Le second chapitre est posté directement. Il a été écrit par Tsuki-no-shinigami.

Chapitre 2

Mais une question persistait: par où commencer?

Car après tout il y avait tellement de possibilités. Ça pouvait être un canular aussi bien qu'une sérieuse déclaration d'amour. Harry trouvait un peu cul-cul cette façon de déclarer sa flamme à l'être aimé, c'était tout de même à la limite de la moquerie... Ou alors la personne n'avait pas réfléchi à ce que son petit charme pouvait causer. C'était maladroit certes, mais dans ce cadre là l'intention était assez mignonne... quoi que assez ridicule tout de même.

En même temps ça n'était pas comme si les déclarations qu'on lui faisait ménageaient beaucoup sa fierté. Harry se souvenait que trop bien du merveilleux poème que Ginny lui avait fait parvenir lorsqu'il était en deuxième année. Ça avait été pas mal dans le genre, quoi que ce petit truc ailé qui le collait comme un mollusque visqueux à sa coquille était encore un peu plus énervant et humiliant. Le poème ne l'avait pas collé comme si sa vie en dépendait, contrairement à ce truc.

Et bien que Harry donnerait vraiment beaucoup pour se débarrasser de cet chose, il fallait se rendre à l'évidence que s'il trouvait comment virer le truc rouge, ce qui arrivait bientôt à n'en pas douter, il fallait qu'il trouve qui le lui avait collé au train.

Harry regardait le cœur qui voltait autour de lui tel un vautour devant sa proie.

Qui pouvait bien lui avoir envoyé ça? C'était un cœur avec des ailes... ça sonnait très féminin tout ça. En même temps quel mec lui aurait envoyé un cœur? Un gay très efféminé dans ce cas là, qui ne devait pas beaucoup avoir de respect pour son propre sexe car ce type de symbolique purement féminine était comme rejeter le fait même que l'on soit un homme. Du moins c'était le point de vue d' Harry qui bien que bisexuel n'enverrait jamais, au grand jamais, un petit cœur si cul-cul à un autre mec. Enfin bref, être un gay assumé ne voulait pas dire avoir une réaction de fille niaise.

Qui pouvait donc être cet personne? Il y avait des limites à la timidité, pensait Harry mais en voyant ce pot de colle accroché à son corps, il admit que les limites devaient être un peu plus lointaines que ce à quoi il avait pensé.

Mais! Une minute! Le poème! Des sentiments très maladroitement exprimés, tournant à la limite du ridicule la personne que l'on cherche à séduire, une fille....

Toute les personnes qui étaient dans le couloir près de la salle commune des Gryffonfor purent voir le survivant passer tel un éclair. Une bourrasque aurait traversé moins fort la salle commune des rouge et or qu'un Harry Potter avec une idée en tête, son cœur ailé le suivant toujours tel un enfant accroché à sa maman. Le survivant semblait avoir trouvé ce qu'il cherchait puisqu'il vit un violent arrêt faisait ainsi percuter le cœur dans son épaule droite. Devant le brun, une jeune fille était assise confortablement, du moins jusqu'à l'arrivée fulgurante de Harry dans la salle. La jeune fille rousse le regarda interloqué ne comprenant visiblement pas pourquoi le Gryffondor la regardait avec colère.

-Harry?

-Ginny, je sais que tu m'aimes depuis longtemps mais je ne t'aime pas donc s'il te plaît annule le sort que tu m'as lancé.

La rousse qui avait eu une poussé de rouge aux joues continuait de le regarder, l'air de ne toujours pas comprendre de quoi il parlait. Elle était rouge de gène ce qui énerva un peu plus Harry.

- Harry, je... ne vois pas... de quoi tu parles....

Et là il eu comme un blanc. Comment ça elle ne voyait pas de quoi il parlait! Harry devient encore plus énervé face à la jeune fille. Quelle petite menteuse en plus! Il n'aurait jamais pensé qu'une Gryffondor puise être aussi lâche face à l'évidence .

- Tu ne vois pas? Le ton de la voix d'Harry commença à monter légèrement. Je te parle de ce truc qui me colle depuis ce matin! Il y avait d'autres moyen je pense de se déclarer mais il semblerait qu'il faille toujours que je sois tourné en ridicule quand tu le fais! Enlève-moi cette chose tout de suite! Cria littéralement un survivant qui explosait

La rousse jusque là immobile se leva d'un bon et donna une gifle à Harry ce qui eu pour effet de le faire taire de suite.

-Non mais tu t'entends?! Comme ci c'était mon genre de faire ça! Tu m'accuses de quelques chose dont je ne suis pas responsable, alors maintenant tu te calmes!

- Et ça serait qui alors si c'est pas toi?

- J'ai pas une liste des élèves qui sont amoureux ou amoureuse de toi! Ça pourrait être n'importe qui! Peut-être ton ex-copine de Serdaigle qui voudrait se remettre avec toi. J'en sais rien mais franchement c'est dégueulasse d'accuser les autres sans preuve .

Harry était gêné de l'avoir accusée et s'excusa plusieurs fois. L'incident fût vite clos, le survivant préférant remonter dans sa chambre quelques secondes pour se calmer et penser plus calmement sans qu'un con rie de lui toutes de cinq minutes de son cœur volant qui ne cessait de le coller. Il en profita pour changer rapidement ses affaires de cours avant de sortir de la tour Gryffondor pour aller en métamorphose où il rejoignit Ron et Hermione. Il pût à peine échanger quelques mots que le professeur MacGonnagal demanda le silence pour faire cours. Harry réussit à ne pas penser à son cœur voletant près de lui pendant deux bonnes heures. Mais dès que le cours fut fini, ce truc volant se rappela à son esprit grâce à ses merveilleux camarades. Et pour cause: ce truc semblait vouloir être maintenant constamment en contact de son corps. Plus collant tu meurs. Ron n'avait rien trouvé de mieux à dire que son maître devait vraiment l'aimer lui, Harry Potter, passionnément, ce qui lui valut un coup dans les côtes d' Hermione et un grognement de frustration du concerné.
Pourtant Harry ne vit pas la paire de yeux qui le suivait du regard avec un sourire aux lèvres.

Suite samedi! (Et le rythme de post est chaque samedi!)

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