », Môssieur Potter a lâchement abandonné toute compétition. Bon bien sûr il n’a pas fait de conférence pour expliquer qu’il reconnaissait mon incontestable supériorité sur sa petite personne et que pour cette raison il avait décidé de se retirer dans l’ombre. A la place il a tout simplement arrêté toute activité sportive et n’a jamais eu l’ombre de l’esquisse d’un sourire charmeur envers quiconque. Il n’y a qu’en cours qu’il continu à tenir la distance et encore sans grande conviction. Depuis la fin de notre quatrième année il semble trop pris par autre chose pour s’occuper de sa place dans ce lycée. Mais revenons à nos moutons : je suis face à mon rival et il me sourit en attendant que je veuille bien lui parler. « Qu’est-ce que tu fous là Potter ? je demande sans douceur. -Eh bien il me semble que tu es un bénévole pour une association caritative, sauf si tu portes un gilet criard noté « à votre bon cœur messieurs dames » pour le plaisir, il me semble aussi que je viens de te demander des infos sur ces fameux dons, donc je pense que l’on peut déduire sans trop se tromper que j’ai l’intention d’amener ma contribution financière à l’œuvre que tu défends. -Ton intelligence me laisse sur le cul, je n’y aurait pas pensé tout seul. Mais soies assez gentil pour éclairer ma lanterne : pourquoi tu viens me voir MOI, pour faire ton don ? T’as pourtant des potes qui font parties de l’assoc’. (Eh oui malheureusement, nous comptons cet empoté du nom de Londubat dans nos rangs). -Oui mais il se trouve qu’aucun d’eux n’est là actuellement et que tu es quand même celui qui à l’air le plus motivé. Et je préfère donner à quelqu’un qui s’acharne depuis des heures qu’à un pote qui a abandonné depuis des lustres. » Hum ça se tient. C’est vrai qu’on se sent plus en confiance quand on est face à une personne convaincue par ce qu’elle fait. Eh ! Mais attendez une minute : « Potty, depuis quand tu me regardes me faire jeter par les bonnes gens ? -Pour tout te dire je suis ici depuis 17h. -Et tu as attendu tout ce temps pour tester ma motivation ou tu n’avais tout simplement rien de mieux à foutre ? -En fait j’avais rendez-vous mais je pense qu’il ne viendra plus maintenant. -On t’a posé un lapin comme c’est triste. (Je remarque pas désolé pour trois sous mais assez intéressé tout de même, le Harry Potter aurait donc une vie sentimentale bien cachée quelque part.) -Bah, tu devrais voir le bon côté des choses, l’absence de mon ami te permet de récolter un donneur supplémentaire. » Je crois qu’il attend que je réponde mais je crois aussi que mon cerveau a bloqué quelque part en route et la seule chose que je réussi à dire c’est : « Ton ami ? Tu es gay ? (Bonjour finesse et subtilité). -Oui pourquoi ? Pas toi ? (Apparemment la finesse et la subtilité ne sont pas non plus l’apanage du Potter.) -Bah euh… (Mais où est donc passée ma capacité à m’exprimer avec des phrases correctement construite ?) -Bon alors comment ça marche ces dons ? Il y a une somme maximale ? -Maximale ? (Draco une phrase est généralement construite de sujet verbe complément alors fait un effort). D’habitude les gens demandent plutôt le minimum Potty. (Tu vois quand tu veux). -Le fait que j’ai de l’argent et que je ne tiens pas à le garder pour moi. Alors ? -Bah si tu tiens à te ruiner je ne vais pas pleurer pour toi. C’est un virement bancaire mensuel. Montant de ton choix avec minimum de cinq livres par mois, modifiable à tout moment. Il faut juste remplir ce formulaire. » J’ai récité ça assez vite tout en sortant un formulaire de la chemise plastifiée dans laquelle ils sont rangés. Je le brandit et attends qu’il le saisisse pour y inscrire toutes les informations utiles. Mais au lieu de suivre le schéma logique, le brun se fige et fixe un point dans mon dos. « Potty j’ai pas toute la soirée et j’aimerais bien rentrer au bahut avant le couvre-feu. Alors si tu pouvais mouvoir ta petite main et prendre ce fichu papier ça m’arrangerait. -Malfoy range ce formulaire. Me répond-t-il sans préavis. Mon ami vient finalement d’arriver et je vais devoir y aller. -Tu te fous de moi ? Si tu penses que tu vas pouvoir me planter là avec ma feuille de renseignement pour aller plus vite roucouler avec ton mec tu te plantes royalement. -Tom ! crie-t-il joyeusement sans même faire attention à moi. -Je vois que tu ne t’ennuies pas sans moi mon cher Harry. Lance une voix glaciale dans mon dos. -Tom tu es très très en retard ! J’ai cru que tu avais trouvé mieux à faire et j’étais triiiiste. » Je rêve là. Oui, c’est ça en fait je suis en plein délire et Harry Potter n’est pas en train de minauder comme une cruche sans cervelle et sans fierté. « Tu sembles pourtant avoir trouvé quelqu’un pour te consoler. Réplique la voix glaciale. -Ne soit pas ridicule Tom, personne ne peut me consoler quand tu ne viens pas à un de nos rendez-vous. -Pardon j’ai mal entendu, qui est ridicule ? » Je vois un voile d’angoisse passer sur le visage de Potter, il doit avoir peur de le vexer. D’ailleurs il reprend très vite : « Mais personne voyons. Bon et si nous y allions, nous avons encore toute la soirée devant nous. J’ai dit au vieux fou que j’avais une séance photo tard ce soir. (Ah oui j’ai oublier de préciser que Potty est un célèbre mannequin depuis qu’il a été découvert par cette vielle pie de Rita Skeeter). -Hum… Qui est ton ami ? » Je me rends compte tout d’un coup que je n’ai pas bougé depuis un moment et que le formulaire pend toujours lamentablement dans ma main. Je me reprends aussitôt et me tourne vers l’homme à la voix de glace avec mon sourire commercial numéro 2 aux lèvres (celui qui dit « Bonjour je suis quelqu’un de très sympas à qui vous pouvez faire confiance »). « Oh. Vous êtes Draco Malfoy si ne m’abuses. -Vous ne vous abusez point monsieur mais il ne me semble pas avoir le plaisir de vous connaître. (Draco Malfoy ou l’art de la conversation polie). -Je suis Tom Jedusort. Ravi de vous rencontrer. -Moi de même. » Bon je sais que là j’ai l’air came et décontracté mais en fait j’en mène pas large. Imaginez vous dans un accoutrement ridicule un papier pendouillant à la main en train d’essayer de rester digne devant l’homme d’affaire le plus puissant d’Angleterre (et aussi le plus séduisant selon Commère Hebdo). Mais cette fois encore les apparence sont sauves. « Je vois que vous récoltez des fonds pour les pauvres victimes des gangs. C’est une activité tout à fait honorable pour un lycéen. Il est tard, tu dois être bien las. (Tiens on se tutoie maintenant ?) Que dirais-tu de venir avec nous prendre un verre pour te détendre ? Je demanderai à mon chauffeur de te ramener chez toi. » C’est une impression ou ce type a complètement changé de personnalité en quelques secondes ? En tous cas je vais pas cracher dans la soupe (enfin en l’occurrence dans la bière) et je compte bien accepter cette gentille offre surtout que ça a l’air de faire royalement chier Potter. Mais il semblerait que ce dernier ne l’entende pas de cette oreille puisqu’il s’exclame : « Tom tu m’avais promis une soirée rien qu’à nous et non seulement tu arrives avec plus de deux heures de retard mais en plus tu invites un autre garçon. Il n’est pas question que j’accepte ça ! » S’ensuis un affrontement silencieux entre les deux hommes. Yeux verts contres yeux d’un marron étonnant presque rouge. La tension se ressent clairement dans l’air. Aucun des deux ne semble prêt à céder. Tout à coup, le regard de Potter change pour se faire malicieux et sa langue passe sur ses lèvres dans un mouvement rapide mais sensuel. Le résultat est instantané : Jedusort rompt le contact visuel et le brun a tout juste le temps de me serrer la main en signe d’au revoir avant que son petit ami ne l’entraîne dans la rue en le tirant par le poignet visiblement très pressé. Je reste planté comme un imbécile au milieu du passage sans savoir ce qui me choque le plus dans cette rencontre : savoir que mon rival est gay ? Savoir que ledit rival avait réussit à cacher sa relation visiblement pas platonique avec l’un des hommes les plus puissants de ce pays ? Ou encore le fait de découvrir qu’il a profité de sa poignée de main pour glisser dans la mienne un formulaire promettant un don mensuel de 500 livres ? Trop d’information tue l’information. Et je crois bien que ça en a profité pour tuer mes neurones qui n’ont pas résisté au choc. Je crois que je vais aller me coucher moi. A suivre Si vous vous posez des questions bizarres (genre: est-ce que Tom battrait Ryry si le concours de Commère Hebdo était ouvert à d'autres que des hommes d'affaires?)... Si vous vous posez des questions moins bizarres (genre: est-ce que Drake a fait tout seul le concours de Mister Love à Poudlard?...oui je sais elle est bizarre aussi mais j'y peut rien j'arrive pas à être sérieuse.) Si vous avez une idée du nom de l'assocition dans laquelle Drake est bénévol... Si vous voulez faire un don régulier comme la gentille étudiante... Si vous voulez réagir à cette histoire... ...j'attends vous reviews. |