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au 31 Mai 21 :
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Les apparences
Par Nightsky
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 7     Les chapitres     44 Reviews    
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Chapitre 6: découvrir ses "alliés"

Salut tout le monde! Me voilà donc enfin de retour sur cette fic. J'espère que vous ne serz pas déçus d'avoir attendu si longtemps pour ça (je dois avouer que j'ai un peu de mal sur ce passage là de l'histoire). Bon donc au programme la confrontation de Draco et des amis de Harry. Je vous souhaite bien du plaisir.

Bonne lecture.

 

 

Chapitre 6 : Découvrir ses "alliés"

Bon sang mais qu’est-ce que je fais là moi ?

Je les regarde en silence sans oser m’éloigner trop de la poignée de porte des fois qu’il leur prenne l’idée de m’attaquer. Non parce que là ils sont quand même un peu flippant à me fixer comme des juges de l’inquisition espagnole.

Comme ils ne semblent pas animés de mauvaises intentions à mon sujet, je me décide à m’écarter de ma sortie de secours d’un pas prudent mais fier, la tête haute et le dos bien droit. Il ne sera pas dit qu’un Malfoy peut être effrayé si facilement (en tout cas pas de manière visible).

Quelques minutes passent sans qu’aucun d’eux ne dise un mot, ils semblent attendre que ce soit moi qui entame la conversation. Moi je veux bien, mais qu’est-ce que je suis censé raconter ? Peut-être que je peux commencer par les saluer, ce serait un bon début.

« Salut tout le monde. »

Bon c’est tombé à plat si j’en juge par leur visage fermés et leur silence persistant. Bon et maintenant je fais quoi ?

Je remarque alors que certains d’entre eux ont plus de mal à se tenir que les autres. Oh bien sûr en apparence ils sont aussi stricts mais je sais déceler un masque quand j’en vois un (enfin normalement parce que ces dernier temps j’en vient à douter de cette capacité) et je peux dire avec certitude que les jumeaux sont au bord du fou rire.

Alors c’est ça ? Ils m’ont fait venir ici juste pour se foutre de moi ? Je sens une colère froide s’insinuer en moi, accentuée par les mauvaises nouvelles et les frustrations de la journée. Je m’oblige à respirer afin de me calmer, ça ne donne jamais rien de bon quand je m’énerve. Je sens l’explosion s’éloigner quand Longdubat commet une erreur irréparable, il laisse échapper un sourire moqueur. Bien sûr cela n’a duré qu’une fraction de seconde et il s’est vite repris mais c’est suffisant pour me faire perdre tout mon sang froid.

Bien. Ils ont voulu se moquer d’un Malfoy, à eux d’en assumer les conséquences. J’ai déjà trouvé un moyen parfait de leur faire regretter de m’avoir fait tourner en bourrique. Ensuite je m’occuperai de Blaise et Pansy pour m’avoir entraîner là dedans.

Je fixe alors Londubat de mon regard glaciaire n°8, celui qui dit clairement : « Tremble pauvre mortel car tu es encore loin d’imaginer ce que je te réserve. ». Je ne sais pas si il possède la même intensité qu’autrefois (je n’étais plus arrivé au niveau 8 du regard de glace depuis que Potter ne me fait plus la guerre) mais ma victime d’aujourd’hui est du genre impressionnable alors ce n’est pas trop grave.

Effectivement, le petit brun commence à se trémousser sur sa chaise en me lançant un regard anxieux…enfin quand il ose poser les yeux sur moi. Il a vraiment l’air d’avoir peur le pauvre, je le plaindrai presque. Mais comme tout est dans le presque, je vais maintenant me faire un plaisir d’enfoncer le clou.

« Eh bien Neville (je ne sais pas pourquoi l’utilisation du prénom a souvent plus d’effet), qu’est-ce qui t’arrives ? Tu peux me regarder tu sais, je ne vais pas te manger. »

J’accompagne le tout d’un sourire charmeur (même si très hypocrite) et profite de son regain d’attention pour passer au niveau 9 du regard de glace (celui que je ne contrôle pas vraiment et qui précède la tempête). Cela a pour effet de lui faire définitivement détourner la tête pour se concentrer sur les veinures du bois artificiel qui couvre son bureau. J’ai l’impression qu’il tremble et je suis très fier de moi, ça fait du bien de réaliser qu’on possède toujours sa capacité à terrifier d’un simple coup d’œil.

Bien. Allons y gaiement pour le coup de grâce et la sortie tête haute (celle où je n’explose pas comme le Vésuve).

« Oh mais peut-être que tu n’oses pas parce que toi et tes petits amis êtes en train de vous foutre ma gueule. Un truc du genre, faisons chier Malfoy pour une fois que nous en avons l’occasion. Personnellement je trouve cette idée assez intéressante, vous avez trouvé un moyen d’obtenir un certain pouvoir sur moi et vous en profitez. La seule chose qui m’étonne c’est que vous tous qui vous ventez d’être si intègres et loyaux, vous soyez abaissés à ça. Enfin, on voit bien que vous n’avez pas l’habitude cela dit. Alors un petit conseil la prochaine que vous vous croirez plus malin que moi, évitez d’être au bord du fou rire quand vous êtes censé avoir l’air sérieux. Oui je sais ce n’est pas un état que vous avez l’habitude d’expérimenter mais vous auriez quand même pu faire un effort histoire que votre mise en scène soit un temps soit peu crédible. (je pense en avoir dit assez pour me permettre de tourner les talons et partir en me félicitant pour être resté si cool).

-Draco, je pense que…commence Granger.

-Qui crois-tu être pour oser m’appeler par mon prénom ? (et merde je viens de louper ma sortie pleine de classe tant espérée) Et vous tous, de quel droit me regardez vous de haut de la sorte ? J’ai assez de problèmes en ce moment sans que vous ne veniez en ajouter d’autres ! Franchement, je ne savais pas ce que vous me réserviez en m’invitant ici mais je dois bien avouer que j’attendais mieux de votre part ! Je…

-Mais c’est qu’il est tout mignon quand il s’énerve ! s’exclame alors l’un des jumeaux. »

Cette intervention a le mérite de me couper net dans mon élan. Pour la première fois depuis longtemps je reste sans voix. Tout d’abord parce que je m’attendais à n’importe quelle réaction exceptée celle là, mais surtout parce que je suis complètement indigné par le choix de l’adjectif employé. Mignon ? Il m’a bien regardé ? Si oui, il a dû fumer quelque chose de bien fort avant de venir ici. Dans tous les cas s’il était saint d’esprit, jamais il ne m’aurait qualifié de mignon. Un Malfoy est beau, classe, élégant, aristocratique, arrogant même si vous voulez donnez dans le péjoratif mais certainement pas mignon. Mignon c’est pour les garçons qui n’ont pas encore connu les joies de l’adolescence et les petits animaux devant lesquels les filles aiment s’extasier.

Mon indignation s’éternise et avec elle mon silence. Une petite voix au fond de moi tente bien de me faire savoir qu’une preuve de mon fonctionnement cérébral serait la bienvenue et que j’ai autre chose à faire que de buger sur le mot mignon, mais mes neurones ont grillés trop souvent ces derniers jours pour que je puisse les reconnecter assez vite pour empêcher le second jumeau d’ajouter d’un ton ravi :

« Oh oui la légère teinte rouge dont la colère a doté ses joues est tout bonnement adorable (nouveau bug sur le mot). En le voyant comme ça, on aurait presque envie de lui faire un gros câlin jusqu’à ce qu’il se calme. »

Oh. Mon. Dieu ! Je n’aime pas du tout cette lueur malicieuse dans leur regard plus du tout sérieux. Ils ne vont quand même pas mettre en pratique cette idée stupide, si ?

Par précaution je commence à reculer vers la sortie pour entendre dans le silence qui s’était (encore) réinstaller le terrifiant bruit d’une serrure que l’on verrouille. Bon changement de tactique, partons à la recherche d’une autre sortie…ou au moins d’un objet contendant au cas où ils s’approcheraient trop à mon goût.

Malheureusement pour moi, je n’ai pas le temps de mettre mon plan à exécution. Je me retrouve sans savoir comment, pris en sandwich entre les deux rouquins. Bon sang mais c’est qu’ils sont forts les bougres. Je n’arrive pas à me dégager de leur étreinte. J’ai même du mal à respirer. C’est sûr je vais mourir des suites de l’étouffement qu’ils me font subir. Je vois d’ici les titres des journaux : « Voldemort et ses mangemorts n’ont jamais réussi, les jumeaux Weasley l’ont fait. Faisons nos adieux à Draco Malfoy. ». Oui je sais, j’exagère un tantinet mais l’oxygène ne parvient plus à mon cerveau présentement et je suis un peu à cran ces derniers temps.

Les deux rouleaux compresseurs humains se décident enfin à me libérer et j’aspire avec délectation une grande goulée d’air.

« Avouez ! En fait vous m’avez fait venir ici pour mettre fin à mes jours, hein ? je demande d’une voix quelque peu enrouée.

-Tout de suite les grands mots. Tu es un peu tragédien sur les bords Malfoy. Réplique Ron qui semble enfin décidé à parler.

-Qu’est-ce que vous me voulez alors ? (j’ignore volontairement sa seconde phrase).

-Nous allons t’aider à briser le couple de Harry et à prendre la place de Jedusor. Annonce Granger sans s’embarrasser de la moindre subtilité.

-Pardon ? (serait-ce un euphémisme de dire que je suis surpris tant par ses propos que par son manque de délicatesse ?)

-Oui, ajoute Ginny Weasley, nous n’aimons pas Tom. Ça fait longtemps qu’on essaie de les faire rompre mais jusqu’à aujourd’hui on a jamais trouvé quelqu’un d’assez courageux pour s’en prendre à cet homme. Toi tu as l’air déterminé, donc on va t’apporter notre aide.

-Vous êtes sérieux là ?

-Ben sûr. Nous n’aurions aucune raison de te soutenir autrement. Assène Longdubas tout ce qu’il y a de plus sincère.

-C’est clair, continuent les jumeaux en chœur, à part ton cran dans cette affaire tu n’as rien pour toi. Tu es arrogant, froid, prétentieux…

-Et vous allez me laisser approcher votre précieux Potter alors que vous pensez de telle chose de moi ? Non mais franchement vous vous entendez parler ? Vous voulez mettre en place un plan pareil sans même savoir si je l’intéresse. Pire, vous ne savez même pas si on pourrait être bien ensemble. Qu’est-ce qui vous dit qu’il ne sera pas malheureux avec moi ? Vous qui vous prétendez ses amis vous ne pensez même pas à ses sentiments ! Simplement parce que vous n’approuver pas son choix vous voulez ruiner sa relation. Mais quel genre de personne êtes vous ? Vous ne méritez pas la confiance qu’il place en vous, et vous n’aurez pas le mienne, je préfère me débrouiller tout seul ! »

Je m’arrête presque bout de souffle. Tous me regardent avec une expression indéchiffrable. Je redresse fièrement la tête une lueur de défi dans les yeux. Si la porte n’avait pas été fermée à clef, j’aurais pu faire la sortie que j’espère depuis que j’ai mis un pied dans cette salle.

Tout à coup un son retentit que je met quelques secondes à analyser tant il est inattendu : des applaudissements. Allons bon, c’est quoi ça encore ?

« Toutes mes félicitations Malfoy, je ne te connaissais pas un tel sens moral. On peut dire que tu as été brillant.

-Hein ? (réponse fort peu intelligente mais qui traduit à merveille mon degré de compréhension de ce qui se passe ici)

-Eh bien tu nous as prouvé que tu n’étais pas du genre à te laisser impressionner ou à t’écraser au moindre soucis et que tu étais du genre à préférer la difficulté à l’immoralité. Le seul bémol c’est que tu sembles manquer un peu de patience mais ça peut s’arranger ça.

-Tu veux dire que vous venez de me faire passer un test ?

-Exactement. Ne nous en veut pas mais nous n’étions pas vraiment convaincu de ta sincérité dans cette histoire donc a monté cette petite représentation.

-Je vois. Et maintenant, que va-t-il se passer ?

-Tu nous as convaincu que tu étais quelqu’un de bien, intervient Granger, nous allons donc t’aider. Pas à briser le couple de Harry, comme tu l’as dit tout à l’heure ce ne serait pas correct, mais nous allons te permettre de te rapprocher de lui et ensuite ce sera à toi de faire évoluer les choses au mieux possible.

-Je suis curieux de savoir ce que tu entends par « au mieux possible ». Après tout ce que j’ai entendu j’ai de vilains doutes.

-Tu sais même si nous respectons les choix de Ry, ça ne veut pas dire que nous ne nous faisons pas de soucis pour lui. Jedusor n’est pas bon pour lui, cette relation est malsaine, ça ne peut pas le rendre heureux.

-Mione a raison, renchérit Weaslette, depuis quelques temps il fait des cauchemars, il mange mal, il a des sautes d’humeur et se renferme de plus en plus. Je suis sûre que c’est lié à ce sale type.

-Donc si j’ai bien compris l’idée, je dois devenir assez proche de Potter pour qu’il puisse avoir envie de quitter son homme ou au moins l’aider à redevenir comme avant ?

-C’est à peu près ça.

-Je crois que je suis pas le seul à avoir perdu quelques neurones dernièrement. On peut savoir pourquoi moi plutôt que l’un de vous.

-Tu vois franchement Harry sortir avec l’un d’entre nous ? Mione et Ginny sont directement hors classe, Ron est casé, Fred et Georges sont comme ses frères et moi je suis hétéro. Vu comme ça c’est plutôt mal parti non ? Et puis tu as toujours su comment le faire réagir.

-Dit comme ça évidemment… Le problème c’est qu’à la base on est pas franchement copains Potty et moi. Comment vous comptez réussir l’exploit de me faire paraître à ses yeux meilleur que son célèbre petit ami ?

-Déjà il va falloir arrêter de l’appeler Potty ou même Potter. A partir de maintenant tu utilises son prénom.

-D’ailleurs c’est valable pour nous aussi. Si tu veux devenir proche de Harry, tu dois l’être de nous c’est une sorte pack.

-Eh ben on est pas sorti de l’auberge. »

Je me laisse tomber sur une chaise que je n’avais pas remarqué jusque là. Je crois que j’ai besoin d’aller me coucher. Cette journée m’a l’air riche en émotions et je ne serais pas contre le fait qu’elle se termine le plus vite possible. Je me sens fatigué.

« Tout va bien Draco ? me demande Fred (ou Georges) qui est toujours à côté de moi.

-Ouais ouais. Tout va bien. Ça vous dérangerait de demander à Blaisounet d’ouvrir la porte que je puisse aller me reposer ?

-Blaisounet ? demande Ron avec une lueur intéressée dans les yeux.

-Oups ! Aurai-je prononcé ce surnom qu’il déteste tout haut. J’espère que tu ne vas pas me trahir en l’utilisant quand tu seras avec lui. Dis-je (je dois l’avouer) pas franchement sincère, ça lui apprendra à me balancer sans scrupules dans des situations pareilles. »

Cette petite remarque accentue son sourire, je suis rassuré de voir qu’il a compris que le message subliminal caché était bien : « Eh oui Blaisounet, c’est mignon non ? Si tu l’intégrais à ton vocabulaire ? »

Neville profite de l’air calculateur de Ron et (Dieu seul sait ce qu’il comptent faire) des jumeaux pour quitter sa place autour de la table et venir frapper quelque coups contres la porte dont le nombre et le rythme ont sans doute était défini par avance (c’est qu’ils étaient vraiment bien impliqué dans le coups mes amis). Le déclic se fait à nouveau entendre accompagné d’un :

« Alors tu as réussi mon Draaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! »

Pour plus de précision voilà ce qu’il vient d’arriver : Neville n’a pas eu le temps de s’écarter que Pansy entrait déjà comme un furie toute curieuse et excitée comme une puce. Résultat des courses, elle a percuté notre camarade de plein fouet et les voilà tous deux au sol dans une position qui paraîtrait plus que douteuse si je n’avais pas assisté à la scène.

Blaise entre à sa suite beaucoup plus lentement et ce probablement parce qu’il est mort de rire et doit se tenir à la poignée de porte pour ne pas tomber. Décidément mes amis ne sont pas sortables.

« Voyons ma chère Pansy, je sais que tu te sens seule en ce moment, mais ce n’est pas une raison pour te jeter de la sorte sur les rares garçons hétéros qui peuplent encore cette école. »

Ma meilleure amie me regarde comme si je venais de la trahir et je sais qu’elle utilise tout son talent et son self contrôle pour ne pas rougir sous les rires de l’assistance. Ce que son compagnon d’infortune, toujours coincé sous elle et bénéficiant d’une vue privilégiée sur son décolleté, ne parvient absolument à faire. Je lui adresse un petit sourire hypocrite, après tout elle aussi a participé à mon « guet-apens » il faut bien que je lui passe l’envie de recommencer (sans oublié qu’elle a faillit m’affubler d’un surnom ridicule devant tout le monde).

Comme tout le monde est hilare, que Pansy est trop outrée pour bouger et que Neville concentre toute son attention sur le fait de ne pas faire de geste malheureux, je me décide finalement à me lever de mon siège pour venir aider mon amie à se remettre debout. Je ne résiste cependant pas à la tentation d’ajouter :

« Allons veux-tu bien te relever ? Je me doute que tu dois être bien là mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. »

Les rires redoublent et Pansy fulmine. J’aurais peut-être mieux fait d’éviter d’en rajouter.

« Tu te doutes bien que tu vas me payer ça un jour ou l’autre, n’est-ce pas Dray ?

-J’en ai bien peur mais quand ça arrivera rappelle toi que tu es toujours curieuse de savoir comment évolue ma vie sentimentale. Maintenant si personne n’y voit d’inconvénient je vais prendre congé.

-On déjeune ensemble demain matin ? demande Ron.

-Je suppose que oui.

-A demain alors Draco.

-C’est ça à demain. » Réponds-je en me demandant s’il est vraiment sage de laisser Pansy et Blaise seuls avec eux, je pourrais le regretter.

Je crois bien avoir atteint mon lit en un temps record. Est-il normal que je sois si fatigué si tôt dans la journée ?

Il faut dire que je n’ai pas vraiment été épargné aujourd’hui encore. La simple idée de devoir me remettre à regarder partout derrière moi chaque fois que je sortirai du lycée me déprime. Moi qui pensait en avoir fini avec toute cette merde et être débarrassé de mon père pour toujours (ou presque). Bon au moins cette fois ça prendra pas trop longtemps. Deux semaines d’angoisse je peux gérer. J’ai bien réussit à le faire pendant plusieurs mois la dernière fois.

Il va falloir que je me prépare à revoir mon père ainsi que tous ses « amis ». Je crois que je n’ai jamais vu des regards aussi haineux à mon égard de toute ma vie, et pourtant je ne suis pas vraiment du genre à attirer la sympathie. Et ma mère ? Devrais encore une fois subir ce regard ravagé, hésitant entre la tristesse, la rage et la folie ? C’est peut-être ça le plus dur dans cette histoire, savoir que ma mère en est victime alors que sa seule faute est d’aimer pareillement son mari et son fils et de n’avoir jamais pu choisir.

Et puis c’était quoi que j’ai entendu entre Potter et Dumby ? Je n’ai strictement rien compris. Tout ce que je sais c’est que Po…Harry (autant m’y mettre le plus vite) a l’air à bout. De quoi, je n’en ai pas la moindre idée mais il a vraiment l’air sur le point de péter un câble. Peut-être que cette histoire va finalement explosé au grand jour et que je n’aurais pas à sympathiser trop longtemps avec les griffys.

Bon sang je viens de réaliser que je vais devoir jouer les gentils Malfoy avec eux en même temps que je préparerai pour le procès. Je vais y laisser toute mon énergie c’est pas possible. Et là plus moyen de reculer je suis déjà trop engagé. Je n’ai décidément pas de chance en ce moment, ce doit être ma punition pour ma trop grande curiosité (j’aurais peut-être du être plus attentif quand mon père me bassinait avec les châtiments divins). J’espère vraiment que le secret de Harry vaut le coup et que je ne serais pas découvert avant d’être parvenu à lui faire avouer ce qu’il se passe.

Cette partie de mon plan risque d’être plus compliquée si je dois être en permanence avec tous ses amis. Il va falloir que je reste sur mes gardes et que j’évite tout nouveau débordement comme celui de cet après midi. Heureusement que j’ai un peu de morale bien cachée quelque part sinon j’en serais réduit à me débrouiller seul.

Je devrais me reposer si je veux pouvoir affronter tout ça sans flancher. L’option dodo semble donc être la meilleure pour mon avenir immédiat. Je penserai à tout ça demain.

 

A suivre...

 

Alors verdict? C'était pas trop laborieux de lire jusqu'ici (dites le moi je ne le prendrais pas mal). Bon dans tout les cas je vous serai toujours extrêmement reconnaissante si vous me laissiez une review.

Merci de m'avoir lue et à bientôt

Gros Bisous

Nightsky

 
 
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