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Trompeuses apparences
Par Padidu
Originales  -  Romance/Général  -  fr
14 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 7     Les chapitres     17 Reviews    
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Un noël entre ses bras

Coucou tout le monde :) Voici enfin le septième chapitre de Trompeuses apparences :)

Ici, on en apprends un peu plus sur les parents de nos deux héros qui eux en profitent pour se rapprocher...

Bonne lecture !

Chapitre 7 : Un noël entre ses bras

            C’était le 24 décembre au soir. Chez les Lucat, une douce chaleur régnait, intensifiée par l’alcool qui coulait. Dans le salon, la grande cheminée familiale était allumée et chacun des 4 fauteuils autour de l’âtre était occupé par quelqu’un. Le grand-père paternel était présent et même si chacun regrettait l’absence de l’oncle, parti vivre au Canada avec sa famille, l’ambiance était bon enfant : le patriarche ainsi que son fils, le père de Maxence, avaient plus que bien entamé la bouteille de vin blanc. L’adolescent brun, fatigué par l’énergie débordante de deux hommes vint s’assoir sur le rebord d’une fenêtre, loin des discutions animées entre sa mère et son époux surveillées par l’œil amusé du vieil homme. Il jeta un coup d’œil à son téléphone mais n’y découvrit aucun message de Linda : a vrai dire c’était normal, c’était le réveillon de Noel, mais sans savoir pourquoi, une légère inquiétude subsistait. Depuis la sortie au parc d’attraction, trois jours avant, il se passait rarement une heure sans que le couple ne s’échange des messages ou s’appelle, sauf la nuit et encore ! La vieille, ils s’étaient vu dans un parc non loin de chez elle et y avaient passé un petit moment juste pour le plaisir d’être ensemble. Si seulement le temps pouvait revenir en arrière pour que le brun profite encore de ses instants : le plaisir de glisser sa main dans les cheveux roux, de sentir le parfum sucré qu’elle portait, d’embrasser ses lèvres si douces…

- Alors Maxence, dis-moi à quoi elle ressemble ?

Cette question, c’était son grand-père qui venait de la lui poser, le faisant en même temps sortir de ses pensées. Le vieil homme vint s’asseoir à côté de son petit fils et le fixa de ses yeux bleu acier à travers ses lunettes, les mêmes que ceux de Maxence. La ressemblance s’arrêtait là cependant : si l’adolescent était mince et son visage plutôt fin, son grand-père avait une carrure plus massive et dépassait en taille le jeune homme même si l’âge commençait à lui faire courber le dos. Et puis les pulls jacquard qu’affectionnaient le plus vieux n’étaient pas vraiment du gout de Maxence : question de génération sans doute.

- De quoi tu parles Papy Louis?

- De la fille qui te laisse aussi pensif, je peux connaitre son prénom où s’est encore un secret ?

- Je crois que je suis amoureux d’elle, répondit l’adolescent en éludant la question.

- Et alors moi aussi je suis tombé amoureux de ta grand-mère, je ne pense pas que ce soit grave…

- Le sentiment d’être plus heureux que tout autre au monde c’est normal ?

- Je crois oui, tout comme celui de se sentir seul quand elle est loin. Je parie que tu as mis deux heures dans un magasin pour lui trouver un cadeau de Noël.

- C’est si prévisible que ça ? Tu sais on est ensemble que depuis quelques jours…

- J’ai épousé ta grand-mère 2 mois après qu’elle se soit perdue dans la gare et que le conducteur de train que je suis en soit tombé amoureux quand elle m’a demandé son chemin ! Tu sais, si tu la choisie, rien ne sert de reculer. Soit tu parcourras un bon bout de chemin avec elle, soit l’histoire s’arrêtera rapidement mais si tu n’oses pas tu regretteras. Elle est différente des autres si tu l’aimes vraiment…, constata Louis qui n’ignorait rien des nombreuses conquêtes de son petit fils qui le regarda dans les yeux pendant quelques secondes. Allez, viens nous rejoindre près de la cheminée, reprit-il, sinon ta mère va penser que tu boudes sa soirée.

Ils se dirigèrent tous les deux près du couple assis dans les fauteuils et naturellement, comme cela arrive souvent les jours de fêtes où les familles se réunissent, des souvenirs se mirent à faire surface provoquant tour à tour les sourires des uns et la honte des autres. L’ambiance était bon enfant et Maxence ne put s’empêcher de se demander si cela se passait aussi bien chez Linda. Son père avait organisé une grande réception de Noel où était invité  le gratin de la ville dont Jenny et ses parents, tout devait bien se passer. Mais, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une vague inquiétude : l’adolescent avait eu l’occasion de discuter avec la mère de sa petite amie au retour du parc d’attraction et tout en étant convaincue que celle-ci ne ferait jamais de mal à la rousse, il avait peur des relations houleuses qui couvaient avec Monsieur Carpentier. Quand Linda lui avait parlé le jour d’avant, le sujet des disputes parentales avaient été vaguement abordé mais très vite occulté comme si elle préférait minimiser pour éviter de l’inquiéter… avait-elle si peu confiance en lui ? Il fronça les sourcils à cette idée mais l’air inquiet de sa mère l’incita à essayer de changer d’idée jusqu’à ce que son portable se mette à vibrer dans sa poche. L’inquiétude monta d’un cran et il sortit précipitamment l’objet pour y lire le prénom de Jenny. Se levant pour s’éloigner, Maxence décrocha :

- Oui Jen ?

- Max, il y a eu un souci pendant la soirée…

- Passe-moi Linda !

- Justement, elle est partie en courant et elle m’a semé, je pense qu’elle s’est dirigée vers le parc près de notre quartier, mais si j’y vais, sa famille risque de m’y suivre et je crois qu’elle n’a aucune envie de voir son père… Et sa mère est partie un peu avant elle.

- Bon, je vais aller la chercher, je t’appelle dès que je suis avec elle…

Sans laisser le temps à son interlocutrice de répondre, il mit fin à la communication et calcula rapidement qu’il lui faudrait 25 minutes de trajet pour rejoindre le parc alors qu’il enfilait déjà son manteau par-dessus son pull bleu ciel. Sa mère passa dans le couloir alors que le jeune homme prenait les clés de voiture :

- Je dois m’absenter une petite heure, je t’emprunte la voiture maman, je reviens pour le chocolat chaud promis ! lui indiqua-t-il.

- Tu vas où ? C’est Noël quand même !

- Ecoute maman…, commença-t-il.

- Tu vas la rejoindre ? l’interrompit-elle avec un sourire.

- Hein ? Comment tu le sais ?

- Je suis ta mère… et puis tu as laissé son cadeau sur ton bureau, a moins que Jérôme n’aime les paquets roses venant de magasins féminins, lui répondit-elle. Je veux que tu sois rentré dans une heure.

- Merci maman !

Et  à peine cinq minutes plus tard, la petite Clio filait à vive allure sur la route nationale. Tout en ayant conscience que sa conduite n’était pas très prudente, il accéléra quand même un peu quand des gouttes de pluies commencèrent à s’écraser sur son pare-brise : Linda allait être trempée…

            Il gara rapidement la voiture devant l’entrée du parc et couru pour la retrouver, un parapluie ouvert ne le protégeant de l’eau que partiellement dans sa course. Quand Maxence retrouva son aimée, elle était assise sur un banc, juste sous un arbre, les genoux ramenés contre sa poitrine. La gorge du jeune homme se noua devant le spectacle qu’elle présentait : sa robe de soirée verte collait à son corps à cause de la pluie, tout comme ses cheveux qui dégoulinaient le long de son visage ruisselant d’eau de pluie et de larmes. Leurs regards se croisèrent le temps d’une respiration avant qu’elle ne vienne se jeter dans ses bras faisant s’envoler le parapluie. Lovée contre lui, l’adolescent la sentait trembler de tous ses membres. Il enleva son manteau et le posa sur ses épaules en la frictionnant d’un geste doux et calme alors que les premiers sanglots s’échappaient de la gorge serrée d’angoisse de celle qu’il aimait. Maxence essuya les premières larmes du bout des doigts, encerclant le visage triste de Linda de ses mains.

- Ma chérie, viens avec moi dans la voiture, tu vas attraper froid comme ça…

La maintenant contre son torse, le brun récupéra son parapluie et aussi peu abrités qu’ils furent et déjà complètement trempés, ils pressèrent le pas pour rejoindre la voiture où le couple s’installa en inondant l’habitacle. Les sanglots continuaient d’agiter le corps de la rousse alors que tout en lui tenant une main, son petit ami tournait la clé de contact et branchait le chauffage au maximum. Puis, ayant trouvé un paquet de mouchoir dans la boite à gant, l’adolescent entrepris d’essuyer les gouttes salées qui semblaient ne plus vouloir s’arrêter de couler sur le visage de sa voisine laissant des trainées de maquillages sur ses joues. Sans rien dire, il colla son front à celui de sa voisine : la peau féminine était froide.

- Linda, je vais te ramener d’accords, il faut te réchauffer où tu vas tomber malade…

Il ne s’attendait pas au flot de larme qui redoubla chez sa petite amie.

- Je ne veux pas rentrée, articula-t-elle difficilement alors que les bras accueillant de Maxence l’avait ramenée contre son torse.

- On va s’arranger… mais arrête de pleurer je t’en prie… je suis là mon cœur.

- Je suis désolée, lui dit-elle en sentant les mains apaisantes qui passaient doucement dans ses cheveux pour la calmer.

- Pourquoi tu t’excuses ?

- Je ne voulais pas t’inquiéter, tu n’aurais pas du venir, tes parents vont s’inqui… Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase : les lèvres de son petit ami venaient de se poser délicatement sur les siennes.

- Je serais toujours près de toi, quoi qu’il arrive. Tu aurais du m’appeler plutôt que se soit à Jenny de le faire. Tu dois me faire confiance, tu veux essayer de me parler de ce qui s’est passé ? Tu m’avais dit que ton père organisait une petite soirée et je te retrouve ici.

- Je me suis enfuie Max, il a été horrible avec maman… Vanessa, sa maitresse, mon père l’avait invité ! Alors ils se sont disputés dans la cuisine, comme quand j’étais enfant et puis… elle est partie ! Je ne veux pas qu’elle me laisse ! Pas une deuxième fois ! J’ai voulu la suivre quand elle est partie et je ne l’ai pas rattrapé… Je ne veux pas rentrer,  je ne veux pas l’affronter lui et cette femme ignoble qui ose venir narguer ma mère !

Ses mains tremblaient tout autant que sa voix et il lui répondit calmement :

- Je vais te déposer chez Jenny et de là, tu appelleras pour prévenir que tu vas bien d’accord ?

- C’est là qu’il me cherchera en premier Maxence ! Je ne veux pas le revoir ! J’appellerais maman, elle comprendra…

- Alors tu viens chez moi, proposa-t-il.

- C’est impossible, je ne vais pas déranger ta famille un jour de fête ! Déjà que tu es venu me rejoindre...

- Soit c’est ça, soit je te ramène chez toi, mais je ne te laisse pas ici.

- Pas chez moi !

- Alors c’est décidé, dit-il en faisant démarrer le moteur.

            Durant les 20 minutes que durèrent le trajet, elle ne cessa de malaxer ses mains de nervosité : comment allaient réagir les parents de Maxence quand elle arriverait chez eux ? Avertiraient-ils son père ?  C’était la soirée de Noël après tout… Bien trop vite à son gout, le véhicule se stoppa devant une petite maison blanche, dont le porche illuminé laissait entrevoir une porte verte qui s’ouvrit sur la silhouette courbée d’une personne âgée qui s’avança dans l’allée menant à la voiture. Intimidée, la jeune fille ouvrit la portière doucement attendant que Maxence ait fait le tour du véhicule pour la rejoindre. Comprenant l’état d’esprit de sa petite amie, l’adolescent pris sa main froide dans la sienne et avança vers son grand-père qui n’attendit même pas d’être présenté pour prendre la parole :

- Joyeux Noel jeune fille !

- Merci, à vous aussi monsieur, répondit la rousse avec un sourire un peu crispé.

- Pas de Monsieur avec moi, je suis Louis, le grand-père de ton petit ami.

- Je m’appelle Linda.

- Enchanté, allez rentrons, il y a deux curieux qui nous observent depuis la fenêtre du salon.

La jeune fille jeta un regard dans la direction indiquée et effectivement, les silhouettes d’un couple se découpaient dans la lumière du salon avant de se déplacer pour venir les accueillir alors que les deux adolescents et le vieil homme entraient dans la maison. L’homme qui devait être le père de Maxence était plutôt grand, avec des cheveux noirs et des yeux bleus dont avait hérité son fils mais loin d’être svelte comme l’adolescent, il possédait une carrure imposante. A côté de lui, sa femme, vêtue d’une petite robe rouge, semblait frêle et fragile avec sa peau blanche et ses membres fins. Derrière ses lunettes, ses yeux eux aussi bleus scrutaient la jeune fille avec étonnement et ses boucles brunes dansèrent autour de son visage quand elle se précipita vers elle :

- Fais-tu parti de la famille Carpentier ?

- Effectivement Madame, Maxence vous a parlez de moi ? demanda la rousse intriguée de l’intérêt presque jubilatoire qu’on lui témoignait.

- A vrai dire non… avoua son interlocutrice. Par contre tu ressembles tellement à ta mère ! Mais on en parlera plus tard quand vous serez secs mon fils et toi. Il va te montrer où se trouve la douche pendant que j’irais te chercher des vêtements de rechange.

Comprenant qu’on parlait de lui, l’adolescent sortit de l’étonnement qu’il affichait depuis que sa mère s’était presque jetée sur sa petite amie et débarrassa la rousse de son manteau pour le mettre à sécher sur un portemanteau de l’entrée.

- Madame, j’aimerais téléphoner chez moi si ça ne vous dérange pas…

- C’est Stéphanie, intervint l’homme pour la première fois avec un grand sourire en venant faire la bise à celle qui avait volé le cœur de son fils. Et moi je suis Jean, le père de ton petit ami. Bien sûr que tu peux téléphoner.

- Si tu veux, je peux le faire à ta place Linda, proposa spontanément la femme brune. Il est parfois dur après un conflit de prendre assez de recul. Laisse-moi son numéro si tu veux. En plus je serais très contente de reparler à ta maman.

C’est l’empressement de la mère de Maxence qui poussa l’adolescente à accepter. Quelques minutes plus tard, elle montait les escaliers en compagnie de son amoureux pour aller jusqu’à la salle de bain.

Au rez-de-chaussée, une main féminine décrochait le téléphone et composait un numéro. Deux tonalités se firent entendre avant qu’on ne réponde :

- Oui allo ?

C’était une voix de femme, avec des intonations que Stéphanie reconnaissaient encore malgré les années.

- Viviane ?

- Qui est à l’appareil ?

Un silence de quelques secondes marqua l’hésitation de son interlocutrice puis, elle osa :

- C’est Stéphanie, celle du lycée…

- Fanny ! C’est vraiment toi ? Après tout ce temps ! Si tu savais a quel point je m’en veux pour ce qui s’est passé…

- C’est du passé Viviane, aujourd’hui je t’appelle pour le présent.

- Tu parles du petit ami de ma fille et accessoirement ton fils ? J’ai préféré ne pas lui en parler… après ce qui s’est passé entre nous à l’époque, j’avais peur que cela n’interfère avec le bonheur de ma Linda.

- Laisse-moi douter de son bonheur…

- De quoi tu parles ? Ecoute je sais que Denis a été horrible avec vous, mais ne pense pas que Linda soit comme lui. Elle est sincèrement amoureuse de ton fils…

- Je sais bien Vi. Et je n’ai pas l’intention de les séparer au contraire. En fait, ta fille est chez moi en ce moment.

- Pardon ?

- Maxence la ramené chez nous ce soir. Apparemment, elle s’est enfuie de chez vous. Je ne connais pas les détails mais je t’assure qu’elle est en sécurité ici. D’ailleurs, peu importe ce que ton mari a pu faire ou dire, je n’oublierai jamais que je te dois ma vie d’aujourd’hui Vi. Tout ce que je vois, c’est que Max est heureux avec ta fille. D’ailleurs qu’est ce qu’elle a grandi ! C’est ton portrait craché !

- Avec une vingtaine d’année de moins !

Les deux amies éclatèrent de rire, retrouvant leur ancienne complicité.

- Excuse-moi de te demander ça Fanny, mais est-ce que tu peux garder Linda chez toi ce soir ? Le temps que je démêle cette histoire… Je sais que c’est Noël mai…

- Pas de soucis, de toute façon je sens que Maxence sera très content.

- Je passerais la prendre demain matin… et puis je pense que je te dois des explications.

- Je ne te demande rien. A demain.

- Bonne nuit, embrasse-là fort pour moi s’il te plait…

            Stéphanie raccrocha avec un sourire : elle allait sans doute avoir l’occasion de rembourser une vielle dette et cela de la façon qui lui plaisait : en ouvrant les yeux d’une vieille amie…

- Maman, j’utilise la salle de bain de votre chambre.

- Pas de problème fiston. Tu vas être content, elle reste dormir ici ! Par contre ce soir vous dormirez dans le salon avec ta petite amie. Je pense que partager la pièce avec ton grand-père ne serait pas vraiment charitable, ni pour toi, ni pour elle.

Maxence explosa de rire en pensant aux ronflements sonores de son aïeul. Le sourire de son fils était pour Stéphanie un cadeau précieux.  Et ce présent, elle le devait à Viviane… Sans elle que serait devenue l’adolescente un peu effacée derrière ses lunettes ?

- Rejoignez nous dans le salon quand vous serez prêts. Je vais monter un pyjama à Linda pour ce soir.

- D’accord.

L’adolescent monta les escaliers, ne se doutant pas vraiment des intentions qui faisaient sourire sa mère.

Alors que la femme revenait dans le salon après avoir monter de quoi se changer à la jeune fille, elle demanda à son mari et à son beau-père assis près du sapin:

- Vous vous souvenez de la première petite amie de Max?

- C’était elle n’est ce pas ? devina Jean. Dis donc elle a joliment grandi la fille de Viviane !  Après ce qui s’est passé entre son mari et nous, je ne pensais pas la revoir cette petite.

- Tu parles du banquier ? intervint le grand-père.

- Si vous parlez du père de Linda…commença Maxence en entrant dans la pièce, ses cheveux mouillé en bataille.

- On parle de rien du tout, le coupa sa mère. Tiens apporte ça à Linda, reprit-elle en lui tendant un gilet pris sur un dossier de fauteuil. Il fait froid cette nuit.

- Non laisse, je vais lui offrir son cadeau…, indiqua l’adolescent en repartant.

- Et sèche-toi les cheveux avant de prendre froid ! cria Stéphanie.

- En fait, il ne se souvient pas avoir connu Linda quand il était petit, constata Papy Louis.

- On va leur faire une petite surprise, indiqua malicieusement sa belle-fille en se saisissant d’un vieil album-photo sur une étagère.

 
 
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