Re-bonsoir !

Je poste un le 23ème chapitre, après tout je n'ai pas posté depuis longtemps,
je vous dois bien ça !

Rating : T

Disclaimer : Les personnages d'Harry Potter appartiennent à J.K.Rowling.
Aaron Brightside m'appartient entièrement *evilgrin*

/!\ À savoir que les points de vue changent à chaque chapitre. Cela permet au lecteur d'avoir un regard sur tout ce qui se passe et c'est mieux pour l'histoire (et pour l'auteur ^^). Je préviendrai du point de vue pour chaque chapitre, vous évitant ainsi de devoir deviner à chaque fois :)

Bonne lecture !

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[Harry Potter]

En plein milieu de la nuit je me suis réveillé ? Depuis, je n’arrive pas à retrouver le sommeil. Je songe à ce bout de rêve que j’avais commencé cette nuit, et les paroles de Zabini se répètent inlassablement dans ma tête…

Il fait nuit, le ciel sombre est percé d’étoiles et de constellations. Je suis assis sur le bord du lac et contemple les beautés de la nuit et peu à peu la brume me laisse voir la pleine lune. Et soudain tout s’éclaire autour de moi, tout me paraît possible.
J’entends les sirènes au fond du lac chanter une berceuse, et bientôt une barque se dessine à l’horizon. Quelque chose brille à l’intérieur mais je n’arrive pas à l’apercevoir, la brume est descendue près du lac et me cache la vue. La barque s’approche de plus en plus de moi, mais plus elle vient à moi, moins je distingue ce qui s’y trouve.
Quelqu’un marche derrière moi et Hermione vient s’agenouiller près de moi et me tapote l’épaule en m’encourageant : « Harry, assume ce que tu es… ». Puis elle commence à lancer des cailloux dans l’eau et chantonne un petit air : « Aujourd’hui comme tout est bizarre. C’est là que tout commence ce que je j’ignorais hier… Nous ou rien, j’ai tant de raison de me perdre … Comment revenir dans un pays qu’on n'atteint jamais ? »
La barque est maintenant toute proche et l’intérieur brille mais je ne distingue pas ce que c’est, je suis trop ébloui. Je décide alors de me jeter pour tenter de découvrir ce qui s’y trouve mais à peine entré je sens mon corps coulé et aucun de mes mouvements ne m’aident à rester à la surface du lac.
Mon corps est lourd et mon cœur ne me laisse pas le choix : je n’arrive plus à respirer. Les sirènes se transforment en élèves, je distingue même le professeur Rogue. Tous me pointent du doigt en me criant : « Sale gay ! », « Petite tapette ! ».
Je touche enfin le fond après ce tourbillon de tourmentes et aperçois Blaise Zabini qui descend vers moi : « Il y a quelqu’un qui t’attendra toujours, qui t’aime et qui ferait n’importe quoi pour être avec toi, Harry. »
Puis une main venant de la surface se glisse dans l’eau et alors le lac paraît moins profond. La main se rapproche de moi mais n’arrive pas à m’atteindre, je parais revenir à la surface et la main paraît s’éloigner.

C’est là que je me réveille…
Je me redessine ce rêve, il paraît que certains ont une signification, cependant je ne comprends rien à celui-ci. C’est sans doute un mélange de ces derniers jours. J’aurai aimé le finir, et savoir ce qui brillait dans cette barque. C’est si idiot de vouloir finir un rêve.

Je sors de mon lit et jette un regard au dehors. La pluie tape joyeusement contre la vitre, laissant des traits fins contre le verre. Ron ronfle bruyamment de son côté, il a de la chance d’être aussi profondément endormi lui.
Je suis pourtant épuisé mais je n’arrive pas à dormir. D’un côté je ne veux pas dormir, je repense à ce que m’a confié Zabini et je me demande de qui il me parlait. A mon avis je connais cette personne, parce qu’il m’a demandé de ne pas lui dire si je voyais de qui il s’agissait. C’est donc quelqu’un qui est facile à trouver. Pourtant je ne sais pas qui est la personne qui m’attendra éternellement par amour.
Et je ne pense pas qu’il s’agisse de Ginny, sinon il n’en aurait pas parlé au début.

Mes pensées se tournent alors vers elle, et je me demande comment elle et Zabini ont pu se rapprocher, ils sont pourtant très différents. Peut-être voulait-il parler de Luna, mais elle semble tellement heureuse avec Nott que je doute qu’elle veuille retourner avec moi… Si Zabini m’a dit cela hier peut-être que c’est un homme, et qu’il a voulu bien faire en me disant que ça tombait bien que je sois gay car justement un élève est amoureux de moi depuis longtemps. Non, impossible. Pourquoi veut-il aider cette personne, d’ailleurs elle ne peut pas venir elle-même ? Ca faciliterait tellement les choses !
Je cherchais un élève assez proche de moi, quelqu’un qui me connaît et m’apprécie. Mon regard se tourna vers Ron et une horreur me vint en tête. C’est impossible, voyons Harry ! Il aime Hermione en plus, il m’en a fait tout un cirque depuis le début. Peut être est ce un des jumeaux, après tout Ginny a du pas mal parler à Zabini, si j’ai bien compris, et elle sait sans doute des choses et lui a dit… Non voyons je divague, et puis ils sont un peu comme ma famille !

Plusieurs têtes familières firent le tour de ma tête et bientôt je sombrais dans le sommeil.

Au matin Ron me réveilla en me secouant :

« Hé, calme toi, si tu as si faim descend tout seul, Ron. » Dis-je, encore endormi.

« Harry, je te secoue parce que tu n’es pas dans ton lit, tu vas avoir des courbatures si tu as dormi toute la nuit ici ! »

Une main contre mes yeux éblouis par le soleil, je regardais autour de moi : je m’étais endormi contre la fenêtre ! J’avais froid et mes lunettes étaient tombées par terre. Je les ramassai et les réparai d’un « Reparo » puis les glissai contre mon nez.

« Ce n’est pas grave, de toute façon je n’ai pas bien dormi même dans mon lit. »

Je m’habillai en vitesse et me passa de l’eau sur le visage, mais ça n’effaça guère mes cernes naissantes de la nuit passée. Mon rêve étrange me revint en mémoire par bribes et j’eus envie de le partager avec Ron sur le chemin nous menant à la Grande Salle :

« Moi ce qui me tracasse le plus c’est de ne pas savoir quelle chanson Hermione chantonnait. »

« Ron, on s’en fiche de ça ! Moi j’aimerai savoir ce qu’il y avait dans cette barque, ça brillait tu vois, mais je ne voyais rien. »

« C’était peut être un trésor. »

« Peut être… »

A peine installés à table, je sentis un regard sur moi. En fait, il y en avait plusieurs braqués sur moi. Certains étaient aux dernières nouvelles et venaient tout juste d’apprendre mon secret. Mais un regard était différent des autres : Drago me regardait étrangement. Je ne savais pas s’il était dans ses pensées, et donc me voyait sans me regarder ; ou bien s’il pensait à moi tout en me regardant.
Au bout de quelques minutes Zabini le rejoint, il n’était que tous les deux de la bande et celui qui m’avait collé un poing la dernière fois n’était plus là. Je ne sais pas qui c’est, je crois qu’il s’appelle Aaron, un prénom bien laid.
Ils parlèrent un moment, et puis Zabini me regarda à son tour. Je sentis mes joues rougirent. Ce n’est donc pas un hasard si Drago m’observe ? Parlent-ils de moi ?

Et, soudain, je commençais à comprendre ce que j’ignorais la veille. Jusqu’à ce matin j’avais pensé à une multitude de personnes proches de moi, que je côtoie chaque jour. Mais en fait c’est une personne que côtoie Zabini, pas moi. Serait-ce Drago Malfoy celui qui m’attendra toujours ?

Un violent coup de coude dans les côtes me fit perdre le fil de mes pensées et Ron s’écria d’un coup :

« Je sais ! Je crois comprendre, en fait c’est très simple : Zabini sait qui est cette personne mystère, et c’est un serpentard. Donc voilà : Rogue est amoureux de toi. Il a du en parler à ses élèves préférés et cherche un moyen de t’avoir. Je te conseille de ne pas boire ton jus de citrouille ou d’églantine, ça se trouve un philtre d’amour y est glissé. » Dit-il en jetant un œil dans une carafe. « Si tu veux je peux être ton gouteur ! »

« Ron, tu disjonctes » Dis-je en riant, tout en massant mes côtes.

« Absolument pas, après tout rien n’est impossible à Poudlard tu sais. Et puis tu m’as dit avoir vu Rogue dans ton rêve. La main dans la barque c’était peut être la sienne. Et jamais tu ne l’atteindras tout simplement parce que c’est un serpent. Toi t’es un lion. » Ajouta-t-il en me pointant du doigt.

« C’est ça. Non, je crois savoir qui est-ce, Ron. Et je te crois quand tu dis que rien n’est impossible à Poudlard. »

Il s’arrêta de mâcher sa brioche et me regarda d’un air interrogateur. Moi j’avais déjà mes yeux fixés sur Drago et mes pensées filaient vers lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres puis il se leva et partit. Zabini resta assis et me regarda avant de partir quelques minutes après Drago. Je sentais qu’il me parlait dans son regard, comme s’il voulait me faire comprendre quelque chose.
Et puis je regardais vers la porte de la salle. Drago avait filé je ne sais où, pourtant j’eus la folle envie de le suivre.
Zabini esquissa un sourire et sortit à son tour.

Ginny arriva peu de temps après, accompagné d’Hermione. Elles eurent l’évocation de mon rêve par Ron et celui ci ne tarda pas de demander à l’intéressée quelle est cette chanson qu’elle chantonnait :

« Voyons, Ron. C’est Harry qui rêvait, pas moi. Et puis elle n’existe peut être pas tu sais, c’est sans doute les pensées de Harry qui forment une mélodie, point. » Répondit-elle d’un sourire avant de l’embrasser.

« Harry, je vois que ça te perturbe cette histoire. Que t’as dit Blaise hier ? » Me questionna Ginny, en me prenant un peu à part.

« Je ne me souviens plus trop. Il a déblatéré ça tellement vite ! Mais je crois avoir compris ce matin le sens de tout ça. Je crois savoir qui m’aime, Ginny. J’aimerai savoir si c’est bien cela. Est ce que tu sais quelque chose ? »

Elle sourit et soupira :

« Je ne vais pas me mêler de tout ça avec toi, Harry. Je suis sûr que tu vas bien finir par trouver. »

Je ne sais pas où j’allais, mes pensées me guidaient, ou bien mes envies. Je filai là où mes pieds le souhaitaient et le château me parut être un labyrinthe. Je ne trouverai jamais la sortie, le trésor.
Ron avait sans doute raison, dans la barque il se trouvait peut être un trésor, mais un trésor peut avoir différentes formes : or, bijoux, argent, potions, objets magiques, l’amour.

De lourdes portes étaient plantées devant moi, pourtant je les poussais de mes bras sans force, et un soleil éclatant et chaleureux m’accueilli au dehors. Je m’aventurai à l’extérieur, au travers des par terres de fleurs, passant sous des plantes grimpantes se dressant comme une porte. Plus je marchais, plus je sentis la peur m’atteindre. J’étais dans un labyrinthe et il semblait infini. Pris au piège je me mis à courir.
Je tomba nez à nez avec Aaron. Mauvaise rencontre, je l’esquivai mais sa main vint me cogner les côtes et je l’entendis rire à pleine gorge. Cloué au sol, mains contre ma blessure, je vis un passage à travers les treillis et je m’esquiva à l’intérieur tel un serpent rampant. Je sortis dans un autre chemin, plus éclairé, et Luna était là, elle me tendit sa main et sauta en tout sens en chantonnant : « J’ai peur pour toi… Aide moi, embrasse moi encore, à nouveau… J’attends que tu m’embrasses, j’attends la vie… Sauve moi encore, aide moi. Imagine moi encore, à nouveau… ». Puis elle lâcha ma main et me laissa planté au milieu d’une petite cour. Une fontaine était au milieu et des bancs contre les murs de plantes. Je fis le tour et Ginny était assise au côté de Zabini sur un banc de pierre.
A ma venue ils se levèrent et Zabini me dit seulement : « Trouve ton trésor, Harry. Et vis le bonheur. »
Puis ils s’en allèrent main dans la main.
D’un coup la cour sembla tourner sur elle même, et je perdis pieds, je tombais dans un gouffre sans fond et j’étais seul. Et puis une main sortie de nul part apparut. Elle était fine, pâle et tellement belle. Instinctivement, comme pris par une pulsion, mon bras se tendit vers elle et j’essayai de la prendre.
Une fois le contact réussi, je sentis la chaleur envahir mon corps et mon cœur. La terre s’arrêta de tourner et autour de moi il n’y avait que de l’herbe et le soleil pour m’éblouir. Rien d’autre. Mon trésor n’était plus là.

A mon réveil, j’avais le sourire aux lèvres. Je le trouverai un jour, il est tout proche, j’en suis persuadé.

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Dans ce chapitre vous aurez sans nul doute remarqué qu'apparait les paroles de deux chansons d'Indochine : "Belle & Sebastian" & "Little Dolls".
Merci d'avoir lu, à bientôt ! (promis ;))