Bonjour les gens! Me sentant l'âme particulièrement généreuse en ce moment, j'ai décidé de mettre en ligne une seconde fic toujours sur le même thème (HP/DM) mais cette fois dans un UA? J'espère qu'elle vous plaira autant qu'il me plaît de l'écrire (à cause d'elle et d'un prof particulièrement rébarbatif je ne sais pas ce qui se raconte en cours de civilisation américaine depuis le début de l'année). Bonne lecture. Prologue : Les lumières s’éteignirent dans la maison laissant uniquement quatre petites bougies dont la cire fondait en petites gouttes colorées dégoulinant sur le glaçage d’un gâteau au chocolat. Le silence se fit avant que ne s’élève dans les airs un chant bien connu : « Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire ! Joyeux anniversaire Harry ! Joyeux anniversaire ! » Le gâteau fut posé sur la table devant un garçonnet aux cheveux bruns anarchiques et aux troublants yeux verts. Le petit souriait de toutes ses dents et son rire plein de vie venait accompagner la mélodie joyeuse. Il fallut toute l’attention de sa mère pour l’empêcher de souffler les flammes avant que son père et son ami n’aient fini de massacrer l’hymne des ans qui passent. Quand enfin les deux hommes cessèrent de chanter (si l’on peut appeler cela chanter), Harry se fit une joie se souffler ses bougies tout en postillonnant allégrement sur le gâteau. La lumière revint et les trois adultes applaudirent très fort le « souffle puissant » de l’enfant. James Potter répétant à qui voulait l’entendre –en fait les deux seules autres personnes présentes à cette soirée, à savoir Lilly Potter et Peter Petigrow- que son fils était le meilleur. Le principal concerné quant à lui tapait la table en bois de ses petites paumes et chantonnait : « Niversaire, niversaire. Cadeaux ! -Ah ça il l’a bien compris ! rit James. Il ira loin ce petit ! -D’un autre côté ce n’est jamais que la troisième fois en trois mois qu’on le lui fête. Répliqua sa femme. Il va finir par le réclamer tous les mois à ce rythme là. -Ben oui mais les copains n’ont jamais réussi à se libérer tous en même temps. Remus ne pouvait venir que le mois dernier à cause de son travail et Peter n’a pas pu se libérer avant aujourd’hui. Il n’y a que Sirius qui a pu venir à chaque fois. D’ailleurs, il doit passer dans la soirée, il m’a dit qu’il avait trouvé un petit quelque chose pour son filleul. -Encore ? Mais il lui a déjà fait des cadeaux les deux fois précédentes ! -Mais Lilly chérie, regarde comme notre fils est mignon, gentil, adorable avec ses grands yeux verts ! Comment veux-tu que l’on résiste à l’envie de lui faire plaisir ? » Lilly poussa un soupir excédé que démentait son sourire ravi. Et dire que durant les neufs mois de grossesse James avait eu peur de ne pas être capable d‘aimer son fils. -Mon cadeau ! cria Harry pour rappeler qu’il était toujours là et qu’il attendait avec impatience que tonton Peter pose devant lui le paquet maladroitement emballé de papier argenté qu’il avait dans les mains. Petigrow s’approcha du jeune garçon et lui donna le cadeau avec un sourire. Le papier voltigea dans les airs sous l’œil amusé des adultes et dévoila son contenu. Rires et sourires s’évanouirent. Sur la table, un crâne d’un blanc immaculé laissant passer un serpent d’émeraude entre ses dents faisait face à Harry. Les yeux de James s’arrondirent d’horreur se posant alternativement sur la sculpture et son ami. « Peter dis moi que ce n’est pas ce que je croix. Dis moi que ce n’est rien de plus qu’une blague de très mauvais goût et que tu n’es pas un membre du gang Voldemort. -James je suis navré, répondit son vis-à-vis sans en avoir l’air, mais je ne pourrais pas te dire une chose pareille sans mentir. Après tous les beaux sermons que Remy, Siry et toi m’avait servi sur l’honnêteté je m’en voudrais de te cacher la vérité alors que c’est probablement la dernière fois que je te vois. -C’est quoi ? demanda tout à coup Harry alors que les yeux du serpent et du crâne se mettaient à luire d’une inquiétante lueur verte. -Oh mon Dieu ! cria Lilly. James, il arrive ! » Son époux regarda alors la lumière que dégageait le terrible présent et une rage sans nom l’envahit alors que Petigrow souriait de toutes ses dents. Il refusait de mourir de manière aussi stupide et sans avoir rien fait pour ce fils qu’il aimait tant. L’enfant regardait l’objet qu’on lui avait offert avec crainte sans vraiment comprendre ce que cela signifiait. Dans un mouvement de colère pure, le père envoya son poing sur la tempe du traître qui s’effondra sans avoir le temps de réaliser ce qui se passait. « Lilly prend Harry avec toi et montez vous cacher ! Je vais essayer de leur faire croire qu’il n’y a que moi à la maison. -Comment ? C’est hors de question ! Je ne te laisserai pas mourir seul sans rien faire ! -Pense un peu à Harry ! Il ne peut pas se débrouiller seul lui ! -Mais… » Ne trouvant rien à répondre, la jeune femme se décida à suivre les ordres de son mari. Elle attrapa son fils et alla embrasser l’homme qu’elle aimait avant de monter les escaliers quatre à quatre. Des larmes silencieuses coulaient sur ses joues et son esprit cherchait désespérément une cachette sûre quand elle entendit des éclats de voix suivis de coups de feu. Elle se figea sur place, tendant l’oreille dans l’espoir d’intercepter quelque chose qui puisse lui donner une raison de croire que son époux n’était pas mort. Au lieu de cela, des bruits de pas retentirent dans son dos et elle se retourna juste à temps pour voir Voldemort en personne entrer dans la pièce qu’elle occupait. Comprenant que James était mort et qu’elle ne tarderait pas à suivre le même chemin, elle s’accroupit posa son fils à terre et lui murmura à l’oreille : -Je t’aime Harry. Fait en sorte que ta vie soit magnifique même sans moi. » Elle sécha alors ses larmes sous le regard plein de questions de son garçon et se releva pour faire face à l’homme armé avec toute la dignité dont elle était capable. Une balle l’atteignit en plein cœur et Lilly Potter quitta ce monde sans douleur, laissant derrière elle un petit garçon face au plus grand criminel du pays. §§§§§§§§§§§§§§§§§§ 12 ans plus tard, Manoir Malfoy : Draco Malfoy s’était réfugié dans un placard afin d’échapper à la colère de son père. Il se sentait ridicule recroquevillé sur le fond de bois de la grosse armoire sculptée, espérant ardemment que, si l’idée saugrenue venait à son père d’ouvrir les battants, les longs manteaux de fourrure de sa mère le camoufleraient à la vue de son géniteur. Oui pour la première fois depuis toujours, Draco Malfoy se savait ridicule et étrangement il n’en avait rien à faire, mais alors rien du tout. Effectivement le ridicule ne tue pas par contre son père… Aussi, qu’est-ce qui lui avait pris de se la jouer grandes révélations pendant le dîner ? Quel besoin avait-il de lâcher entre le poisson et la viande : « Hey Dad, I’m gay ! » ? Bon bien sûr il l’avait fait avec un peu plus de considération pour les valeurs puritaines de son père mais l’idée était la même… et le résultat aussi. Le résultat c’était : le plat de poisson par terre, sa mère prostrée sur sa chaise et le retour de la veine battante et crépitante su le tempe de son père. Ainsi qu’une bonne flopé d’injures à son égard mais ça c’était assez secondaire si on considérait que Malfoy senior tenait à la main le couteau à viande (bien que ce soit le moment du poisson) et qu’il s’approchait de son fils avec un air fort peu avenant sur le visage. Et, toute fierté bue, Malfoy junior avait déserté la salle à manger pour trouver refuge dans le placard du hall. Bon sang mais qu’est-ce qui lui avait pris ? En avait-il tout à coup eu assez de vivre ? Ou bien avait-il oublié que l’homme à qui il parlait était un croyant convaincu et qu’il était un des nombreux hommes à militer contre le mariage des couples homosexuels (quand ce n’était pas contre les couples homosexuels eux-mêmes) ? Dans tous les cas, il se retrouvait maintenant bien caché derrière les fourrures hors de prix de sa mère et son père tournait en rond dans le manoir dans un état d’esprit fort peu enclin au dialogue. Soudain le carillon de l’entrée retentit et un majordome à l’air guindé s’avança le nez en l’air pour ouvrir la porte. Le vacarme qui s’ensuivit piqua assez la curiosité de Draco pour qu’il sorte son nez du doux vison dans lequel il était planqué pour l’approcher d’une fine ouverte de l’armoire et assister au spectacle. Un homme poilu comme un ours entra avec grand fracas dans le hall tirant derrière lui un couple de Pakistanais qui suppliaient à toute vitesse et avec un fort accent qu’ont les laisse partir. Le blond frissonna d’horreur à cette vision. « Lucius ! vociféra l’homme. Ramène toi ici on a des choses à régler. L’interpellé débarqua encore plus furibond –si c’était possible- qu’il ne l’était déjà et se mit à hurler à son tour : -Greyback ! Espèce de vermine inutile et sans cervelle on peut savoir ce que tu es venu foutre chez moi ? (au temps pour le langage châtié et poli des Malfoy) Et qu’est-ce qui t’a pris de ramener une paire de sales immigrés dans ma maison ? Tu ne réfléchis donc jamais à ce que tu fais ou tu es naturellement débile ? -Ils veulent pas payer la cotisation et le centre dirigeant le plus proche c’est ici alors… -J’en rien à cirer ! Il ne t’est jamais venu à l’esprit que cela pourrait m’attirer des ennuis ? Déjà que Maugrey et sa brigade spéciale me soupçonnent, si en plus ils te voient ici avec tes Pakistanais je suis fini ! Maintenant dégage ! Va plutôt chez McNair il sait mieux que moi quoi faire avec la vermine indésirable. -Il n’en est pas question ! Je vais pas me les trimballer dans toute la ville sous prétexte que môssieur à mieux à faire ! Maintenant fait donc le boulot pour lequel tu es si gracieusement payé par le maître ou je peux te jurer qu’il n’appréciera pas mon compte rendu de la soirée. » Après avoir assassiné l’ours (désolée pour tous les ours qui se sentiraient vexés) du regard, Lucius attrapa quelque chose dans son veston et le pointa vers le couple qui avait été jeté à ses pieds. Les deux personnes réalisèrent qu’il s’agissait d’un pistolet et de son silencieux juste avant qu’une balle ne vienne se loger entre les deux yeux de chacun d’eux. Draco plaqua ses deux mains sur sa bouche pour renvoyer au plus profond de lui le cri d’effroi qui avait commencé à franchir ses lèvres. Il ne fallait surtout pas qu’on l’entende, dans la situation actuelle il ne donnait pas cher de sa peau si on réalisait sa présence. Lucius rangea l’arme et s’adressa à Greyback : « Fait moi disparaître ça et bien, que l’on ne puisse pas m’y rattacher. Et toi, héla-t-il le majordome qui n’avait pas bronché, nettoie ce hall ! Je veux qu’il ne reste aucune trace de ce qu’il s’est passé ce soir. » Les deux hommes s’exécutèrent sans un mot l’un ramassant les deux corps sans vie, l’autre nettoyant les tâches de sang sur le tapis comme s’il avait fait cela toute sa vie. Lorsqu’il ne resta pas âme qui vive dans le hall, Draco s’autorisa à vomir sur les chaussures Gucci de l’an passé que sa mère ne remettrait plus jamais (d’une elles étaient complètement démodées et de deux son fils venait quand même de rendre une partie de son dîner dessus). Lorsque cela fut fait, il sortit de sa cachette et se précipita hors de chez lui dans l’espoir de mettre le plus de distance possible entre le manoir et lui. « Bordel ! Bordel ! Bordel ! Je fais quoi moi maintenant ? » Après un long périple où il se refusa à toute réflexion cohérente, il tourna au coin d’une rue et stoppa net en voyant où ses pas l’avaient menés. Il lâcha un rire désabusé en se rendant compte que malgré toutes les plaintes qu’il avait pu formuler à l’encontre de cet endroit c’était tout de même ici qu’il venait en pleine crise. Il inspira à fond pour calmer les battements de son cœur et entra dans Poudlard en souhaitant de tout son être que le vieux fou qui leur servait de directeur soit encore présent à cette heure tardive. Voilà!!! Alors verdict? Si vous voulez me dire que ma fic vaut bien mon innatention en cours... Si vous voulez me dire que je ferais mieux d'écouter ce que me raconte mon prof... Si vous voulez tout simplement me faire part de votre opinion... Je serais ravie de lire vos reviews. A bientôt pour la suite!!! |