Et voilà la suite !

Rating : T

Disclaimer : Les personnages d'Harry Potter appartiennent à cette merveilleuse J.K.Rowling.
Aaron Brightside m'appartient entièrement !

Rappel : /!\ À savoir que les points de vue changent à chaque chapitre.

Bonne lecture !

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[Ron Weasley]



Cet après midi nous avions un cours de potions avec Rogue et depuis ce midi je ne voyais pas Harry. Il s’était éclipsé pour une raison inconnue et ne venait même pas en cours.

« Arrête de le chercher, il ne viendra sans doute pas. Vu comment l’école a pris la nouvelle de son homosexualité je comprends qu’il veuille respirer un peu à l’écart. » Me rassura Hermione.

« N’empêche il aurait pu me prévenir ! Je suis son meilleur ami ou pas ? »

Elle leva les yeux au ciel et haussa les épaules en guise de réponse. Les portes s’ouvrirent à la volée et Rogue apparut dans l’encadrement, plus sombre que jamais. Il nous pria en silence de rentrer et de s’installer, ce que nous fîmes dans le silence le plus total.
A peine installés et alors que Rogue commençait à nous parler de ce que nous verrons en ce jour, les portes s’ouvrirent dans le plus grand fracas et un jeune Serpentard rentra. Il ne fit pas attention aux yeux tournés vers lui et se rendit au bureau de Rogue directement. Ce dernier fut surpris d’être dérangé de la sorte et ne manqua pas de lui faire remarquer :

« Monsieur Brightside, je peux savoir pourquoi vous perturber mon cours ? »

« Vous m’avez appelé, non ? Alors me voilà. »

Cette réponse ne sembla pas satisfaire Rogue qui grommela :

« Je ne vous appellerai jamais pour quoi que ce soit, sauf bien sûr vous coller en retenue, chose que je ferai avec joie si vous ne sortez pas dans la minute. »

Et l’élève s’exécuta sans se le faire dire une nouvelle fois. Il semblait énervé et sortit en claquant la porte. Rogue respira très calmement et avant de reprendre son cours nous murmura :

« Le prochain qui me cherche des noises, 50 points de moins pour sa maison. »

Bien sûr cela concernait les Gryffondors, il n’aurait jamais enlevé de points à sa propre maison, sinon il l’aurait déjà fait. Hermione me glissa tout doucement :

« Il est de mauvais poil aujourd’hui, dis donc… »

Oui il l’est ! La preuve en est qu’il nous a collé une dissertation de cinq pages pour la semaine prochaine. La bonne nouvelle c’est qu’on a le week-end pour la faire, la mauvaise c’est qu’il va passer tellement vite qu’on ne pourra pas en profiter assez.

« Nous n’avons pas de cours pour le reste de la journée, on va en profiter pour commencer la dissertation d’accord ? »

« Hermy chérie, je t’en prie ! Tu ne voudrais pas justement en profiter pour t’occuper de moi ? » Je lançai, plein d’espoir.

« Ca c’est un cri du cœur ! » Lança-t-elle en riant, et puis en voyant mon air dépité continua : « D’accord, tu as raison on va en profiter…pour te croquer ! » Et elle finit sa phrase en commençant une volée de baisers dans mon cou, pour mon plus grand bonheur.

Nous décidions de nous rendre dans la salle commune pour être plus tranquille mais nous nous arrêtions juste avant, ayant un élan d’amour pour ma tendre.

« Tu sais que je t’aime ? »

« Je le sais, même si tu ne le montres pas toujours d’une façon normale. » Répondit-elle en riant.

Et je fondis dans ses bras. Elle me rend heureux que j’en oublie ma dissertation et le reste.

« Euh… Désolée de vous déranger, vous n’auriez pas vu Harry par hasard ? »

Je grognai. Pourquoi ma sœur vient me déranger quand je suis avec Hermione, elle ne veut pas qu’on se mêle de ses affaires mais vient m’enquiquiner dans mes moments intimes. Quoique je peux toujours causer de ce côté là…

« Je crois l’avoir vu sortir dehors, par derrière. » Répondit Hemione. Cette réponse sembla satisfaire à Ginny qui fila aussitôt.

Nous passâmes l’après midi dans un coin de la salle commune. Nous parlions de tout et de rien, c’est ce que j’aimais avec Hermione, on parlait toujours pour ne rien dire. Dès qu’elle parlait, je n’écoutais qu’elle, même si parfois je ne comprenais pas tout.

Nous nous assoupîmes pendant deux heures sur un canapé, elle étant étendue sur moi. Au moment de me réveiller je m’aperçus qu’elle me regardait dormir, sa tête entre mon torse et mon bras. Elle était si belle.

« Je suis resté longtemps assoupi ? »

« Je me suis réveillée il y a seulement quelques instants, ne t’en fais pas. Et si j’en avais eu marre que tu dormes, je ne me serais pas gênée pour te pousser ! » Ria-t-elle.

« Harry n’est pas passé ? » Je lui demandai, regardant autour de nous.

« Non, pourquoi ? Tu t’inquiètes encore de son sort ? Je te rassure je suis sûr qu’il flâne encore quelque part dans le château. On le retrouva au dîner. En attendant ça te dit qu’on s’occupe un peu ? »

« Tu penses à quoi en particulier ? Si tu me ressors la dissertation je te jure que tu ne me revois pas de la soirée. »

« Non, quelque chose de plus fun. »

Hermione s’ennuie ou quoi ? Mais je crois savoir de quoi elle parle. Tous les deux ça dure déjà pas mal et on le sent tous les deux qu’il va falloir un jour passer à l’acte. Nous ne sommes pas pressés mais nous en mourrons d’envie de jour en jour, c’est le cas pour moi quoi qu’il en soit. Et je sens que depuis quelques jours Hermione est de plus en plus coquine, ne m’en déplaise !

« Tu veux dire quelque chose qu’on ne pourrait faire ici ? »

Son simple regard en dit long sur la réponse et elle se mord juste les lèvres pour ne pas trop en dire au cas où on nous entendrait.

« Mais où veux-tu.. –

« La salle sur demande. Toujours là quand on la demande très cher ! » Me sourit-elle.

Je m’éclipsai dans la chambre et glissa dans la poche de quoi passer un agréable moment avec elle. C’était une première pour moi mais je n’avais pas peur, j’étais très excité et pressé de sauter le pas.
Je pris le temps d’arranger mes cheveux et de me parfumer, il faut savoir prendre un peu soin de soi sinon on ne donne pas forcément envie…

Hermy m’attendait aux portes de la pièce et nous sortions en pouffant de rire, comme des enfants.

« Il est 20h, le repas va bientôt être prêt… »

« On a bien le temps de manger plus tard. Et puis sinon tant pis, je te mangerai toi si j’ai vraiment faim, tu me suffis ! » Pouffa-t-elle.

Un sourire béat illuminé mon visage, je la serra plus fort contre moi alors que nous étions dans les escaliers. Le chemin me parut plus long que d’habitude. Arrivés devant le mur, nous découvrions la porte déjà apparue et grande ouverte.

« Mince, on a eu la même idée que nous apparemment ! » Fit-elle avec de gros yeux et un sourire coquin. « Viens, on va voir s’il y a quelqu’un, au cas où. »

En effet il y avait quelqu’un, et pas qu’une personne : Blaise était avec Ginny, sa main dans la sienne, et venaient apparemment tout juste d’arriver. Ils parlaient à quelqu’un d’autre mais je ne voyais pas de là où j’étais.

« Il faut qu’on vous dise quelque chose. Et je pense que vu les circonstances, ça ne peut pas attendre… » Disait Blaise, apparemment mal à l’aise.

J’avançais de quelque part pour découvrir son interlocuteur, je ne mis pas longtemps à le reconnaître : Drago Malfoy, une main contre le mur, contre Harry. Et vu la scène, je ne pense pas me tromper quand je dis qu’ils étaient en train de s’embrasser. Ou quelque chose comme ça. La posture de Drago ne m’a pas du tout l’air agressive, c’est peu de le dire !

« Ron ? Hermione ? Qu’est ce que vous faites ici ?! » S’étonna Ginny en se rendant compte de notre présence.

« On cherchait un coin paisible… pour se reposer un peu, c’est tout. » Je répondis, un peu maladroit.

« Qu’est ce qui se passe ici ? Je ne comprends rien ! Harry tu as passé ta journée ici ?! »

« Mais vous pouvez pas vous mêler de vos vies les pouilleux ?! Blaise, c’est si important ? » Se contenta de grogner Drago, en s’avançant vers son ami, laissant Harry plaqué au mur, les joues rosies.

« Assez. Aaron est dangereux, en tout cas obsédé par toi. Et je pense qu’il pourrait très bien se venger de…ça. » Dit-il en les montrant du doigt. « Je voulais te mettre au courant. »

« Comment ça ‘obsédé’ ? Douteux je veux bien, flippant oui je l’ai remarqué. »

« Il y a des photos de toi dans son armoire, sous tout les angles et scènes possibles, ainsi que des objets à toi, des mèches de tes cheveux, … tu veux que je continue ou ça te suffit ? »

« …Tu déconnes ? Ce type est malade ?! » Répondit-il simplement, apparemment sonné.

« Pansy est en train de le surveiller, mais je n’ai aucune nouvelle d’elle, comme nous vous avons cherché partout cet après midi. »

« Attendez, vous parlez du Serpentard qui a collé un poing à Harry c’est ça ? » Intervint Hermione.

« Bien vu Hermione, je pense que s’il revoit Harry, il ne lui donnera pas qu’un coup cette fois. » Répondit Ginny.

« Et … Parce que Malfoy et lui… Ils sont ensembles ? » Réussit à finir Hermione.

Cette simple phrase sembla peser lourd dans l’ambiance – encore plus qu’elle ne l’était déjà – et tous se regardaient se demandant ce qu’il y avait entre Malfoy et Harry. Même Harry semblait perturbé, mais déjà avant l’annonce de Zabini.

« En fait… » Commença Harry en faisant quelque pas, une main caressant doucement sa masse de cheveux.

« Harry, ça ne les regarde pas ce qu’il y a entre nous. »

« On peut quand même leur expliquer non ? Je crois que le moment s’y présente. » Répliqua-t-il.

« On était justement en train de s’expliquer je te rappelle, ils peuvent attendre je pense quand même ! »

« T’as de drôles de manières de t’expliquer toi… » Lança Ginny, ironique.

« Ce que vous avez vu ne veux rien dire Ginny. » Lui expliqua Harry, avec un petit rire.

« Ah oui ? Je crois au contraire avoir tout compris après ça. »

« Après quoi ? » J’interrogeai.

Drago grogna longuement avant de mettre ses bras au dessus de sa tête :

« Non mais c’est pas fini ce bordel ?! On peut terminer notre conversation, oui ou merde ? »

La réponse ne se fit pas attendre, Parkinson arriva comme une folle, le visage plein de sueur :

« Merde ! Aaron vous cherche, il a déambulé comme un fou pendant des heures dans tout le château, et je l’entendais pester contre Potter et toi Drago, et puis moi aussi. Ce petit con m’a insulté de peste, vous pouvez le croire ?! Je voulais vous prévenir parce que… »

« Pourquoi tu ne l’as pas frappé ou stoppé gentiment, comme tu en as l’habitude ? » Ricana Zabini.

« Parce qu’on dirait qu’il va faire un meurtre, et je ne veux pas être la première victime j’te signale ! »

L’ambiance n’était plus pesante mais tendue, remplie de peur. Hermione se colla de plus en plus contre moi et fixait Harry, comme si elle lui envoyait des signaux du regard. Celui-ci ne semblait pas l’apprécier et tentait de se concentrer sur la nouvelle arrivante.
Ginny avait lâché sa main de celle de Zabini pour la mettre contre son ventre qui n’arrêtait pas de gargouiller.

« Si on se fait repérer, ce sera par ta faute Gin’. » Je lui lance avec un sourire.

« Weas-moche tu te calmes. D’ailleurs vous vous calmez tous. Le mieux serait que vous sortiez calmement et pas en troupeau, si Aaron me trouve je le calmerai, pigé ? » Ordonna Drago, soudain plus posé.

« Pour qu’il te viole, c’est ça. Super idée Dray. » Se moqua amèrement Parkinson.

Mais pourquoi a-t-il fallu qu’on se rende dans cette salle ? Je voulais seulement un coin tranquille où passer du bon temps avec Hermy. Rien que ça.



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Je sais ce que vous pensez : que c'est plus long que le chapitre précédent mais pas aussi palpitant, c'est cela ? Alors va pour le prochain chapitre, je le poste illico presto :)

Merci.