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au 31 Mai 21 :
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Trompeuses apparences
Par Padidu
Originales  -  Romance/Général  -  fr
14 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 10     Les chapitres     17 Reviews    
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Un secret révélé

Coucou tout le monde ! Avec mon retard habituel, voici le chapitre 10 de Trompeuses apparences ! Bonne lecture !

Chapitre 10 : Un secret révélé

- Tu as l’impression qu’il a changé ?

- Depuis cette histoire avec mon père, j’ai l’impression qu’il me protège comme une poupée de porcelaine. C’est étrange, comme-ci il avait peur de quelque chose. Pourtant, après deux semaines, j’aurais pensé que cette histoire ne le tourmenterait plus.

- Tourne toi s’il te plait, demande Jenny qui ajustait les plis de la jupe rouge très courte que portait Linda avec un débardeur blanc.

            Les deux jeunes filles s’étaient enfermée dans une salle de cours pendant la pause déjeuner pour faire les essayages de costume du défilé qui aurait lieu à la fin de la semaine suivante. Les épreuves du bac blanc terminées, la plupart des élèves consacraient le temps libre aux costumes du défilé.

- Peut-être que tout va trop vite entre nous…

- Peut-être ? Ecoute Lin, après ce qui s’est passé chez lui, dans sa cuisine, après deux mois de relation… C’est sans doute trop rapide pour toi.

-  Je me sens bien avec lui, en sécurité. Mais j’ai peur que Max lui ne me trouve un peu trop « facile ».

- Tu sais, Jérôme et Maxence n’étaient pas vraiment des anges avant de nous rencontrer. Et en plus ils sont beaux garçons, beaucoup de filles ne demande pas plus.

- Tu veux dire qu’ils sont… expérimentés ?

- Ils ne sont pas novices en tout cas ! s’exclama Jenny. J’ai oublié le sac contenant le corsage dans la voiture. Je reviens.

Elle sortie de la pièce laissant Linda seule. Cette dernière s’assit sur une table, les jambes pendant dans le vide, et attrapa une revue de couture que Jenny avait étalé dans presque toute la pièce.

- Qu’est ce que tu regardes ?

La jeune rousse sursauta : elle n’avait pas entendu Stanley entrer dans la pièce. Avec soulagement, elle constata qu’il était seul. Même si la solitude ne le rendait pas vraiment agréable, celle-ci diminuait considérablement sa mesquinerie.

- Un magasine, qu’est ce que tu fais là ?

- Ecoute, je voulais te parler, commença-t-il en s’approchant d’elle. Tu sais bien que je t’apprécie, on se connaît depuis tellement de temps. Mais, dernièrement, j’ai du mal à te comprendre.

- Stanley, tu ne m’as jamais compris je crois.

- Oh, ne fais pas la malheureuse. Je t’adore tu le sais bien. Seulement, qu’est ce qui t’as pris de sortir avec Maxence ? Il ne te mérite pas voyons ! s’exclama-t-il, ayant avancer jusqu’à l’empêcher de pouvoir descendre de la table. Ton père ne l’apprécie pas non plus, alors que je suis le gendre idéal pour lui.

- Je n’ai pas besoin de tes conseils ! Laisse-moi descendre s’il te plait !

- Tu sais que je ne te ferais aucun mal… Linda, pourquoi lui ? Alors que je suis si proche de toi ?

C’était la première fois que le blond lui parlait comme ça, et tout à coup, la peur lui noua la gorge. Il n’était pas très musclé, légèrement plus que Maxence, mais le pull vert qu’il portait ce jour-là semblait accentuer sa stature, plus imposante que celle de la jeune fille. Elle ne réussit même pas à bouger quand il vint poser sa main sur son genou, dévoilé par la jupe.

- Jusqu’à ce que tu le rencontres, tu ne voyais aucun autre garçon que moi, j’étais l’unique, peut-être que te voir avec lui m’a ouvert les yeux… Ne me regarde pas avec des yeux apeurés, je ne te veux aucun mal.

Il se pencha vers elle, amorçant un baiser qu’elle tenta d’éviter en se débattant, mais des mains vinrent enserrés ses épaules, l’empêchant par la force de bouger.

- Lâche-moi ! réussit-elle enfin à crier, la douleur ayant prie le dessus sur l’angoisse qui la rendait muette.

            La porte de la pièce s’ouvrit brusquement et Maxence entra dans la pièce suivit de Jérôme. Ils allaient rejoindre leurs petites amies respectives pour que le brun essaye son propre costume quand le cri de la rousse avait résonné dans le couloir. Sans réfléchir, ils avaient couru tous les deux et quelques instants seulement avait été nécessaire pour qu’ils analysent la situation. Sans prendre le temps de respirer, le petit ami de Linda attrapa Stanley par le col de son pull et le poussa à terre brutalement.

-Je vais te tuer, cria-t-il avant de se jeter sur le blond, en rage. Les coups n’eurent pas le temps de fuser que déjà Jérôme avait attrapé son meilleur ami par les épaules pour le retenir sous le regard inquiet de Linda.

- Calme-toi ou tu vas avoir des ennuis…  lui dit-il en indiquant l’ouverture de la porte déjà encombré de personnes attirer par l’altercation. Distrait de son adversaire, le brun ne put éviter un coup de poing qui vint le frapper en plein visage, faisant jaillir du sang de ses lèvres.

- Max ! cria la rousse dont la peau devant presque aussi blanche que neige.  

- Alors ? Tu as peur pour ton dossier scolaire ? Ou pour ta bourse que mon cher papa te verse par l’intermédiaire du lycée ?

Jérôme du resserrer sa prise sur son ami pour éviter que celui-ci ne fasse ravaler ses paroles à Stanley.

- Même pas capable de la défendre, en plus d’être un pouilleux, t’es pitoyable, continua celui qui commençait à prendre confiance en lui devant les regards qui observaient la scène.

- Ecoute Ludivo, lui répondit le petit ami de Jenny. Je me fiche du nom de ton père, et si tu continues à chercher les coups, je veux bien être celui qui te les donneras. Si tu tentes quoi que se soit, je m’assurerais que ton sourire ne soit plus aussi parfait.

La perspective d’un affrontement avec l’un des garçons les plus forts du lycée ne parut pas enchanter Stanley qui recula d’un pas vers la porte. Il ne put s’empêcher de déclarer avant de sortir :

- De toute façon, je mange chez toi ce soir Linda ! On pourra en discuter…

            Un juron s’échappa des lèvres de Maxence avant qu’il ne se libère de l’emprise qui retenait sa colère pour  venir essuyer avec sa manche le sang qui coulait le long de son menton.  Puis, il se retourna vers sa petite amie, pale comme jamais, et s’inquiéta soudain : elle semblait au bord de l’évanouissement.

- Linda ? murmura-t-il doucement en s’avançant vers elle.

- Non ! Ne t’approche pas ! cria-t-elle avant de se reculer, les mains plaquées sur le visage.

- Mais qu’est ce qui se passe ? demanda Jenny, essoufflée d’avoir couru et de s’être frayé un chemin parmi les curieux, son sac de vêtement dans les mains. Quelques instants lui suffirent pour comprendre ce que seule elle pouvait voir : sa meilleure amie ne tarderait pas à s’effondrer si elle ne faisait rien.

- Tout le monde dehors ! ordonna-t-elle sans qu’aucune discussion ne soit possible. Jérôme accompagne Max à l’infirmerie, je reste avec Lin.

- Je ne peux pas la laisser comme ça, la contredit le brun qui ne parvenait pas à arrêter son saignement.

Il tenta de nouveau de s’approcher de celle qui l’aimait, ne réussissant qu’à la faire se reculer d’avantage avec un cri qui le stoppa net.

- Maxence, fais ce que je te dis bon sang !

Le jeune homme jeta un dernier regard plein détresse à son amour puis serrant les poings en la voyant commencer à sangloter, se dirigea vers la porte que le grand blond referma derrière eux.

            Restée seules dans la salle, Jenny s’approcha doucement de celle qui venait de s’effondrer par terre, et dont les longs sanglots ne reflétaient que peu la souffrance qui la tenaillait. Sans rien dire, la blonde l’enlaça, puis la berça doucement jusqu’à ce que des paroles puissent franchir la bouche scellée auparavant par la peine :

- C’était horrible, horrible !

- Je sais, mais c’est fini, tout est fini. Elle va bien et t’attends certainement à la maison d’accord ? Et puis, Maxence doit t’attendre, il est très inquiet.

- Maxence ! Je dois le voir ! Lui expliquer ! Je ne voulais pas ! Mais j’ai vu…

Elle se cacha le visage dans les mains une nouvelle fois, par honte mais aussi par peur de se retrouver une nouvelle fois dans une telle situation.

- Je sais ce que tu as vu ma chérie. Ton amoureux lui par contre, aurait sans doute besoin d’une explication, expliqua calmement son interlocutrice en venant se saisir des doigts de son amie.

- Oui, il est temps…

             Vingt minutes plus tard, les yeux encore un peu rougis, Linda se présenta devant la porte de l’infirmerie. Des voix s’élevaient dans la pièce alors que sa main se posait sur la poignée.

- Jérôme, qu’est ce que je dois faire ? Pourquoi elle m’a repoussé ? demandait Maxence, la voix presque éteinte.

- Elle était sans doute paniquée à cause de Stanley, tu as bien entendu son cri, tu as vu à quel point elle semblait apeurée…

- Celui dont elle avait peur, c’était moi ! cria son meilleur ami.

- Non ! lui répondit la rousse ouvrant la porte brusquement. Ce n’est pas ça !

- Alors pourquoi tu m’as dit de ne pas t’approcher ?

Assis sur le lit de l’infirmerie, la tête entre les mains, l’adolescent n’osait même pas la regarder, de peur de se faire rejeter.

- Parce que …, commença-t-elle en s’approchant de lui.

Elle s’interrompit et regarda le blond qui comprit rapidement qu’il était de trop.

- Je vais voir si Jenny à besoin de mon aide, expliqua-t-il en les laissant seuls.

            Un silence s’installa entre les deux amoureux, Maxence ne savait que penser et elle ne savait que dire. Un passé trop douloureux qu’elle pensait avoir oublié lui revenait brusquement, comme une gifle en plein visage. Debout devant celui qu’elle avait blessé sans le vouloir, elle n’osait pas bouger. Et puis, des larmes envahirent de nouveau son visage et comme-ci ses dernières n’avaient pas été silencieuses, Maxence leva ses yeux vers elle. Sans rien dire, il hésita à venir la prendre dans ses bras de peur d’être repoussé mais se fut Linda qui vint se lover contre son torse, à genoux devant le lit où il était assis, se serrant contre le brun comme-ci sa vie en dépendait.

- Je suis désolée…

- Pourquoi ma chérie ? l’interrogea-t-il doucement en l’obligeant à se relever pour s’asseoir près de lui. J’aimerais comprendre…

Le bleu de ses prunelles rencontra le miel de celle de la jeune fille alors qu’il prenait ses mains tremblantes dans les siennes.

- Mais ça fait tellement mal !

- Au point que tu ne puisses rien me raconter ?

A qui d’autre pouvait-elle se confier sinon ? Des larmes recommencèrent à couler à l’idée du récit qu’elle allait devoir faire, mais la chaleur des doigts de son aimé,  ainsi que son regard compréhensif la poussèrent à commencer :

- Maman est dépressive depuis quelques années déjà, et tu sais bien que ce secret est bien gardé. Mais, il y en a un autre que je dois te confier. Pour que tu me comprennes, pour que tu saches ce qui me fait vraiment peur.

Elle marqua une pause, cherchant une nouvelle once de courage pour continuer.

- Fais moi confiance, tu sais que je ne dirais rien, l’assura-t-il.

- Je n’ai pas besoin que tu me le réaffirmes. Seulement j’aurais voulu avoir plus de temps peut être, pour me préparer à te dire ce que j’ai vécu sans doute de plus terrible… As-tu déjà senti l’odeur du sang Maxence ? Celui qui se répands en grande quantité ? Moi oui. C’était il y a deux ans, en rentrant du collège. Jenny était avec moi. Mona était sortie faire des courses pour le dîner et tout était calme dans la maison. Quand elle est rentrée, nous goûtions dans la cuisine, sans nous douter de rien. Elle nous a demandé pourquoi ma mère, qui m’accueillait tous les jours quand je rentrais des cours, n’était pas descendu manger avec nous. J’ai pensé qu’elle s’était peut-être endormie, alors je suis allé la rejoindre dans sa chambre seulement il n’y avait personne. Alors j’ai vu la porte de la salle de bain entrouverte, je donnerais tout ce que j’ai aujourd’hui pour n’y être jamais entrée…

Sa voix avait décrut peu à peu au fil de cette dernière phrase. Sa pâleur fit peur à Maxence qui vint lui caresser la joue :

- Ne te force pas, si tu ne peux pas j’attendrais encore.

- Non, maintenant que j’ai commencé, il faut que je te dise tout. Comment savoir si j’aurais de nouveau un jour le courage nécessaire de te dire ce que j’ai vu. La première chose c’était cette odeur, puis j’ai vu la flaque de sang et ma mère livide, comme endormie. Mes mains tachées de sang, mes genoux baignant dans le liquide poisseux, j’ai essayé de la réveiller mais elle ne m’a pas répondu… C’est Jenny qui a réussit à me détacher d’elle alors qu’on l’emmenait à l’hôpital. C’est aussi elle qui a nettoyé la salle de bain, alors que Mona tentait d’enlever le sang sur mes mains…

- C’est pour ça que tu as reculé, parce que tu as eu peur du sang ?

- Il m’a replongé dans un passé que je préfère oublier…

- J’ai eu tellement peur que Stanley en soit la cause… Que parce que je n’avais rien pu empêcher, tu m’en veuilles, parce que je n’avais pas pu te protéger de lui.

- Il ne mérite pas que tu te fasses autant de soucis, je le connais depuis l’enfance, et j’ai appris depuis longtemps à m’en accommoder.

- Et c’est qu’il s’est passé dans cette salle aujourd’hui Linda ? Tu acceptes qu’il te touche ?

- C’est la première fois, qu’il va aussi loin, je t’avoue que je ne comprends pas ce qu’il lui a pris…

- Il a dit qu’il te verrait ce soir, je m’inquiète de ce qui pourrait se passer !

- Je dors chez Jenny pour qu’elle puisse retravailler encore le costume, le défilé a lieu la semaine prochaine …

- Et après ?

La question resta en suspens entre eux deux. Ni l’un ni l’autre n’avaient la réponse. Alors, une seule solution leur apparue pour se réconforter. Leurs lèvres se joignirent dans un baiser réconfortant.

Ils n’entendirent pas l’infirmière entrer dans la pièce :

- Bon, je m’absente dix minutes pour aller chercher de la crème dans la réserve, et le copain Jérôme se transforme en une jolie fille !

Ils se séparèrent précipitamment et alors que les joues de Linda prenaient une jolie teinte rosée, Maxence déclara avec espièglerie :

- J’ai gagné au change non ?

- Jérôme aussi je crois, je l’ai croisé avec une blonde dans le couloir…

Les trois personnes éclatèrent de rire.

 

            Plusieurs heures plus tard, alors que Jenny cousait consciencieusement de la dentelle noir sur le rebord d’une jupe pendant que Linda lui expliquait ce qui s’était passé dans l’infirmerie, Stanley lui repensait à la douceur de sa peau sous ses doigts. Assis près du père de Linda dans le petit salon des Carpentier, son esprit avait tendance à s’échapper : il avait été à deux doigts de l’embrasser, de récupérer ce que Maxence lui avait pris. Avant que ce dernier ne se décide à jouer les chevaliers servants, Linda n’avait pas d’autre prétendant que Stanley, et dans les deux familles, il était presque convenu qu’eux deux se marieraient. Alors le blond n’avait pas ressentit le besoin de montrer à tous qu’elle lui appartenait. D’ailleurs, qui aurait pu croire que quelqu’un s’intéresserait à une fille aussi discrète que la rousse ? Mais depuis qu’il la voyait dans les bras d’un autre, lui sourire, lui parler, le jeune Ludivo se rendait compte qu’elle était plus que désirable. Comment avait-il pu ne rien remarquer ? Ne pas s’apercevoir qu’il aimait la savoir près de lui, que c’est son regard qu’il cherchait en entrant dans la salle de cours tous les matins…

Alors même qu’il avait frappé Maxence, il s’était promis de la récupérer même contre son gré et toute la journée, son esprit avait tenté d’élaborer un plan, en vain. Que l’adolescente ne fut pas présente, malgré qu’il rêvait de passer ses mains dans ses cheveux, n’était pas une mauvaise chose, peut-être pouvait-il tenter quelque chose ce soir ? Seulement, avec Madame Carpentier dans la même pièce que lui, cela risquait d’être compliqué. Cette dernière ne cachait pas qu’elle appréciait le petit ami  de sa fille, le raccompagnant même chez lui quand elle venait prendre Linda après les cours. Mais, d’après ce que Monsieur Carpentier disait du jeune boursier de Sainte Louise au père du blond quand ils se croyaient à l’abri des oreilles indiscrètes, il ne savait pas que sa chère enfant voyait toujours son amoureux, et cela avec l’accord total de Stéphanie. Le retour de cette femme ne facilitait pas vraiment la tache de Stanley, surtout que l’un comme l’autre ne s’appréciait pas, seule la politesse leur permettait de se retrouver dans la même pièce sans trop s’adresser la parole. Un détail de la discussion l’intéressa assez pour le sortir de ses pensées :

- Alors Denis, comment vas-tu faire si loin de tes deux femmes pendant deux semaines ? demanda sur le ton de la plaisanterie Mr Ludivo à son ami qu’il connaissait depuis qu’ils s’étaient rencontré à l’université. Tout deux avaient maintenant des cheveux blancs, et chez le père de Stanley, il ressortait d’autant plus qu’il avait les cheveux d’un noir de jais.

- Si tu me prêtes ta valise peut-être que je pourrais les emmener avec moi…, lui répondit Mr Carpentier, sans remarquer le regard mauvais de sa femme assise près de la mère de Stanley.

            L’adolescent lui ne manqua rien, et il sentait que quelque chose lui échappait. Un engrenage s’était bloqué, stoppant la machine de son complot pour récupérer l’objet de son désir. L’image de la jeune fille dans sa jupe rouge pour le défilé s’imposa à lui et tout à coup il comprit : Maxence et Linda devait être ensemble lors de la présentation des costumes qui avait lieu la semaine d’après ! Les parents étaient conviés à cet événement mais bien sûr, le paternel de la rousse n’allait pas venir, puisqu’il serait en voyage ! Peut-être n’était-il même pas informé du fait que sa fille allait se pavaner en costume devant tous les élèves de Sainte Louise ainsi que leurs parents, dont presque la moitié était ses clients.

            Un sourire aux lèvres, le blond attendit patiemment l’heure à laquelle il pourrait agir. Celle-ci se présenta en fin de soirée, au moment du départ. Alors que Stéphanie raccompagnait sa mère et son père jusqu’à l’entrée, lui resta un peu en retrait près de Denis. Avec un air innocent, il déclara :

- C’est bien dommage que vous ne soyez pas là pour le défilé, j’ai eu l’occasion de voir une partie du costume de votre fille, il est magnifique.

- Un défilé ?

- Samedi prochain, à 14h dans le théâtre du lycée.

- Cessez votre air innocent.

- De quoi parlez-vous ?

- Je sais pertinemment ce que vous voulez, et peut-être arriveront nous à nous mettre d’accord. A vendredi…

 
 
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